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O'Brother

O’Brother (O Brother, Where Art Thou?) est un film franco-américano-britannique réalisé par Joel Coen et sorti en 2000. C’est le huitième film des frères Coen.

O'Brother

Titre original O Brother, Where Art Thou?
RĂ©alisation Joel Coen
Scénario Joel et Ethan Coen
Musique T-Bone Burnett
Acteurs principaux
Sociétés de production Touchstone Pictures
Universal Pictures
Studiocanal
Working Title Films
Mike Zoss Productions
Pirate Palace Productions
Maddest Roads
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre comédie
Durée 106 minutes
Sortie 2000

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Ce film s’inspire très librement de l’Odyssée d’Homère, mais aussi du roman de James Joyce dont il constitue une réécriture humoristique (parfois parodique). On y retrouve certains personnages (Ulysse, éloigné de sa femme et qui cherche à rejoindre son foyer ; Polyphème, évoqué par le vendeur de bibles borgne ; Poséidon, évoqué par le shérif Cooley ; Pénélope la femme d’Ulysse ; Tirésias, l’aède par le vieil homme, le devin, et Ménélas, l’homme politique) et certaines situations, comme la rencontre avec les sirènes ou la bataille d’Ulysse avec Polyphème, le cyclope.

Synopsis

Dans l’État du Mississippi, durant la Grande Dépression, trois prisonniers s’échappent de prison. À leur tête, le gentil et beau-parleur Ulysses (George Clooney) est entouré du simple d’esprit et optimiste Delmar (Tim Blake Nelson) et du râleur et sanguin Pete (John Turturro). Ulysses a convaincu ses compagnons auxquels il était enchaîné, de s’évader pour retrouver le magot d’un braquage de banque s’élevant à un million deux cent mille dollars. Ils se lancent alors dans un long périple à travers l’État du Mississippi, traqués par le shérif Cooley (Daniel von Bargen).

Fiche technique

Distribution

Production

Attribution des rĂ´les

Pour le rĂ´le d'Ulysse, les premiers choix Ă©taient Pierce Brosnan et Mel Gibson[4].

Jim Caviezel et Christopher Reeve devaient incarner Pete, tandis que Michael J. Fox, Kevin Kline, Daniel Stern ou encore Danny DeVito étaient envisagés pour incarner Delmar. Nicole Kidman, Minnie Driver et Gwyneth Paltrow ont été envisagées pour incarner Penny. Pour le rôle de Big Dan Teague, les premiers choix étaient Jeff Bridges, Albert Brooks ou encore Mel Brooks. Enfin, pour le rôle de Pappy O'Daniel, les premiers choix étaient Sean Connery ou encore Donald Sutherland.

Tournage

Le tournage a lieu au Mississippi (D'Lo, Canton, Vicksburg, Jackson, Yazoo City, Edwards, Oxford, Leland) ainsi qu'Californie (Los Angeles, Universal Studios, Santa Clarita)[5].

Bande originale

O Brother, Where Art Thou?
Bande originale de divers artistes
Sortie [6]
Durée 61:24
Genre country, bluegrass, folk, gospel, blues
Format CD
Producteur T-Bone Burnett
Label Universal Music Group Nashville / Mercury
Critique

Bandes originales des films des frères Coen

Singles

Man of Constant Sorrow

La bande originale est principalement composée de chansons traditionnelles de country, bluegrass, folk, gospel et blues. L’album est supervisé et produit par T-Bone Burnett.

La chanson du générique (Big Rock Candy Mountain), composée par Harry McClintock, a des paroles surréalistes expliquant que le Far West est un pays idéal plein d’éléments étranges (des pourboires qui poussent dans les buissons, des arbres aux cigarettes, de la limonade qui jaillit, des flics aux jambes de bois, des poules qui pondent des œufs bouillis, des bulldogues aux dents en caoutchouc, des prisons en tôle de boîte de conserve, des cascades de whisky…). Cette chanson entretient le mythe de l'Eldorado et illustre la ruée vers l'Ouest aux États-Unis, pays d'abondance et de liberté.

