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Omorashi

L'omorashi (ă‚Șăƒąăƒ©ă‚· / おもらし / ăŠæŒă‚‰ă—) est un fĂ©tichisme sexuel originaire du Japon au cours duquel les participants Ă©prouvent une excitation sexuelle Ă  la vue d'une vessie pleine ou qui ressentent une attraction particuliĂšre pour une personne qui a dĂ©jĂ  Ă©prouvĂ© cette sensation. Pour de tels fĂ©tichistes, l'orgasme survient lorsque la partenaire, gĂȘnĂ©e, perd le contrĂŽle de sa vessie et commence Ă  uriner. Hors du Japon, l'omorashi fait partie intĂ©grante de l'urophilie. Les Occidentaux qui font la distinction entre urophilie et omorashi emploient des phrases comme « dĂ©sespoir de vessie » ou « slip trempĂ© » pour dĂ©signer l'omorashi. Le terme japonais d'omorashi veut dire « se mouiller » (litt. : fuite de liquide). Il est parfois Ă©crit en alphabet latin omorasi selon la mĂ©thode Kunrei de romanisation.

Omorashi et sexualité

La majoritĂ© des actes fĂ©tichistes concernant le gaspillage corporel sont considĂ©rĂ©s par le grand public comme de la « pornographie hard », un tabou ou un jeu Ă  caractĂšre sexuel se situant Ă  la limite du credo SSC des adeptes du BDSM[1] - [2]. Quoi qu'il en soit, l'objet du fĂ©tichisme Ă©tant l'incontinence dans les vĂȘtements, les vidĂ©os d'omorashi ne contiennent pas de scĂšne d'acte sexuel Ă  proprement parler comme on peut en voir dans les vidĂ©os pornographiques habituelles. Le centre d'intĂ©rĂȘt Ă©tant les habits plutĂŽt que les scĂšnes de sexe, le fĂ©tichisme des vĂȘtements occupe une place prĂ©pondĂ©rante dans la plupart des omorashi. Habituellement, la panoplie vestimentaire est composĂ©e d'uniformes d'Ă©coliĂšre, d'habits professionnels fĂ©minins (ex. : infirmiĂšres) ainsi que toutes sortes de tenues donnant Ă  la femme un aspect respectable avant qu'elle ne se mouille. Il existe de multiples façons de pratiquer l'omorashi au Japon.

YagaĂŻ

L'une de ces variantes est connue sous le nom de omorashi yagaï qui peut se traduire par « en extérieur » (ou en public). Dans une autre version, yanaï hÎnyo ou « uriner en public », l'actrice enlÚve publiquement son slip pour uriner. D'autres pratiquants du yagaï hÎnyo cherchent à uriner en public avec discrétion pour ne pas se faire prendre[3].

Couches-culottes (pour adultes)

Une autre de ces variantes, l'omotsu omorashi, plus communĂ©ment appelĂ©e oshime omorashi, et qui peuvent se traduire l'une comme l'autre par « se mouiller dans une couche », est identique Ă  l'omorashi standard Ă  la diffĂ©rence prĂšs que les exĂ©cutantes portent des couches-culottes pour adultes au lieu de slips. Les couches paraissent plus indiquĂ©es du fait qu'elles rendent le fait d'uriner plus discret et Ă©liminent l'aspect sale de l'acte. Enfin, leur utilisation ne se limite pas aux adeptes du fĂ©tichisme des couches-culottes. En effet, les fĂ©tichistes plus particuliĂšrement intĂ©ressĂ©s par cet aspect de la culture, pourraient ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme une variante japonaise du fĂ©tichisme de la couche-culotte.

Revues fétichistes

En plus des nombreuses sociĂ©tĂ©s de services existantes pour assouvir les fantasmes des adeptes de l'omorashi, il existe une grande variĂ©tĂ© de revues avec lesquelles ces derniers peuvent ressentir du plaisir Ă  la vue de scĂ©narios impliquant le fait de se mouiller. Bien que ces revues renferment de l'authentique pornographie, la nature « pĂ©pĂšre » de l'omorashi lui permet de se prĂȘter aux productions de films et de variĂ©tĂ©s tĂ©lĂ©visĂ©es, Ă  l'ecchi ainsi qu'Ă  toutes sortes de distractions socialement acceptables.

