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Purification des protéines

La purification des protĂ©ines[1] est une sĂ©rie de processus divers destinĂ©s Ă  isoler une ou plusieurs protĂ©ines Ă  partir d'un mĂ©lange complexe (cellules, autres particules ou matrices). C'est une Ă©tape importante en recherche fondamentale pour la caractĂ©risation de la fonction (Ă©tudes des propriĂ©tĂ©s), de la structure, sa composition en acide aminĂ© et des interactions d'une protĂ©ine d'intĂ©rĂȘt, mais aussi en recherche appliquĂ©e et industrie pour prĂ©parer des matiĂšres et rĂ©actifs.

Les diffĂ©rentes Ă©tapes de la purification consistent en des processus successifs de simplification du mĂ©lange complexe initial, retrait des dĂ©chets cellulaires (membranes, organites), Ă©limination du matĂ©riel gĂ©nĂ©tique, Ă©limination ou conservation de certaines protĂ©ines en fonction de leurs caractĂ©ristiques chimiques (taille, charge Ă©lectrique, affinitĂ©), isolation par affinitĂ© spĂ©cifique de la protĂ©ine d'intĂ©rĂȘt. Toutefois il est difficile voir impossible d'obtenir une protĂ©ine totalement pure (l'obtention de protĂ©ines enrichies est suffisante)[2].

Souvent en fin de purification on rĂ©alise une mesure de la puretĂ© de la protĂ©ine d'intĂ©rĂȘt.

Matériel et étapes préliminaires

On trouve généralement des protéines dans les tissus biologiques ou les cultures cellulaires (eucaryote ou procaryote).

Pour extraire les protéines, plusieurs étapes sont donc nécessaires.

Lyse des cellules

L'Ă©tape de lyse consiste Ă  rompre les parois cellulaires et membranes biologiques[3].

Plusieurs mĂ©thodes de lyse cellulaire peuvent ĂȘtre utilisĂ©es :

  • Lyse mĂ©canique : broyage, sonication (vibrations qui dĂ©truisent les parois cellulaires)[4], french press (pression), dĂ©tergents ou autres adjuvants d'extraction (des inhibiteurs de protĂ©ases, des antibiotiques, des chĂ©latants
 afin de protĂ©ger les protĂ©ines d'intĂ©rĂȘt).
  • Lyse enzymatique : choc osmotique, cycles de congĂ©lation/dĂ©congĂ©lation, lyzozyme

Centrifugation

L'étape de centrifugation permet une premiÚre séparation grossiÚre des débris cellulaires en suspension (parois, mitochondries...)

Solubilisation

Une étape de solubilisation consiste à rendre les protéines solubles, généralement en phase aqueuse. Ceci est typiquement réalisé par des détergents, comme le SDS, le Triton X-100 ou le Nonidet, ou agents chaotropiques (Urée).

Il est important de préserver la stabilité des protéines (elles ne doivent pas précipiter). Pour cette raison, il faut surveiller l'évolution de facteurs influençant leur solubilité :

  • pH (contrĂŽlĂ© grĂące Ă  un milieu tampon)
  • tempĂ©rature
  • concentration en sels
  • contrĂŽle des protĂ©ases

Des étapes de fractionnement des protéines s'ensuivent, recourant à différentes méthodes.

Fractionnement par répartition entre phases

L'échantillon est mélangé avec un solvant polaire (solution tampon aqueuse) et un autre apolaire (solvant organique, phenol, chloroforme
) qui ne sont pas miscibles. Les protéines se répartissent entre les différentes phases liquides selon leur solubilité respectives dans chaque solvant. On récupÚre la phase inférieure et/ou supérieure aprÚs décantation.

Fractionnement par précipitation différentielle

Une ou des protĂ©ines (d'intĂ©rĂȘt, ou au contraire indĂ©sirable) sont prĂ©cipitĂ©es en prĂ©sence de conditions particuliĂšres. Ainsi les euglobulines (protĂ©ines solubles spĂ©hariques) prĂ©cipitent en solution aqueuse en prĂ©sence des sels Ă  partir d'une certaine concentration. Par exemple, les immunoglobulines IgG prĂ©cipitent en prĂ©sence de 30-60 % de sulfate d'ammonium. Outre la nature et concentration des sels, la tempĂ©rature et le pH entrent en jeu.

Différentes techniques de purification

Purification par déplétion

Il s'agit d'Ă©liminer des composĂ©s indĂ©sirables, par prĂ©cipitation, par adsorption, par affinité 

Purification par chromatographie préparative

La chromatographie préparative est utilisée pour séparer et purifier les protéines.

