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Oamaru (Nouvelle-ZĂ©lande)

Oamaru (/ˌɒməˈÉčuː/ ; en maori de Nouvelle-ZĂ©lande : Te Oha-a-Maru) est une ville de Nouvelle-ZĂ©lande situĂ©e dans la rĂ©gion d'Otago sur l'est de l'Ăźle du Sud de la Nouvelle-ZĂ©lande[1]. C'est la ville la plus importante du nord de la rĂ©gion d'Otago.

Oamaru
GĂ©ographie
Pays
RĂ©gion
RĂ©gion
District
Superficie
53,04 km2
Coordonnées
45° 05â€Č 22″ S, 170° 57â€Č 58″ E
DĂ©mographie
Population
13 700 hab. ()
Densité
258,3 hab./km2 ()
Identifiants
Code postal
9400
Indicatif téléphonique
03
Carte

GĂ©ographie

Oamaru est la principale ville du district de Waitaki (Nouvelle-ZĂ©lande). Elle est situĂ©e Ă  80 kilomĂštres au sud de la ville de Timaru et Ă  120 kilomĂštres au nord de Dunedin, sur la cĂŽte est face Ă  l’OcĂ©an Pacifique et sur le trajet de la route nationale 1 et de la ligne de chemin de fer de la Main South Line (en), qui les relient toutes les deux.

Population

Avec une population de 13 150 habitants, Oamaru est la 27e plus importante zone urbaine de Nouvelle-ZĂ©lande, et la seconde plus grande ville d’Otago derriĂšre Dunedin.

Toponymie

Le nom Oamaru signifie en maori « [la] zone de Maru ». L’identitĂ© de Maru reste ouverte Ă  la conjecture.

Histoire

Site archéologique

Il y a quelques sites archĂ©ologiques importants situĂ©s autour d’Oamaru.

Ceux de l’embouchure du fleuve Waitaki, oĂč on trouve en particulier les traces du moa Ă  grands pieds (en) et du Awamoa, ces deux animaux disparus datant de la pĂ©riode ArchaĂŻque de la Culture māori des chasseurs de Moa, quand la population humaine de la Nouvelle-ZĂ©lande Ă©tait trĂšs Ă©parpillĂ©e, tout le long de la cĂŽte sud et sud-est, aux environs de l’an .

L’embouchure du fleuve Waitaki prĂ©sente ainsi au moins 1 200 fours rĂ©pertoriĂ©s.

Awamoa fut le principal chantier de fouilles archĂ©ologiques en Nouvelle-ZĂ©lande quand W.B.D. Mantell creusa Ă  cet endroit lors du NoĂ«l 1847 et ensuite jusqu’en 1852.

De petits sites archaïques existent aussi à Cap Wanbrow (en) et à Beach Road dans le centre d’Oamaru.

L’art archaĂŻque, distinctif des abris de la vallĂ©e rocheuse de Waitaki, date de cette pĂ©riode — une partie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e probablement par les occupants de ces sites.

La zone est aussi un site, qui a des caractĂ©ristiques de la pĂ©riode classique et protohistorique, datant d’aprĂšs 1500, au niveau de Tamahaerewhenua, Tekorotuaheka, Te Punamaru, Papakaio et Kakanui[2].

Mythologie maorie

La tradition Māori raconte que les peuples anciens dits « Kahui Tipua » construisirent un canoĂ« nommĂ© Arai Te Uru, qui navigua Ă  partir du sud de la Nouvelle-ZĂ©lande vers leurs maisons ancestrales en PolynĂ©sie Ă  Hawaiki, pour obtenir des kumaras. Sur leur trajet de retour, il prit l’eau au niveau de l’embouchure du fleuve Waitaki, ce qui entraĂźna la perte des paniers de nourriture vers la plage de Moeraki et se termina par un naufrage au niveau de Matakaea (Shag Point), oĂč ils tournĂšrent et se retrouvĂšrent sur le rĂ©cif de Danger Reef. AprĂšs le naufrage, un membre de l’équipage, Pahihiwitahi, cherchant de l’eau, dĂ©couvrit le fleuve Waitaki, mais en retournant vers le sud, il ne rĂ©ussit pas Ă  retrouver le lieu du naufrage avant l’aurore, et il retourna dans les collines de la vallĂ©e de Shag. Les universitaires modernes ont suggĂ©rĂ© que cette histoire est une allĂ©gorie pour expliquer le fait que les « kumara » peuvent maintenant pousser au sud de la PĂ©ninsule de Banks.