Films fétichistes

L'Ă©rotisme a progressivement fait son chemin dans la cinĂ©matographie japonaise au cours des annĂ©es qui suivirent la Seconde Guerre mondiale. Le premier baiser de l'histoire du cinĂ©ma japonais (d'ailleurs pudiquement cachĂ© sous une ombrelle) en 1946 a causĂ© un Ă©moi dans toute la population[4]. La reprĂ©sentation du nu Ă©tait un sujet tabou dans les salles de spectacle japonaises comme dans le reste du monde tout au long des annĂ©es 1940 ainsi qu'au dĂ©but des annĂ©es 1950[5]. Les films d'Ingmar Bergman comme Un Ă©tĂ© avec Monika (1953), de Louis Malle (Les Amants, 1958) ou encore de Russ Meyer (L'Immoral Mr. Teas, 1959) affichant la nuditĂ© fĂ©minine sur la scĂšne internationale ont Ă©tĂ© importĂ©s sans aucun problĂšme au Japon[5]. Cependant, jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1960, les films exhibant des femmes en tenue lĂ©gĂšre ou des scĂšnes de sexe ne pouvaient ĂȘtre produits que par de studios marginaux tels que ceux dĂ©crits par Shƍhei Imamura dans son film Le Pornographe (Introduction Ă  l'anthropologie) (スロäș‹ćž«ăŸăĄă‚ˆă‚Š äșș饞歊慄門, Erogotachi yori Jinruigaku nyumon) (1966)[6]. C'est Ă  cette Ă©poque qu'apparaĂźt la vogue des films roses (Pinku eiga). Les scĂšnes de nu et de sexe font leur apparition officielle dans la filmographie japonaise avec la production indĂ©pendante du premier film rose Flesh Market (Nikutai no Ichiba, 1962), Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Satoru Kobayashi[7]. Le film a coĂ»tĂ© 8 millions de Yens (environ 59 000 â‚Ź) et rapportĂ© 100 millions de Yens (environ 735 000 â‚Ź).

L'engouement pour les films roses n'ayant fait que croĂźtre, le sexe et la sexualitĂ© font leur apparition dans les films japonais traditionnels dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1970. Le phĂ©nomĂšne contraint beaucoup de studios (et non des moindres) Ă  produire de tels films pour Ă©viter de perdre leurs spectateurs. Certains de ces films sont devenus des succĂšs grĂące Ă  des budgets importants et des acteurs talentueux[8]. Afin d'Ă©viter une censure japonaise trĂšs contraignante interdisant de montrer les organes gĂ©nitaux pubiens et mĂȘme la pilositĂ© pubienne, les rĂ©alisateurs font appel au fĂ©tichisme sexuel qui permet de contourner de telles restrictions. Le_Pensionnat_des_jeunes_filles_perverses de 1973 est le premier film Ă  montrer un scĂ©nario omorashi Ă  un public de salles obscures.

Les vidĂ©os dĂ©volues Ă  l'omorashi font leur apparition au cours des annĂ©es 1980. Bien des idoles du film pornographique leur ont prĂȘtĂ© leur concours. La plus connue Ă©tant Sakura Sakurada. NĂ©anmoins, et peut-ĂȘtre en raison de leur nature « soft », l'omorashi ne s'est pas cantonĂ© uniquement Ă  la production pornographique.

Jeux télévisés

À l'heure actuelle, les fanatiques japonais de l'omorashi apprĂ©cient les jeux tĂ©lĂ©visĂ©s au cours desquels les concurrents parient de retenir leur urine[9]. La sĂ©rie des Desperation Tournament (Tournois du dĂ©sespoir) de la sociĂ©tĂ© Giga[10] est un exemple parmi d'autres de ce genre de concours au cours duquel les concurrents tentaient de garder leur vessie pleine ou essayaient de deviner laquelle des concurrentes utiliserait les toilettes la premiĂšre.

Animes et mangas

Les productions japonaises d'omorashis couvrent Ă©galement les bandes dessinĂ©es et les films d'animation. Certaines sont exclusivement axĂ©es sur des scĂ©narios d'omorashis, d'autres n'incluent qu'occasionnellement de telles scĂšnes. Certaines renferment des scĂšnes Ă  caractĂšre manifestement sexuel et doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme une forme d'ecchi ( ou スッチ, H manga) alors que d'autres, comme Iinari! Aibure-shon sont des bandes dessinĂ©es rĂ©putĂ©es ĂȘtre visibles Ă  tout Ăąge prĂ©sentant des panchiras (minijupes)[11]. Des animes renferment des scĂšnes d'urophilie depuis Devilman, une sĂ©rie TV de 1970, sans cependant avoir le caractĂšre pornographique des animes et omorashi qui caractĂ©risent la production actuelle et n'Ă©taient pas disponibles avant 1984, date Ă  laquelle les lolicons ont Ă©tĂ© largement distribuĂ©es sous la forme de home-vidĂ©os. Un exemple de ce contexte Ă©rotico-pornographique est l'anime intitulĂ©e Vixens qui met en prĂ©sente des scĂšnes d'urophilie dans un contexte ouvertement sexuel.

