Accueil🇫🇷Chercher

Piedicorte-di-Gaggio

Piedicorte-di-Gaggio est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Rogna dont elle était le chef-lieu.

Piedicorte-di-Gaggio
Piedicorte-di-Gaggio
Panorama de Piedicorte.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes de l'Oriente
Maire
Mandat
Jean Marie Antonetti
2020-2026
Code postal 20251
Code commune 2B218
Démographie
Gentilé Piedicortais
Population
municipale
99 hab. (2020 en diminution de 3,88 % par rapport à 2014)
Densité 3,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 14′ 12″ nord, 9° 19′ 45″ est
Altitude 740 m
Min. 100 m
Max. 1 192 m
Superficie 27,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Ghisonaccia
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Piedicorte-di-Gaggio
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Piedicorte-di-Gaggio
Géolocalisation sur la carte : Corse
Voir sur la carte topographique de Corse
Piedicorte-di-Gaggio
Géolocalisation sur la carte : Corse
Voir sur la carte administrative de Corse
Piedicorte-di-Gaggio

    Géographie

    Panorama du village de Piedicorte.

    Situation

    La commune est également le centre de l'ancienne piève de Rogna, constituée de villages en corniche sur les deux rives de la basse vallée du Tavignano. Au nord, elle est limitrophe du parc naturel régional de Corse.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Vue du village depuis Pietraserena.

    Piedicorte-di-Gaggio fait partie du « Delà des Monts », de la « Corse schisteuse » au nord-est de l'île ; elle se situe au sud de la Castagniccia où se termine la dorsale schisteuse de l'île, soit l'arête schisteuse du Cap Corse ou massif de la Serra, qui se prolonge au sud avec le massif du San Petrone.

    Son territoire s'étale de part et d'autre du Tavignano qui le traverse sur plus de km.

    • La partie nord se décompose en deux secteurs : l'un, au nord du petit chaînon montagneux sur lequel se situe le village, dominé par la Punta Gaggio (1 102 m), est constitué depuis Quarcia Grossa, par la partie basse du vallon du Corsiglièse et des très nombreux petits vallons de ses affluents ; l'autre secteur est celui des deux vallons de l'Ombrone et de Figamellare. Ces vallons sont séparés par l'arête de montagne sur laquelle est accroché le village, et qui décline jusqu'à Sortipiani, au bord du Tavignano.
    • Au sud, il occupe un secteur de la dépression centrale de l'île qui la coupe du nord-ouest au sud-est, depuis l'Ostriconi jusqu'à Solenzara, un sillon étroit au relief adouci dont les sommets les plus élevés ne dépassent pas les 700 m d'altitude, constitué pour l'essentiel de terrains sédimentaires secondaires et tertiaires. À l'ouest de cette ligne, s'élèvent les plus hauts sommets de l'île qui constituent une véritable barrière entre les deux départements actuels[1].
    Limites territoriales

    Le territoire de Piedicorte a une superficie de 2 726 ha. Il a pour limites :

    • au nord, une ligne de crête orientée à l'est, partant de la Punta Cigno (1 003 m), brisée par le lit du ruisseau de Corsiglièse, puis remontant sur Castillo (899 m), jusqu'à la Punta Perrigine (754 m) ;
    • à l'est, depuis la Punta Perrigine, la démarcation se poursuit par la Serra di Camerelle, Punta Suale (770 m), Punta Piuzale (604 m), descend jusqu'au lit du ruisseau de Suarte, longe son cours jusqu'au Tavignano, descend le cours du fleuve jusqu'à un point situé à 99 m d'altitude au lieu-dit Pinzalelli (Giuncaggio) ;
    • au sud, la ligne se poursuit en remontant le cours du ruisseau de Vacile (ruisseau de Ristalu en amont) qu'elle quitte au lieu-dit Frasseta, remonte sur Bocca alla Pajana (630 m), longe les flancs occidentaux de la Punta Murone (684 m), s'oriente en déclinant sur Pointe de Scampolelli (548 m), jusqu'au lit du ruisseau de Casaloria à 186 m d'altitude.
    • à l'ouest, la démarcation remonte ensuite au nord, atteint le Tavignano au point de confluence avec le petit ruisseau de Cavelle, suit le cours du fleuve jusqu'à sa confluence avec le ruisseau de Tromba, remonte ce ruisseau jusqu'à sa source, franchit la crête à plus de (550 m) d'altitude le séparant du ruisseau de Caselle, prend la ligne de crête de l'arête séparant la montagne d'Altiani et le Monte Rosso jusqu'à Punta Cervio (1 189 m), avant d'atteindre Punta Cigno.

    Hydrographie

    Pont Laricio sur le Tavignano.

