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MĂ©tro de Marseille

Le mĂ©tro de Marseille est un rĂ©seau mĂ©tropolitain, desservant l'agglomĂ©ration de Marseille, dans le sud de la France. Le rĂ©seau comporte deux lignes, essentiellement souterraines, totalisant 22,7 kilomètres. La première ligne (la ligne 1) a Ă©tĂ© mise en service le . Après la mise en service d'une seconde ligne en 1984 et cinq extensions concernant les deux lignes, le mĂ©tro dessert 29 stations nominales, dont deux (Saint-Charles et Castellane) en correspondance avec l'autre ligne, soit 31 stations. La ligne 1 comprend 18 stations sur un tracĂ© de 12,9 km ; la ligne 2 dessert 13 stations dont 10 souterraines[2] sur un tracĂ© de 9,8 km.

MĂ©tro de Marseille
Image illustrative de l’article Métro de Marseille

Image illustrative de l’article Métro de Marseille
De gauche à droite et de haut en bas : panneau à l'entrée de la station Saint-Barnabé, intérieur d'une rame MPM 76, rame sortant de la station Bougainville, rame de la ligne 2 à la station Castellane, décorations de la station Vieux-Port.

Situation Drapeau de la France Marseille (Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur)
Type MĂ©tro
Entrée en service 26 novembre 1977
Longueur du rĂ©seau 22,7 km
Lignes 2
Stations 31
Rames 36 MPM 76
Fréquentation 77 millions voyageurs par an (2017)[1]
Écartement des rails Standard (1 435 mm)
Propriétaire Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Exploitant RTM
Site Internet rtm.fr
Vitesse moyenne 35/40 km/h
Vitesse maximale 100 km/h
Lignes du réseau  Ligne 1 du métro de Marseille Ligne 2 du métro de Marseille
RĂ©seaux connexes TC Ă  Marseille :

 TER PACA TER PACA
 Métro de Marseille Métro
 Tramway de Marseille Tramway
 Autobus de Marseille Bus
 Ferries Navette, Ferry boat
Autres réseaux :


Image illustrative de l’article Métro de Marseille

Le rĂ©seau utilise la technologie de mĂ©tro sur pneumatiques mise au point par la RĂ©gie autonome des transports parisiens (RATP) pour le mĂ©tro de Paris. La frĂ©quentation du mĂ©tro s'Ă©lève, pour l'annĂ©e 2017, Ă  77 millions de voyageurs, ce qui en fait une composante essentielle du rĂ©seau de transport en commun de l'agglomĂ©ration marseillaise (49 % des trajets en 2013). L'exploitation du mĂ©tro de Marseille est assurĂ©e, depuis 1986, par la RĂ©gie des transports mĂ©tropolitains (ancienne RĂ©gie des Transports de Marseille ou RTM), depuis 2016 pour le compte de la mĂ©tropole d'Aix-Marseille-Provence.

Histoire

Chronologie

Date Ligne Événement Stations Km
26 novembre 1977 Ligne 1 du métro de MarseilleOuverture entre La Rose - Technopôle de Château-Gombert et Saint-Charles. 8 6,0
11 mars 1978Prolongement vers le sud entre Saint-Charles et Castellane. 4 3,3
3 mars 1984 Ligne 2 du métro de MarseilleOuverture entre Joliette et Castellane. 6 3,3
1er février 1986Prolongement vers le sud entre Castellane et Sainte-Marguerite Dromel[3] - [4] - [5] 3 2,5
14 février 1987Prolongement vers le nord entre Joliette et Bougainville. 3 3,1
5 septembre 1992 Ligne 1 du métro de MarseilleProlongement vers l'est entre Castellane et La Timone[6] - [7] 2 1,1
5 mai 2010Prolongement vers l'est entre La Timone et La Fourragère. 4 2,5
16 décembre 2019 Ligne 2 du métro de MarseilleProlongement vers le nord entre Bougainville et Gèze[8]. 1 0,9
DĂ©but des travaux 2030Prolongement vers l'est entre Sainte-Marguerite Dromel et La Pomme[9] - [10]. 6 3,1


Projets et Ă©tude

Le tunnel de Noailles construit pour l'ancien tramway de Marseille.

Premiers projets

Dès les premières années du XXe siècle, la ville de Marseille souhaite la réalisation d'un réseau métropolitain à l'image de celui de la capitale française[11]. Plusieurs projets se succèdent, sans résultat. Le premier projet sérieux de métro à Marseille est présenté en 1918, par la Compagnie d'électricité de Marseille[12], qui fondera rapidement la Société pour l'étude du chemin de fer métropolitain de Marseille pour porter le projet auprès des élus locaux[13]. Ce projet prévoit la construction d'un réseau de chemin de fer métropolitain en souterrain, aux caractéristiques techniques proches de celles du métro parisien, et indépendant du réseau de tramways de la ville[13]. Cependant, la compagnie générale française de tramways (CGFT), qui gère le réseau de tramways de la ville, ne voit pas d'un bon œil l'arrivée d'un concurrent potentiel. En réaction, la CGFT étudie un plan de modernisation de son réseau qui inclut, notamment, la mise en souterrain d'une partie des lignes de tramway. Les deux compagnies se livrent alors à une surenchère de projets concurrents, qui durera pendant près de vingt ans et alimentera nombre de débats parmi les Marseillais et leurs élus[13].

En 1937, la Société pour l'étude du chemin de fer métropolitain de Marseille voit finalement son dernier projet rejeté par la mairie de Marseille, qui le juge trop onéreux et préfère confier à la CGFT la mission de réorganiser le réseau de surface sur la base des études déjà présentées[13]. Après plusieurs années de développements et d'essais, la CGFT présente en 1943 un projet de construction de deux tunnels, l'un reliant Joliette aux Chartreux par la gare Saint-Charles, l'autre reliant Joliette à Castellane[12] - [13]. Ce projet ne sera cependant jamais réalisé, notamment à cause des difficultés liées à la Seconde Guerre mondiale.

Carte animée de l'évolution des infrastructures ferroviaires à Marseille, dont celle des anciens et actuels tramways et du métro, de 1875 à nos jours.

