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Nestor Gréhant

Louis François Nestor Gréhant, né le à Laon (Aisne) et décédé le à Paris[1], est un médecin chercheur et professeur de physiologie français, membre de l'Académie nationale de médecine. Il était collaborateur de Claude Bernard, aux côtés de ses collègues médecins et/ou physiciens : Paul Bert, Arsène d'Arsonval, Albert Dastre, Victor Dumontpallier, Louis-Charles Malassez. Ses travaux académiques multidisciplinaires ont été couronnés par de nombreux prix et distinctions[2] - [3].

Nestor Gréhant
Portrait de Nestor Gréhant
Nestor Gréhant dans Figures contemporaines (1908).
Biographie
Naissance
Laon
DĂ©cès (Ă  71 ans)
14e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Thématique
Formation Lycée Henri-IV
Profession MĂ©decin et physiologiste (en)
Employeur École pratique des hautes études
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur‎ (d) () et prix scientifique Montyon (d) ()
Membre de Académie nationale de médecine

DĂ©buts

Louis-François-Nestor GrĂ©hant naĂ®t Ă  Laon (Aisne) le 2 avril 1838[4]. Il termine ses Ă©tudes secondaires au lycĂ©e Henri-IV, qui porte alors le nom de « LycĂ©e ImpĂ©rial NapolĂ©on ». Il y reçoit en particulier les enseignements de Victor Duruy et de Charles Joseph d'Almeida[5]. Cet Ă©tablissement le garde, immĂ©diatement après le baccalaurĂ©at, en tant que prĂ©parateur des cours de physique et chimie, poste qu'il conserve pendant 10 ans, de 1856 Ă  1866, en le combinant avec un emploi de prĂ©parateur de physiologie gĂ©nĂ©rale Ă  la FacultĂ© des Sciences (1865-1868) et qui lui permet de financer parallèlement ses premières Ă©tudes supĂ©rieures. Ă€ l'âge de 30 ans, il est licenciĂ© en sciences physiques (1858), docteur en mĂ©decine (1864) et licenciĂ© en sciences naturelles (1868). Nestor GrĂ©hant n'exercera pas la pratique mĂ©dicale en hĂ´pital ou cabinet : il se tourne complètement vers la recherche et l'enseignement universitaire.

Disciple et successeur de Claude Bernard

Nestor Gréhant publie en 1859 dans les Annales des Sciences Naturelles (Zoologie - tome12), placées sous la direction de Henri Milne Edwards, un article de 7 pages sur la mesure précise de la capacité pulmonaire (y compris résiduelle) et de ses variations, par inhalation d'hydrogène[6]. Il a 21 ans. Il publie en 1861 une note à l'Académie de médecine sur un appareil pour la respiration artificielle[7]. Il se fait remarquer de Claude Bernard, qui l'emploie comme préparateur. Nestor Gréhant travaillait auprès de deux professeurs : Paul Desains et Joseph-Charles d'Almeida[8], d'abord à la Faculté des Sciences de Paris, puis dès 1866 au Collège de France (cours de Médecine). Les notes de Nestor Gréhant sont très souvent présentées par Claude Bernard[9].

La chaire de Physiologie générale ayant été transférée au Muséum national d'histoire naturelle, il y est engagé comme aide-naturaliste en 1868, puis, l'année suivante, chef des travaux physiques et chimiques au Laboratoire de Physiologie générale de l'École pratique des hautes études (EPHE). La même année paraît son Manuel de physique médicale de 638 pages, avec 469 figures[10]. Devenu docteur ès-sciences en 1870, Nestor Gréhant est successivement nommé professeur suppléant de Paul Bert à la Sorbonne (1872-1874), puis de Charles Rouget au Muséum. Ce dernier est devenu directeur du laboratoire de Physiologie générale après le décès de Claude Bernard en 1878 et Nestor Gréhant en est le directeur-adjoint.

Il est nommé professeur titulaire de la chaire de Physiologie générale en 1893 (la chaire de Claude Bernard) et directeur du Laboratoire. Il a alors pour principaux collaborateurs et continuateurs Charles-Eugène Quinquaud[11], médecin de l'Hôpital Saint-Louis et lui-même membre de l'Académie de médecine, et Maurice Nicloux. Le 30 mai 1905, son élection à l'Académie de médecine (section d'Anatomie et de Physiologie), par 44 voix (26 voix se répartissant sur 4 autres postulants), couronne une carrière de chercheur, qu'il poursuit par plusieurs publications et communications diverses jusqu'à sa mort en 1910.