    Le Tavignano est le principal cours d'eau de la commune qu'il traverse.

    Au cours de cette traversée, le fleuve reçoit les eaux de ses affluents, pour les plus importants :

    • (rg) : ruisseau d'Ombrone[2] et ruisseau de Figamellare[3], et
    • (rd) : ruisseau de Casaloria[4], ruisseau de Malasarto[5] et ruisseau de Tiferi[6].

    Au lieu-dit Pont de Piedicorte, le Tavignano est enjambé par le pont Laricio à trois arches. Cet ouvrage permettait de rejoindre par un sentier, Agniata et plus loin Giesia, lieux autrefois habités, dont ne subsistent que des ruines.

    Le nord de la commune est traversé par la rivière de Corsiglièse, depuis Quarcia Grossa et la Serra di Camerelle.

    Climat et végétation

    Le village est bâti à plus de 700 m d'altitude sur une arête rocheuse orientée dans un axe nord-sud, bénéficiant ainsi d'un ensoleillement maximal. Il est protégé des vents du nord par une ligne de crête le dominant d'une centaine de mètres. De par sa situation au sud de la Castagniccia, la commune est soumise aux précipitations parfois fortes amenées par les vents du sud-est.

    La commune a une couverture végétale variée, non homogène selon les secteurs. Dans la partie septentrionale, sur la rive gauche du Tavignano, les châtaigneraies sont moins omniprésentes, morcelées. Elles occupent l'étage 600 à 800 mètres qu'elles partagent avec les chênes blancs. À l'étage supérieur, maquis à genêts et bosquets de chênes verts occupent les superficies libres de rochers. En début d'été, les genêts d'Espagne apportent de remarquables touches jaunes au maquis. À l'étage inférieur, ainsi que sur la rive droite du Tavignano, le tapis végétal est constitué d'un haut maquis entremêlé de bosquets de chênes verts, chênes lièges et des boisements épars de résineux.

    Accès routiers

    Route départementale 14 à l'ouest communal.

    La commune est traversée par la route nationale 200 qui longe le cours du Tavignano.
    Le village de Piedicorte est situé à environ 1 heure 30 de Bastia (96 km) et d’Ajaccio (91 km). Il se situe à égale distance de Corte et Aléria.

    On y accède par la route D 14 :

    • soit en l'empruntant depuis la route nationale 200 en venant de Corte : il faut suivre celle-ci sur 17 km jusqu’au pont génois dit « Pont d’Altiani » et suivre la route D 314 qui s’élève en lacets durant km jusqu’au village d'Altiani. Il reste alors km par la D 14 ; le village apparaît subitement au détour d’un virage.
    • soit en venant d’Aléria : la RN 200 est à emprunter dans l’autre sens jusqu’au pont du Corsiglièse. La route D 14 monte en lacets jusqu’au village de Pancheraccia[Note 1] - [7], puis 3,5 km plus loin, le village apparaît peu après le village de Pietraserena situé à km de Piedicorte.

    Transports

    Piedicorte n'est desservi par aucun service de transports publics de voyageurs ou de marchandises.

    Le village est distant, par route, de :

    Urbanisme

    Typologie

    Piedicorte-di-Gaggio est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [8] - [9] - [10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11] - [12].

    Mairie.

    Hormis quelques rares habitations au bord la route nationale 200 qui longe le Tavignano, à Sortipiani, le village de Piedicorte-di-Gaggio est le seul lieu habité de la commune.

    Bâti sur un promontoire à environ 740 m d’altitude, il est le chef-lieu historique de la piève de Rogna. Vu du ciel, le village semble émerger d’un océan de châtaigniers. Il domine la vallée du Tavignano, entre la piève de Serra au nord et la plaine d'Aléria à l’est.

    Piedicorte se situe sur le versant sud-est de la Punta Gaggio (1 102 m), bénéficiant d'un ensoleillement maximum.

    Au sud et en bas du village, se dressent les ruines d'un ancien couvent.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Histoire

    Préhistoire

    La commune de Piedicorte-di-Gaggio recèle un site préhistorique, mentionné sur les cartes, au sud-est du piton rocheux nommé Castellare (339 m d’altitude) dominant le Tavignano.

    Antiquité

    Selon le cartographe grec Ptolémée, le site était habité par le peuple des Opini[15]. « Les Opiniy dont le territoire embrassait l'ancien pays de Pino, avec un oppidum au mont Oppido près de Chiatra, se trouvaient resserrés entre les colons de Mariana et ceux d'Aléria. Repoussés par les conquérants, ils ont dû se réfugier sur les plateaux d'Alesani et d'Orezza. »[16].

