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Purdue Pharma

Purdue Pharma L. P. est une sociĂ©tĂ© pharmaceutique privĂ©e appartenant principalement aux descendants de Mortimer et Raymond Sackler[1] - [2].

Purdue Pharma
logo de Purdue Pharma

Création
Fondateurs Raymond Sackler (en)
Forme juridique Partenariat limité (en)
Siège social Stamford
Activité Industrie pharmaceutique
Filiales Purdue Pharma (Canada) (d)
Site web www.purduepharma.com

En 2017, elle a versĂ© une des amendes les plus lourdes jamais imposĂ©es Ă  l'encontre d'une firme pharmaceutique pour Ă©tiquetage et qualification mensongère de son produit OxyContin, avec trois dirigeants dĂ©clarĂ©s criminellement coupables. Bien que la compagnie ait changĂ© l'Ă©tiquetage en avertissant contre l'abus de ses produits, Purdue continue de commercialiser, de vendre des opioĂŻdes et d'ĂŞtre impliquĂ©e dans les procès autour de la crise des opioĂŻdes. Son produit l'oxycodone est considĂ©rĂ© comme le principal responsable de cette crise[3].

Historique

Purdue Pharma est une sociĂ©tĂ© privĂ©e fondĂ©e en par les mĂ©decins John Purdue Gray et George Frederick Bingham Ă  New York (États-Unis) et nommĂ©e Purdue Frederick Company[4]. La sociĂ©tĂ© n'est pas liĂ©e Ă  l'universitĂ© Purdue, ni Ă  son fondateur, John Purdue.

En 1952, la société a été vendue à deux autres médecins, Raymond et Mortimer Sackler qui ont déménagé l'entreprise à Yonkers, dans l'État de New York. Au cours des années suivantes, la société a ouvert d'autres bureaux dans le New Jersey et le Connecticut. Le siège social est à Stamford, Connecticut.

La sociĂ©tĂ© actuelle, Purdue Pharma L. P. a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1991 et se concentre sur le traitement de la douleur par les mĂ©dicaments. Elle se dĂ©finit comme une « pionnière dans le dĂ©veloppement de mĂ©dicaments pour rĂ©duire la douleur, l'une des principales causes de la souffrance humaine. » En , le site web de la compagnie annonçait que la sociĂ©tĂ© emploie environ 1 700 personnes[5].

Le , l'entreprise déclare qu'elle allait se déclarer en faillite dans le cadre d’un accord à l’amiable, espérant en tirer 10 milliards de dollars pour solder des milliers de plaintes liées à la crise des opiacés[6].

Structure

Les différentes branches de la société sont Purdue Pharma L. P., The Purdue Frederick Company, Pharmaceutical Products L.P. et Purdue Products L. P[7].

La manufacture des produits se répartit sur trois sites différents : Purdue Pharmaceuticals L.P. dans une usine située à Wilson, en Caroline du Nord; The P.F. Laboratories Inc à Totowa, dans le New Jersey; et Rhodes Technologies L.P. à Coventry dans le Rhode Island. Purdue Pharma L. P. a également des laboratoires de recherche à Cranbury (New Jersey). OxyContin est actuellement distribué à travers les États-Unis, le Canada et le Mexique à partir de P. F. Laboratories Inc à Totowa, New Jersey[8].

En Europe, en Asie et en Afrique, ce médicament est commercialisé par le réseau d’entreprises Mundipharma[9] - [10] qui appartient à la même famille[11]. Cette société a commencé son activité en diffusant en 2013, en Espagne, un spot publicitaire attirant l’attention du public sur les douleurs chroniques[12]. Mundipharma a été revendu en 2019[13]. Elle reprend certaines pratiques de marketing qui ont fait le succès commercial de Purdue aux États-Unis[14].

La société britannique Napp Pharmaceuticals, créée en 1923 et rachetée par la famille Sackler en 1966[15], fait également partie de ce réseau[16].

Gestion

Craig Landau est nommé PDG le [17]. Il avait rejoint Purdue Pharma L. P. en 1999. Au cours de quatorze années précédentes dans l'organisation, il a été médecin-chef et vice-président de la recherche et développement (R&D), de l'innovation et des affaires cliniques et médicales. Dans ce rôle et avec la direction, lui et le département de R&D ont été responsables d'un certain nombre de politiques de la santé et d'homologations de produits aux États-Unis et dans d'autres pays, incluant le Butrans, l'OxyContin, le Targiniq ER et le Hysingla ER. En 2013, il a été nommé président et PDG de Purdue Pharma Canada.