Il meurt à Paris et est inhumé à Aubenton, dans l'Aisne, le village de son épouse Adèle, née Landragin.

Dans le tableau Claude Bernard peint en 1889 par Lhermitte, Nestor Gréhant est à l'extrême gauche (écharpe). Cette toile de 1,80m x 2,82m est exposée à l'Académie de médecine. De gauche à droite : Gréhant, Dumontpallier, Malassez, Paul Bert, d'Arsonval, Claude Bernard, Le Père Lesage, Dastre.

Principaux travaux

Dans l'ouvrage Titres et travaux scientifiques du Dr Nestor Gréhant publié en 1905, celui-ci résume ses principaux travaux[12]:

  • Étude du sang et de la circulation sanguine: Absorption des gaz par le sang - Dosage de l'hĂ©moglobine - Effets de l'insufflation pulmonaire - Respiration Ă©lĂ©mentaire du sang et des tissus - Absorption et Ă©limination de l'hydrogène et du protoxyde d'azote.
  • Respiration: Mesure exacte du volume d'air dans les poumons - DĂ©bit sanguin dans les poumons - Physiologie pathologique de la respiration - Respiration des poissons et des vĂ©gĂ©taux.
  • SĂ©crĂ©tions: Accumulation de l'urĂ©e dans le sang après nĂ©phrotomie et ligature des uretères - RĂ´le des reins dans la sĂ©crĂ©tion et l'excrĂ©tion de l'urĂ©e - Dosage de l'urĂ©e - Distribution et dosage de l'urĂ©e dans le sang, les muscles, les tissus.
  • Système nerveux: Effets d'une section des nerfs pneumogastriques, de la moelle cervicale, sur l'exhalation de l'acide carbonique - AnesthĂ©sie chloroformique et par l'acide carbonique.
  • Énergie musculaire: Mesure de la puissance musculaire - Influence de l'exercice musculaire sur l'Ă©limination de l'alcool Ă©thylique dans le sang.
  • Toxicologie: ToxicitĂ© de l'alcool Ă©thylique - Dosage de l'alcool Ă©thylique dans le sang après injection directe / après inhalation de vapeurs alcooliques / après ingestion dans l'estomac - Influence de la morphine sur l'exhalation de l'acide carbonique - Danger de l'inhalation de vapeurs nitreuses - Oxyde de carbone, absorption, Ă©limination, effets de doses 1/10 000, arrĂŞt de la dissociation de l'hĂ©moglobine oxycarbonĂ©e - ToxicitĂ© de l'acĂ©tylène - ToxicitĂ© de l'urĂ©e, de l'acide cyanhydrique, de l'aconitine.
  • Hygiène expĂ©rimentale: Production de l'oxyde de carbone par diffĂ©rents combustibles, moyens de chauffage et moyens d'Ă©clairage - Analyse de l'air du MĂ©tro parisien.
  • Divers: Respiration et fermentation des levures de grains - Recherches physiologiques sur la fumĂ©e d'opium, sur le grisou - Observations sur la peptone de fibrine comme aliment, sur l'emploi de la valĂ©riane comme topique, sur les vomissements accompagnant l'anurie hystĂ©rique.
  • Technique: Invention ou perfectionnement d'appareils pour l'extraction des gaz contenus dans les liquides, pour la respiration artificielle, pour la rĂ©gulation de tempĂ©rature, pour la mesure musculaire, pour puiser les gaz destinĂ©s Ă  l'analyse, pour la mesure de la pression du sang, pour la mesure de concentration en grisou dans les mines.