    Après avoir établi leur colonie à Aléria, les Romains ont pénétré l'intérieur de l'île en remontant la vallée du Tavignano (Rhotani fluvius), une voie naturelle qui les a conduit jusqu'à Corte et qui a dû, pour des nécessités stratégiques, être occupée fortement. S'y trouvaient les oppida de Venicium, Talcinum, Sermitium et Cenestum.

    Moyen Âge

    Au Moyen Âge existait le castello di Gaggio. Était-il édifié sur le piton rocheux de 339 m nommé aujourd'hui « Castellare », qui se situe sur la rive droite du Tavignano (Rhotani fluvius), en face de Sortipiani de l'autre côté du fleuve ? L'historien Xavier Poli est convaincu que Castellare n'est autre que l'emplacement de l'antique cité romaine Cenestum :

    « À mon avis cet oppidum devait se trouver sur la rive gauche du Tavignano, au confluent de cette rivière et du ruisseau de Casalorio. Je suis arrivé à cette conviction par un simple calcul qui, je le reconnais volontiers, prête à la critique. Connaissant la latitude et la longitude d'Aléria, d'Opinum, de Venicium et de Talcinum, j'ai déterminé l'emplacement de Cenestum en posant le problème de la carte, comme disent les topographes, problème qui consiste à déterminer l'emplacement d'un point à l'aide de deux points connus. Je me suis livré à ce travail sans enthousiasme, mais grande a été ma satisfaction en constatant que le point indiqué se trouvait dans les environs d'un mamelon désigné par la carte de l'état-major, sous le nom de Castellare. Pour moi il ne subsiste plus aucun doute : ce mamelon marque l'emplacement de Cenestum. »

    — Xavier Poli in La Corse dans l'Antiquité et le Haut Moyen Âge - La Corse d'après Ptolémée, chap. VII §9

    .

    Les seigneurs de Gaggio

    Le Gaggio appartenait au "pays Cortinco", un territoire englobant la Castagniccia, ainsi que les pièves de Casinca et de Venaco. Il s'agissait d'un grand fief unifié par les Cortinchi au XIVe siècle, mais qui, jusque-là, restait divisé entre les mains de nombreux lignages.

    Giudice, l'un des fils de Guglielmo della Rocca, né en 1209 au rapport de Giovanni della Grossa[17], avait six filles mariées avec les principaux personnages de l'île. Parmi eux, Ugo Cortinco seigneur de Pietr'ellerata[Note 3] qui devint plus tard seigneur de Gaggio. Ugo avait épousé une fille de Giudice de Cinarca dont il eut sept fils. L'un d'eux, Silvagnolo da Gaggio, neveu des bâtards de Giudice[Note 4], fut tué par les partisans de Lupo d'Ornano, neveu de Giudice.

    Les Cortinchi, seigneurs de Lumito, avaient accru à la fois leur seigneurie et leur réputation. Parmi eux, Guglielmo qui avait laissé trois fils : Orlando, Ugo et un autre appelé Guglielmo comme son père, et Ugo qui en eut sept. Orlando fut plus tard évêque d'Aléria. Dans les années 1420, après la mort des pères, la discorde éclata entre les fils ; la seigneurie des Cortinchi avait passé aux mains des deux frères, Ugo et Guglielmo, qui ne tardèrent pas à se livrer une guerre acharnée ; elle se termina par un accord : Pietr'Ellerata resta aux trois frères, et les sept frères eurent le château de Gaggio. « Ces derniers étendirent ensuite leur autorité dans la piève de Castello et sur toute celle de Venaco. Ils enlevèrent également la Rocca de Noceta aux gentilshommes qui l'occupaient, et qui allèrent habiter à Vezzani. - Abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome 1, p. 197 »[18].

    En 1426, le comte Vincentello d'Istria, vice-roi de Corse, occupa le château de Pietr'Ellerata qui appartenait à Mariano da Gaggio, Cortinco, homme qui jouissait d'une grande réputation auprès du peuple.

    Mariano de Gaggio appela le peuple aux armes. Dans une assemblée solennelle, Mariano fut élu Vicaire. Homme d'une grande valeur et ennemi acharné des caporaux, Mariano fit prendre les armes aux populations contre les caporaux, se mit en campagne et rasa toutes leurs maisons et leurs tours.