Image panoramique
Vue d’Oamaru et la cĂŽte vers le nord, au-dessus de l’extrĂ©mitĂ© sud de la ville.

Histoire européenne

Le le capitaine James Cook sur le Endeavour atteint une position trĂšs proche de l’embouchure du fleuve Waitaki et « Ă  environ trois miles (soit km) de la cĂŽte » selon son journal.

Il affirme que la terre « ici est trĂšs basse et plate et continue ainsi jusqu’aux pieds des collines, qui sont au moins Ă  quatre ou cinq miles (6 Ă  8 km) Ă  l’intĂ©rieur des terres. L’ensemble du pays apparaissant stĂ©rile, il ne vit aucun signe de la prĂ©sence d’habitants ».

Il resta sur cette partie de la cĂŽte pendant quatre jours et Sydney Parkinson, l’artiste de l’expĂ©dition, dĂ©crivit ce que semblait ĂȘtre l’aspect de Cape Wanbrow, dans Oamaru. Le , il Ă©crivait « ...nous Ă©tions prĂšs de la terre, qui formait une vue agrĂ©able pour les yeux nus. Les collines Ă©taient de hauteur modĂ©rĂ©e, ayant une Ă©tendue plate entre elles et le lointain Ă©tait bordĂ©es de falaises rocheuses perpendiculaires prĂšs de la mer. »

En fait, les Māoris vivaient dans cette zone, mais les chasseurs de phoques visitaient déjà la cÎte en . Le manuscrit dit de Creed (en) découvert en par William Tucker concernant la Guerre des chasseurs de phoques (en), rapporte que :

« Certains des peuples locaux [ayant Ă©tĂ©] absents pour une expĂ©dition de fĂȘte pour rencontrer un grand parti formĂ© de gens venant de Taumutu, Akaroa, Orawenua [Arowhenua]. Ils revinrent. Le bateau des [chasseurs de phoques] passa au delĂ  de Bluff Ă  8 miles 13 km au nord de Moeraki, oĂč ils mirent pied Ă  terre et arrangĂšrent leur bateau, s'allongeant dessous pour y dormir. À la nuit, Pukuheke, le pĂšre de Te More, vint jusqu'au bateau, les trouvant endormis, et il revint auprĂšs des natifs du sud venant de Bluff. Ils vinrent Ă  cent hommes, tuant cinq EuropĂ©ens et les mangĂšrent. deux des sept marins purent s'Ă©chapper dans le noir de la nuit et nagĂšrent aussi loin que Goodwood, vers Bobby's Head et aprĂšs avoir marchĂ© deux jours et deux nuits sur le chemin sans s'arrĂȘter. »

Le parti de Pukeheke les tua et les mangea aussi. Le parti des Pākehā, avec le capitaine Matilda (Captain Fowler), sous le commandement de Robert Brown avec deux autres EuropĂ©ens et cinq lascars (des marins indiens) partirent, soit huit personnes en tout et non sept personnes comme le dit le manuscrit, furent envoyĂ©s dans un bateau ouvert Ă  partir Stewart Island Ă  la recherche des lascars manquants. Brown devait ĂȘtre pour quelques raisons Ă  leur recherche tout le long de la cĂŽte de North Otago.

AprĂšs le saccage par Te Rauparaha de l’important pa (village fortifiĂ©) Ă  Kaiapoi prĂšs de la ville moderne de Christchurch en , les rĂ©fugiĂ©s vinrent vers le sud et obtinrent la permission de s’installer Ă  Kakaunui (Kakanui), et dans le territoire situĂ© entre Pukeuri et Waianakarua, comprenant le site urbain de la ville d’Oamaru, qui devint leur domaine[3].

