Montigny (Seine-Maritime)
Montigny est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Montigny | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes inter-Caux-Vexin | ||||
Maire Mandat |
Christian Poissant 2020-2026 |
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Code postal | 76380 | ||||
Code commune | 76446 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montignais | ||||
Population municipale |
1 288 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 164 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 27′ 37″ nord, 1° 00′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 34 m Max. 136 m |
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Superficie | 7,83 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Notre-Dame-de-Bondeville | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
Au nord-ouest de Rouen, village, à quelques minutes du centre-ville de cette capitale normande, entouré par la forêt de Roumare, Montigny comprend le village lui-même et un hameau, l'Essart, situé à 1 km au nord.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 17 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Montigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), zones urbanisées (11,2 %), prairies (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Montenii, Monteneio vers 1060[21], Montegni en 1234, Parrochia de Monteigni en 1251[22], Montegny en 1337, Montegni en 1431, Monteny en 1460 et 1461, de Montigny en 1464, 1466, 1467 et 1487, Motegni en 1403[23], Ecclesia Sancti Audoeni de Montigniaco en 1543 et 1544, Saint Ouen de Montigny en 1717[24], Montigny en 1715[25].
Montigny, dont l'étymon est généralement donné sous la forme latinisée Montaniacum, est un type toponymique répandu dont la signification exacte ne fait pas l'unanimité.
Histoire
La reine Mary et le futur roi d'Angleterre, Édouard VIII, ont résidé au château en juillet 1917.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2020, la commune comptait 1 288 habitants[Note 8], en augmentation de 16,14 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Ouen[33] du XVIe siècle, vitraux classés à titre d'objets monuments historiques XVIe et XVIIe siècles[34] ;
- Château de Montigny[35], dû à l'architecte Joseph-Abel Couture et ferme du XVIIIe siècle ; le musée départemental des antiquités de Rouen en conserve les vitraux XVIIe siècle[36]
- Hêtre remarquable, dénommé Gros Hêtre, inscrit au patrimoine français ;
- Mégalithe dit de Roumare : C'est un énorme grès quadrangulaire d'une longueur de 2,5 mètres pour 1 mètre de hauteur environ, dressé au bord de l'avenue forestière dite "la Ligne du Grès", en forêt de Roumare. À quelque distance du Chêne à Leux.
Activités
Dispose d'un centre village avec mairie, école et supérette ainsi que d'un hôtel. Exploitations agricoles et d'élevage, produits fermiers. Nombreuses activités culturelles et de loisirs, sportives, football, tennis, running, VTT, randonnées pédestres. Village collections. Participe au concours des villes et villages fleuris.
Chemin de randonnée intitulé « sur la piste du loup » inauguré le traitant du patrimoine forestier et villageois.
Personnalités liées à la commune
- John Holker (1719-1786), manufacturier, y a vécu.
- Jean Pickman (1857-1925), prestidigitateur, y est inhumé.
- Léonard Bordes (1898-1969), artiste peintre, y séjourna dans une propriété familiale située chemin du Vauchel[37].
Voir aussi
Bibliographie
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Rouen - Jardin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Montigny et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montigny et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean Adigard des Gautries. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958. Page 310.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, 55 H.
- Archives de Seine-Maritime, G. 3267.
- Archives de Seine-Maritime G. 9531, 1371, 741.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 674.
- « Les maires de Montigny », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « Montigny : le maire sortant, candidat à un ultime mandat : Christan Poissant, élu maire en 1995, brigue un cinquième et dernier mandat avec une équipe en partie rajeunie », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Habitant de Montigny depuis quarante-six ans, il s’est toujours impliqué dans la vie de son village, soit comme bénévole, en tant que président du comité des fêtes, soit au sein du conseil municipal, dès 1989, puis comme maire, depuis 1995. À ce jour, pleinement disponible et ayant acquis au fil des mandats une expérience certaine : au sein de la communauté de communes, il est conseiller communautaire depuis 2013, vice-président à l’environnement de 2014 à 2016 et vice-président au sport et à la culture depuis 2017 ».
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no IA00020693.
- Notice no PM76001108, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no IA00020695.
- Michel Hérold, Les Vitraux du musée des Antiquités, Rouen, Rouen, Conseil général de la Seine-Maritime, , 33 p. (ISBN 978-2-902093-32-8), p. 10-11.
- Robert Évreux, Léonard Bordes, sa vie, son œuvre, éditions des Amateurs rouennais d'art, 1989, p. 26.