    • 1446 - Mariano de Gaggio et les populations corses se soumirent à l'évêque de Potenza, commissaire du pape Eugène IV.
    • 1447 - À la suite de l'emprisonnement de Mariano de Gaggio, toutes les populations se soulevèrent.
    • 1453 - Selvago de' Selvaghi gouverneur au nom de l'Office, arrive en Corse. Ce gouverneur passe dans le « Delà des Monts » avec deux cents fantassins qu'il avait amenés avec lui. Se sont joints à lui Giudice et Antonio della Rocca, qui avaient fait récemment leur soumission, Vincentello et Francesco d'Istria, Mariano de Gaggio, etc.
    • 1460, Marco di Marini succéda au gouverneur ; il trouva le calme partout rétabli et visita l'île tout entière en compagnie de Carlo de Casta et de Giudicello, fils de Mariano de Gaggio qui était mort ; ils étaient les deux principaux soutiens des intérêts de l'Office dans le « Deçà des Monts ».
    • 1462 - Après avoir acheté à un Génois qui le commandait le château de Pietr'Ellerata que l'Office avait fait reconstruire, Giudicello de Gaggio ne voulut plus prêter à personne l'appui de ses armes et se retira dans son château. Le peuple le nomma Vicaire.

    « L'ambition et la rapacité de ces caporaux étaient si grandes que la pauvre Corse était désolée par les troubles les plus profonds, par les plus grands malheurs [...] Les inimitiés occasionnées par tous ces désordres étaient si nombreuses que chacun se fortifiait sur quelque rocher. Colonna de Gaggio se retira à Pietra Genara - Abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome 1, p. 340-341 »

    • 1489 - Giudicello, fils de Rinuccio, Micaello, fils d'Orlanduccio, tous deux de la famille de Leca, Ottaviano de Gaggio, avec beaucoup d'autres Corses de distinction, jusqu'au nombre de trente-huit, partisans de Giovan Paolo di Leca, défendent le fort à Foce d'Orto où sont renfermées leurs femmes. En moins de deux heures, les troupes génoises emportent le fort et la garnison faite prisonnière. Seuls s'échappèrent Micaello et Giudicello. Les femmes furent épargnées. Tous les autres furent massacrés sans pitié.

    Temps modernes

    Au début du XVIe siècle, vers 1520, la pieve de Rogna qui comptait environ 4 250 habitants, avait pour lieux habités Vivario (li Gati, le Murachiole, Arche), Herbajolo, la Valle di Sera, la Fosigia, la Lamella, Altiani, lo Petragio, lo Pè di la Corte, lo Lunello, Porra, lo Piano Buono, la Petra Serena, Santa Maria de Talsini, Corte, Omessa, Santa Lutia, Tralunca, lo Soarello, Castirla[19].

    Au début du XVIIIe siècle, dans son rapport aux Génois, l'abbé Francesco Maria Accinelli écrivait : « L’ultima di questa Giurisditione è la pieve di Rogna con 2 380.abitanti compartiti in 850.fuoghi, passa in mezzo di questa il fiume Tavignani, che avendo la sua sorgente dal monte Gualango in vicinanza del lago Creno, scende al luogo di Corte, et in vista di un ponte e del Convento de Frati minori di S.Francesco, riceve nelle sue acque il fiume Restonica, e vicino al Ponte detto dell’Elice il fiuminale detto fiume, longhissima di Sito è questa Pieve, mentre ancora essa dalle spiagge della distrutta Alleria, continua sino à monti detti dell’oro. Li suoi Villaggi sono Vivario, Moracciola, Peri, Catti, Noceta, Rospigliani, et Antisanti, in vicinanza del quale in longa pianura è il Procoio detta di SS.ri Scaglia Genovesi, gli altri luoghi sono Giucagio, Pancaraccia, Pietraserena, Piedicorte di grigio, Altiani, Fogiccia, Arbagiola, e Casanova : termina con questa Pieve la Giurisditione di Corte, e qui anco la descrittione Geografica dell’Isola. »[20].

    • 1768 - La Corse passe sous administration militaire française. La pieve prend le nom de Tavignano.
    • 1789 - La Corse fait partie du royaume de France. La pieve se trouve dans la juridiction royale de Corte.
    • 1790 - Peu après la Révolution française, le département de Corse est créé. Le district est partagé en cantons (ex-pievi), le canton en communes. Les anciennes communautés ou paroisses prennent le nom de communes.
    • 1793 - La Corse est divisée en deux départements : El Golo (l'actuelle Haute-Corse) et Liamone (l'actuelle Corse-du-Sud). La commune porte le nom de Piedicorte. Elle se trouve dans le canton du Tavignano, le district de Corte et le département d'El Golo.
    • 1811 - La Corse ne fait plus qu'un seul département.
    • 1828 - La commune prend le nom de Piedicorte-di-Gaggio, donnant son nom au canton.

    Première Guerre mondiale

    Piedicorte, comme de nombreux communes de Corse, paya un lourd tribut durant la Première Guerre mondiale. En effet, le monument aux morts en témoigne et pas moins de 50 noms y sont inscrits : 7 officiers, 9 sous-officiers et 34 caporaux et soldats. Beaucoup de militaires revenus des champs de bataille eurent une conduite héroïque et furent ainsi décorés.