Liste des titres

No TitreAuteurArtiste(s) Durée
1. Po' LazarustraditionnelJames Carter & the Prisoners 4:31
2. Big Rock Candy MountainMcClintockHarry McClintock 2:16
3. You Are My SunshineDavis, MitchellNorman Blake 4:26
4. Down to the River to PraytraditionnelAlison Krauss 2:55
5. I Am a Man of Constant Sorrow (radio station version)Dick BurnettSoggy Bottom Boys & Dan Tyminski 3:10
6. Hard Time Killing Floor BluesJamesChris Thomas King 2:42
7. I Am a Man of Constant Sorrow (instrumentale)BurnettNorman Blake 4:28
8. Keep On the Sunny SideBlenkhorn, EntwisleThe Whites 3:33
9. I'll Fly AwayBrumleyAlison Krauss & Gillian Welch 3:57
10. Didn't Leave Nobody but the BabytraditionnelEmmylou Harris, Alison Krauss, Gillian Welch 1:57
11. In the HighwaysCarterLeah, Sarah, Hannah Peasall 1:35
12. I Am Weary, Let Me RestRoberts (Kuykendall)The Cox Family 3:13
13. I Am a Man of Constant Sorrow (instrumentale)BurnettJohn Hartford 2:34
14. O DeathtraditionnelRalph Stanley 3:19
15. In the Jailhouse NowBlind Blake, RodgersSoggy Bottom Boys & Tim Blake Nelson 3:34
16. I Am a Man of Constant Sorrow (avec le groupe)BurnettSoggy Bottom Boys & Dan Tyminski 4:16
17. Indian War Whoop (instrumentale)Hoyt MingJohn Hartford 1:30
18. Lonesome ValleytraditionnelThe Fairfield Four 4:07
19. Angel BandtraditionnelThe Stanley Brothers 2:15

Une édition Deluxe est également sortie, avec 14 titres supplémentaires sur un deuxième CD.

Classement hebdomadaire

Classement (2000–2002) Meilleure
position
Drapeau des États-Unis États-Unis (Top Country Albums) 1
Drapeau des États-Unis États-Unis (Billboard 200) 1
Drapeau des États-Unis États-Unis (Billboard Top Soundtracks) 1
Drapeau du Canada Canada (Canadian Albums Chart) 3
Drapeau de la France France (SNEP)[7] 9
Drapeau de l'Australie Australie (ARIA)[8] 15
Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande (RIANZ)[9] 14
Drapeau de l'Allemagne Allemagne (Media Control AG)[10] 87