Titres, prix et distinctions honorifiques

  • MĂ©daille d'argent pour la thèse de doctorat en mĂ©decine (1863)
  • Membre de la SociĂ©tĂ© de Biologie depuis 1867 [13]
  • Prix du baron de TrĂ©mont (partagĂ©) pour la thèse de doctorat en Sciences (1879)
  • Prix Montyon de mĂ©decine et chirurgie, dĂ©cernĂ© par l'AcadĂ©mie des Sciences (1870)
  • Prix Chateauvillard de la FacultĂ© de MĂ©decine[14] (1870)
  • Vice-PrĂ©sident annuel de la SociĂ©tĂ© de Biologie en 1886 [15]
  • Prix Montyon de Physiologie expĂ©rimentale, dĂ©cernĂ© par l'AcadĂ©mie des Sciences (1886)
  • Prix Buignet, dĂ©cernĂ© par l'AcadĂ©mie de MĂ©decine (1887)
  • Prix Perron, dĂ©cernĂ© par l'AcadĂ©mie de MĂ©decine
  • Officier de l'instruction publique (Palmes acadĂ©miques) et Chevalier de la LĂ©gion d'honneur.
  • Membre de l'AcadĂ©mie de mĂ©decine (1905)
  • Membre (puis vice-prĂ©sident) de la SociĂ©tĂ© de Biologie, de la SociĂ©tĂ© de Physique, de la SociĂ©tĂ© d'Hygiène alimentaire, PrĂ©sident honoraire de la SociĂ©tĂ© française d'hygiène
  • Correspondant du Sanitary Institute of Great Britain Ă  Londres et de l'AcadĂ©mie des Sciences naturelles de Philadelphie

Nestor Gréhant vu par ses contemporains

Un incident mineur et relatĂ© sous forme humoristique par la presse nationale, dans l'HumanitĂ© du 28 dĂ©cembre 1906 (en page 1), le Figaro (28/12 en page 1) et La Croix (29/12 en page 2) montre qu'il est pratique courante d'appeler Ă  l'aide le savant en toute occasion nĂ©cessitant un peu de savoir-faire physico-chimiste[16]. Ainsi Charcot note-t-il dans les Leçons sur les maladies du système nerveux (p. 290) : « J'avais pensĂ©, dès l'origine que les vomissements de notre malade [hystĂ©rique] devaient contenir de l'urĂ©e. (...) Le procĂ©dĂ© employĂ© Ă©tait insuffisant. J'invoquai alors le concours de M. GrĂ©hant, dont la compĂ©tence en ces matières est indiscutable. Il nous le prĂŞta avec la plus grande obligeance. Â»[17]

François-Victor Foveau de Courmelles[18] dĂ©clare : « En notre Ă©poque de rosserie et de struggle for life, Monsieur le Docteur Nestor GrĂ©hant est un anachronisme par sa modestie et son absence de combativitĂ©. De lĂ  son Ă©lection trop tardive Ă  l'AcadĂ©mie de mĂ©decine Â»[19]. Propos rapportĂ©s dans l'album consacrĂ© aux personnalitĂ©s par Angelo Mariani, mais confortĂ©s par le contenu d'un long article en page 3 du Figaro (14/12/1908), Ă©crit Ă  l'occasion du jubilĂ© de Nestor GrĂ©hant : « (...) M. GrĂ©hant est un savant dĂ©licieux, Ă  l'ancienne manière. Des maĂ®tres lĂ©gendaires il a gardĂ© la tradition jusque dans ses allures. Sa forte tĂŞte bossuĂ©e bombant sous les cheveux soyeux qui pendent, plus dĂ©colorĂ©s que blanchis, la bonne figure rasĂ©e oĂą jamais la moustache ne s'est dĂ©cidĂ©e Ă  pousser, la redingote aux amples plis ou l'habit un peu solennel, et l'air rĂŞveur, et cette bonhomie souriante et courtoise dont il accueille un interlocuteur, lui composent une inoubliable physionomie. Il parle aimablement, d'une voix douce, sans Ă©clats, une langue correcte et simple, d'une grâce un peu surannĂ©e. Pour ne point lasser l'auditoire, il coupe volontiers ses descriptions techniques d'expĂ©riences saisissantes, d'anecdotes qui font sourire, oĂą mĂŞme de digressions qui, quelquefois, l'emportent un peu loin du sujet. Â»[20].