    Durant la guerre la vie au village était également difficile. Les liaisons maritimes deviennent périlleuses et le ravitaillement devint de plus en plus aléatoire faisant ainsi grimper les prix des denrées. Même le prix des châtaignes passa de 0,10 à 0,70 F le kilogramme.

    Pour finir, la grippe espagnole toucha très lourdement le village en 1918.

    L’entre deux guerres

    Monument aux morts.

    Une fois les hommes revenus du front les modernisations et la création de nouveaux organismes s’enchaînent.
    En 1919, le Comité du Souvenir Piedicortais est créé puis celui des Intérêts Généraux. Le Comité fait alors érigé le monument aux morts actuel d’une hauteur de m. La place où celui-ci se trouve prit le nom de place Benetti en 1923 en hommage à la famille qui fit don du terrain. Piedicorte fut ainsi un des premiers villages à posséder son monument aux morts.

    Le Comité des Fêtes fut mis en place en 1920. Sa première manifestation eut lieu le , jour de la Saint-Clément. Les réjouissances comprenaient une matinée théâtrale par une troupe de Bastia, une procession et des jeux pour enfants. Le comité eut une activité assez importante certaines années et procura ainsi au village, outre l’animation qui en faisait le charme l’été, des ressources non négligeables. En 1927, il fit don à la commune de 2 290 F. Aujourd’hui, la tradition se perpétue puisque le Comité des Fêtes organise encore et toujours les réjouissances désormais les 13, 14 et .

    La Seconde Guerre mondiale

    Plaque commémorative du bombardement allemand en 1943.

    Dans un premier temps, Piedicorte ne connut pas les mêmes conséquences désastreuses qu’au début de la guerre de 1914-1918. Le nombre de tués étant relativement faible (cinq noms ont été inscrits au monument).

    Après l’Armistice commença une seconde phase qui fut comme partout celle des restrictions. On essaya de reprendre alors quelques cultures mais ce furent finalement la farine de châtaignes et la viande locale qui permirent de survivre. Le Gouvernement de Vichy révoqua le maire Félix Corazzini. À la fin 1942, commencèrent les parachutages dans des régions plus propices que Piedicorte et les résistants récupérèrent et cachèrent armes et vivres. L’occupation italienne fut présente à travers l’installation de carabiniers et d’un chef de bataillon à Pietraserena. Un centre de ravitaillement des résistants fut constitué au village. Le , les italiens évacuèrent le canton. Le travail essentiel pour les résistants piedicortais fut de transporter armes et munitions vers le pont de Corsiglièse et de guider les combattants vers les lieux de rassemblement. Le en début d’après midi, cinq avions allemands venant de la base de Ghisonaccia arrivèrent au-dessus du village. Ils revinrent en piqué à basse altitude au-dessus des maisons et lâchèrent leurs bombes. L’une toucha les châtaigniers côté est, la 2e tomba au sud-est vers le couvent, la 3e au nord-est (côté du Palazzu) et les deux autres, en plein centre du village explosèrent sur un groupe de personnes rassemblées devant la boucherie. Des mitraillages eurent également lieu sur le chemin du Couvent. Cet acte de barbarie contre des populations civiles, fit neuf morts et une dizaine de blessés ; trois ou quatre maisons furent détruites et beaucoup d’autres furent endommagées. Les noms des victimes gravés sur une plaque apposée sur la façade d’une des maisons reconstruites sont les suivants : Victor Antonetti, Marguerite Mariotti, Thérèse Massiani, Marius Pietri, Rose Simoni, Valérie Luccioni, Jeanne Rossi, Estelle Ottavi, Jean Noël Corazzini.

    Les causes du bombardement restent obscures. On dit que la veille deux espions italiens auraient appris par des propos imprudents tenus en leur présence sur la place de l’Église qu’il y avait des résistants dans le village, cette thèse n'est pas crédible dans la mesure où l'Italie avait signé un cessez-le-feu dès le et que ses troupes très nombreuses en Corse combattaient les Allemands aux côtés des troupes françaises. On peut surtout penser que les Allemands excédés par les escarmouches du pont de Corsiglièse qui freinaient leur repli sur Bastia, voulurent punir un village. La thèse du bombardement par erreur est à écarter en raison de la précision de l’opération.

    Ce qui suivit après 1946, fut caractérisé par une lutte constante entre les autorités locales et les Services Départementaux ou Nationaux pour conserver école, gendarmerie, justice de paix etc. Vers 1950, ce qui est le plus important à signaler est l’effort fait pour équiper le village ; grâce à des prêts et des subventions des réalisations édilitaires ont vu le jour et permettent aux habitants d’avoir le confort moderne ; ce qui n’était pas le cas dans le passé.