Landau a obtenu son baccalaurĂ©at universitaire en sciences en physiologie et anatomie de l'universitĂ© Cornell et son diplĂ´me de mĂ©decin de la Mount Sinai School of Medicine. Il a achevĂ© sa rĂ©sidence en anesthĂ©sie-rĂ©animation Ă  l'universitĂ© Yale, avec une formation spĂ©cialisĂ©e en gestion de la douleur chronique et obstĂ©trique, et en anesthĂ©sie vasculaire pĂ©riphĂ©rique. Il est Ă©galement un vĂ©tĂ©ran de la rĂ©serve de l'ArmĂ©e amĂ©ricaine, ayant terminĂ© quatorze ans de carrière en 2005[18].

Controverses concernant les médicaments antidouleurs

Purdue Pharma conçoit des médicaments antidouleur comme l'hydromorphone, l'oxycodone (vendue sous la dénomination commerciale OxyContin à partir de [19]), le fentanyl, la codéine et l'hydrocodone. Elle est connue également pour la production de médicaments tels que le MS Contin (morphine à libération prolongée, commercialisé à partir de ), et le Ryzolt (Tramadol[20]). En , le Contin, un système de diffusion contrôlée de médicament, avait été développé.

La controverse a surgi à propos de la diffusion du MS Contin et de l'OxyContin et de leur usage qui devient fortement addictif même initié sous prescription médicale. Cela se traduit par un risque significatif pour l’usager, causant de nombreuses surdoses et décès. Les personnes dépendantes peuvent faire du « magasinage de médecins » pour obtenir plusieurs ordonnances et éviter un suivi approprié. Même les personnes avec des ordonnances et des prescriptions dans les règles sont exposées à une dépendance physique et une tolérance aux produits. Malgré cela, les analgésiques puissants sont importants pour les patients souffrant de douleurs chroniques[21]. Une mauvaise utilisation de sources scientifiques a fait croire que les analgésiques opiacés comportaient peu de risque d'addiction[22]. Par ailleurs, un usage parallèle se développe où les produits pharmaceutiques sont concassés, mâchés, reniflés ou injectés.

L'OxyContin, introduit en 1995, a été le produit phare en soin palliatif pour soulager la douleur chronique. Suivant une stratégie de marketing que Arthur Sackler avait innovée quelques décennies plus tôt, la société a fortement incité les médecins à prescrire le médicament (séminaires gratuits sur la gestion de la douleur, conférences payées…) les ventes ont grimpé[23]. Le médicament a été commercialisé comme « un contrôle de la douleur toute la journée et toute la nuit, léger et durable » quand il est pris sur une base de 12 heures par jour et ayant un faible potentiel addictif même s'il n'y avait pas de preuves scientifiques[24]. Cependant, au début de 2000, la généralisation de rapports sur les abus de l'OxyContin ont commencé à faire surface. Les résultats obtenus à partir d'un programme de surveillance (Researched Abused, Diversion, and Addiction-Related Surveillance) parrainé par Purdue Pharma L. P., a relevé que l'Oxycontin et l'hydrocodone étaient les traitements médicamentés de la douleur les plus courants[25]. En 2012, le New England Journal of Medicine a publié une étude qui a révélé que « 76 % de ceux qui demandent de l'aide pour une dépendance à l'héroïne ont commencé par l'abus de stupéfiants pharmaceutiques, principalement l'OxyContin »[26], et trace une ligne directe entre le marketing de l'OxyContin et l'épidémie d'héroïne aux États-Unis[27].

Une enquête du Los Angeles Times de a montré que les personnes sous traitement de 12 h à l'OxyContin contrôlent mal leur douleur, souffrent de manque et de dépendance à la drogue. Les journalistes suggèrent que ce problème donne « de nouvelles pistes pour comprendre pourquoi tant de personnes sont dépendantes ». Utilisant des documents de Purdue et d'autres sources, ils ont déclaré que Purdue connaissait le problème avant que le produit ne soit commercialisé mais que Purdue « insista sur le traitement sur 12h, en partie pour protéger ses revenus car c'était un élément-clé pour dominer le marché malgré le prix élevé du traitement (plusieurs centaines de dollars par bouteille) »[28].