De mĂŞme, sous le pseudonyme Horace Bianchon, se concluait ainsi l'information relative Ă  l'Ă©lection du 30 mai 1905 : « C'est un de ces savants timides et bienveillants, dont la seule attitude inspire le respect et la sympathie. Son Ă©lection Ă  l'AcadĂ©mie est assurĂ©ment une des grandes joies de sa vie. Â»[21]

Dans les Souvenirs des milieux littĂ©raires, politiques, artistiques et mĂ©dicaux de LĂ©on Daudet, Nestor GrĂ©hant est un des rares contemporains de l'auteur Ă  ĂŞtre Ă©pargnĂ© par la critique : « Par contraste, et dès le dĂ©but de mes Ă©tudes, il me fut donnĂ© de connaĂ®tre un tout petit coin de la science française d’autrefois, alors que le mandarinat et les concours n’avaient pas encore dessĂ©chĂ© la veine de nos physiologistes et de nos anatomistes. Je veux parler du laboratoire de GrĂ©hant au Jardin des Plantes, perdu dans la verdure, entre les ours et les blaireaux, formĂ© de quelques corps de bâtiments juxtaposĂ©s, auxquels on accĂ©dait par une petite barrière, munie d’une sonnette dont j’entends encore le tintement. Le bras droit de l’aimable et bon GrĂ©hant Ă©tait le Dr Artaud, Ă  qui m’avait recommandĂ© Paul Belon, son camarade. J’ai passĂ© lĂ  des heures exquises et laborieuses, recevant des conseils et des enseignements qui n’ont jamais quittĂ© ma mĂ©moire. Â»

Les travaux et publications de Nestor GrĂ©hant sur les « poisons de l'air Â» (on ne parle pas encore de pollution atmosphĂ©rique) et sur les risques dans les houillères lui confèrent une large audience. Le grisoumètre de GrĂ©hant est utilisĂ© de manière prĂ©ventive dans les mines jusqu'en 1950. Ses travaux sur l'oxyde de carbone sont d'autant plus pris en considĂ©ration que le chauffage au charbon ou l'Ă©clairage au gaz de ville sont omniprĂ©sents dans les villes. De mĂŞme, la mĂ©decine lĂ©gale utilise-t-elle abondamment ses travaux dans les intoxications respiratoires, et sur d'autres aspects de la toxicologie (aconitine). Son ouvrage sur l'hygiène contribue Ă  le faire connaĂ®tre. Et, de la fin du XIXe siècle Ă  la première moitiĂ© du XXe, son Manuel de physique mĂ©dicale de 1869 reste d'usage courant dans la prĂ©paration de l'internat.

Laon, sa ville natale, a honoré Nestor Gréhant d'un nom de rue.

Nouveaux Ă©clairages

  • S'Ă©tant vu confier l'analyse des archives de Claude Bernard au sein du Collège de France, l'universitaire français d'origine croate Mirko Grmek publie en 1973 un ouvrage sur les travaux du physiologiste, dans lequel il est fait 23 fois rĂ©fĂ©rence Ă  Nestor GrĂ©hant, notamment sur l'intoxication par l'oxyde de carbone[22].
  • Le professeur honoraire Marie-ThĂ©rèse Cousin, anesthĂ©siologiste-rĂ©animateur, ranime le souvenir de Nestor GrĂ©hant dans un ouvrage consacrĂ© Ă  l'histoire de l'anesthĂ©sie-rĂ©animation en France (2 tomes) publiĂ© en 2005 (25 renvois lui font rĂ©fĂ©rence)[23]. Un article de cet auteur chez le mĂŞme Ă©diteur dĂ©crit la carrière et les travaux de Nestor GrĂ©hant, sous le titre Nestor GrĂ©hant : un physiologiste trop oubliĂ©. Marie-ThĂ©rèse Cousin relève en particulier trois pistes principales « intĂ©ressant au premier chef les anesthĂ©siologistes Â», et souligne ce qu'elle identifie comme deux « premières Â». Enfin, elle note que : « En anesthĂ©siologie et en rĂ©animation, il a Ă©tudiĂ© les effets du chloroforme, du gaz carbonique, de l'oxyde nitreux et en a abordĂ© avec Quinquaud puis Nicloux la cinĂ©tique : passage placentaire, vitesse d'Ă©limination du N2O, absorption du CO et son dĂ©placement par l'oxygène Â»[24]
  • Le pneumologue Francis Martin lui consacre un article de deux pages dans la revue de la SociĂ©tĂ© de pneumologie de langue française (Info Respiration octobre 2007)[25].
  • Le bicentenaire de la naissance de Claude Bernard en 2013 a Ă©tĂ© Ă©galement l'occasion de se pencher sur ses disciples, tels qu'immortalisĂ©s par le tableau de Lhermitte, exposĂ© Ă  l'AcadĂ©mie de mĂ©decine[26]. Ce travail a notamment Ă©tĂ© effectuĂ© par des chercheurs et documentalistes de l'UniversitĂ© Claude-Bernard Ă  Lyon. : « Nestor Louis François GrĂ©hant : disciple de Claude Bernard Â» rĂ©digĂ© et illustrĂ© en juillet 2013 par Interfaces/Livres anciens de l'universitĂ© de Lyon avec le toxicologue et historien des sciences Philippe Jaussaud, UniversitĂ© Lyon 1 (EA 4148 S2HEP et IUT Biologie)[27].
  • La SociĂ©tĂ© des Neurosciences[28] publie dans sa Lettre no 42 du printemps-Ă©tĂ© 2012 un article de Jean-GaĂ«l Barbara : « Les Ă©lèves de Claude Bernard Â», Ă  l'occasion de la sortie d'un ouvrage collectif Ă©ponyme. Ă€ propos de Nestor GrĂ©hant : « (...) Ce dĂ©but de carrière lui vaut d’être prĂ©sentĂ©, comme d’autres le furent aussi, comme le disciple le plus cher, le plus brillant de Bernard. Â»[29].