À l'issue du conflit, la priorité est donnée à la rénovation du réseau existant, dont l'état a été fortement dégradé par les combats et par le manque d'entretien[12]. En 1947, le plan Monnet reprend un projet des ingénieurs Trédé et Bardout, visant à construire trois lignes de tramway au tracé entièrement souterrain[11] - [14]. Mais, devant les besoins de reconstruction de la ville, le projet est rapidement abandonné. Au cours des années 1950, le réseau de tramways est progressivement démantelé[alpha 1] et l'idée de construire un métro n'est plus à l'ordre du jour. Tout au plus apparaissent au cours de cette période quelques projets alternatifs, portés par la société civile, qui esquissent des réseaux de métro léger ou de train de banlieue[14]. Mais ces projets ne trouvent que peu d'écho auprès des autorités municipales[14].

Il faut attendre 1964 pour que le mĂ©tro revienne sur le devant de la scène. Devant l'engorgement du centre-ville, causĂ© par un trafic automobile en croissance constante, la RĂ©gie Autonome des Transports de la ville de Marseille (RATVM)[alpha 2] Ă©tudie la construction d'une ligne souterraine de mĂ©tro pour remplacer les lignes d'autobus les plus frĂ©quentĂ©es. D'une longueur de 7,4 kilomètres et desservant dix stations, cette ligne relie le quartier des Chartreux au rond-point du Prado en passant par la gare de Marseille-Saint-Charles[15]. Ce projet est prĂ©sentĂ© en au conseil municipal de la ville et suscite un grand intĂ©rĂŞt parmi les Ă©lus[15].

Genèse du réseau actuel

L'ancien maire Gaston Defferre, un des instigateurs du métro de Marseille.

C'est sur la base de ce projet que la ville de Marseille commande, en 1966, une étude sur la réalisation d'un réseau de métro comportant deux lignes. Cette étude confirme notamment la viabilité technique et socio-économique du projet[15]. Le conseil municipal de la ville valide la réalisation d'un réseau de métro et confie l'approfondissement des études à la Société mixte communale d'aménagement et d'équipement (SOMICA)[15] - [11] et à la Société française d’études et de réalisations de transports urbains (SOFRETU) qui, en parallèle, étudie la réorganisation du réseau d'autobus en prévision de la réalisation du métro[16] - [15].

La SOMICA prĂ©sente ses conclusions en 1969, dans un rapport qui dĂ©finit le futur rĂ©seau marseillais. Il propose la rĂ©alisation de deux lignes, d'un total de 25 km et 26 stations[15]. Une première ligne, dite ligne bleue, relie La Rose Ă  la gare de La Blancarde, suivant un tracĂ© sensiblement identique Ă  la ligne 1 actuelle. Une seconde ligne, dite ligne rouge, relie la gare d'Arenc Ă  Mazargues, en passant par les stations Saint-Charles et Castellane de la ligne bleue[15]. Concernant le choix du matĂ©riel roulant, le rapport fait le choix d'un matĂ©riel classique Ă  deux rails et Ă  roulement sur pneumatiques, après avoir considĂ©rĂ© des systèmes nouveaux, tels le monorail SAFEGE, ou l'aĂ©rotrain de l'ingĂ©nieur Bertin[15] - [11]. Ce projet est approuvĂ© Ă  l'unanimitĂ© en par le conseil municipal de la ville[15]. En , la SociĂ©tĂ© d'Ă©conomie mixte du mĂ©tro de Marseille (SMM) est crĂ©Ă©e et se voit confier la mission de maĂ®trise d'ouvrage. Cependant, les travaux tardent Ă  se concrĂ©tiser, faute d'un financement garanti de la part de l'État français[15]. La campagne Ă©lectorale des Ă©lections municipales de 1971 voit l'apparition d'un projet concurrent, visant Ă  rĂ©aliser un mĂ©tro lĂ©ger, ce qui donne lieu Ă  de nombreux dĂ©bats[15] - [11]. La rĂ©Ă©lection de Gaston Defferre comme maire de Marseille conduit cependant Ă  l'abandon de ce projet concurrent.

Le , les services de l'État français dĂ©cident, malgrĂ© l'avancement des Ă©tudes, d'organiser un concours international pour dĂ©finir des projets de mĂ©tro de Marseille et de Lyon[15] - [17]. Cette annonce sème la consternation parmi les responsables marseillais, qui voient remis en cause le rĂ©sultat de plusieurs annĂ©es d'Ă©tudes[15]. La SOMICA est finalement chargĂ©e d'organiser ce concours, sur la base du tracĂ© de la ligne bleue, dĂ©fini dans le rapport SOMICA, dĂ©sormais restreint Ă  une portion situĂ©e entre La Rose et Castellane. Ă€ l'issue d'une consultation de près d'un an, le marchĂ© portant sur les travaux de gĂ©nie civil est attribuĂ© Ă  un groupement d'entreprises locales de BTP, pilotĂ© par la sociĂ©tĂ© Quillery Saint-Maur[11]. Un groupement d'entreprises, sous l'Ă©gide de la SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale de techniques et Ă©tudes (SGTE), est retenu pour assurer la fourniture du matĂ©riel roulant et des infrastructures du mĂ©tro[15] - [18]. Le , le projet est acceptĂ© par l'État[15], qui accorde une subvention de 210 millions de francs HT ; le coĂ»t total du projet Ă©tant alors estimĂ© Ă  760 millions de francs HT[11]. Cette subvention ne couvrira cependant que 27 % du coĂ»t final du projet[15]. La construction du mĂ©tro peut alors commencer.

Construction et mise en service

Tunnel en direction de La Blancarde.

Les travaux dĂ©marrent le [19] - [20] - [16] - [21] - [22]. En raison de la nature gĂ©ologique des sous-sols, et notamment de la variĂ©tĂ© des terrains traversĂ©s le long du tracĂ© (alluvions, marnes argileuses, poudingue, grès…)[21] les tunnels ne sont pas construits au moyen de tunneliers mais plutĂ´t par forage[19]. Ă€ cet effet, plusieurs puits d'accès sont creusĂ©s, Ă  partir desquels des galeries sont creusĂ©es pour former le tunnel[21]. Parallèlement Ă  ces travaux souterrains, se dĂ©roulent les travaux de construction des sections en viaduc ainsi que du dĂ©pĂ´t de La Rose. Les premières rames du mĂ©tro y sont livrĂ©es en 1976[19] - [23]. DĂ©but 1977, les travaux sont quasiment terminĂ©s. Des journĂ©es portes ouvertes, organisĂ©es en , permettent aux Marseillais de dĂ©couvrir leur futur mĂ©tro, sur un court trajet entre La Rose et MalpassĂ©. Plus de 70 000 personnes s'y rendent[21]. Le le premier tronçon de la première ligne de mĂ©tro, entre La Rose et Saint-Charles est inaugurĂ© en grande pompe par Gaston Defferre[19] - [21] - [24] - [25], dans une rame inaugurale conduite par Christian Taltavelle. La totalitĂ© de la ligne est mise en service le [19] - [21].