OxyContin est devenu un médicament au succès commercial énorme. Purdue a augmenté son bénéfice de quelques milliards de dollars en 2007[29] à 31 milliards de dollars en 2016[30], et à 35 milliards en 2017. Selon un article du New Yorker de 2017, Purdue Pharma est « la propriété de l'une des plus riches familles américaines, avec une valeur collective nette de 13 milliards de dollars »[31].

En , le Financial Times a révélé que des personnes qui ont travaillé pour Purdue Pharma, dont Richard Sackler, ont breveté un médicament anti-addiction basé sur la buprénorphine[32] - [33].

En 2022, Purdue Pharma, contrĂ´lĂ©e par la famille Sackler, est considĂ©rĂ©e responsable de la promotion agressive du mĂ©dicament antidouleur OxyContin, dĂ©clencheur de la crise des opiacĂ©s Ă  l’origine de plus de 500 000 morts par overdose en vingt ans aux Etats-Unis[34].

Poursuites judiciaires liées à l'OxyContin

Purdue a été impliqué dans des mesures contre l'abus de médicaments d'ordonnance, en particulier de l'Oxycontin. En 2001, Richard Blumenthal, Procureur général du Connecticut, a publié une déclaration exhortant Purdue à prendre des mesures relatives à l'abus d'Oxycontin ; il note que, bien que Purdue semblait sincère, il y avait peu d'action au-delà de « quelques mesures cosmétiques et symboliques »[35]. Après que Purdue a annoncé un projet de reformuler le médicament, Blumenthal a noté que cela prendrait du temps et que « Purdue Pharma avait obligation morale, sinon légale, de prendre des mesures efficaces contre la dépendance et l'abus même si elle travaillait à reformuler son produit »[36]. Depuis, l'entreprise a fait publier des recherches prouvant que l'Oxycontin était moins addictif qu'annoncé.

En 2004, le procureur général de Virginie-Occidentale a poursuivi Purdue afin que la société rembourse le « coût excessif des ordonnances » payées par l'état. L'État a accusé Purdue de marketing mensonger car les effets du médicaments s'estompaient avant les 12h prévues. Dans ce jugement, le juge écrivit que « les preuves du plaignant montrent que Purdue aurait pu tester l'innocuité et l'efficacité de l'OxyContin à 8h et aurait pu ré-étiqueter leur produit mais ne l'a pas fait ». L'affaire ne parvint jamais jusqu'au tribunal car Purdue accepta de payer l'état 10 millions de dollars en programmes contre l'abus de drogue, avec toutes les preuves restant sous scellées et confidentielles.

En , la société a plaidé coupable pour avoir induit le public en erreur sur l'Oxycontin à propos du risque de dépendance et a accepté de payer $ 600 millions de dollars dans l'une des plus grandes affaires pharmaceutiques de l'histoire des États-Unis. Son président, son avocat en chef et l'ancien médecin en chef, ont plaidé coupable à titre individuel, pour commercialisation mensongère, une infraction pénale, et ont accepté de payer un total de 34,5 millions de dollars en amendes[37] - [38].

Ces cadres sont Michael Friedman, le président de la société, qui a accepté de payer $ 19 millions de dollars en amendes ; Howard R. Udell, son avocat en chef, qui a accepté de payer 8 millions de dollars ; et le Dr Paul D. Goldenheim, son ancien directeur médical, qui a accepté de payer 7,5 millions de dollars. De plus, ces trois hauts dirigeants ont été accusés au niveau criminel et condamnés à 400 heures de service communautaire dans le cadre de programmes de traitement de la toxicomanie[39].

Le , le Kentucky a poursuivi Purdue en raison d'une généralisation d'abus d'Oxycontin dans les Appalaches. Lors d'un procès intenté par le Procureur Général Greg Stumbo, des millions sont exigés en compensation[40]. Huit ans plus tard, le , le Kentucky s'est entendu avec Purdue pour 24 millions de dollars[41].

