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Mission martienne des Émirats

La Mission martienne des Émirats ou Al-Amal (arabe : الأمل, « l'espoir », d'oĂą parfois son appellation anglophone Mars Hope) ou EMM (sigle de l'anglais Emirates Mars Mission) est une sonde spatiale dĂ©veloppĂ©e par les Émirats arabes unis (EAU) placĂ©e en orbite martienne pour Ă©tudier l'atmosphère et le climat de cette planète. Avec cette mission les Émirats entrent dans le cercle très fermĂ© des pays ayant envoyĂ© une sonde spatiale vers une autre planète du système solaire (États-Unis, Union soviĂ©tique/Russie, Europe, Japon, Inde, Chine). La sonde spatiale est dĂ©veloppĂ©e avec la collaboration de plusieurs instituts amĂ©ricains dont le LASP qui rĂ©alise sa construction. EMM est lancĂ©e par une fusĂ©e japonaise H-IIA le depuis le centre spatial de Tanegashima. La sonde spatiale de 1 500 kg emporte trois instruments dont une camĂ©ra et deux spectromètres. Le , la sonde Al-Amal rĂ©ussit son insertion en orbite martienne, faisant des EAU la cinquième nation Ă  s'installer autour de Mars.

Mission martienne des Émirats
Sonde spatiale
Description de l'image Emirates Mars Mission mockup at IAC 2021 01 (cropped).jpg.
Données générales
Organisation Drapeau des Émirats arabes unis Agence spatiale émiratie
Constructeur Drapeau des États-Unis LASP
Drapeau des Émirats arabes unis Centre spatial Mohammed bin Rashid
Domaine Étude de l'atmosphère et du climat de Mars
Type de mission Orbiteur
Statut En orbite autour de Mars
Autres noms Al-Amal
Lancement 19 juillet 2020
Lanceur H-IIA
Durée 2 ans (mission primaire)
Identifiant COSPAR 2020-047A
Site www.mbrsc.ae/emirates-mars-mission
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 1 350 kg
Contrôle d'attitude Stabilisé 3 axes
Source d'Ă©nergie Panneaux solaires
Puissance Ă©lectrique 1200 Watts
Orbite martienne haute
PĂ©riapside 22 000 km
Apoapside 44 000 km
PĂ©riode 55 heures
Principaux instruments
EXI Caméra
EMUS Spectromètre ultraviolet
EMIRS Spectromètre infrarouge thermique

Historique

Les Émirats arabes unis annoncent en qu'ils vont développer une sonde spatiale à destination de Mars, qu'elle doit atteindre en 2021. Il s'agit de l'aboutissement d'investissements dans le spatial qui ont débuté en 2006. Les Émirats arabes unis ont acquis à la date de cette annonce une certaine maîtrise de la construction d'engins spatiaux, dans le cadre d'une coopération étroite avec la Corée du Sud qui a permis le développement des satellites d'observation de la Terre DubaiSat 1, 2 et KhalifaSat . L'assemblage de ce dernier satellite a été finalisé dans les locaux techniques du Centre spatial Mohammed bin Rashid (MBRSC) dont s'est doté le pays en 2015. Les Émirats arabes unis, dont les ressources financières proviennent principalement du pétrole et du gaz, ont choisi d'investir massivement dans le spatial dans le cadre d'une stratégie de diversification à long terme destinée à préparer l'après-pétrole. Alors que le pays ne compte que dix millions d'habitants (dont 1,4 million d'émiratis), 5,2 milliards US$ de fonds publics et semi-privés ont été injectés dans le spatial entre 2014 et 2017, soit l'équivalent du budget annuel de l'Agence spatiale européenne[1]. Le développement d'une sonde spatiale à destination de la planète Mars doit permettre aux ingénieurs et aux scientifiques émiratis d'acquérir un savoir-faire et de transférer des technologies spatiales. Pour ce faire, les responsables émiratis ont choisi de s'appuyer sur des collaborations avec des universités (américaines en l'occurrence) plutôt que de sous-traiter, comme l'ont auparavant fait des pays s'impliquant nouvellement dans le spatial, auprès d'agences spatiales ou d'industriels étrangers expérimentés[2]. Le coût de la mission est évalué à 200 millions US$[3].