Partie du district historique d’Oamaru.

Les chasseurs de baleines visitĂšrent parfois cette partie de la cĂŽte dans les annĂ©es 1830. Le Jason, par exemple, venant probablement de New Londondans le Connecticut aux États-Unisavec le capitaine Chester, fut notĂ© dans le secteur d'Otago Bluff au sud de Kakanui, avec 2 500 barils d’huile, le [4].

Edward Shortland visita la zone en 1844, venant Ă  travers le pays Ă  partir de Waikouaiti. Le , il note que « Notre chemin d’aujourd’hui Ă©tait tantĂŽt le long du bord d’une falaise basse, tantĂŽt d’une plage, jusqu’à ce que nous approchions de la pointe d’Oamaru, oĂč il tourna vers l’intĂ©rieur et traversa une chaĂźne de collines basses, d’oĂč nous pouvions voir au-dessus d’une plaine Ă©tendue
 Plus tard dans l’aprĂšs midi, nous fĂźmes l’ascension d’une chaĂźne de colline appelĂ©es « Pukeuri », sĂ©parant cette plaine d’une autre encore plus Ă©tendue. Le ciel Ă©tait si remarquablement clair que ce point le plus Ă©levĂ© du chemin, Moeraki Ă©tait visible distinctement.. » Il fit une carte et y plaça Oamaru dessus. Ce fut l’un des premiers EuropĂ©ens, qui passĂšrent Ă  travers cette zone Ă  pied dĂšs 1840.

James Saunders devint le premier rĂ©sident europĂ©en du district, quelque temps avant 1850, quand il s’installa pour commercer parmi les Māori de l’embouchure du fleuve Waitaki[5].

BĂątiment du Conseil du District de Waitaki, Thames Street, Oamaru.

Ensuite, plus de colons europĂ©ens arrivĂšrent dans la zone d’Oamaru dans les annĂ©es . Hugh Robison construisit et vĂ©cu dans une pauvre hutte vers Oamaru Creek en 1853 alors qu’il installait son Ă©levage de moutons. J.T. Thomson expertisa cet endroit pour y construire une ville en 1859, et le Gouvernement provincial d'Otago (en) dĂ©clara « hundreds » ce lieu-lĂ  le .

La ville grossit comme un centre de service pour l’agriculture et l’élevage pastoral, sur les terres situĂ©es entre la chaĂźne de Kakanui (en) et le fleuve Waitaki, et rapidement devint un port majeur avec le dĂ©but de la construction d’un brise-lame en .

Pendant de nombreuses annĂ©es, il y eut ainsi un port de commerce et de pĂȘche prĂšs du Cap Wanbrow (en) et au niveau de Friendly Bay.

Avec le dĂ©veloppement du pastoralisme et l’industrie de la congĂ©lation de la viande, qui a son origine en Nouvelle-ZĂ©lande juste au sud de la ville Ă  Totara, Oamaru vit fleurir des institutions telles que l'Athenaeum et la Ă©cole supĂ©rieure de garçons de Waitaki (en) et la Ă©cole supĂ©rieure de filles de Waitaki (en).

La richesse locale en calcaire (pierres d'Oamaru (en)) incita Ă  la sculpture et de bons artistes comme Thomas Forrester (1838-1907) et son fils J.M. Forrester (1865–1965), ont utilisĂ© largement cette pierre. Avec la pĂ©riode la Longue DĂ©pression dans les annĂ©es 1880, Oamaru est devenue la ville « La mieux construite et la plus endettĂ©e des villes de l’« Australasia » »[6].