Autour du film

  • Les premières images du film montrent un camp de travaux forcĂ©s oĂą des prisonniers noirs enchaĂ®nĂ©s cassent des pierres. Ils chantent la chanson Po Lazarus avec enthousiasme, et frappent les pierres avec des merlins (masses) de manière synchronisĂ©e (un coup par mesure musicale). Cette scène imite les chants de travail (worksong en anglais) des anciens esclaves afro-amĂ©ricains et mĂŞme les chants de travail africains.
  • Le personnage de Tommy Johnson a rĂ©ellement existĂ©. Si dans le film les personnages principaux rencontrent Tommy Johnson Ă  un carrefour, ce n’est pas un hasard. Tommy Johnson a Ă©tĂ© le premier bluesman Ă  parler du « Pacte avec le Diable ». Il a racontĂ© qu’il avait rencontrĂ© le diable Ă  un carrefour. Celui-ci lui a appris Ă  jouer le blues en Ă©change de son âme. Cette lĂ©gende sera reprise plus tard par Robert Johnson. C’est sans doute aussi une allusion au cĂ©lèbre Cross Road Blues de Robert Johnson.
  • Le morceau que joue Tommy Johnson au coin du feu est Hard Time Killing Floor Blues de Skip James, autre figure emblĂ©matique du blues des annĂ©es 1920-30.
  • InspirĂ© par l’OdyssĂ©e d’Homère, le film a pour grande ambition d’amuser le spectateur. Souvent très proche de la comĂ©die musicale (scène des sirènes, des Baptistes ou la cĂ©rĂ©monie du Ku Klux Klan), O’Brother est dĂ©pourvu de toute noirceur et de sarcasme, ce qui a pourtant fait le succès des frères Coen. Celui-ci s’est transformĂ© en semblant d’ironie, poussant du coup le cĂ´tĂ© farce un peu loin. Les frères Coen n’ont vĂ©ritablement pas peur de la caricature[11].
  • Les trois Ă©vadĂ©s sont des quasi-demeurĂ©s : « Ulysse » Everett tout d’abord, le play-boy beau-parleur du groupe qui, se rĂŞvant philosophe, ne cesse de raisonner dans le vide, sans cesse animĂ© d’un optimisme Ă  toute Ă©preuve et obsĂ©dĂ© par ses cheveux (sa première inquiĂ©tude Ă  chaque rĂ©veil) et par la gomina dont il ne peut se passer. Cette idĂ©e fixe dĂ©truit le cĂ´tĂ© pseudo-intellectuel du personnage. Pete est une sorte de brute abĂŞtie, aux rĂ©actions primaires et Ă  la diction de plouc en contraste total avec celle, soignĂ©e, d’Everett. Il rĂŞve d’ouvrir un restaurant et d’y ĂŞtre maĂ®tre d’hĂ´tel en smoking. Delmar, sorte de benĂŞt naĂŻf, complète le trio.
  • De mĂŞme, l’apparition du gangster George « Baby Face » Nelson toujours en colère ou des deux opposants politiques, candidats au poste de gouverneur : l’un, vieux style, reprĂ©sentant de grands intĂ©rĂŞts et entourĂ©s d’incapables, l’autre se prĂ©sentant comme l’ami des « petites gens », menant une campagne moderne mais chef secret du Ku Klux Klan.
  • Les rĂ©fĂ©rences Ă  l’OdyssĂ©e sont nombreuses, mĂŞme si on est loin d’une rĂ©elle adaptation de l’œuvre d’Homère. En voici une liste non exhaustive[11] :
    • le personnage d’« Ulysse », Everett, souhaite retrouver son Ă©pouse Penny (PĂ©nĂ©lope) qui elle-mĂŞme est sur le point de se marier avec son « soupirant » ;
    • Everett, comme Ulysse, a pour principale arme sa verve ; la dĂ©magogie presque instinctive du personnage est un ressort comique du film, le poussant par exemple Ă  se contredire ou faire des phrases Ă  rallonge pour ne dire que des banalitĂ©s ;
    • les vers avec lesquels dĂ©bute le film sont les premiers de l’OdyssĂ©e ;
    • le personnage du gĂ©ant borgne Big Dan Teague est une allusion au cyclope Polyphème ; le moment oĂą Ulysse et ses compagnons endossent les habits blancs des membres du KKK et doivent Ă©chapper Ă  la vigilance de Big Dan Teague rappelle celui oĂą les hĂ©ros de Homère se couvrent de peaux de moutons pour sortir de sa grotte.
    • les trois femmes de la rivière hypnotisent les trois comparses telles les Sirènes de l’OdyssĂ©e ;
    • la transformation (prĂ©sumĂ©e) d’un des compagnons d’« Ulysse » Everett en animal (plus prĂ©cisĂ©ment en crapaud (toad) dans le film) fait rĂ©fĂ©rence Ă  la rencontre avec la magicienne CircĂ© ;
    • la rencontre des compagnons d’« Ulysse » Everett avec les baptistes est une rĂ©fĂ©rence possible avec l’épisode des Lotophages ;
    • Everett emploie un dĂ©guisement de vieil homme pour passer inaperçu, comme Ulysse lors de son retour Ă  Ithaque ;
    • la rencontre des trois personnages principaux avec le prophète aveugle est comparable avec la consultation du devin aveugle TirĂ©sias aux Enfers, Ă  qui Ulysse demande comment rentrer chez lui ; il peut aussi faire rĂ©fĂ©rence Ă  l'aède aveugle DĂ©modocos (et donc Ă  Homère)
    • L’obsession d’Everett pour ses cheveux peut ĂŞtre vue comme une allusion aux nombreux qualificatifs concernant la chevelure d’Ulysse dans l’OdyssĂ©e ;
    • L’Ulysse original et celui du film se rĂ©vèlent tous les deux en faisant quelque chose que nul autre ne peut rĂ©aliser : le premier en tirant avec son arc et l’autre en chantant Man of Constant Sorrow, comme seul le peut le leader des « Culs TrempĂ©s » ;
    • le prĂ©nom de Pappy O’Daniel, MĂ©nĂ©las, est celui du roi de Sparte dans L’Iliade et son opposant, Stokes, se prĂ©nomme Homère ;
    • L’abattage des troupeaux d’HĂ©lios par les hommes d’Ulysse dans l’OdyssĂ©e est symbolisĂ© par la rafale de « Baby Face » Nelson sur des vaches ;