    • 1973 - Avec la fusion du canton avec ceux de San-Lorenzo et de Sermano, Piedicorte qui avait été jusque là chef-lieu de canton -ceci expliquant les équipements (gendarmerie...), bascule dans le nouveau canton de Bustanico - Chef-lieu Sermano.
    • 1975 - L'île est à nouveau scindée en deux départements : Haute-Corse dans lequel se situe Piedicorte-di-Gaggio, et Corse-du-Sud.

    Toponymie

    Le nom corse de la commune est Pedicorti /peðiˈgɔrti/. Ses habitants sont les Pedicurtacci.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001mars 2014François Corazzini
    mars 2014en coursVictor AntonettiPS[21]Ancien proviseur de lycée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

    En 2020, la commune comptait 99 habitants[Note 5], en diminution de 3,88 % par rapport à 2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    550578574702732835893969930
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    9459769358698579381 023837865
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    792775637642666528436441204
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    19418213512912712011910397
    2020 - - - - - - - -
    99--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le village a connu, comme la plupart des villages une explosion démographique au XIXe siècle. Piedicorte comptait alors plus de 1 000 habitants avant une progressive désertification rurale. Hélas, aujourd’hui, on ne compte qu’environ 130 habitants ; le village n’en reste pas moins très vivant à la saison estivale et voit sa population quadrupler durant cette période.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête communale le . Deux grands bals les 14 et considérés comme les plus importants du canton.
    • Fête patronale le .

    Culture locale et patrimoine

    Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption

    Église Notre-Dame-de-l'Assomption.

    L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption est un édifice du XIXe siècle. Elle présente une façade principale baroque, avec, accolé, un magnifique clocher à quatre étages aux murs en pierres apparentes, construit en 1821, comme gravé sur le tympan depuis emmuré, avec le réemploi de matériaux romans (masques humains, linteau décoré). L'intérieur est composé de part et d'autre de la nef centrale, de sept autels ornés de toiles anciennes dont une Descente de Croix, une statue en bois de saint Antoine, ainsi que de la momie de saint Clément.

    Clocher classé de l'église.

    L'église est classée Monument historique pour son clocher[26].

    Orgue de l'église paroissiale

    L'orgue de l'église paroissiale de Pedicorti a été construit par la Ditta Agati-Tronci en l'année 1900. Cet instrument occupe dans le parc instrumental insulaire une place particulière à plusieurs titres.

    Alors que le Cap Corse ou la Balagne concentrent la majeure partie des instruments, le Cortenais offre peu d'orgues au plaisir du visiteur ou aux convenances de l'utilisateur. Celui de Pedicorti est donc un témoin important dans une région où l'orgue à tuyaux est peu présent. Pour plus de renseignements sur l'orgue en Corse, on se référera à l'excellent site Organ'Isula établissant un inventaire des orgues en Corse.

    Il est aussi le dernier représentant d'un style bien particulier, provenant d'Italie et répandu en Corse à la fin du XIXe siècle : une facture où un savoir-faire artisanal très ancien est mis au service d'une pensée déjà semi-industrielle.

    Ce parti-pris permettait vraisemblablement de baisser les prix de revient à une époque où la concurrence se montrait de plus en plus âpre. Détail intéressant, plusieurs grandes pièces en bois du buffet, à l'intérieur, ont conservé des étiquettes de colisage, celles utilisées lors du premier voyage de livraison en provenance d'Italie par le port de Livorno en 1900.

    L'instrument est actuellement l'outil privilégié d'une animation musicale constante et de qualité : concert d'orgue seul ou en alternance avec des ensembles vocaux et instrumentaux, toujours très prisé par un public devenu fidèle à ces évènements.

    L'orgue a fait l'objet de plusieurs relevages, destinés à l'entretenir, preuve de la bienveillante attention qui s'est régulièrement exercée à son égard : en 1977 par Serge Grolleau facteur d'orgues à Bordeaux, en 1992 par Antoine Massoni facteur d'orgues à Pigna, et en 2009 par Jean-Louis Loriaut facteur d'orgues à Cervioni. Chacune de ces interventions n'a rien modifié de l'instrument d'origine, veillant scrupuleusement à son intégrale conservation.

    Buffet de l'orgue.

    Il possède un clavier de 56 touches (de do1 à sol5), plaqué en ivoire, et un pédalier de 13 touches (de do1 à do2). On dénombre 597 tuyaux répartis en 10 jeux dont les noms suivent. Certains jeux sont divisés en basses et dessus entre le mi3 et le fa3, ou n'appartiennent qu'au-dessus.