En , la ville d'Everett (Washington) a poursuivi Purdue à propos de l'augmentation des coûts pour la ville de l'utilisation d'OxyContin ainsi que pour la non-intervention de Purdue quand ils ont été notifiés de comportements étranges de vente de leur produit. Les allégations concernent le non-suivi d'excès d'ordonnance suspicieux avec de fausses cliniques créées par des docteurs peu scrupuleux utilisant des sans-abris comme « patients » pour obtenir de l'OxyContin et ensuite le revendre aux citoyens d'Everett. Les allégations concernent aussi un marché noir de drogues légales basées à Los Angeles avec des points de distribution à Everett. Aucune action n'a été entreprise par Purdue pour alerter la DEA pendant des années malgré la connaissance de ces pratiques. La poursuite en cours demande de rembourser les coûts d'intervention, d'hébergement, de soins, de réhabilitation, de procédure judiciaire, des endroits publics, de la perte de vie ou de qualité de vie des citoyens de la ville[42] - [43] - [44]. En 2021, aux USA, la société McKinsey & Company a dû se résoudre à accepter un règlement de 573 millions de dollars pour avoir incité l'entreprise Purdue à vendre ses opioïdes hors de toute indication médicale en amenant la pharma à cibler des médecins et de pharmaciens peu regardants dans la prescription et la vente. Elle a aussi présenté ses excuses. De nombreuses procédures sont encore en cours dans plusieurs États[45].