Pendant ce temps, le projet de seconde ligne avance. En 1975, la ville de Marseille lance des Ă©tudes pour la construction de la seconde ligne esquissĂ©e par le projet de la SOMICA[26]. Le trajet dĂ©finitif est validĂ© en 1978 ; son coĂ»t est estimĂ© Ă  1,65 milliard de francs HT. L'État français s'engage Ă  participer au financement Ă  hauteur de 30 % du montant total, mais l'Ă©chelonnement dans le temps du versement de cette subvention oblige Ă  rĂ©aliser la ligne en plusieurs Ă©tapes[26]. Les travaux dĂ©butent en [16] - [26] - [21] pour rĂ©aliser un premier tronçon situĂ© entre les futures stations Joliette et Castellane[27]. La construction des tunnels est rĂ©alisĂ©e selon les mĂŞmes techniques que pour la ligne 1[28]. Les travaux de gros Ĺ“uvre se terminent Ă  la fin de l'annĂ©e 1983. Ce tronçon de ligne est inaugurĂ© le [16] - [26] - [29] - [30]. En parallèle, les travaux dĂ©butent fin 1982 sur les sections nord (Joliette - Bougainville) et sud (Castellane - Sainte-Marguerite Dromel) ainsi que pour la construction du dĂ©pĂ´t Zoccola[26]. Les sections sud et nord sont inaugurĂ©es, respectivement, le et le [26].

Prolongements ultérieurs

Construction de la station Louis Armand en 2008.

En 1992, la ligne 1 est prolongĂ©e depuis la station Castellane jusqu'Ă  la station La Timone[31]. Ce prolongement comporte le creusement de 1,5 km de tunnel (dont 227 m pour l'arrière-gare) et la crĂ©ation de deux stations : Baille et La Timone[31]. Ce prolongement, envisagĂ© dès l'origine par la SOMICA, est rendu nĂ©cessaire par le dĂ©veloppement du complexe hospitalier et universitaire de la Timone. Après plusieurs annĂ©es d'Ă©tudes, le projet de prolongement est validĂ© en par la ville de Marseille. Des difficultĂ©s Ă  obtenir un financement retardent cependant le dĂ©marrage du projet. Il faut attendre le , pour que l'État français s'engage Ă  apporter une subvention au projet, qu'il financera Ă  hauteur de 28 %, dans le cadre du dixième plan[31]. Les travaux de gĂ©nie civil dĂ©marrent en , pour se terminer dĂ©but 1992. Après quelques mois d'essais, le prolongement est mis en service le et inaugurĂ© le [31]. Si les projets continuent[32], les moyens financiers manquent, des difficultĂ©s techniques apparaissent[33].

Le , la ligne 1 est prolongĂ©e de 2,5 kilomètres entre les stations La Timone et La Fourragère[20] - [34] - [35]. Ce prolongement, construit intĂ©gralement en souterrain, dessert quatre nouvelles stations : La Blancarde, Louis-Armand, Saint-BarnabĂ© et La Fourragère. Il s'agit du premier tronçon de ligne du rĂ©seau marseillais Ă  avoir Ă©tĂ© construit Ă  l'aide d'un tunnelier[20]. Les travaux du prolongement ont durĂ© près de cinq annĂ©es, et ont coĂ»tĂ© 417,5 millions d'euros (dont 377,5 millions sont financĂ©s par la communautĂ© urbaine Marseille Provence MĂ©tropole)[36]. Ă€ cette occasion, le poste de commande centralisĂ© (PCC), initialement logĂ© dans la station Saint-Charles, est remplacĂ© par un nouveau PCC, dĂ©nommĂ© Centre de supervision des rĂ©seaux (CSR) et localisĂ© près de la station La Rose[37] - [36].

L'extension de la ligne 2 vers Gèze obtient en un financement de la Banque européenne d'investissement[38]. C'est le que la station est mise en service, après des années de retard.

RĂ©seau actuel

Présentation

Poste de conduite d'une rame vu dans le tunnel entre les stations La Blancarde et Louis Armand.
La station Saint-Barnabé, ouverte en 2010.
Intérieur d'une rame.

Lignes

Le rĂ©seau comporte deux lignes, nommĂ©es M1 et M2, desservant 29 stations et s'Ă©tendant sur 22,3 kilomètres. Le tracĂ© de la ligne 1 prĂ©sente une forme en C, dont les deux branches s'Ă©tendent suivant une direction est-ouest. La ligne 2 suit un tracĂ© essentiellement orientĂ© le long d'un axe nord-sud[39]. Le mĂ©tro marseillais est en grande partie souterrain, mais comprend des tronçons aĂ©riens :

Les voies souterraines du mĂ©tro plongent Ă  une profondeur de 15 Ă  30 m, ce qui permet aux tunnels de passer sous les immeubles et de s'affranchir du tracĂ© de la voirie[39]. Sur la majeure partie du tracĂ© souterrain, les voies sont posĂ©es dans un tunnel monotube d'une largeur de 7,63 m et surplombĂ© par une voĂ»te d'une hauteur maximale de 5,17 m[39]. Dans le centre-ville, en raison de contraintes gĂ©ologiques, les voies sont placĂ©es dans un tunnel bitube, composĂ© de deux tubes sĂ©parĂ©s de 4,84 m de diamètre chacun[39]. C'est le cas des tronçons Chartreux-Castellane pour la ligne 1 et Jules Guesde-Castellane pour la ligne 2.