Construction de la sonde spatiale

Transfert de la sonde spatiale vers la base de lancement japonaise (avril 2020).

La sonde spatiale martienne est construite au Laboratory for Atmospheric and Space Physics de l'UniversitĂ© du Colorado Ă  Boulder (États-Unis) par une Ă©quipe mixte amĂ©ricaine et Ă©miratie[4]. Le dĂ©veloppement de l'engin spatial et de l'instrumentation scientifique mobilise 150 ingĂ©nieurs Ă©miratis et 200 ingĂ©nieurs et scientifiques amĂ©ricains. Les centres de recherche de l'UniversitĂ© de Californie de Berkeley et de l'UniversitĂ© d'État de l'Arizona participent Ă©galement Ă  sa rĂ©alisation. L'Ă©quipe Ă©miratie est composĂ©e d'une proportion notable de femmes (30 % des effectifs globaux mais 90 % des scientifiques) et est dirigĂ©e par Sarah El-Amiri Ă©galement responsable de l'Agence spatiale Ă©miratie[5] - [6] - [7] - [2].

Les Émirats arabes unis sélectionnent en l'industriel japonais Mitsubishi Heavy Industries pour le lancement de la sonde spatiale. Celui-ci doit être effectué par une fusée japonaise H-IIA depuis la base de lancement de Tanegashima[8]. Après l'achèvement de son assemblage et une phase de test aux États-Unis qui s'achève en , la sonde spatiale est transférée au Centre spatial Mohammed bin Rashid pour une série de tests complémentaires puis son conditionnement final avant son transfert au Japon qui a lieu en [9].

Objectifs de la mission

Le développement d'un orbiteur martien est un objectif ambitieux, à ce jour seuls les États-Unis, l'URSS, l'Agence spatiale européenne et l'Inde ont réussi à insérer un engin spatial en orbite autour de Mars. Il faut parvenir à maîtriser des technologies pointues comme la navigation dans l'espace interplanétaire ou l'insertion en orbite en mode automatique. Aussi cette mission est-elle avant tout un projet technologique. Les objectifs scientifiques portent sur l'étude de l'atmosphère martienne et du climat de Mars et visent à disposer d'une vue complète de la météorologie de Mars et de l'évolution historique de l'atmosphère de la planète. Par rapport aux missions martiennes existantes, l'orbite de EMM est relativement haute ; ce qui limite la résolution spatiale des mesures effectuées, mais elle permet à la sonde spatiale d'observer la même zone de Mars durant une dizaine d'heures ; ce qui présente l'avantage de pouvoir étudier les phénomènes météorologiques qui varient sur une courte durée tels que les mouvements des nuages, la sublimation du sol et, plus généralement, de fournir des données intéressantes sur la météorologie de Mars. Les objectifs de la mission sont[2] - [10] :

  • rechercher les corrĂ©lations entre la mĂ©tĂ©orologie actuelle et le climat qu'a connu la planète dans son passĂ© ;
  • dĂ©terminer comment la mĂ©tĂ©orologie modifie l'Ă©chappement atmosphĂ©rique de l'hydrogène et de l'oxygène en mesurant son influence sur les Ă©changes entre les couches infĂ©rieure et supĂ©rieure de l'atmosphère martienne ;
  • dĂ©terminer la structure et la variabilitĂ© de l'hydrogène et de l'oxygène dans la couche supĂ©rieure de l'atmosphère et dĂ©terminer les processus entraĂ®nant la perte de l'atmosphère de Mars dans l'espace ;
  • observer les changements de l'atmosphère martienne au cours d'une journĂ©e et Ă  travers les saisons.

Les objectifs de la mission viennent compléter ceux des orbiteurs martiens MAVEN (NASA) et ExoMars Trace Gas Orbiter (Agence spatiale européenne) déjà sur place. Au-delà des objectifs scientifiques, EMM constitue un symbole fort, car c'est la première mission spatiale lancée vers une autre planète par un pays arabe. Elle constitue un succès important pour les Émirats arabes unis dont le premier astronaute Hazza Al Mansouri a volé en 2019[9].