    • chaque fois qu’« Ulysse » Everett s’endort, un Ă©vĂ©nement nĂ©faste se produit, ce qui est Ă©galement le cas dans l’OdyssĂ©e ;
    • lorsque Everett rencontre Big Dan Teague, on peut voir une statue d’Homère en arrière-plan ;
    • la chanson chantĂ©e par « Ulysse » Everett, I Am A Man Of Constant Sorrow, signifie : « je suis un homme Ă  la peine constante », ce qui correspond Ă  la description d’Ulysse dans l’OdyssĂ©e ;
    • Ă  la fin du film, « Ulysse » Everett est submergĂ© et se raccroche Ă  son cercueil flottant, tel son alter ego homĂ©rique s’agrippant Ă  un morceau de bois après son naufrage ;
    • la dernière phrase d’Everett fait rĂ©fĂ©rence Ă  la mythologie grecque : « Retrouver une alliance dans une telle quantitĂ© d’eau, c'est un travail pour Hercule ! ».
  • Le film utilise d’ailleurs des procĂ©dĂ©s propres Ă  la tragĂ©die grecque , tant dans les thèmes que dans la forme : prophĂ©tie, chĹ“ur explicitant les ellipses…
  • On retrouve dans toute la filmographie des Frères Coen une certaine minutie esthĂ©tique (cf. FrĂ©dĂ©ric Astruc), axĂ©e autour d’un travail des couleurs (notamment dans Barton Fink ). De mĂŞme ici, oĂą la pellicule paraĂ®t curieusement dĂ©colorĂ©e. En fait, les couleurs sont dĂ©saturĂ©es sĂ©lectivement, par suppression de teintes et recolorisation numĂ©rique. Mais Ă  cette dimension picturale habituelle pour eux, ils en rajoutent ici une nouvelle, musicale, et ce dès l'ouverture du film : alors que l’écran est encore noir, on entend un fond de blues, mĂŞlĂ© au son caractĂ©ristique de masses cassant des pierres. On sait oĂą on est : le Sud profond. L’image apparaĂ®t, nous rĂ©vĂ©lant effectivement des bagnards, tous noirs, chantant et accomplissant leur rude tâche.
  • La musique — le gospel et le hillbilly s’ajoutant au blues et Ă  la country — ne va plus cesser, cimentant vĂ©ritablement le film, lui donnant toute son unitĂ© au-delĂ  des scènes disparates. Le point d’orgue est peut-ĂŞtre l’enregistrement d’un disque par les trois compères, accompagnĂ©s de Tommy, un guitariste noir qui « a vendu son âme au diable ». Le groupe des quatre musiciens est baptisĂ© « The Soggy Bottom Boys », en français « Les Culs TrempĂ©s ».
  • La chanson du concert en salle (In the jailhouse now, littĂ©ralement : « Dans la prison maintenant ») montre au refrain Pete qui chante en Yodel (style de musique traditionnelle du Tyrol autrichien). Elle est un mĂ©tissage entre la musique country et le yodel apportĂ© jadis aux États-Unis par les colons suisses et autrichiens, et adaptĂ©e par les chanteurs traditionnels amĂ©ricains, Ă  leur façon. Cette scène rappelle une scène du film The Blues Brothers. Dans les deux films, les personnages sont poursuivis par la police et chantent dans une salle bondĂ©e avec un grand succès.
  • La scène montre des fidèles blancs chrĂ©tiens qui se font laver de leurs pĂ©chĂ©s dans une rivière par un pasteur. On y voit les fidèles chanter la chanson de gospel Down in the river to pray (littĂ©ralement : « Descendons dans la rivière pour prier ») a cappella (sans instruments). Ce sont quelques paroles de cette chanson qui donnent son titre francophone au film : « Oh brother, let's go down … in the river to pray » (littĂ©ralement : « Ă” frère, descendons … dans la rivière pour prier »).
  • Le titre du film est un hommage direct au film rĂ©alisĂ© et scĂ©narisĂ© en 1942 par Preston Sturges Les Voyages de Sullivan, oĂą le personnage principal de ce film est un cinĂ©aste qui veut rĂ©aliser un film social intitulĂ© justement O’Brother, Where Art Thou ?.
  • La scène prĂ©sentant une cĂ©rĂ©monie du KKK semble faire rĂ©fĂ©rence au film Le magicien d’Oz. La danse des gardes et la stratĂ©gie utilisĂ©e par Ulysse est la mĂŞme.
  • L'inondation finale, annoncĂ©e Ă  plusieurs reprises par les personnages, dès le dĂ©but du film, est une rĂ©fĂ©rence Ă  la construction d'un des barrages de la Tennessee Valley Authority (TVA). Au dĂ©but des annĂ©es 1930, la vallĂ©e du Tennessee Ă©tait une rĂ©gion misĂ©rable : le chĂ´mage Ă©tait très Ă©levĂ©, et les agriculteurs gagnaient peu, car les sols Ă©taient Ă©puisĂ©s et Ă©rodĂ©s par une culture et une exploitation forestière trop intensives. La TVA fut crĂ©Ă©e le 18 mai 1933 par le prĂ©sident Franklin Delano Roosevelt, dans le cadre du New Deal. Son rĂ´le Ă©tait multiple : produire de l'Ă©lectricitĂ© et assurer la navigabilitĂ© du fleuve de façon Ă  attirer les industries (notamment les industries de transformation d'alumine pour l'entreprise Alcoa), restaurer l'Ă©quilibre Ă©cologique de la vallĂ©e, amĂ©liorer la productivitĂ© agricole, etc. De plus, ce projet nĂ©cessitait une importante main d'Ĺ“uvre, d'oĂą un impact très bĂ©nĂ©fique sur l'emploi. De nombreux barrages hydroĂ©lectriques furent construits sur le Tennessee dans les annĂ©es 1930 et 1940, l'effort de guerre augmentant la demande en Ă©nergie. Ă€ la fin de la guerre, la TVA Ă©tait le premier producteur d'Ă©lectricitĂ© du pays. 1 050 km de voies navigables avaient Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©es sur le Tennessee. Les forĂŞts avaient Ă©tĂ© replantĂ©es ; les mĂ©thodes de culture s'Ă©taient amĂ©liorĂ©es.