Eroge

L'association d'omorashi et d'anime basées sur la domination féminine est à l'origine d'un certain nombre de jeux vidéo tels que Water Closet: The Forbidden Chamber[12] spécifiquement axés sur de l'omorashi. La connaissance limitée de l'omorashi dans les pays occidentaux a incité un certain nombre de programmeurs à écrire des « patchs » soft pour traduire, en anglais, le scénario de ces jeux typiquement japonais[13].

Certains dessinateurs d'eroges ont misĂ© sur la niche lucrative que reprĂ©sentent les accros de l'omorashi en incluant en des points du jeu des scĂšnes d'urophilie. Par exemple, le jeu Maid in heaven Super S[14] renferme une scĂšne au cours de laquelle un personnage urine dans une couche. Cette scĂšne a servi Ă  crĂ©er d'autres personnages en PVC dans diverses postures d'omorashi[15] fabriquĂ©s par la firme Giga Pulse (indĂ©pendante de la firme de vidĂ©os portant le mĂȘme nom).

Articles de collection

Avec l'apparition de l'omorashi dans les mangas et son adoption par les Otakus (おたく/ă‚Șタク), un certain nombre de sujets de collection ont envahi le marchĂ© : figurines[16] papier toilette « Shizukuishi kyuun kyuun[17] » imprimĂ© de scĂšnes Ă  l'effigie de Shizukuishi, un personnage du manga Iinari! Aibure-shon, en train d'uriner[11].

L'omorashi Ă  l'Ă©tranger

Hormis le Japon, il existe une petite communautĂ© s'intĂ©ressant Ă  ce fĂ©tichisme qui est cependant largement surclassĂ© par l'urophilie et l'urophagie plus « extrĂȘmes ». À l'Ă©tranger, les fĂ©tichistes de l'omorashi sont habituellement rattachĂ©s Ă  leur centre d'intĂ©rĂȘt commun : le fĂ©tichisme du « dĂ©sespoir » mais avec une distinction entre hommes et femmes. Quelques sites Internet de langue anglaise et axĂ©s sur l'omorashi fĂ©minin qualifient ce dernier de panty wetting (mouiller la culotte) abandonnant le mot « dĂ©sespoir » qui implique un effort pour se retenir d'uriner. Ils prĂ©fĂšrent inclure du nu et des situations dans lesquelles des mannequins de charme urinent volontairement (contrairement Ă  des incontinences accidentelles).

L'éthique occidentale concernant la sexualité n'étant pas aussi tolérante, les jeux impliquant l'incontinence urinaire sont souvent proscrits hors du Japon. Des études anglaises ont révélé que, pour une femme, le fait d'uriner au cours d'une activité sexuelle « est un acte banal, rarement volontaire », observé dans 24 % des cas. Bien plus, il n'a pas été détecté d'anomalie de la fonction urinaire en corrélation avec un tel symptÎme. Cela laisse penser que de telles fuites d'urine sont à la fois normales et salutaires[18] - [19]

Publications occidentales

En raison des rĂ©sistances socio-culturelles rencontrĂ©es dans maints pays vis-Ă -vis de l'incontinence urinaire, l'omorashi n'a pas Ă©tĂ© favorablement accueillie par les mĂ©dias en dehors du Japon. La censure de certains pays a mĂȘme interdit ce genre de films. En Nouvelle-ZĂ©lande, crĂ©er, vendre ou distribuer (sur une page web personnelle, par exemple) un quelconque mĂ©dia « contenant des urines ou des excrĂ©ments associĂ©s une conduite sexuelle dĂ©gradante » est un crime passible de dix ans d'emprisonnement[20] - [21].

Éditions

Un exemple en est la publication australienne Wet Set Magazine basé sur de l'omorashi et distribué à l'international[22]. La page de couverture indique :

« Wet Set Magazine est destiné aux filles qui apprécient l'émotion que leur apporte le fait de mouiller leur slip ou d'uriner dans leur lit ou dans des couches. Nos filles sont désespérées d'aller aux toilettes et préfÚrent uriner dans leur culotte[23] - [24] ! »

Le magazine était, à l'origine, uniquement disponible en langue anglaise mais le nombre de lecteurs des pays germanophones de Wet Set a justifié une publication en allemand.

Bien que la revue Wet Set ne reconnaisse gĂ©nĂ©ralement pas l'importance du groupe d'accros de l'omorashi existant en Asie par rapport aux autres pays, certains occidentaux partisans de l'incontinence admettent une large influence asiatique. C'est ainsi qu'en , le poĂšte amĂ©ricain Garrett Caples d'Oakland, Californie dĂ©crit la scĂšne d'omorashi d'un film japonais dans la publication The Brooklyn Rail[25]. L'inclusion de personnages fĂ©minins japonais dans les publications d'omorashi occidentales, en dehors de leur donner un aspect « authentique », peut ĂȘtre vue comme une tentative de jouer sur le stĂ©rĂ©otype et la passivitĂ© prononcĂ©e des Japonaises[26] avec leur cĂŽtĂ© « moe » et s'adressant Ă  des partisans du fĂ©tichisme asiatique.

