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Payré

Payré est une ancienne commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Depuis le , elle est commune déléguée de Valence-en-Poitou, aux côtés de Ceaux-en-Couhé, Châtillon, Couhé et Vaux.

Payré
Payré
l'église Saint Hilaire de Payré
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Montmorillon
Intercommunalité Communauté de communes du Civraisien en Poitou
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jules Girardeau
2020-2026
Code postal 86700
Code commune 86188
DĂ©mographie
Gentilé Payréens
Population 1 027 hab. (2016 en augmentation de 1,88 % par rapport Ă  2010)
DensitĂ© 39 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 20′ 27″ nord, 0° 12′ 41″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 154 m
Superficie 26,13 km2
Élections
DĂ©partementales Lusignan
Historique
Commune(s) d'intégration Valence-en-Poitou
Localisation
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Payré
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Payré
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Payré
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Payré

    GĂ©ographie

    Climat

    Le climat est océanique avec des étés tempérés.

    Toponymie

    Le nom de Payré dériverait du nom gallo-romain Petrus. En 1230, il devient Payrec puis en 1489 Payré[1].

    Histoire

    La présence humaine sur le territoire au Néolithique est attestée par la découverte en 1862 de la tombe de Brioux qui abritait quatre squelettes, des silex taillés, des pointes d'os, des éléments de parure en pierre comme des petits anneaux. Cette implantation s'est poursuivie pendant les périodes gauloise puis romaine. En effet, la voie gallo-romaine Poitiers - Saintes passait par Payré.

    Le , elle devient une commune déléguée de Valence-en-Poitou aux côtés de Ceaux-en-Couhé, Châtillon, Couhé et Vaux. La création de la commune de Valence est actée par un arrêté préfectoral du [2].

    La paroisse est mentionnée sous le nom de Payrec en 1230.

    En 1930, un arbre de la liberté est planté, mais il a disparu depuis. En 1945 pour fêter la Libération et le retour de la République, un autre arbre de la liberté est planté dans la cour de l’école. Ce sapin était toujours vivant en 1988[3].

    Politique et administration

    Maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1809 François Boudault
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 Jean-Louis Beneteau
    juin 1995 mars 2001 Bernard Gaborit
    mars 2001 mars 2014 Jean-Paul Clément
    mars 2014 janvier 2019 Philippe Bellin

    Maires délégués

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2019 mars 2020 Philippe Bellin
    mars 2020 En cours Jules Girardeau


    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[5].

    En 2016, la commune comptait 1 027 habitants[Note 1], en augmentation de 1,88 % par rapport Ă  2010 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0139689871 1231 1731 3591 4131 5251 598
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5841 5311 5131 4891 5361 5831 5751 5321 530
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5041 5091 5081 3651 3471 3101 3151 3281 233
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 1621 0658748268298709609731 010
    2016 - - - - - - - -
    1 027--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee Ă  partir de 2006[7].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 37 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[8], il n'y a plus que 19 exploitations agricoles en 2010 contre 24 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont toutefois augmentĂ© de 3 % et sont passĂ©es de 21 911 hectares en 2000 Ă  2 258 hectares en 2010 dont 436 hectares sont irrigables[8]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne20 hectares[9].

    36 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 21 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 28 % pour le fourrage et 9 % restent en herbes[8].

    13 exploitations en 2010 (contre 14 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (2 162 tĂŞtes en 2010 contre 1 663 tĂŞtes en 2000)[8]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants du dĂ©partement de la Vienne qui rassemblent 48 000 tĂŞtes en 2011[10].

    L'Ă©levage de volailles est surtout destinĂ© Ă  une autocosommation : 68 tĂŞtes en 2000 rĂ©partis sur six fermes contre 71 tĂŞtes en 2010 rĂ©partis sur quatre fermes[8].

    L'Ă©levage de caprins a disparu au cours de cette dĂ©cennie, tandis qu'un Ă©levage d'ovins se dĂ©veloppait (33 tĂŞtes reparties entre trois fermes)[8]. La disparition de l'Ă©levage des chèvres est rĂ©vĂ©latrice de l’évolution qu’a connu, en rĂ©gion Poitou-Charentes, cet Ă©levage au cours des deux dernières dĂ©cennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par Ă©levage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chèvreries de 10 Ă  50 chèvres qui reprĂ©sentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des Ă©levages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette Ă©volution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisĂ© des dĂ©parts d’éleveurs en prĂ©retraite[11].

    Commerces

    La commune de Payré possède plusieurs commerces de proximité, notamment une boucherie, une boulangerie, une station service ainsi que plusieurs petits artisans dont un routier.