    Principale nei bassi 8'
    Principale nei soprani 8'
    Ottava nei bassi 4'
    Ottava nei soprani 4'
    Decimaquinta 2'
    Ripieno 4 rangs 1'1/3, 1', 2/3', 1/2'
    Voce Angelica nei soprano 8'
    Flauto in ottava 4'
    Ottavino nei soprano 2'
    Voce Umana nei soprano 8'
    Trombe nei bassi 8'
    Trombe nei soprani 8'
    Basse de pédale ouverte en bois 8'

    Un onzième jeu, original et propre à ce style de facture, appelé Campanelli, fait sonner à partir du clavier des timbres ou cloches en laiton accordés suivant la gamme. Les matériaux utilisés pour la construction de l'orgue sont, pour les tuyaux, l'étain, le plomb, le fer-blanc, le sapin et pour le reste de l'instrument, le peuplier, le noyer, la peau de mouton, le feutre, le fer forgé, le laiton.

    Deux pédales agrémentent les commodités : un polisire (appel des jeux par combinaison séparée) et un tira-ripieno (appel en une seule fois de l'ensemble des jeux principaux). La dernière touche du pédalier fait jouer deux tuyaux de bois (Tamburo), légèrement discordés, produisant un léger roulement donnant un effet de tambour. Une manette appelée Terza mano permet la doublure mécanique à l'octave supérieure de la moitié aiguë du clavier, procurant ainsi un effet d'intensité supplémentaire dans les tutti. Bien qu'un ventilateur électrique ait été installé en 1977, l'orgue conserve son ancien système de production manuelle du vent par un levier latéral, nécessitant alors, comme auparavant, la présence d'un souffleur. Suivant l'habitude des orgues italiennes installées en Corse, un rideau en tissu, manié par une cordelette depuis l'extérieur, peut se dérouler devant les tuyaux de la façade lorsque l'on a fini de jouer.

    Toutes ces particularités traduisent fidèlement l'époque de construction de cet orgue : d'une part la révolution industrielle, le machinisme, la séparation des tâches, la sérialisation des produits. Tous les instruments réalisés par Agati-Tronci, bien que possédant chacun leur personnalité, sont construits en série. D'autre part l'imitation de l'Orchestre symphonique et de l'Opéra, deux des événements majeurs du XIXe siècle musical, avec l'instrument-piano. Le mouvement du rideau, les accessoires pour passer rapidement du doux au forte et surtout l'imitation des timbres des voix solistes de l'orchestre en sont des témoignages probants.

    La Trompette et le Tambour sont aussi là pour rappeler un siècle militaire, voué à la construction d'une unité italienne. Tout ceci se surajoute au vieux fond archaïsant et intouché du Ripieno, la cellule originelle de l'orgue à tuyaux en Europe, l'Italie étant le pays où cette matrice est restée le plus longtemps figée, ayant atteint très tôt un équilibre jugé satisfaisant.

    Patrimoine culturel

    En plus des édifices religieux précités, plusieurs ouvrages et monuments sont là pour rappeler l'Histoire du village :

    • Monument aux morts, situé en bordure de la route D 14 au centre du village ;
    • Pont Laricio à trois arches sur le Tavignano, au lieu-dit Pont de Piedicorte.

    ZNIEFF

    La commune est concernée par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique de 2e génération :

    Basse vallée du Tavignano

    Dix communes se partagent cette zone d'une superficie de 1 057 ha qui s’étale le long du fleuve, depuis Aléria jusqu’au pont de Noceta. « La basse vallée du Tavignano est le seul endroit de Corse où l'Alose feinte se reproduit actuellement ; le fleuve abrite en outre la blennie fluviatile et de nombreux invertébrés macrobenthiques déterminants »[27].

    Châtaigneraies et bois des versants sud et ouest du massif du San Petrone

    Cette ZNIEFF 940004202 (2e génération) concerne les formations boisées de 23 communes de la Castagniccia occidentale et du Bozio. La couverture forestière de ce secteur est moins homogène et morcelée en différentes unités. Les châtaigneraies moins omniprésentes qu'en petite Castagniccia, constituent néanmoins un élément marquant dans le paysage. Les peuplements forestiers sont composés également de chênes verts, de chênes blancs, d'aulnes cordés, et de boisements épars de résineux[28].

    Natura 2000

    Site d'Intérêt Communautaire (Dir. Habitat)
    Basse vallée du Tavignano
    La Basse vallée du Tavignano abrite un SIC de la directive "Habitats, faune, flore", d'une superficie de 770 ha concernant sept communes : Aléria, Altiani, Antisanti, Erbajolo, Focicchia, Giuncaggio, Noceta, Piedicorte-di-Gaggio et Venaco. L'importance du site réside dans le fait qu'il est le seul endroit de Corse où l'Alose feinte se reproduit actuellement. S'y trouve également la plus grosse colonie de Corse de murins à oreilles échancrées (Myotis emarginatus (E. Geoffroy, 1806)) (annexe II) et plusieurs colonies importantes de Petits Rhinolophes. Le SIC est inscrit à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche FR9400602 - Basse vallée du Tavignano[29].