Le rĂ©seau comporte une voie de service, situĂ©e Ă  la station Saint-Charles, permettant de raccorder les deux lignes entre elles[39]. Cette voie est notamment utilisĂ©e pour que les trains puissent circuler entre les deux dĂ©pĂ´ts du rĂ©seau. La circulation des rames s’effectue sur la droite, comme dans la plupart des autres mĂ©tros et tramways français, mais Ă  la diffĂ©rence de ce qui se pratique pour les trains de la SNCF ou du mĂ©tro de Lyon. Le rĂ©seau utilise la technologie de mĂ©tro sur pneumatiques mise au point par la RATP pour le mĂ©tro de Paris[18] - [40]. Les voies comportent ainsi une voie ferrĂ©e classique, Ă  Ă©cartement normal, encadrĂ©e par deux pistes de roulement en fer. La tension Ă©lectrique d'alimentation est de 750 volts en courant continu[18]. L'alimentation Ă©lectrique des trains est assurĂ©e au moyen d'un troisième rail. Les lignes sont exploitĂ©es en conduite manuelle, avec l'aide d'un système de pilotage automatique, qui assure des fonctions d'aide Ă  la conduite et Ă  l'exploitation (rĂ©gulation de la vitesse, contrĂ´le du franchissement de signaux…)[41].

Ligne Parcours Mise en service Longueur en km Nombre de stations Dernière extension
 Ligne 1 du métro de Marseille La Rose ↔ La Fourragère 1977 12,9 18 2010
 Ligne 2 du métro de Marseille Gèze ↔ Sainte-Marguerite Dromel 1984 9,8 13 2019

Stations

En 2019, le mĂ©tro comporte 31 stations, situĂ©es en sous-sol ou Ă  l'air libre. Saint-Charles et Castellane sont des stations de correspondance communes aux deux lignes. Du fait de la profondeur des tunnels, les stations souterraines s'Ă©tendent sur deux niveaux[42]. Le premier niveau, ou salle de contrĂ´le, est situĂ© immĂ©diatement sous la voie publique. Il comporte des tourniquets ou des portiques, qui ne s'ouvrent qu'après validation du titre de transport. On y trouve Ă©galement des distributeurs de titres, des bornes d'information, des visiophones en cas de problèmes, des locaux oĂą se trouvent les agents de sĂ©curitĂ© de la station et dans certaines stations des points de vente et d'information RTM ou mĂŞme une bibliothèque Ă  la station Castellane. Un accès conduit au deuxième niveau, oĂą sont situĂ©s les quais. Les stations ne comportent que rarement un seul accès Ă  la voie publique, il y a souvent deux sorties, munies d'escaliers et d'escalators. Les quais prĂ©sentent, depuis l'origine, une longueur de 70 m, ce qui permet d'accueillir des rames de quatre voitures[39]. Dans neuf stations, un quai unique est situĂ© entre les deux voies, ce qui permet d'avoir un seul accès pour les deux sens de circulation et donc de rĂ©duire les infrastructures. Les autres stations, principalement en bout de ligne, sont Ă©quipĂ©es de deux quais sĂ©parĂ©s[39]. Ă€ la station Saint-Charles, oĂą les deux lignes passent au mĂŞme niveau, le quai de la ligne 1 est au centre de la station, avec de chaque cĂ´tĂ© une voie ; ces voies sont bordĂ©es par les voies de la ligne 2, qui sont desservies chacune par un quai situĂ© sur les cĂ´tĂ©s de la station : les voies de la ligne 2, construite postĂ©rieurement, « encadrent » ainsi les voies de la ligne 1.

Les stations construites jusqu'aux années 1990 présentent des murs décorés. Sur la ligne 1, chaque station est décorée de panneaux d'une couleur spécifique choisie selon la déclinaison du spectre solaire[43]. La station Vieux-Port est décorée sur le thème de la mer et comporte trois aquariums, disposés sur le quai central, dans lequel nagent des poissons exotiques[44]. Sur la ligne 2, chaque station est décorée par des fresques ou panneaux dont le thème est en lien avec le nom de la station ou l'activité du quartier[43] - [42]: par exemple la décoration de Désirée Clary évoque la vie de Désirée Clary et Noailles, qui offre une correspondance avec le tronçon souterrain du tramway de Marseille, est décorée sur le thème des transports urbains avec plusieurs maquettes d'anciens tramways et de trolleybus[45]. L'éclairage des stations est fourni par un chemin lumineux constitué d'un tube blanc en aluminium qui diffuse un éclairage vers le bas et parcourt dans chaque station les plafonds des accès, de la salle des billets, des escaliers et des quais[43]. Les sièges de ces stations sont des sièges coques émaillés de style « Andreu-Motte » reposant sur différentes structures métalliques comme dans la plupart des stations du métro parisien.

En revanche, les stations ouvertes en 2010 lors du prolongement de la ligne 1 présentent une décoration plus sobre, incluant de vastes espaces et une meilleure luminosité[35]. Ces dernières stations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Accessibilité

Seules cinq stations (Gèze sur la ligne 2, Blancarde, La Fourragère, Saint-Barnabé, Louis-Armand sur la ligne 1) peuvent être utilisées par les personnes à mobilité réduite[46].

Horaires et fréquence

Depuis sa mise en service en 1977, les premières rames du métro partent tous les jours de la semaine des terminus à 4 heures 30 du matin. Les horaires de fermeture ont été plus variables :

  • du jusqu'au , le mĂ©tro circule jusqu'Ă  0 h 30 ;
  • Ă  partir du , Ă  la suite d'actes de vandalisme et d'agressions ayant crĂ©Ă© un climat d'insĂ©curitĂ© dans le mĂ©tro[47] - [48], celui-ci ne circule plus que jusqu'Ă  21 h. Il est relayĂ© en surface jusqu'Ă  0 h 45 par un rĂ©seau d'autobus mis en place Ă  cet effet ;
  • Ă  partir de , le mĂ©tro circule de nouveau jusqu'Ă  0 h 30 du vendredi au dimanche ainsi que les jours d’évĂ©nements exceptionnels (notamment les soirs de matchs de l'Olympique de Marseille), mais s'arrĂŞte toujours Ă  21 h les autres jours ;
  • depuis le , le service est prolongĂ© jusqu'Ă  22 h 30 du lundi au jeudi[49], le mĂ©tro continuant Ă  circuler jusqu'Ă  0 h 30 du vendredi au dimanche. Il reste cependant encore peu utilisĂ© après 21 h en semaine[50].
  • Depuis le , le mĂ©tro circule de nouveau jusqu'Ă  1 h du matin tous les jours de la semaine. Cet horaire a Ă©tĂ© mis en place lors des manifestations de Marseille 2013[51] et maintenu[52].