    Tourisme

    La commune a une base de loisirs de 22 hectares qui propose comme animation : canots de promenades Ă©lectriques, VTT, mini-motos et quads, mini karts Ă©lectriques, funny roll, jeux de plein air pour les enfants, pĂŞche, guinguette, swin golf Ă  9 trous.

    Culture locale et patrimoine

    Le patrimoine religieux

    • L'Ă©glise des Minières date de 1866 et est dĂ©diĂ©e Ă  sainte Germaine.
    • L'Ă©glise du bourg du XIXe siècle remplace l'ancienne Ă©glise. L'Ă©glise primitive datait de 946. Elle a Ă©tĂ© reconstruite au XIIIe siècle dans un style gothique. Elle est dĂ©diĂ©e Ă  saint Hilaire.

    Le patrimoine naturel

    Ă€ quelques kilomètres au sud de Lusignan, la forĂŞt de Saint-Sauvant est une vaste chĂŞnaie de 800 hectares . Elle fait partie d’un espace de 2 000 hectares classĂ© comme zone naturelle d’intĂ©rĂŞt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Elle occupe un vaste plateau dont l’altitude moyenne est de 140 mètres. Ce plateau appartient Ă  une entitĂ© gĂ©ologique originale qui s’étend sur une vaste zone Ă  cheval sur le sud-est du dĂ©partement des Deux-Sèvres, le nord du dĂ©partement de la Charente et le sud-ouest du dĂ©partement de la Vienne. Ce sont les «terres rouges Ă  châtaigniers ». Sur ce type de sol et dans le contexte climatique local caractĂ©risĂ© par une pluviomĂ©trie assez forte (jusqu’à 900 mm/an) pour la rĂ©gion, la forĂŞt est surtout caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d'une chĂŞnaie oĂą le chĂŞne sessile est dominant. Il est gĂ©nĂ©ralement accompagnĂ© du chĂŞne pĂ©donculĂ© et du hĂŞtre. Le châtaignier autrefois introduit par l’homme est de nos jours totalement naturalisĂ©. Avec quelques plantations de conifères, ils apportent un peu de diversitĂ© Ă  la forĂŞt de Saint-Sauvant.

    La forêt abrite une riche avifaune dominée par les rapaces comme c’est souvent dans les forêts de surface importante. Il est ainsi possible d’observer :

    • L’Autour des palombes.
    • Le Bouvreuil pivoine.
    • Le Busard Saint-Martin qui est un Ă©lĂ©gant rapace gris pâle des landes et des forĂŞts ouvertes.
    • L’Engoulevent d’Europe.
    • Le Faucon hobereau.
    • Le Gros-bec casse-noyaux : c’est un passereau dont le bec Ă©norme peut broyer les faĂ®nes de charmes ou de hĂŞtres qui constituent l’essentiel de son rĂ©gime alimentaire.
    • Le Pic mar : c’est une espèce aux exigences Ă©cologiques strictes puisqu’elle n’occupe que les vieilles chĂŞnaies de plus 100 ans, riches en arbres sĂ©nescents ou morts. Elle est en fort dĂ©clin en France et dans toute l’Europe de l’Ouest, oĂą elle souffre de l’extension des enrĂ©sinements au dĂ©triment des feuillus et, surtout, de la disparition des vieilles futaies.
    • Le Pouillot siffleur.

    La flore présente un intérêt moindre que l’avifaune. Toutefois, il est possible de découvrir certaines espèces rares telles que :

    • Le Blechnum piquant.
    • Le hĂŞtre d’Europe : c’est une essence plutĂ´t montagnarde rare dans les plaines du seuil du Poitou.
    • La Scille printanière: c’est une petite liliacĂ©e des rĂ©gions atlantiques, proche ici de sa limite orientale de distribution dans la rĂ©gion.

    La forêt est gérée par l'Office national des forêts.

    La forêt est exploitée pour la production de bois d'œuvre.

    Plusieurs sentiers pédestres balisés ont été aménagés: un parcours du souvenir (guerre de 1939-1945), et des circuits équestre et VTT. La forêt est, aussi, traversée par le GR 364 qui rejoint les bois du Grand Parc de Lusignan à ceux de Rom dans le département des Deux-Sèvres. Un sentier de découverte permet d'agrémenter la balade familiale dans la nouvelle aire d'accueil de la partie sud de la forêt. Dans la partie nord, le sentier des mares permet de découvrir une faune et une flore très caractéristiques des milieux humides.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles de Wikipédia

    Lien externe

    Sources

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    1. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7)
    2. « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Valence-en-Poitou », sur Préfecture de la Vienne, (consulté le ).
    3. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 224
    4. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    5. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
    8. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    9. Agreste – Enquête Structure 2007
    10. Agreste – Bulletin n°12 de Mai 2013
    11. Agreste – Bulletin n°11 de Décembre 2005
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