Musique

Cat Chaser Conspiracy, un ensemble musical américain de punk rock composé de femmes, s'est fait un nom au cours des années 1960 et 1970 en mouillant leur slip pendant qu'elles chantaient. Il semblerait que quelques spectatrices urophiles auraient mouillé leur slip en les écoutant[27]. Les photos des différents interprÚtes du groupe auraient été réguliÚrement publiées dans les pages du magazine Wet Set avant qu'il ne se dissolve en 1999. La seconde chanteuse, Moppet, paraissait du début de 1984 à la fin de 1989 en tant que mannequin dans divers albums photos[28] - [29] - [30] - [31] - [32].

De mĂȘme, on peut entendre la chanson I Wet Myself par le groupe de heavy metal suĂ©dois Crucified Barbara dans un album de leurs dĂ©buts intitulĂ© In Distortion We Trust :

« Hé les mecs, j'ai mouillé ma culotte
Et comme c'est marrant, Vous devriez essayer aussi
Oh ouais, je me mouille[33]. »

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. SSC est l'abrĂ©viation de l'anglais « safe, sane et consensuel » (sans danger, sensĂ© et consensuel). Ce sont les termes utilisĂ©s par les pratiquants du BDSM pour se qualifier eux-mĂȘmes ainsi que leur philosophie.
  2. (en) Taboo: Bodily Fluids [matthewhunt.com]
  3. (en) HENTAI dictionary: japanese perversions, fetishes, and AV terms
  4. (fr) Bornoff, Nicholas, 1991, (en) Pink Samurai : An Erotic Exploration of Japanese Society; The Pursuit and Politics of Sex in Japan, , 719 p. (ISBN 978-0-586-20576-1 et 0-586-20576-4);edition=Paperback, 1994|Ă©diteur: HarperCollins, Londres, p. 602, Chapitre 18 (Naked Dissent).
  5. Weisser, p.22.
  6. Jasper, Sharp « (en) Tetsuji Takechi: Erotic Nightmares », www.midnighteye.com (consulté le ).
  7. Weisser, p.21.
  8. Domenig, Roland « (en) Vital flesh: the mysterious world of Pink Eiga » [archive du ], (consulté le ).
  9. www.kokoro-soft.com.
  10. ç„ĄéĄŒăƒ‰ă‚­ăƒ„ăƒĄăƒłăƒˆ.
  11. Canned Dogs » Blog Archive » Iinari! Aibure-shon toilet paper
  12. Animetric.com >> Bishoujo Game Reviews >> Water Closet: The Forbidden Chamber
  13. (en)
  14. (en)
  15. Iinari! Aibure-shon gets the figure treatment
  16. いいăȘり!ă‚ă„ă¶ă‚ŒăƒŒă—ă‚‡ă‚“ » いいăȘり!ă‚ă„ă¶ă‚ŒăƒŒă—ă‚‡ă‚“ » é›«çŸłăă‚…ă‚“ăă‚…ă‚“ăƒˆă‚€ăƒŹăƒƒăƒˆăƒšăƒŒăƒ‘âˆ’ | ă‚­ăƒŁăƒ©ă‚Żă‚żăƒŒă‚°ăƒƒă‚șïŒ†ă‚ąăƒ‘ăƒŹăƒ«èČ©ćŁČぼコă‚čパ
  17. (en) Khan, Z. & Bhola A., Starer P. « Urinary incontinence during orgasm », Publimed, Volume 31, Cahier N° 3, pp. 279-282, (consulté le ).
  18. (en) Hilton, P. « Urinary incontinence during sexual intercourse: a common, but rarely volunteered, symptom », British Journal of Obstetrics and Gynecology, 1988, Volume 95, Cahier N° 4, pp. 377-381 (ISBN 978-2-226-16676-0).
  19. « (en) Text de loi »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
  20. (en) Description des dix ans de réclusion.
  21. http://www.wetset.net/Wet_Set_New_Magazine.htm
  22. « Wet Set Magazine is for girls who enjoy the thrill of wetting their knickers, or peeing in their beds and diapers. Our girls are always desperate to go to the toilet, but love to pee in their pants instead! »
  23. www.wetset.net
  24. (en)
  25. Eng Phoebe, Warrior Lessons: An Asian American Woman's Journey into Power, 2000, chapitre She Takes Back Desire, pp. 115-142, Ă©diteur : Atria, New York (ISBN 978-0-671-00957-1 et 0-671-00957-5)
  26. Cat Chaser Conspiracy
  27. .
  28. « Hey guys, I wet my pants
    And it's fun, you should try it too
    Oh yeah, I'm getting wet
    »
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