Les fréquences de passage varient selon les heures et la saison. Aux heures de pointe, les rames passent toutes les 3 min 30 s en hiver, contre 4 min en été. La fréquence de passage du métro pendant les heures creuses est d'environ 5 min, hiver comme en été. En soirée, le métro passe toutes les 10 min à 15 min.

Information aux voyageurs

Les stations du métro sont équipées d'un système d'information en temps réel. Ce système comprend des panneaux lumineux placés sur les quais des stations, affichant le temps d'attente en minutes des deux prochains trains[53]. Des panneaux automatiques informent les voyageurs sur les expositions en cours et les actualités du réseau. Une horloge numérique indique l'heure et des plans de la station, du quartier et du réseau à proximité sont présents, souvent accompagnés de distributeurs de nourriture, de boissons et de photomaton. Aux terminus, un panneau indique les prochains départs des bus qui jouxtent la station, les bus partant souvent d'une station de métro ou de tramway afin de faciliter les échanges inter-modaux. Toutes les stations disposent de caméras de surveillances et de haut-parleurs qui diffusent des informations sur le réseau en temps réel.

Depuis 2017 un système d'information voyageur (sonore) est présent à bord des rames, elles annoncent les prochains arrêts, correspondances et perturbations. Depuis 2015, les rames sont équipés de caméras de vidéosurveillance.

Personnel d'exploitation

La conduite des rames du métro marseillais est assurée par environ 120 agents de la RTM[54].

Points d'accueil

En 2019, le réseau comporte 7 points d'accueil[55], assurant notamment la vente de titres de transport.

Jours d'ouverture  Ligne 1 du métro de Marseille  Ligne 2 du métro de Marseille
Accueil clients Tous les jours | 6h50-19h40Saint-Charles | Vieux-Port - HĂ´tel de ville | CastellaneSaint-Charles | Noailles | Castellane
Tous les jours sauf dimanche | 6h50-19h40La Rose - Technopôle de Château-GombertGèze | Sainte-Marguerite - Dromel

Il y a également un point accueil au 6 Rue des Fabres, appelé le point accueil Bourse, ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 18h00.

Tarification et financement

La tarification des lignes est identique Ă  celle en vigueur sur tout le reste du rĂ©seau de la RTM. Un ticket Solo permet un trajet simple, quelle que soit la distance, avec une ou plusieurs correspondances possibles, pendant une durĂ©e d'une heure. Cependant acheter un ticket Solo dans le mĂ©tro, le tramway ou Ă  une boutique qui en vend coĂ»tera 1,80 â‚¬ contre 2,00 â‚¬ lors de l'achat direct au chauffeur de bus. Le rĂ©seau de mĂ©tro est accessible avec les abonnements Transpass, gĂ©rĂ©s par la communautĂ© tarifaire TransmĂ©tropole[56].

Le financement du fonctionnement du réseau (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la RTM. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, qui définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle, financée grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques.

Fréquentation

Station Rond-point du Prado.

Peu de temps après son ouverture, en , la ligne 1 entre Saint-Charles et La Rose est empruntĂ©e quotidiennement par environ 30 000 voyageurs. En 1980, la frĂ©quentation moyenne du rĂ©seau est de 95 000 voyageurs par jour[18].

La frĂ©quentation totale pour l'annĂ©e 2005 est de 62 millions de voyageurs[57], ce qui reprĂ©sente 48 % des voyages effectuĂ©s sur le rĂ©seau RTM[57]. Cette mĂŞme annĂ©e, les lignes 1 et 2 transportent chacune environ 125 000 voyageurs quotidiennement[alpha 3]. En 2005, le mĂ©tro marseillais est ainsi, par sa frĂ©quentation, le troisième mĂ©tro français de province, après ceux de Lyon et Lille (respectivement 155,4 et 78 millions de voyageurs en 2005)[57] mais devant ceux de Toulouse (41,7 millions de voyageurs) et de Rennes (25,6 millions de voyageurs)[57]. En 2008, les deux lignes ont transportĂ© 69 millions de voyageurs[58] ; ce nombre est en forte hausse et atteint 83,5 millions de voyageurs en 2016[59].

DĂ©pĂ´ts

Le réseau comprend deux dépôts : La Rose et Zoccola.

Le premier est le principal dépôt du réseau[21]. Il comporte un garage couvert, pour le stationnement des trains, ainsi qu'un atelier de révision, où sont effectuées les opérations de maintenance majeures[60]. Il accueille également, depuis 2010, le centre de supervision de l'ensemble du réseau. Le dépôt est situé dans le 13e arrondissement, à côté de la station La Rose. Les trains y accèdent par une courte voie de service s'étendant dans le prolongement de la ligne 1. Le dépôt Zoccola est un dépôt secondaire, s'occupant uniquement du remisage et de l'entretien courant des trains de la ligne 2[21]. Ce dépôt est situé avenue Félix Zoccola, dans le 15e arrondissement, entre les stations Bougainville et Gèze de la ligne 2[26].

Malveillance et fraudes

Métro M1 au terminus La Fourragère.

Sur l'ensemble du réseau de la RTM, le taux de fraude a plus que doublé en 10 ans, passant de 9,9 % en 2000 à 18 % en 2007[61] puis à 23 % en 2009[62]. La RTM estime que le manque à gagner de la fraude est compris entre 18 et 20 millions d'euros. Le taux de fraude est cependant plus réduit sur le réseau du métro, où l'accès est rendu plus difficile que dans les bus et le tramway, grâce notamment aux tourniquets ou portiques placés en entrée des stations. Ainsi, en 2009, le taux de fraude n'était que de 9 %[62] sur le métro. Ce taux présente cependant des disparités importantes selon les lignes et les stations. Ainsi, en 2010, la station Désirée Clary affiche un taux de fraude de 20 %[62], le plus élevé de tout le réseau de métro.

Afin de limiter la fraude, des contrôles sont quelquefois effectués dans le métro à la sortie des stations ou dans les rames. La généralisation des portiques et la disparition des tourniquets, trop faciles à contourner, est en cours depuis 2010[63] - [64].