Bibliographie

Ouvrages et articles de Nestor Gréhant

La liste complète des publications de Nestor GrĂ©hant est accessible sur le site IdRef de l'Agence bibliographique de l'enseignement supĂ©rieur  et compte 59 Ă©lĂ©ments de l’auteur, dont 11 listes de publications et travaux. 5 articles ont Ă©tĂ© Ă©crits en collaboration avec Quinquaud[30]. L'index bibliographique publiĂ© par l'auteur dans ses Titres et travaux scientifiques de 1903 indique, en 12 pages, un total de 186 publications[31]. Dans une Notice sur les titres et travaux, publiĂ©e en 1894 Ă  l'occasion d'une candidature au Conseil d'hygiène publique et de salubritĂ© du dĂ©partement de la Seine, on relève 21 publications avec Quinquaud, et 8 publications avec respectivement : Picard, Peyrou, Mislawsky, Duquesnel, Modresewky, Mer, Jolyet et Martin[32].

Ouvrages

  • Manuel de physique mĂ©dicale, (658 pages, 469 figures), Paris, Germer Baillière, 1869
  • Les poisons de l'air : l'acide carbonique et l'oxyde de carbone, asphyxie et empoisonnement par les puits, le gaz d'Ă©clairage, le tabac Ă  fumer, les poĂŞles, les voitures chauffĂ©es, etc., (320 pages, 21 figures), Paris, JB Baillère, 1890[33]
  • Les gaz du sang, EncyclopĂ©die des aide-mĂ©moire LĂ©autĂ© (166 pages, 17 figures), Paris, Masson, Gauthier Villars, 1894
  • L'oxyde de carbone, (187 pages, 23 figures), Paris, Masson, Gauthier Villars, 1903
  • Titres et travaux scientifiques du Dr Nestor GrĂ©hant, (129 pages), Paris, FĂ©lix Alcan, 1905[34]
  • La santĂ© par l'Hygiène, Paris, Delagrave, 1907
  • Rapport sur l’ankylostomiase, le grisou, l’oxyde de carbone, (95 pages), Paris, Impr. G.Jacques, 1909[35]