    Personnalités liées à la commune

    • Ange-Félix Corazzini, engagé volontaire au régiment d’artillerie de Bizerte, devenu brigadier, maréchal des logis puis adjudant en 1914, il est blessé une première fois à la cote 310 à Verdun, prend part à la Seconde bataille de la Marne et sera gravement blessé à Ribécourt. Il a été maire de Piedicorte-di-Gaggio de 1925 à 1965. Pendant la guerre 1939-1940 il fut dans la Résistance chef-adjoint cantonal du groupe « Combat » . Il fut décoré commandeur de la Légion d’honneur.
    • Vue du village avec au fond le Monte Renoso et le Monte d'Oro.
      Vue du village avec au fond le Monte Renoso et le Monte d'Oro.
    • Parvis de l'église.
      Parvis de l'église.
    • Ancienne gendarmerie départementale.
      Ancienne gendarmerie départementale.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Lucien Auguste Letteron in Histoire de la Corse Tome I, Bulletin de la Société des sciences historiques & naturelles de la Corse – Imprimerie et Librairie Veuve Eugène Ollagnier - Bastia, 1888 - lire en ligne sur Gallica.
    • M. Langon - Étude des aloses des fleuves côtiers méditerranéens : le Tavignano () ; Association Migrateurs Rhône-Méditerranée : 18 pages + annexes
    • J. Ucciani - L'Alose feinte (Alosa fallax) de la basse vallée du Tavignano, site Natura 2000 FR9400602 ; CSP/DIREN de Corse 2002 : 46 p + annexes
    • Antoine Luccioni - Monographie : Piedicorte di Gaggio .

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les travaux d'amélioration (recalibrage, pose d'un enrobé, caniveaux, etc.) de cette portion de la route D14 se sont achevés à la fin de 2013. Ils font suite aux difficultés engendrées par la déviation obligatoire mise en place après chaque éboulement survenant sur la RN 200
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Au XIIIe siècle Giovaninello, un des seigneurs Cortinchi, fit fortifier la Cima di Pietra Ellerata (879 m - San-Martino-di-Lota) qui devint le Castello di Pietr'Ellerata)
    4. Giudice eut quatre fils : Arriguccio, Salnese, Arrigo et Ugolino. « Comme ces quatre frères étaient tous bâtards, tout le territoire soumis à leur autorité, c'est-à-dire depuis Querco jusqu'à Bonifacio, s'est toujours appelé Terre des Bâtards. - Giovanni della Grossa in Chronique - Traduction de Abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome 1, p. 190 ».
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Istria, Pouvoirs et fortifications dans le nord de la Corse XIe siècle au XIVe siècle, Éditions Alain Piazzola, Ajaccio, 2005, page 26 (ISBN 2-915410-14-3).
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau (Ruisseau d'Ombrone) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau (Ruisseau de Figamellare) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau (Ruisseau de Casaloria) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau (Ruisseau de Malasarto) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau (Ruisseau de Tiferi) » (consulté le ).
    7. Nice-Matin du 11 mars 2012 : D14, la circulation perturbe l'habituelle quiétude villageoise
    8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Claude Ptolémée, Italia antica / di Cl. Tolomeo, Éditeur : G. A. Magini - 1596 (BNF 40670108).
    16. Xavier Poli in La Corse dans l'Antiquité et le Haut Moyen Âge - La Corse d'après Ptolémée, chap. IV §3
    17. Giovanni della Grossa in Chronique - Traduction de Abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome 1, Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse - 1888, p. 170.
    18. Giovanni della Grossa in Chronique - Traduction de Abbé Letteron in Histoire de la Corse - Tome 1, p. 196-197.
    19. Éléments pour un dictionnaire des noms propres Corse A-D. Monti
    20. Francesco Maria Accinelli in L’histoire de la Corse vue par un Génois du XVIIIe siècle - Transcription d’un manuscrit de Gênes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974
    21. « Article de presse »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    26. Notice no PA00099228, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. ZNIEFF 940030033 - Basse vallée du Tavignano sur le site de l’INPN..
    28. ZNIEFF 940004202 - Châtaigneraies et bois des versants sud et ouest du massif du San Petrone sur le site de l’INPN..
    29. FR9400602 .html Fiche FR9400602 - Basse vallée du Tavignano sur le réseau Natura 2000 (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.