Définition : Méthode physique de séparation basée sur les différences d'affinité de substances à analyser à l'égard de 2 phases, l'une stationnaire ou fixe, l'autre mobile[5].

Etapes d'une chromatographie :

  1. Equilibration : la solution tampon sans protéines passe au travers de la phase stationnaire.
  2. Injection : la solution contenant la protĂ©ine d'intĂ©rĂȘt passe au travers de la phase stationnaire.
  3. Lavage : différents tampons passent au travers de la phase stationnaire. Ces trois premiÚres phases utilisent des principes communs aux différentes techniques de chromatographie.
  4. Elution ou dĂ©crochage : on libĂšre les protĂ©ines d'intĂ©rĂȘt fixĂ©es sur la phase stationnaire. Cette derniĂšre phase utilise un principe pouvant adopter diffĂ©rentes variations selon la chromatographie utilisĂ©e. Ainsi, la spĂ©cificitĂ© de la phase d'Ă©lution sera dĂ©taillĂ©e pour les diffĂ©rentes techniques prĂ©sentĂ©es ci dessous.

Différents types de chromatographie préparative selon différents mécanismes de rétention sont détaillées ensuite[6] .

Chromatographie Ă  Ă©change d'ions[7]

Principe de la chromatographie Ă©changeuse d'ions:

La chromatographie échangeuse d'ions permet de séparer les composés en fonction de leur charge globale qui varie selon son environnement (c'est-à-dire selon la solution qui l'entoure). Cette séparation est possible grùce une colonne (résine, silice, ...) qui est choisie selon son type et sa force de charge[8].

Le choix de la résine se fait en fonction de la solution tampon et du point isoélectrique (pI) de la protéine. Le pI (aussi nommé pHi, pH isoélectrique) correspond au pH pour lequel la charge de la protéine est nulle.

Il existe 2 types de résines:

- Des résines échangeuses d'anions (ex: Cellulose DiEthylAminoEthyl (DEAE)[8]) qui possÚdent une charge positive et qui retiennent alors les composés chargés négativement (anions)[8], c'est lorsque le pH de la solution est supérieur au point isoélectrique de la protéine[9].

- Des résines échangeuses de cations (ex: Cellulose Carbonyl-méthyl) qui possÚdent une charge négative et qui retiennent alors les composés chargés positivement (cations)[8], c'est lorsque le pH de la solution est inférieur au point isoélectrique de la protéine[9].

Une solution tampon est versée sur la colonne avant la séparation pour équilibrer les ions chargés.


La durée de rétention de chaque soluté dépend de la force de sa charge[10]. En effet, les composés les plus faibles seront élués en premier, ensuite viendront ceux qui sont chargés plus fortement. Mais le pH, le tampon et la température utilisés varient le contrÎle de la séparation.

Elution/DĂ©crochage :

Pour éluer/décrocher les protéines fixés sur la résine, on peut:

  • Soit on peut faire un gradient de la force ionique: Pour cela, on utilise une solution tampon enrichie en sels (souvent NaCl) pour augmenter la concentration en sels.
  • Soit on peut faire varier le pH (en fonction de la charge et du pI de la protĂ©ine d'intĂ©rĂȘt).

Chromatographie d'affinité[11]

La chromatographie d'affinitĂ© est une technique de sĂ©paration des molĂ©cules tenant compte de leur conformation respective, utilisant des rĂ©sines spĂ©cifiques. Ces rĂ©sines ont des ligands attachĂ©s sur leurs surfaces qui sont spĂ©cifiques des composĂ©s qui doivent ĂȘtre sĂ©parĂ©s. Le plus frĂ©quemment, la fonction de ces ligands est similaire aux interactions antigĂšne-anticorps. Ce systĂšme clĂ© serrure entre le ligand et son composĂ© cible est hautement spĂ©cifique, ce qui fait que les autres molĂ©cules ne s'accrochent pas Ă  la rĂ©sine.

On peut utiliser cette chromatographie pour purifier des protéines avec une immuno-affinité ou des protéines liées avec des étiquettes.

Elution/DĂ©crochage[12] : libĂ©rer les protĂ©ines d'intĂ©rĂȘt puis faire passer une solution contenant des ligands : les protĂ©ines se fixent prĂ©fĂ©rentiellement sur ces ligands en solution, il y a alors une libĂ©ration.

Chromatographie par filtration sur gel

Une technique de chromatographie par exclusion stérique :

La chromatographie par filtration sur gel a pour but la dissociation des molécules en fonction de leur taille et de leur forme.

Souvent, on utilise cette technique pour le fractionnement des mĂ©langes d’origine biologique qui sont, dans la plupart des cas, trĂšs sensibles Ă  la dĂ©naturation.