Communications diverses

  • Recherches sur la mesure du volume des poumons de l’homme, Annales des sciences naturelles. Zoologie et biologie animale, Paris, Masson Elsevier, 1859, lire en ligne sur Gallica.
  • Note sur un appareil pour la respiration artificielle - PrĂ©sentĂ©e Ă  l'acadĂ©mie de mĂ©decine le 6 aoĂ»t 1861, Paris, Impr. L.Martinet, 1861, lire en ligne sur Gallica.
  • Du renouvellement de l'air dans les poumons de l'homme, Annales des sciences naturelles. Zoologie et biologie animale, Paris, Masson Elsevier, 1862, lire en ligne sur Gallica.
  • Recherches physiologiques sur l’excrĂ©tion de l'urĂ©e par les reins, Annales des sciences naturelles. Zoologie et biologie animale, Paris, Masson Elsevier, 1869, lire en ligne sur Gallica.
  • Note sur un appareil pour la respiration artificielle, Archives de physiologie normale et pathologique, Paris, Masson, 1870,lire en ligne sur Gallica.
  • Sur l'action physiologique de l'aconitine cristallisĂ©e (avec Duquesnel), Comptes rendus hebdomadaires de l'AcadĂ©mie des sciences, 2e trim., 1871, lire en ligne sur Gallica.
  • Sur l'arrĂŞt de la circulation du sang produit par l'introduction d'air comprimĂ© dans les poumons, Comptes rendus hebdomadaires de l'AcadĂ©mie des sciences, 2e trim., 1871, lire en ligne sur Gallica.
  • Recherches comparatives sur l’absorption des gaz par le sang. Dosage de l’hĂ©moglobine, Journal de Pharmacie et de chimie, Paris, Colas Douin, 1872, lire en ligne sur Gallica.
  • MĂ©moire sur la mesure du plus grand volume d’oxygène et d’oxyde de carbone qui peut ĂŞtre absorbĂ© par le sang, Annales des sciences naturelles. Zoologie et biologie animale, Paris, Masson Elsevier, 1874, lire en ligne sur Gallica.
  • Sur l'endosmose des gaz Ă  travers des poumons dĂ©tachĂ©s, Comptes rendus de la SociĂ©tĂ© de biologie 1877, Paris, V.A. Delahaye, 1879,lire en ligne sur Gallica.
  • Extraction et composition des gaz contenus dans les feuilles aĂ©riennes (avec Peyrou), Journal de Pharmacie et de chimie, Paris, Colas Douin, 1885, lire en ligne sur Gallica.
  • Mesure du volume de sang qui traverse les poumons pendant un temps donnĂ© (avec Quinquaud) - 1886
  • Recherches sur les formiates introduits dans l’organisme (Avec Quinquaud), Archives de physiologie normale et pathologique, Paris, Masson, 1887, lire en ligne sur Gallica.
  • Recherches de physiologie et d’hygiène sur l’acide carbonique, Annales des sciences naturelles. Zoologie et palĂ©ontologie, Paris, Masson Elsevier, 1887,lire en ligne sur Gallica.
  • AnesthĂ©sie des rongeurs par l'acide carbonique ; application du procĂ©dĂ© de Paul Bert, Comptes rendus de la SociĂ©tĂ© de biologie, Paris, Masson, 1887, lire en ligne sur Gallica.
  • Éloge de Paul Bert, Comptes rendus des sĂ©ances de la SociĂ©tĂ© de biologie, Paris, Masson, 1887, lire en ligne sur Gallica.
  • Recherches sur la respiration et sur la fermentation de la levure des grains (avec Quinquaud), Annales des sciences naturelles. Zoologie et palĂ©ontologie, Paris, Masson Elsevier, 1890, lire en ligne sur Gallica.
  • Myographe dynamomĂ©trique, Comptes rendus des sĂ©ances de la SociĂ©tĂ© de biologie, Paris, Masson, 1890, lire en ligne sur Gallica.
  • Recherches physiologiques sur l’acide cyanhydrique - Archives de physiologie normale et pathologique, Paris, Masson, 1890, lire en ligne sur Gallica.
  • Recherches physiologiques sur l’acĂ©tylène -  Archives de physiologie normale et pathologique, Paris, Masson, 1896,lire en ligne sur Gallica.
  • Recherches sur les limites de l’absorption de l’oxyde de carbone par le sang d’un mammifère vivant,  Archives de physiologie normale et pathologique, Paris, Masson, 1898, lire en ligne sur Gallica.
  • Analyses de l'air du MĂ©tropolitain, Comptes rendus des sĂ©ances de la SociĂ©tĂ© de Biologie et de ses filiales, Paris, Masson, 1901 (vol. 53), lire en ligne sur Gallica.
  • La CapacitĂ© pulmonaire chez les tuberculeux, technique et applications Ă  la clinique (avec le Dr. A. Charlier), communications prĂ©sentĂ©es au Congrès international de la tuberculose, Paris, octobre 1905, Paris, impr. de Roblot , 1905, lire en ligne sur Gallica.
  • Recherches sur l'alcool Ă©thylique injectĂ© dans le sang ou dans l'estomac et ce qu'il devient dans l'organisme, Journal de physiologie et de pathologie gĂ©nĂ©rale, Paris, Masson, 1907,lire en ligne sur Gallica.