Un facteur majeur de la quasi banqueroute de la ville d’Oamaru fut la construction du Borough water race, un aqueduc terminĂ© aprĂšs trois ans de travaux en 1880. Cet ouvrage d’ingĂ©nierie remplaça le faible apport d’eau provenant des petits ruisseaux locaux par de l’eau pure en abondance et aussi de l’énergie pour les machines industrielles animĂ©es par les moteurs hydrauliques) Ă  partir de l'eau du fleuve Waitaki et en conduisant l’eau Ă  travers un canal ouvert sur environ50 kmĂ  travers un paysage agricole vallonnĂ© Ă  partir de Kurow jusqu’au rĂ©servoir d’Oamaru situĂ© Ă  Ardgowan, ceci jusqu’à son dĂ©classement et son abandon en 1983.

Évolution rĂ©cente

Le dĂ©veloppement se ralentit mais la population continua Ă  grossir jusqu’en . Avec la fermeture du port et la stagnation de l’économie de la Nouvelle-ZĂ©lande, Oamaru trouva difficilement sa voie. En rĂ©ponse, elle commença Ă  se rĂ©inventer elle-mĂȘme, devenant l’une des premiĂšres villes de Nouvelle-ZĂ©lande Ă  rĂ©aliser que son hĂ©ritage immobilier Ă©tait un atout.

Climat

Selon la Classification de Köppen, le climat de Oamaru est un Climat océanique (Cfb)[7].

Localisation de la station météorologique d'Oamaru
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Source : Météo climat bzh[8].
Diagramme climatique
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Moyennes : ‱ Temp. maxi et mini °C ‱ PrĂ©cipitation mm

Personnalités associées à Oamaru

De nombreuses personnalités mises en valeur parmi les premiers travaux de Janet Frame, qui grandit dans la ville, reflÚtent les conditions de vie à Oamaru.

D’autres Ɠuvres littĂ©raires comprennent celles d'Owen Marshall (en), Greg McGee (en) et Fiona Farrell Poole (en).

D’autres personnes importantes sont nĂ©es ou ont grandi dans la rĂ©gion d’Oamaru parmi lesquelles Des Wilson (en), un des fondateurs de l'association caritative pour sans-abris Shelter.

Le Premier ministre d'Australie, l'Australien Chris Watson, les hommes politiques néo-zélandais Arnold Nordmeyer (en) et William Steward.

Le cardinal Thomas Stafford Williams, Malcolm Grant (en), président et prévÎt de la University College de Londres.

D’anciens joueurs notables des All Blacks, dont le capitaine Richie McCaw. Fred Allen, un All Black des annĂ©es 1940 qui est devenu l'entraĂźneur de l'Ă©quipe pour gagner quatorze fois sur ses quatorze tests dans les annĂ©es 1960, Ă©tait nĂ© Ă  Oamaru, bien qu’il n'y ait pas fait des Ă©tudes.

Le monde apprit la nouvelle de la mort de Robert Scott et des membres de son Ă©quipe lors de leur retour fatal de l’expĂ©dition vers le PĂŽle Sud par le biais d’un tĂ©lĂ©gramme envoyĂ© d’Oamaru, le .

De 1920 Ă  1940, Frank Milner (en) (1875–1944) transforma la Waitaki Boys' High School (en) en l’une des Ă©coles les plus admirĂ©es du pays malgrĂ© ses valeurs traditionnelles, inspirant le leadership et une vue d’esprit large.

Les Ă©lĂšves notables comprennent Charles Brasch (1909–1973) vivant Ă  Waitaki de 1923 Ă  1926, un poĂšte et patron d’artistes ; Douglas Lilburn (1915–2001), le plus ancien chef d’orchestre de la musique de Nouvelle-ZĂ©lande ; James Bertram (en) (1910–1993), Ă©crivain et enseignant ; Denis Blundell, un futur Gouverneur gĂ©nĂ©ral de Nouvelle-ZĂ©lande ; et Ian Milner (en) (1911–1991), le fils du recteur, enseignant le tchĂšque et l'anglais, faussement accusĂ© d’espionnage pour les communistes. Son pĂšre, connu comme « The Man », mourut soudainement le alors qu’il parlait Ă  l’inauguration d’une porte en pierre de Milner Park.