Le 17 décembre 2021, un tribunal remet en cause l’immunité de la famille Sackler contrôlant Purdue Pharma. Le ministre américain de la justice, Merrick Garland, estime dans un communiqué que le tribunal des faillites « n’avait pas le droit de priver les victimes de la crise des opiacés du droit de poursuivre la famille Sackler »[46].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Purdue Pharma » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) « The Secretive Family Making Billions From the Opioid Crisis », sur esquire.com, (consulté le ).
  2. Patrick Radden Keefe, « The Family That Built an Empire of Pain », The New Yorker,‎ (ISSN 0028-792X, lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Xan Rice, « What is OxyContin, the drug behind America’s opioid crisis? », sur newstatesman.com, (consulté le )
  4. « Advances in Pain Management, Healthcare & Patients' Lives - About Purdue Pharma L.P. », sur purduepharma.com (consulté le )
  5. « About Purdue Pharma L.P. », sur purduepharma.com (consulté le )
  6. « Purdue Pharma : visĂ© par plus de 2 000 plaintes liĂ©es Ă  la crise des opiacĂ©s, le groupe amĂ©ricain va se dĂ©clarer en faillite », sur LeMonde.fr, (consultĂ© le ).
  7. (en) « Jugement de Purdue vs. Endo », sur courtlistener.com/, (consulté le ), paragraphe 1.
  8. (en) « Purdue: Locations & Operations », sur purduepharma.com/ (consulté le )
  9. Mundipharma: Un laboratoire dynamique
  10. OpioĂŻdes : quatre questions au laboratoire Mundipharma,sur LeMonde.fr, 16 octobre 2018
  11. L’heure des comptes pour Purdue Pharma, sur Monde-diplomatique.fr, février 2018
  12. L'OxyContin, l'antidouleur de Purdue Pharma par lequel la crise des opiacés est arrivée sur letemps.ch
  13. Crise des opiacés : Purdue Pharma se déclare en faillite pour solder plus de 2.000 plaintes sur LesEchos.fr
  14. La mondialisation de l’Oxycontin® - Ce n’est que le commencement
  15. Dr Mortimer Sackler
  16. Notre société
  17. (en) « Communiqué de presse de la compagnie relayé par Business Wire », sur businesswire.com, (consulté le )
  18. (en) « Craig Landau », The Hill Times,‎ (lire en ligne)
  19. Art Van Zee, « The Promotion and Marketing of OxyContin: Commercial Triumph, Public Health Tragedy », American Journal of Public Health, vol. 99, no 2,‎ , p. 221–227 (ISSN 0090-0036, PMID 18799767, PMCID PMC2622774, DOI 10.2105/AJPH.2007.131714, lire en ligne, consulté le )
  20. « INERIS - Tramadol », sur substances.ineris.fr (consulté le )
  21. World Health Organization. Cancer pain relief and palliative care. Genève: OMS 1990
  22. Daniel Engber (traduit par Peggy Sastre), « L'histoire de la note de bas de page mortelle », Slate.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. (en) Sam Roberts, « Raymond Sackler, Psychopharmacology Pioneer and Philanthropist, Dies at 97 », The New York Times,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  24. Sam Quinoes, « Frontline Documentary Chasing Heroin Investigates the Opioid Epidemic » (consulté le )
  25. T. J. Cicero, J. A. Inciardi et A. Muñoz, « Trends in abuse of Oxycontin and other opioid analgesics in the United States: 2002-2004 », J Pain, vol. 6, no 10,‎ , p. 662–72 (PMID 16202959, DOI 10.1016/j.jpain.2005.05.004)
  26. Jason Smith, « Kingpins: OxyContin, Heroin, and the Sackler-Sinaloa Connection » (consulté le )
  27. (en) Barry Meier, « Origins of an Epidemic: Purdue Pharma Knew Its Opioids Were Widely Abused », The New York Times,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  28. Ryan Harriet, Lisa Girion et Scott Glover, « You want a description of hell? OxyContin’s 12-hour problem », sur Los Angeles Times, (consulté le ) This is an in-depth series.
  29. Barry Meier, « In Guilty Plea, OxyContin Maker to Pay $ 600 Million », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. « More than 1 million OxyContin pills ended up in the hands of criminals and addicts. What the drugmaker knew », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)
  31. Patrick Radden Keefe, « The Family That Built an Empire of Pain: The Sackler dynasty’s ruthless marketing of painkillers has generated billions of dollars—and millions of addicts », The New Yorker,‎ (lire en ligne, consulté le ) :
    « According to Forbes, the Sacklers are now one of America’s richest families, with a collective net worth of thirteen billion dollars—more than the Rockefellers or the Mellons... While the Sacklers are interviewed regularly on the subject of their generosity, they almost never speak publicly about the family business, Purdue Pharma—a privately held company, based in Stamford, Connecticut, that developed the prescription painkiller OxyContin. »
    Indepth-analysis
  32. (en-GB) « Opioid billionaire granted patent for addiction treatment », sur Financial Times, (consulté le )
  33. Claire Levenson, « Le milliardaire qui s'est enrichi grâce aux opiacés brevète un traitement anti-addiction », sur Slate.fr, (consulté le )
  34. « Crise des opiacés aux Etats-Unis : un tribunal remet en cause l’immunité de la famille Sackler », sur LeMonde.fr avec AFP, (consulté le )
  35. Office of the Attorney General, « CT Attorney General », sur ct.gov (consulté le )
  36. Office of the Attorney General, « CT Attorney General », sur www.ct.gov (consulté le )
  37. Sue Lindsey, OxyContin Maker, Execs Guilty of Deceit, USA Today reproducing and Associated Press report, 11 mai 2007
  38. Barry Meier, In Guilty Plea, OxyContin Maker to Pay $600 Million, New York Times, 11 mai 2007
  39. « domain-b.com : Purdue Pharma fined $ 634 million for OxyContin deaths; executives punished », sur domain-b.com, (consulté le )
  40. « Kentucky sues makers of OxyContin - USATODAY.com », sur usatoday30.usatoday.com, (consulté le )
  41. « Kentucky settles lawsuit with OxyContin maker for $24 million », sur cbsnews.com (consulté le )
  42. Harriet Ryan, City devastated by OxyContin use sues Purdue Pharma, claims drugmaker put profits over citizens' welfare, (lire en ligne)
  43. Scott North, Everett's suit against OxyContin maker moves to federal court, (lire en ligne)
  44. U.S. City Sues OxyContin Maker For Contributing To Opioid Crisis, NPR, (lire en ligne)
  45. McKinsey agrees $573m opioĂŻd settlement in US BBC News
  46. « Crise des opiacés aux Etats-Unis : un tribunal remet en cause l’immunité de la famille Sackler », sur LeMonde.fr avec AFP, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Documentaire

  • Toute la beautĂ© et le sang versĂ© (All the Beauty and the Bloodshed) film documentaire amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Laura Poitras, sorti en 2022. Nan Goldin, photographe, y fait figurer son combat qui finit par aboutir au retrait du nom de la famille Sackler, propriĂ©taire de Purdue Pharma, de grands musĂ©es, qui leur avaient consacrĂ© des salles ou des ailes entières pour les remercier de dons importants. La philanthropie de la famille Sackler a Ă©tĂ© qualifiĂ©e de blanchiment de rĂ©putation Ă  partir des bĂ©nĂ©fices tirĂ©s de la vente d'opiacĂ© responsables de la crise.

Liens externes

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