L'expĂ©rience se dĂ©roule comme suit : les premiĂšres Ă  ĂȘtre Ă©luĂ©es, au niveau du volume mort, sont les grosses molĂ©cules dont le diamĂštre est plus grand que celui des pores. Ensuite les petites et moyennes molĂ©cules sont Ă©luĂ©es du fait qu’elles sont incluses dans le gel ce qui va entraĂźner le freinage de leur migration[13].

La chromatographie par filtration sur gel permet de dĂ©terminer la masse molĂ©culaire d’une protĂ©ine. Il existe en effet une relation linĂ©aire entre le logarithme dĂ©cimal de la masse molĂ©culaire d’une molĂ©cule et son rapport Ve/V0. Ve correspond au volume d’élution de la molĂ©cule et V0 au volume d’exclusion du gel, c’est-Ă -dire au volume d’élution d’une molĂ©cule non retardĂ©e. On utilise gĂ©nĂ©ralement le bleu Dextran pour dĂ©terminer ce volume d’exclusion.

La premiĂšre Ă©tape est de sĂ©parer par chromatographie un mĂ©lange de molĂ©cules dont on connaĂźt la masse molĂ©culaire. On peut alors tracer une droite Ă©talon d’équation Ve/V0 = f[log10(masse molĂ©culaire)]. On dĂ©termine ensuite le volume d’élution de la protĂ©ine dont on veut dĂ©terminer la masse molĂ©culaire en rĂ©alisant une chromatographie dans les mĂȘmes conditions que la prĂ©cĂ©dente. On peut alors remonter Ă  sa masse molĂ©culaire grĂące Ă  la droite Ă©talon[14].

Chromatographie d'interaction hydrophobe[15]

La chromatographie d'interaction hydrophobe sĂ©pare les protĂ©ines en fonction de leur caractĂšre hydrophobe. Son principe repose sur le fait qu'en prĂ©sence d'une force ionique Ă©levĂ©e (fortes concentrations en sels), les molĂ©cules d'eau constituant l'enveloppe d'hydratation des protĂ©ines sont dĂ©placĂ©es pour hydrater les anions et les cations provenant de la dissociation du sel (relargage, salting out). Ceci entraine une rĂ©organisation des molĂ©cules d'eau autour des protĂ©ines et l'exposition de leurs zones hydrophobes favorisant l'Ă©tablissement d'interactions hydrophobes entre ces zones (normalement enfouies) et les groupements hydrophobes portĂ©s par la phase stationnaire. Les protĂ©ines qui se lient Ă  la phase stationnaire rĂ©adoptent leur conformation native lorsqu'un tampon avec une force ionique faible est ajoutĂ©. Il en rĂ©sulte une Ă©lution des protĂ©ines. Le gel de chromatographie d'interaction hydrophobe porte un groupement hydrophobe comme un noyau phĂ©nol Ă  l'extrĂ©mitĂ© d'une chaĂźne carbonĂ©e. Ce groupe hydrophobe interagit avec les zones hydrophobes situĂ©es Ă  la surface des protĂ©ines. La chromatographie d'interaction hydrophobe peut ĂȘtre une mĂ©thode de sĂ©paration prĂ©cieuse pour la purification des protĂ©ines qui peuvent se replier spontanĂ©ment par une diminution de la force ionique. Cependant, sous crainte de prĂ©cipitation par les sels d'une protĂ©ine d'intĂ©rĂȘt, la force ionique du tampon de liaison doit ĂȘtre aussi faible que possible pour lier la protĂ©ine, tout en empĂȘchant sa prĂ©cipitation. Pour Ă©viter le risque de prĂ©cipitation, une force ionique plus faible peut ĂȘtre utilisĂ©e. Dans le cas contraire, il faut faire fixer les protĂ©ines contaminantes et rĂ©cupĂ©rer la protĂ©ine d'intĂ©rĂȘt dans la fraction non retenue[16].


1Úre étape : On fixe la protéine à séparer sur le support chromatographique en présence d'une forte concentration en sel :

  • dans un milieu Ă  haute force ionique, les molĂ©cules d'eau de l'enveloppe d'hydratation des protĂ©ines sont "mobilisĂ©es" pour hydrater les anions et les cations issus de la dissociation du sel, c'est le phĂ©nomĂšne de "salting -out".
  • il en rĂ©sulte une modification de l'organisation des molĂ©cules d'eau autour des protĂ©ines et ce changement d'environnement est favorable (comme cela est dĂ©fini ci-dessus) Ă  l'Ă©tablissement d'interactions hydrophobes entre les rĂ©gions hydrophobes Ă  la surface des protĂ©ines et le groupement hydrophobe portĂ© par la phase stationnaire.