E. A. Gifford (1819–1894), artiste et acadĂ©micien, vĂ©cut Ă  Oamaru de 1877 Ă  1885 et de 1892 jusqu’à sa mort. C’était un peintre de genre, de portrait et de paysage qui connut une notoriĂ©tĂ© nationale. Le monde des arts se souvient de lui pour des Ɠuvres telles qu'Auckland from the Wharf de 1887, probablement l’image la plus connue d’Auckland au XIXe siĂšcle.

Emily Gillies , artiste d’Oamaru XIXe siĂšcle, Ă©tait la fille de C.H. Street, la niĂšce maternelle d’Edward Lear (1812–1888), le fameux peintre aquarelliste anglais et Ă©crivain de vers humoristiques. La sƓur de Lear a virtuellement fait connaĂźtre son frĂšre. Quand il meurt sans enfant avant elle, elle hĂ©rite des restes de sa collection. Le groupe de travaux d’intĂ©rĂȘt international qui vient dans le Nord-Otago, oĂč il est restĂ© intact jusqu’au dĂ©but des annĂ©es 1970.

L’artiste Colin McCahon (1919–1987) vĂ©cut Ă  Oamaru de 1930 Ă  1931. Il Ă©tait prĂ©sent au Middle School. Le lieu et le paysage du North Otago firent grande impression sur lui. Il revisita le secteur plusieurs fois Ă  l’ñge adulte en peignant ses promenades.

Le Dessinateur humoristique John Kent (en), qui est l’auteur de Varoomshka (en) un comic strip pour le journal The Guardian en Angleterre, salua à partir d'Oamaru.

En 2008, il existe une forte communautĂ© d’artistes vivants, et de vendeurs dans les locaux de la galerie de l’enceinte historique d'Omaru. Un des principaux artistes rĂ©sidant dans la ville est Donna Demente (en), qui produit des portraits et des masques. C'est en partie Ă  travers ses Ɠuvres, qu'Oamaru accueille un festival annuel de masques, qui se tient chaque mois de juillet, nommĂ© le Midwinter Masquerade. Une autre cĂ©lĂ©bration annuelle, est la fĂȘte du Victorian Heritage qui a lieu en novembre.

D’autres rĂ©sidents passĂ©s d'Oamaru comprennent le prĂ©sentateur de radio Jim Mora (en) et le joueur de hockey Scott Anderson (en).

David Sewell (en) qui a jouĂ© l’un des test-matchs pour l’équipe de cricket de la Nouvelle-ZĂ©lande.

Le concepteur de jeux vidĂ©o Dean Hall (en) a grandi Ă  Oamaru et a suivi les cours du Waitaki Boys High School[9]. Son intĂ©rĂȘt pour l’escalade fut Ă©veillĂ© Ă  l’occasion d’une sortie de terrain pour l’étude de la gĂ©ographie alors qu’il Ă©tudiait lĂ , et finalement il a ensuite gravi le sommet ultime du Mont Everest en [10].

Points d’intĂ©rĂȘt

Un bñtiment fait de pierres d’Oamaruhe de style classique.

De nombreux bĂątiments publics sont construits en matĂ©riaux locaux faits de calcaire (extrait spĂ©cialement dans une carriĂšre prĂšs de Weston) et connu comme calcaire d’Oamaru. L’enclot victorien de la partie sud du principal centre commercial du district d’Oamaru se prĂ©sente comme l’un des plus impressionnants paysages de rue de Nouvelle-ZĂ©lande[11] - [12] du fait des nombreux immeubles importants du XIXe siĂšcle construits avec ce matĂ©riau. Plusieurs bĂątiments historiques clĂ©s dans le secteur centrĂ© autour de Harbour Street et le bas de Thames Street, Itchen Street et Tyne Street ont Ă©tĂ© bien prĂ©servĂ©s par l’action de l’Oamaru Whitestone Civic Trust[13] comme une partie de l’enceinte historique de la ville. La grande basilique Saint-Patrick d'Omaru de style palladien est aussi un bon exemple de construction en pierre blanche d’Oamaru.

