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Myricétine

La myricétine ou myricétol est un composé organique de la famille des flavonols, naturellement présent dans de nombreux types de végétaux, et en particulier dans le raisin et les baies. Les noix sont aussi une source alimentaire riche en myricétine.

Myricétine
Image illustrative de l’article Myricétine
Identification
Nom UICPA 3,5,7-trihydroxy-2-(3,4,5-trihydroxyphényl)- 4-chromènone
Synonymes

Cannabiscétine
Myricétol
Myricitine
3,3',4',5,5',7-hexahydroxyflavone

No CAS 529-44-2
No ECHA 100.007.695
No CE 208-463-2
PubChem 5281672
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C15H10O8
Masse molaire[1] 318,235 1 ± 0,015 1 g/mol
C 56,61 %, H 3,17 %, O 40,22 %,
Propriétés physiques
T° fusion 357 °C[2]
Écotoxicologie
LogP 1,420 [2]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La myricétine est aussi naturellement présente sous forme d'hétéroside comme la myricitrine.

Propriétés biomédicales

La myricétine possède des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.

Des recherches in vitro tendraient à prouver que la myricétine et la gossypétine en grande concentration peuvent modifier le taux de LDL en permettant aux macrophages de mieux les abosrber[3]. Une étude finlandaise lie une forte consommation de myricétine avec un plus faible taux de cancer de la prostate[4].

Une autre étude sur 8 ans a montré que 3 flavonols (le kaempférol, la quercétine, et la myricétine) réduisent les risques de cancer du pancréas de 23 % [5].

La myricétine protège significativement contre l'inflammation dans les cellules endothéliales des microvaisseaux cérébraux humains en diminuant le nombre de cytokines pro-inflammatoires (TNF-α, l'IL-1β et l'IL-6)[6].

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) « Myricétine », sur ChemIDplus
  3. (en) Sara M. Rankin, Catherine V. de Whalley, J.Robin S. Hoult, Wendy Jessup, Gary M. Wllkins, Jane Collard, David S. Leake, « The modification of low density lipoprotein by the flavonoids myricetin and gossypetin », Biochemical Pharmacology, vol. 47, no 1,‎ , p. 67-75 (PMID 8424824, lire en ligne)
  4. (en) Knekt P, Kumpulainen J, Järvinen R, et al., « Flavonoid intake and risk of chronic diseases », Am. J. Clin. Nutr., vol. 76, no 3,‎ , p. 560–8 (PMID 12198000, lire en ligne)
  5. (en) Nöthlings U, Murphy SP, Wilkens LR, Henderson BE, Kolonel LN, « Flavonols and pancreatic cancer risk: the multiethnic cohort study », Am. J. Epidemiol., vol. 166, no 8,‎ , p. 924–31 (PMID 17690219, DOI 10.1093/aje/kwm172, lire en ligne)
  6. (en) Hilda Martínez-Coria, Isabel Arrieta-Cruz, Roger Gutiérrez-Juárez et Héctor Eduardo López-Valdés, « Anti-Inflammatory Effects of Flavonoids in Common Neurological Disorders Associated with Aging », International Journal of Molecular Sciences, vol. 24, no 5,‎ , p. 4297 (ISSN 1422-0067, DOI 10.3390/ijms24054297, lire en ligne, consulté le )
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