Le mĂ©tro est Ă©galement victime d'un certain nombre de dĂ©gradations commises volontairement par des usagers. Par exemple, entre 1977 et 1987, plus de 25 000 sièges de mĂ©tro ont dĂ» ĂŞtre rĂ©parĂ©s Ă  la suite d'actes de vandalisme[47]. Cette situation a conduit la RTM Ă  remplacer, en 1990, les anciens sièges par des banquettes rigides en polyester, moins confortables mais plus rĂ©sistantes. La RTM estime le coĂ»t du vandalisme, pour l'annĂ©e 1990, Ă  plus de 2 millions de francs[47]. Les problèmes de vandalisme et d'insĂ©curitĂ© ont conduit la RTM Ă  arrĂŞter le fonctionnement du mĂ©tro en soirĂ©e Ă  21 h[47] pendant de nombreuses annĂ©es.

Vie

Station de la Gare Saint-Charles.

Des journaux gratuits tels que 20 minutes Marseille sont disponibles au sein des stations ou parfois distribués gratuitement à la sortie. Dans la station Castellane, un petit marché artisanal se tient le jeudi matin.

Satisfaction des voyageurs

Malgré son succès, le métro marseillais est la cible d'un certain nombre de critiques de la part de ses voyageurs. Le réseau est jugé comme n'étant pas assez étendu au regard de la superficie de l'agglomération marseillaise[65] - [66] - [alpha 4]. De plus, le tracé des lignes est parfois contesté, comme le prolongement de la ligne 1 entre La Timone et La Fourragère, qui passe dans des quartiers déjà desservis par plusieurs lignes de tramways, alors que des quartiers densément peuplés et enclavés, tel l'ouest des quartiers nord, dispose en 2012 de peu de dessertes lourdes[67] - [68]. Enfin, le matériel roulant est pointé du doigt, du fait de son vieillissement et notamment l'absence de climatisation, jugée pénalisante pendant les chaleurs estivales [69].

Cependant, en 2010, dans un sondage mené pour la RTM, 89 % des voyageurs interrogés déclarent être satisfaits du réseau de métro[70]. De plus, en 2015, la satisfaction des utilisateurs est en hausse selon une nouvelle enquête menée par la Régie des transports de Marseille. Ainsi, 93 % des clients du métro se disent satisfaits[71].

Incidents

Le le déraillement partiel d'un métro, à la suite de l'éclatement d'un pneu, fait 14 blessés légers à la station Sainte-Marguerite - Dromel sur la ligne 2[72].

Matériel roulant

Une rame MPM 76 Ă  quai, station La Timone.

Le rĂ©seau comporte 36 rames MPM 76, affectĂ©es aux deux lignes du rĂ©seau, en formation de trois vĂ©hicules, deux vĂ©hicules moteurs et une remorque. Les 21 trains d'origine furent construits par la sociĂ©tĂ© CIMT et livrĂ©s au cours du second semestre 1976. Le mĂ©tro de Marseille est un mĂ©tro sur pneumatiques, technique dĂ©veloppĂ©e par la rĂ©gie autonome des transports parisiens (RATP) dans les annĂ©es 1950. Les rames MPM 76 sont des dĂ©rivĂ©s du matĂ©riel roulant MP 73 de la RATP. Le gabarit des rames du mĂ©tro de Marseille est de 2,60 mètres de largeur[18] - [40] avec une capacitĂ© de 472 passagers par rame (en charge « maximale » soit six passagers / m2). Toutes les lignes du rĂ©seau ont le mĂŞme gabarit. Les rames circulent en composition de quatre voitures (trois motrices et une remorque) depuis 1985, Ă  la suite de la mise en service de la ligne 2. Elles circulaient en composition de 4 voitures (deux motrices encadrant deux remorques) auparavant. Les rames circulent Ă  une vitesse moyenne d'environ 30-35 km/h[73] et sont aptes Ă  circuler Ă  une vitesse maximale de 90 km/h[74]. Les rames sont dessinĂ©es par Philippe Neerman, Ă©galement designer des mĂ©tros de Lyon et Bruxelles[75] - [76].

Les trains ont été construits à Valenciennes par un groupe de sociétés françaises[77] - [78] qui font maintenant partie du groupe Alstom. Un deuxième lot de 15 trains a été livré en 1983 pour la ligne 2. En 1985, un quatrième véhicule (motrice) a été ajouté sur chaque train afin d'augmenter la capacité. Le parc total du métro est donc de 36 trains de quatre véhicules dont trois motrices.

Entre 2024 et 2027, l'ensemble de ces rames seront remplacées par les Neomma.

ContrĂ´le automatique des trains

Le système de contrôle automatique des premiers trains du métro de Marseille a été fourni par la société Jeumont-Schneider. Il comprend une signalisation en cabine, en la quasi absence de toute signalisation latérale, un contrôle continu de la vitesse en tous points de la ligne, un pilotage automatique, y compris en manœuvres et services provisoires, un arrêt en station à décélération progressive en un point fixé par la composition de la rame, un service automatique d'ouverture des portes en stations et une régulation des temps de parcours d'interstations[79]. C'est le même système que celui fourni par la même société au métro de Montréal.

Au sein des dépôts et des zones non équipées de la signalisation en cabine, ainsi que dans de rares cas dans les zones en question, un signal de manœuvre existe et peut présenter trois aspects[80] :

  • orange et Ĺ“illeton blanc allumĂ© : mouvement possible Ă  la vitesse maximale de 20 km/h sauf indication contraire ;
  • rouge et Ĺ“illeton blanc Ă©teint : arrĂŞt, l'itinĂ©raire n'est pas tracĂ© ;
  • rouge et Ĺ“illeton blanc allumĂ© : arrĂŞt, l'itinĂ©raire est tracĂ© mais la voie est occupĂ©e.

Dans les zones de manœuvre équipés de la signalisation en cabine, un signal appelé « cible » permet en complément du système embarqué de protéger les itinéraires et présente autant de feux blancs qu'il y a d'itinéraires[80] : sur une cible à trois feux par exemple, si le feu de droite est allumé, alors la rame sera dirigée sur la voie la plus à droite.

Identité visuelle

Livrées

Lors de l’inauguration en 1977, les rames étaient toutes vêtues de blanc et arboraient sur leurs voitures motrices un logo « M » en ligne brisée sur leur extrémité ainsi que sur les deux côtés de la tête de train entre la loge de conduite et la première porte, inversé selon la situation du logo.

En 1989, ce logo est remplacé par celui de la RTM de l’époque, issu de la livrée « Flèche » arborée sur les bus et tramways. Cet habillage perdurera jusqu'en 2009.