Le style victorien a Ă©tĂ© embrassĂ© par les magasins locaux et les galeries dans une partie d’Oamaru en termes de dĂ©cors. De nombreux bĂątiments du secteur prĂšs du port servent de maisons phares pour des marques commerciales et d'entrepĂŽts et offrent un grand espace Ă  des galeries d'exposition telles que la Galerie Forrester, la Galerie Grainstore[14], The Libratory (en) et Steampunk HQ (en). MĂȘme les aires de jeux dans le secteur du port continuent Ă  mettre en Ă©vidence le thĂšme de l’industrie de la vapeur et le style victorien avec un Penny Farthing gĂ©ant, une structure supportant le balancement, et plusieurs structures de style steampunk[15].

Galerie Forrester

Un musĂ©e d’art public, la Forrester Gallery — dont le premier conservateur en 1982 Ă©tait Thomas Forrester —, ouvre en 1983 dans le bĂątiment nĂ©o-classique conçu par l’architecte Robert Lawson pour la Banque de la Nouvelle-Galles du Sud. La restauration d’autres bĂątiments intervient aussi. L'Oamaru Whitestone Civic Trust est constituĂ© en 1987 avec l'objectif de redĂ©velopper le district commercial d’affaires original d’Oamaru Harbour et de Tyne Streets et les travaux ont commencĂ© pour restaurer le centre historique, situĂ© Ă  cĂŽtĂ© du port, peut ĂȘtre la zone urbaine la plus riche en atmosphĂšre locale en Nouvelle-ZĂ©lande.

DĂšs le dĂ©but du XXIe siĂšcle, le patrimoine immobilier est devenu une industrie bien visible et depuis 2014 jusqu’à nos jours le nombre de bĂątiments qui sont la propriĂ©tĂ© de l'Oamaru Whitestone Civic Trust a augmentĂ© partant des huit bĂątiments initiaux jusqu’aux dix-sept bĂątiments actuellement[16]. Oamaru contient plus de 70 bĂątiments enregistrĂ©s en CatĂ©gorie 1 ou 2 des lieux historiques sur le registre du New Zealand Historic Places Trust[17].

Noms de rues

La plupart des rues de Oamaru tirent leurs noms des riviĂšres d’Angleterre, particuliĂšrement les rues du nord-ouest et le sud-est du pays. Le principal magasin de dĂ©tail moderne Thames Streetqui est la State Highway courant vers le sud suivant Severn Street, oĂč les bĂątiments commerciaux dominent la zone autour du bas de Tyne Street.

Faune

Une colonie de manchots pygmĂ©es vivent dans une carriĂšre abandonnĂ©e, situĂ©e dans le port, non loin de l'enceinte historique. Les manchots s’établirent lĂ  d'eux-mĂȘmes au dĂ©but des annĂ©es 1990, une fois que la carriĂšre de roches a Ă©tĂ© fermĂ©e en 1970, et en 1992 un groupe de volontaires a commencĂ© Ă  rendre la zone satisfaisante comme habitat de nidification pour les manchots et pour permettre des visites guidĂ©es. Du fait du succĂšs de la colonie de ces animaux, les efforts de ces volontaires ont Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©s car la colonie a reçu le prix du Conseil rĂ©gional de l'Otago (Otago Regional Council's Environmental Award) en 1995[18].

Au cours du dĂ©but des annĂ©es 2000, un centre d’information des visiteurs et deux tribunes furent Ă©rigĂ©es, et aujourd’hui la colonie de manchots-pigmĂ©s d’Oamaru Blue Penguin est la plus importante attraction d‘Oamaru, attirant plus de 75 000 visiteurs par an. C’est la propriĂ©tĂ© du Conseil de district de Waitaki et qui est gĂ©rĂ© par l'Office du dĂ©veloppement de Waitiki (Waitaki Development Board), comprenant le monitorage et la comparaison des comportements et du nombre avec des colonies de manchots identiques Ă  proximitĂ©, qui se sont ouverts Ă  la vue des visiteurs[19]. Plus loin au sud, juste en dehors de la ville, une colonie de manchots antipodes se trouve au niveau de "Bushy Beach", qui est aussi une attraction Ă©cotouristique. Les manchots vivent parfois directement sous les bĂątiments situĂ©s tout prĂšs de la plage, comprenant le club de musique de la ville, nommĂ© '"The Penguin Club"'.

