Pierre Devaux (général)
Pierre Devaux, né le à Vierzon (Cher), mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Pierre Devaux | ||
Naissance | Vierzon (Cher) |
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Décès | (à 57 ans) Paris |
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Origine | Royaume de France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Général de brigade | |
Années de service | 1782 – 1815 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d’honneur Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer Chevalier de l'ordre de la réunion Chevalier de Saint-Louis |
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États de service
Il entre en service comme dragon au régiment de Dragons de Monsieur le , il devient brigadier en 1785 et maréchal des logis en 1789. Il quitte le service le .
Le , il est nommé capitaine des grenadiers au 1er bataillon de volontaires de l’Indre, puis il passe en 1792, au 4e bataillon franc, troupes légères, formé à Valenciennes. Il est nommé adjudant-général chef de brigade provisoire le , mais il n’obtient la confirmation de son grade que le 26 ventôse an VI () avec effet rétroactif au 25 prairial an III ().
Jusque-là, il a fait les campagnes de Belgique sous Dumouriez, de Sambre-et-Meuse sous Jourdan, de la Vendée, d’Italie et d’Égypte.
Blessé dans la forêt de Mormal d’un coup de feu à la cuisse gauche, d’un coup de lance pendant la première campagne de Dumouriez, d’un coup de feu à Jemmapes le , de deux coups de feu à la prise de la fameuse redoute de Charleroi, il a reçu six blessures à Saint-Jean-d’Acre en montant à l’assaut à la tête des grenadiers de 5 demi-brigades de ligne et de carabiniers de la 2e demi-brigade légère.
En Bretagne, il n’a participé qu’au combat de Nort, en Italie il se trouve au déblocus de Vérone et à la poursuite des insurgés de la vallée de Salia. Rentré à Brescia, les habitants lui donnent un sabre avec cette inscription gravée sur la lame Il popolo bresciano recognescente, à l’adjudant-général Devaux. En Égypte, il se signale dans les combats près du Caire, à la bataille d’Aboukir où il est blessé, et le 10 brumaire an VIII (), à la bataille du bocage de Lesbeh, près de l’embouchure du Nil, il enlève lui-même cinq drapeaux aux Ottomans, et pour ce fait d’armes, il reçoit un sabre d’honneur de Kléber.
Il est promu général de brigade d’infanterie le 17 ventôse an IX (), et le premier Consul lui décerne un brevet d’honneur le 19 ventôse ().
Rentré en France, il reçoit l’ordre de repartir avec 3 000 hommes pour l’Égypte, mais ce voyage n’a pas lieu. Après un séjour de six mois à Cadix, il s’embarque fin nivôse an X () pour Saint-Domingue, blessé grièvement à la bataille de la Crête-à-Pierrot en mars 1802, il rentre en France au commencement de l’an XI (), et il prend le commandement du département de la Mayenne. Le 19 frimaire an XII (), il est fait membre de la Légion d’honneur, et commandeur du même ordre le 25 prairial an XII () puis électeur du département du Cher.
En 1806, il participe à la campagne de Prusse, et il est créé chevalier de l'ordre de la Couronne de fer le , puis il passe en Espagne. Il se distingue aux combats d’Alta-Fouilla et d’Anselta, il parvient par d’habiles manœuvres, à opérer le ravitaillement de Balaguer et de Tarragone, il concourt à la prise de Montserrat, et il est appelé à la Grande Armée en 1813.
Il combat à Lützen le , à Bautzen, les 20 et , et à Hanau, les 30 et de la même année, avec son courage ordinaire. Il est fait chevalier de l'ordre de la réunion le , et il est créé baron de l’Empire le .
Le , le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis, quoiqu’il ne lui eût donné aucune preuve de dévouement. Il est arrêté à Dijon en , et il est mis en jugement sur de vagues dénonciations relatives à la conduite qu’il aurait tenue pendant les cent-jours. Il est acquitté à l’unanimité et admis à la retraite par ordonnance du .
Il meurt le à Paris.
Armoiries
Figure | Nom du baron et blasonnement |
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Armes du baron Pierre Devaux et de l'Empire, lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur
Écartelé ; au premier d'or à la tour de sable ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième d'azur au dromadaire d'or ; au quatrième d'or au cocotier de sinople, soutenu du même, adextré d'un nègre assis, de sable. Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement. |
Sources
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/765/12 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 178.
- Commandant G. Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, (cadres et historiques), Paris, Lavauzelle, , p. 144.
- Vicomte Révérend, Armorial du Premier Empire, tome 2, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 68.