Dès 2003, la livrée « Fusion » en gris ainsi que le logo actuel de la RTM écrit en bleu s’installent dans un premier temps sur certaines locomotives dotées d’un aménagement intérieur de test spécialement conçu pour la future rénovation des rames et leur bas de caisse est peint en gris[81]. À partir de 2007, cette livrée commence à se généraliser et accompagne progressivement toutes les rames rénovées jusqu’en 2009 où toutes les rames nouvellement rénovées intérieurement l’auront arboré. Hélas, l’habillage ne restera pas visible longtemps au vu de la fragilité des adhésifs dus au nettoyage dont le remplacement devenait de plus en plus coûteux.

En 2010, à l’occasion des 60 ans de la régie, un logo provisoire est affiché sur les côtés des rames motrices avec écrit « C’est vous, c’est nous, c’est tout ».

Depuis 2014, les rames arborent la livrée « vague » visible sur les portes désormais vêtues de gris. Le logo de la RTM à l’avant des caisses devient gris argenté. Elles gardent le bas de caisse gris du précédent habillage.

  • LivrĂ©e d’origine avec le logo « M » de 1977 Ă  1989
    Livrée d’origine avec le logo « M » de 1977 à 1989
  • LivrĂ©e avec le logo RTM de l’époque issu de la livrĂ©e « Flèche » de 1989 Ă  2009.
    Livrée avec le logo RTM de l’époque issu de la livrée « Flèche » de 1989 à 2009.
  • LivrĂ©e « Fusion » de 2003 Ă  2014.
    Livrée « Fusion » de 2003 à 2014.
  • LivrĂ©e « Vague » depuis 2014.
    Livrée « Vague » depuis 2014.

Signalétique et logos

Les panneaux utilisés dans les stations utilisent principalement la police FF Meta, en caractères blancs sur fond noir ; certains panneaux plus anciens utilisent la même charte graphique mais avec la police Univers (une autre variante d'Univers, nommée Métro, est également utilisée dans le métro parisien aux côtés de la Parisine).

  • Emblème "M" peint sur les rames du mĂ©tro lors de l'inauguration en 1977, remplacĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1980. L'orientation de l'emblème variait selon le cĂ´tĂ© de la voiture oĂą il figurait ; Ă  l'avant, il Ă©tait orientĂ© vers la gauche.
    Emblème "M" peint sur les rames du métro lors de l'inauguration en 1977, remplacé à la fin des années 1980[82]. L'orientation de l'emblème variait selon le côté de la voiture où il figurait ; à l'avant, il était orienté vers la gauche.
  • Totem d'entrĂ©e de station en 1977
    Totem d'entrée de station en 1977
  • Totem d'entrĂ©e de station après 1982
    Totem d'entrée de station après 1982
  • Totem d'entrĂ©e de station depuis 1998
    Totem d'entrée de station depuis 1998

Projets de développement

Prolongements du réseau

Au cours des années 1980, plusieurs prolongements sont envisagés par la RTM et par la municipalité[83] et ont fait l'objet d'études :

  • le prolongement de la ligne 1 au nord, de La Rose au technopĂ´le de Château Gombert ;
  • la crĂ©ation d'un embranchement de la ligne 2 en direction du sud, depuis la station Rond-point du Prado vers le quartier de Bonneveine ;
  • le prolongement de la ligne 2 au sud-est, de Sainte-Marguerite vers Saint-Loup puis La Valentine.

En 1983, un avant-projet prĂ©voyant un prolongement de la ligne 2 au nord jusqu'Ă  Madrague est approuvĂ© par le conseil municipal. Long de 1,5 km, ce prolongement aurait desservi trois nouvelles stations : Capitaine Gèze, La Cabucelle et Madrague-Ville. ValidĂ©s par le conseil municipal en 1989[83], le projet a Ă©tĂ© cependant annulĂ© faute de financement.

Dans les annĂ©es 2010, l'idĂ©e d'un prolongement de la ligne 2 vers le nord refait surface. En 2013, des travaux de prolongement de la ligne 2 sont rĂ©alisĂ©s, au nord de la station Bougainville[84] - [85] afin d'allonger la ligne d'environ 900 mètres et de construire une nouvelle station, Gèze[86], inaugurĂ©es le après plusieurs annĂ©es de retard[8]. Elle comporte un pĂ´le d'Ă©changes multimodal ainsi qu'un parc relais d'une capacitĂ© de 650 places de stationnement. Le coĂ»t de ce prolongement est estimĂ© Ă  80 millions d'euros (dont 55 millions d'euros pour la seule rĂ©alisation de la station et du pĂ´le d'Ă©changes[87]). Ce coĂ»t plutĂ´t faible s'explique par le fait que les infrastructures utilisĂ©es pour ce prolongement existent dĂ©jĂ  en grande partie. Ainsi, la ligne empruntera sur près de 800 mètres la portion de ligne, en viaduc et Ă  voie double, qui relie la station Bougainville au dĂ©pĂ´t Zoccola, qu'elle traverse avant de plonger en souterrain.

Une arrière-gare a également été réalisée au-delà de la station Gèze, permettant un éventuel prolongement plus au nord à plus long terme. Ce prolongement de la ligne 2 vers l'hôpital Nord, devrait permettre de desservir les Quartiers nord et a fait l'objet d'un appui du gouvernement en 2013[88]. Aucune extension de la ligne 2 au-delà de Gèze n'est toutefois prévue.

La communautĂ© urbaine puis la mĂ©tropole favorisent en effet plutĂ´t un prolongement de la ligne au sud, vers Saint-Loup. Des Ă©tudes en ce sens ont Ă©tĂ© lancĂ©es en pour une ouverture prĂ©vue en 2025 : le prolongement envisagĂ© serait de 4,1 km et comprendrait la construction de cinq nouvelles stations[89]. Une sixième station avec pĂ´le d'Ă©change, sur l'emplacement d'une ancienne usine Rivoire et Carret, est Ă©galement Ă  l'Ă©tude[9].

L'Agenda de la mobilité métropolitaine adopté en 2016 propose de doubler la longueur du réseau : le prolongement de la ligne 2 vers Saint-Loup serait prolongé vers La Valentine, la ligne 1 serait étendue de La Rose vers Château-Gombert et une troisième ligne transversale pour desservir Le Merlan, la Belle-de-Mai, Endoume et Bonneveine[90]. Si l'Etat accorde quelques crédits pour « initier l'agenda »[91], aucun plan de financement n'est proposée pour la concrétisation de ces projets, le plan de déplacements urbains métropolitain étant repoussé à fin 2020[92].