Un train Ă  vapeur operĂ© par la Oamaru Steam and Rail Restoration Society (en) (la « SociĂ©tĂ© de restauration ferroviaire d'Oamaru »), circule le dimanche, sur un chemin de fer Ă  voie Ă©troite, entre la gare de Harbourside dans l’enceinte historique et un terminus tout prĂšs du port, Ă  proximitĂ© de la colonie des petits manchots bleus[20].

La (« association de plantation d'arbres du Nord-Otago »), inaugurée par l'Oamaru G.P. Dr Eric Strawson Stubbs et le femier du Nord-Otago Syd Hurst en 1937, qui était le fondateur de la New Zealand Farm Forestry Association (« Association néo-zélandaise de sylviculture »).

Historiquement, la ville d'Oamaru a servi de porte d’entrĂ©e est du Bassin de Mackenzie, via la vallĂ©e de Waitaki.

MĂ©dia

Le Oamaru Mail (en), est publié du lundi au vendredi et a sa base à Oamaru, ainsi que le The Oamaru Telegram (en) qui est délivré chaque mardi et le Waitaki Herald (en), à la fois le mercredi et le vendredi. La ville est dans la zone de couverture de Radio Dunedin (en) et dans la zone de circulation de l'Otago Daily Times, basé à Dunedin. Oamaru a sa propre station de télévision locale, nommé 45 South Television, qui transmet à partir du Cap Wanbrow sur le canal 34 de l'UHF Digital.

Transport

Position de la ville d’Oamaru sur la carte de la Nouvelle-ZĂ©lande
toponyme
Localisation de la Nouvelle-ZĂ©lande dans le Monde
Position de la ville d’Oamaru sur la carte de la Nouvelle-ZĂ©lande

Oamaru est le point terminal du Chemin cycliste allant des Alpes à l'océan (en):en effet, à partir du mont Cook, un sentier de cyclisme a été construit, à la suite de son approbation en 2010 dans le cadre du projet du New Zealand Cycle Trail (en).

L'aĂ©roport d'Oamaru (en) est Ă  20 km au nord de la localitĂ© de Pururi.

AprÚs que la société Air New Zealand Link (en) a cessé de fonctionner en 2010, pour les vols programmés entre Oamaru et Christchurch, la société Mainland Air (en) a repris la liaison en 2014. Toutefois, ce vol fut supprimé aprÚs quelques mois de fonctionnement[21].

La principale ligne de chemin de fer vers le sud qui est la South Island Main Trunk Railway (en) passe Ă  travers la ville d'Oamaru. Le cotĂ© court du chemin de randonnĂ©e relie le enceinte historique d’Oamaru et une carriĂšre fermĂ©e dans le port, avec un train Ă  vapeur touristique fonctionnant le dimanche. La gare style 1900 du chemin de fer a Ă©tĂ© inscrite sur la liste du Registre de Ă©lĂ©ments du patrimoine de la Nouvelle-ZĂ©lande en CatĂ©gorie II depuis 1983[22] C’est un bĂątiment de gare, classe B standard, formĂ© de planches Ă  recouvrement et de tĂŽle ondulĂ©e[23].

Éducation

Il y a trois Ă©coles secondaires dans Oamaru.