Distinctions principales

(en) Récompenses pour O'Brother sur l’Internet Movie Database

RĂ©compenses

Nominations

Notes et références

  1. Ethan Coen ne sera crédité comme réalisateur qu'à partir de Ladykillers en 2004. Il est cependant coréalisateur de tous les films des frères Coen.
  2. Pour le montage de leurs films, les frères Coen sont souvent crédités sous le nom de Roderick Jaynes.
  3. « O Brother, Where Art Thou? (2000) - Financial Information », sur The Numbers (consulté le ).
  4. « Les meilleurs films avec George Clooney », sur Nostalgie.be, (consulté le )
  5. (en) Filming & production sur l’Internet Movie Database
  6. (en) Original Soundtrack - O Brother, Where Art Thou? - AllMusic.com
  7. Lescharts.com – Soundtrack – O BROTHER, WHERE ART THOU?. SNEP. Hung Medien.
  8. (en) Australian-charts.com – Soundtrack – O BROTHER, WHERE ART THOU?. ARIA Top 50 album. Hung Medien.
  9. (en) Charts.org.nz – Soundtrack – O BROTHER, WHERE ART THOU?. RIANZ. Hung Medien.
  10. (de) Charts.de – Soundtrack – O BROTHER, WHERE ART THOU?. GfK Entertainment. PhonoNet GmbH.
  11. https://akas.imdb.com/title/tt0190590/trivia?tr0793566.
  12. https://akas.imdb.com/title/tt0190590/awards.

Liens externes

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