Le 2 septembre 2021, le président de la République en déplacement à Marseille annonce un plan pour redresser la ville. Dans celui-ci, il évoque la possibilité d'un apport financier plus important par l'État de grands axes de transport désenclavant les quartiers nord, tel que pourrait l'être un prolongement du métro[93].

Dans le plan de mobilité 2020/2030 approuvé par le conseil de la métropole le 16 décembre 2021, l'unique prolongement du métro envisagé est celui de la ligne 2 au sud vers La Pomme, comportant six stations sur environ 5 km[94]. Selon le ministre des transports Clément Beaune, la priorité est mise sur le développement du tramway, plus rapide à la construction, mais le développement du métro n'est pas abandonné[95].

Projet d'extension du métro de Marseille.
Projet d'extension du métro de Marseille.

Renouvellement des rames et automatisation du réseau

Les rames MPM 76 arrivent en fin de vie : la communautĂ© urbaine Marseille Provence MĂ©tropole envisage leur renouvellement depuis 2011[96] - [54] - . Leur remplacement est prĂ©vu pour 2023 : un contrat signĂ© le avec le groupe d'ingĂ©nierie Parsons afin d'assister la mĂ©tropole dans l'Ă©laboration du cahier des charges qui prĂ©voira l'automatisation intĂ©grale des deux lignes[97]. Ă€ cette occasion, les stations devront notamment ĂŞtre Ă©quipĂ©es de façades de quai d'une hauteur de 1,75 m[98] - [99] Les nouvelles rames seront entièrement automatiques[100] - [101] et accessibles aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. L'aide de la BEI est sollicitĂ©[102]. Plusieurs sociĂ©tĂ©s se prĂ©paraient Ă  rĂ©pondre aux appels d'offres, comme par exemple Thales[103].

À l'issue de l'appel d'offres, la société Alstom a finalement été retenue pour fournir 38 rames Neomma pour un montant de 430 millions[104]. Les rames seront livrées progressivement à partir de 2024 et seront dans un premier temps exploitées en pilotage manuel conjointement aux anciennes rames avant d’être équipées d'un système de pilotage automatique intégral lorsque toutes les rames seront livrées.

Les deux premières voitures de ces nouvelles rames sont construites le 1er août 2022 sur le site Alstom de Valenciennes.

Les dernières rames MPM 76 seront retirées du réseau en 2026[105].

Caractéristiques des futures rames

  • Longueur :  65 mètres
  • 4 voitures par rame (pour un total de 152 voitures)
  • Jusqu'Ă  500 passagers (4 passagers / m2)
  • Système de climatisation
  • 25 % d’énergie en moins que les rames actuellement en service :
    • utilisation du freinage Ă©lectrique
    • Ă©clairage LED…[106]

Design

Trois designs élaborés avec la collaboration d'Ora-ïto, un designer marseillais, étaient proposés à la Métropole Aix-Marseille-Provence. Ce sont les habitants qui ont pu choisir le design grâce à un vote par internet[107] Le design final, conçu par la métropole, Alstom, Ora-ïto et Fabien Bourdier, a été dévoilé en janvier 2021, accompagné d'une date de mise en service "à l'horizon 2023"[108]. Le 10 novembre 2022, la RTM indique sur son site officiel que la mise en service est prévue pour 2024[109].

Notes et références

Notes

  1. À l'exception de la ligne 68
  2. Ancêtre de la RTM, la RATVM succède à la CGFT en 1950.
  3. Fréquentation moyenne pour une journée à l'automne 2005.
  4. À titre de comparaison, les agglomérations de Lyon et de Lille possèdent respectivement environ 32 et 45 km de métro, contre 21,5 pour Marseille.

Références

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Annexes

Bibliographie

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Ouvrage de référence

  • Jacques Laupiès, Marseille et son MĂ©tro, Marseille, Éditions Paul Tacussel, , 201 p. (ISBN 2-903963-66-5)Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles de revue

  • Henri Bochet (ingĂ©nieur principal de la SociĂ©tĂ© du MĂ©tro de Marseille), « Le MĂ©tro de Marseille », Revue gĂ©nĂ©rale des chemins de fer, Dunod,‎ , p. 139-146 (ISSN 0035-3183) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marc Gayda, « Marseille : la saga du MĂ©tro (I) », Connaissance du Rail, no 140,‎ , p. 36-43 (ISSN 0222-4844) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marc Gayda, « Marseille : la saga du MĂ©tro (II) », Connaissance du Rail, no 141,‎ , p. 22-28 (ISSN 0222-4844) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marc Gayda, « Marseille : la saga du MĂ©tro (III) », Connaissance du Rail, no 142,‎ , p. 39-43 (ISSN 0222-4844) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Alain BarrĂ©, « Transport et amĂ©nagement urbain : l'exemple du mĂ©tro dans les grandes mĂ©tropoles rĂ©gionales françaises », Revue de gĂ©ographie de Lyon, vol. 55, nos 55-3,‎ , p. 209-230 (ISSN 1960-601X, lire en ligne)
  • Daniel Drocourt, « Les Premiers Projets de mĂ©tro », Marseille, no 216,‎ , p. 102-106 (ISSN 0995-8703)
  • Philippe-Enrico ATTAL, "1977, Marseille inaugure le premier mĂ©tro de province", Historail, no 35, p. 74-83
  • Marseille le mĂ©tro dossier La Vie Du Rail n°1623 Du 25-12-1977

Autres ouvrages

  • (en + de) Christoph Groneck, Metros in France, Berlin, Robert Schwandl Verlag, , 144 p. (ISBN 978-3-936573-13-8)
  • Jacques Laupiès et Roland Martin, Les tramways de Marseille ont cent ans, Marseille, Éditions Paul Tacussel, , 2e Ă©d., 607 p. (ISBN 2-903963-51-7)
  • RenĂ© Waldmann (prĂ©f. Dr FrĂ©dĂ©ric Dugoujon), La grande traboule, Lyon, LUGD, Ă©ditions lyonnaises d'art et d'histoire, coll. « Entreprises et entrepreneurs en RhĂ´ne-Alpes », , 243 p., 24 cm, reliĂ© (ISBN 2-905230-49-5)
    Traite principalement de l'histoire du métro de Lyon, mais la construction du métro de Marseille y est évoquée en filigrane

Articles connexes

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