2Úme étape : AprÚs rinçage du gel afin d'éliminer les protéines non adsorbées, l'élution des protéines fixées est obtenue :

  • en faisant passer un tampon de force ionique dĂ©croissante, les ions du sel Ă©tant ainsi progressivement Ă©liminĂ©s.
  • les acides aminĂ©s chargĂ©s ou polaires Ă  la surface des protĂ©ines peuvent de nouveau Ă©tablir des liaisons hydrogĂšne avec la phase mobile, c'est-Ă -dire que la solubilitĂ© des protĂ©ines dans la phase mobile redevient maximale et elles sont Ă©luĂ©es.

Il existe d'autres moyens d'éluer les protéines fixées :

  • ajouter un ion aux propriĂ©tĂ©s chaotropiques qui induit une diminution de l'organisation des molĂ©cules d'eau (donc une augmentation de leur entropie) : la force des interactions hydrophobes est ainsi diminuĂ©e.
  • ajouter un dĂ©tergent / augmenter le pH / diminuer la tempĂ©rature puisque la force des interactions hydrophobes diminue avec celle -ci[17].

Purification par électrophorÚse séparative

Etapes d'une Ă©lectrophorĂšse

L'électrophorÚse est une méthode physique de séparation basée sur la migration des protéines dans un champ électrique. Une solution de protéine dissoute dans une solution tampon est déposée sur un support (gel de polymÚres). Un champ électrique est appliqué, ainsi les molécules anioniques (chargées négativement) migrent vers la borne (+) et les molécules cationiques (chargées positivement) migrent vers la borne (-).

Les techniques d'électrophorÚse sont peu utilisées pour : la purification quantitative des protéines et le contrÎle qualité des fractions protéiques (plus courant).

Les principales méthodes d'électrophorÚse séparative utilisées pour séparer et purifier les protéines sont les suivantes :

Références

  1. (en) Jeremy M. Berg, John L. Tymoczko et Lubert Stryer, « The Purification of Proteins Is an Essential First Step in Understanding Their Function », Biochemistry. 5th edition,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. « Biochimie des protéines BCM514 », sur biochimiedesproteines.espaceweb.usherbrooke.ca (consulté le )
  3. « Etude de l’extraction des protĂ©ines de coproduitsd’abattage et de leur valorisation comme ingrĂ©dientsfonctionnels »
  4. « Sonification : Définition simple et facile du dictionnaire », sur www.linternaute.fr (consulté le )
  5. Julie Brouchon, Chromatographie cellulaire d’aïŹ€initĂ© : Ă©tudeexpĂ©rimentale des mĂ©canismes de capture spĂ©cifique etimplications pour un dĂ©veloppement industriel (thĂšse de doctorat de Physico-Chimie UniversitĂ© Pierre et Marie Curie Ecole doctorale Chimie Physique et Chimie Analytique de Paris Centre Laboratoire ColloĂŻdes et MatĂ©riaux DivisĂ©s),‎ , 150 p. (lire en ligne), p. 28 :
    « "Une technique largement utilisĂ©e enchimie analytique, en particulier Ă  l’échelle industrielle, est la chromatographie : la sĂ©paration de composĂ©s en fonction de leurs affinitĂ©s pour la phase mobile dans laquelle ils sont dissouts et une phase stationnaire dans laquelle ils s’écoulent." »
  6. Alain Lavoinne (Auteur), Soumeya Bekri (Auteur), Pierre Kamoun (Préface), Aide-mémoire de biochimie et biologie moléculaire, Médecine Sciences - Flammarion, 6e édition, 2008
  7. Philip M. Cummins, Keith D. Rochfort et Brendan F. O'Connor, « Ion-Exchange Chromatography: Basic Principles and Application », Methods in Molecular Biology (Clifton, N.J.), vol. 1485,‎ , p. 209–223 (ISSN 1940-6029, PMID 27730555, DOI 10.1007/978-1-4939-6412-3_11, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. « 123bio.net - Chromatographie : introduction », sur www.123bio.net (consulté le )
  9. « Kits et colonnes pour la chromatographie échangeuse d'ions Clinisciences », sur www.clinisciences.com (consulté le )
  10. « Les résines échangeuses d'ions », sur processs.free.fr (consulté le )
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  13. « 123bio.net - Chromatographie : introduction », sur www.123bio.net (consulté le )
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  15. (en) Brendan F. O’Connor et Philip M. Cummins, « Hydrophobic Interaction Chromatography », dans Protein Chromatography: Methods and Protocols, Springer New York, coll. « Methods in Molecular Biology », (ISBN 978-1-4939-6412-3, DOI 10.1007/978-1-4939-6412-3_18, lire en ligne), p. 355–363
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