  • La Waitaki Boys' High School (en) est une Ă©cole secondaire de garçons localisĂ© dans la partie nord d’Oamaru, avec des installations de jour et d'internat, qui fut fondĂ©e en 1883[24]. En 2012, c’est une Ă©cole avec un effectif d’un peu moins de 500 Ă©lĂšves[25].
  • La Waitaki Girls' High School (en) est une Ă©cole d’état pour filles. Elle fut fondĂ©e en 1887[26] et comporte actuellement un effectif de juste un peu plus de 400 filles allant de l’annĂ©e 13 Ă  18[27]. Il y a aussi un internat, qui abrite approximativement cinquante filles comprenant des Ă©tudiantes internationales et leurs tuteurs[28].
  • Le St. Kevin's College, Oamaru (en) est une Ă©cole Catholique mixte intĂ©grĂ©e Ă  l’enseignement public avec un internat.
  • Le Ă©cole St Joseph d'Omaru (en) fut Ă©tablis par les sƓurs dominicaines et les frĂšres ChrĂ©tiens. C’est la seule Ă©cole primaire Catholique du ‘North Otago’[29]. En 2012, elle a un effectif de juste un peu plus de deux cents Ă©lĂšves et accueille des Ă©tudiants jusqu’à la annĂ©e 8[30]. Il n’y a plus ni sƓurs ni de frĂšres dans l’équipe et l’école est managĂ©e par des laĂŻcs.

Références culturelles

L'Ă©crivaine Janet Frame Ă©voque dans son premier roman, Les hiboux pleurent vraiment (titre original : Owls Do Cry) l’Oamaru de sa jeunesse sous le nom fictif de Waimaru[31].

Certains travaux littĂ©raires de Fiona Farrell (en) dĂ©crivent aussi certains des caractĂ©ristiques d’Oamaru.

La nouvelle de Peter F. Hamilton, The Dreaming Void, fait rĂ©fĂ©rences Ă  « 
 le marigot externe du monde d'Oamaru. » La nouvelle du mĂȘme auteur de science-fiction Great North Road mentionne le camp disparu appelĂ© Oamaru, installĂ© sur le continent non explorĂ© et lointain de Brogal sur la planĂšte du systĂšme de Sirius nommĂ© St Libra dans l’annĂ©e 2143[32].

Villes jumelées

Notes et références

  1. « Place Names of New Zealand – Ingoa Wāhi o Aotearoa », Native Council (consultĂ© le )
  2. (en) Jill Hamel, The Archaeology of Otago, Wellington, Department of Conservation, , p. 16, 18, 22 et 82.
  3. (en) Atholl Anderson, The Welcome of Strangers, Dunedin,, Otago University Press, , p. 90, 107.
  4. (en) Ian Church, Otago's Infant Years, Otago Heritage Books, Dunedin, 2002, p. 48.
  5. (en) A.H. McLintock (ed), An Encyclopaedia of New Zealand, vol. 2, Wellington, Government Printer, , p. 705.
  6. (en) Richard Greenaway, « Limestone Buildings of Oamaru », dans Frances Porter (ed), Historic Buildings of New Zealand South Island, Auckland, Methuen, (ISBN 0-456-03120-0), p. 143.
  7. « Climate: Oamaru - Climate graph, Temperature graph, Climate table », Climate-Data.org (consulté le ).
  8. « données climatiques », sur Météo climat bzh dyndns.org (consulté en ).
  9. Hamish McNeilly, « Game's success dazes designer », Otago Daily Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    « Wukang Ă©tait le premier des trois camps projetĂ©s pour ĂȘtre au delĂ , conçut presque comme un point de la boussole, nord-ouest, de fait nord, et nord-est Ă  parti de Sarvar, qui Ă©tait maintenant relĂ©guĂ© au statut de base de ravitaillement. Varese, le camp en fait au nord, avait dĂ©jĂ  se piste nivelĂ©e; alors qu'Oamaru, au delĂ  vers l'est, avait juste reçut ses premiers atterrissage avec succĂšs venant de Berlin hier. Aucun camp plus loin n'Ă©tait prĂ©vu, c'Ă©tait le point loin oĂč l'expĂ©dition devait s'aventurer, aussi loin que le budget pouvait le prendre en compte »

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Paul Sorrell et Graham Warman, Oamaru: New Zealand's Living Victorian Town, Auckland, Penguin, (ISBN 9780143569688).

Liens externes

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