Ouvrages contemporains de Nestor Gréhant

Ouvrages et articles récents

  • Mirko DraĹľen Grmek, Raisonnement expĂ©rimental et recherches toxicologiques chez Claude Bernard, , 475 p. (ISBN 978-2-600-03369-5, lire en ligne).
  • Marie-ThĂ©rèse Cousin, L’AnesthĂ©sie-RĂ©animation en France des origines Ă  1965 (Tomes 1 et 2), Paris : L’Harmattan, 2005
  • Francis Martin, Un savant picard oubliĂ©, Info Respiration n°81 (SociĂ©tĂ© de Pneumologie de Langue Française), 2007
  • Sous la direction de Jean-GaĂ«l Barbara et Pierre Corvol, Les Ă©lèves de Claude Bernard - Les nouvelles disciplines physiologiques en France au tournant du XXe siècle, Paris : Hermann, 2012

Notes et références

  1. Notice LĂ©onore
  2. Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle (1910 / 3) p. 115-116 lire en ligne sur Gallica
  3. Bulletin de l'Académie nationale de médecine (1910 / 63) p. 335-336 lire en ligne sur Gallica
  4. Certaines sources indiquent la date du 4 avril 1838, qui est la date d'enregistrement à l'état civil de Laon. Le registre d'état civil est accessible par le lien suivant:. Après le choix : "Laon", une visionneuse donne accès au registre concerné. Consulter les diapositives 29/254 et 30/254.
  5. Voir par exemple les fiches accompagnant la distribution des prix 1856.
  6. Annales des sciences naturelles, p. 370-376 lire en ligne sur Gallica
  7. Appareil de respiration artificielle lire en ligne sur Gallica
  8. Société de biologie (Paris, France), Société de Biologie, Paris, , 1226 p. (lire en ligne).
  9. Ac. des sciences CR Hebdomadaires lire en ligne sur Gallica
  10. lire en ligne sur Gallica
  11. Titres et travaux scientifiques du Dr Nestor Gréhant (Paris) Félix Alcan 1905
  12. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales Séance du 9 avril 1910
  13. Sur le Prix Chateauvillard: Gazette hebdomadaire de médecine et de chirurgie 1868, p. 543
  14. Comptes rendus des séances de la Société de Biologie et de ses filiales - Séance du 9 avril 1910
  15. Le Figaro 28/12/1906 page 1 lire en ligne sur Gallica
  16. Charcot, Leçons sur les maladies du système nerveux p. 290 lire en ligne sur Gallica
  17. http://cths.fr/an/prosopo.php?id=100863
  18. Album Mariani des personnalités - Tome11 lire en ligne sur Gallica
  19. lire en ligne sur Gallica Figaro (14/12/1908)
  20. Le Figaro (14/12/1908) lire en ligne sur Gallica
  21. Grmek 1973.
  22. L'anesthésie-réanimation en France - Marie-Thérèse Cousin
  23. Nestor Gréhant : Un physiologiste top oublié - Marie Thérèse Cousin (Article)
  24. Francis Martin - Info Respiration - Octobre 2007
  25. Depuis 1986. Antérieurement, la toile était exposée au Palais de la découverte.
  26. Interfaces/ Livres anciens Université Claude Bernard Lyon
  27. « Société des Neurosciences », sur neurosciences.asso.fr (consulté le ).
  28. Revue des Neurosciences Lettre no 42 Jean-Gaël Barbara
  29. lire en ligne
  30. lire en ligne
  31. lire en ligne
  32. lire en ligne
  33. lire en ligne
  34. lire en ligne
  35. lire en ligne
  36. lire en ligne
  37. lire en ligne
  38. lire en ligne

Liens externes

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