Caractéristiques techniques

Maquette de la sonde spatiale.

EMM est une sonde spatiale d'environ 1 350 kg (avec les ergols ; masse utile de 550 kg) de forme cubique, haute de 2,90 mètres pour une largeur de 2,37 mètres. La structure est rĂ©alisĂ©e en nid d'abeilles d'aluminium avec des faces en composite. Deux panneaux solaires dĂ©ployĂ©s en orbite fournissent 1 200 watts. La propulsion principale consiste en 6 moteurs-fusĂ©es de 120 newtons de poussĂ©e unitaire. Les petites corrections de trajectoire sont prises en charge par 12 moteurs-fusĂ©es de 5 newtons de poussĂ©e. La sonde spatiale est stabilisĂ©e 3 axes. Le contrĂ´le d'orientation est pris en charge par des roues de rĂ©action et des viseurs d'Ă©toiles. La sonde spatiale dispose pour communiquer d'une antenne parabolique grand gain de 1,85 mètre de diamètre et d'antennes faible gain. Le dĂ©bit est de 1,6 mĂ©gabit/seconde lorsque Mars est Ă  son point de son orbite le plus proche de la Terre. Le rĂ©pĂ©teur est fourni par Applied Physics Laboratory[6] - [11] - [9] - [12].

Instrumentation scientifique

La sonde spatiale emporte trois instruments scientifiques :

Caméra couleur haute résolution EXI

Mars vue par la caméra EXI lors de l'orbite 47.

EXI (Emirates Exploration Imager) est une camĂ©ra qui fournit des images en couleur Ă  haute rĂ©solution dans plusieurs longueurs d'onde. L'instrument peut prendre des images de 12 mĂ©gapixels avec une rĂ©solution spatiale infĂ©rieure Ă  10 kilomètres. Il comporte une roue Ă  filtres qui permet d'effectuer des images dans trois bandes spectrales en lumière visible (405–469 nm, 506–586 nm et 625–645 nm) et trois bandes spectrales en ultraviolet (205–234 nm, 245–275 nm et 305–335 nm). Il peut enregistrer des films avec une rĂ©solution spatiale de km et effectuer des prises d'images Ă  la vitesse maximale de 180 images par seconde. EXI est utilisĂ© pour mesurer les caractĂ©ristiques de la glace, de l'eau, des aĂ©rosols, de la poussière et de l'ozone prĂ©sents dans l'atmosphère de Mars. La camĂ©ra doit Ă©galement fournir des images en couleurs de la surface de la planète. L'instrument est dĂ©veloppĂ© par le Laboratory for Atmospheric and Space Physics et le Mohammed Bin Rashid Space Centre (MBRSC)[6] - [13] - [12].

Spectromètre infrarouge EMIRS

EMIRS (Emirates Mars Infrared Spectrometer) est un spectroscope Ă  transformation de Fourier qui effectue ses observations dans l'infrarouge thermique (bande spectrale comprise entre 6 et 40 microns). L'instrument doit collecter des donnĂ©es sur l'atmosphère : tempĂ©rature, prĂ©sence de glace, de vapeur d'eau et de poussière. Il est utilisĂ© pour Ă©tudier les couches infĂ©rieures de l'atmosphère, mesurer la distribution globale de la poussière, des nuages de glace, de la vapeur d'eau et les profils de tempĂ©rature. Il permet de dĂ©terminer avec les donnĂ©es des instruments EXI et EMUS les interactions entre les couches infĂ©rieure et supĂ©rieure de l'atmosphère de Mars. La rĂ©solution spatiale de EMIRS est de 300 kilomètres et il est capable d'effectuer 60 observations par semaine. L'instrument est dĂ©veloppĂ© par l'UniversitĂ© d'État de l'Arizona[6] - [13].

Spectromètre ultraviolet EMUS

EMUS (Emirates Mars Ultraviolet Spectrometer) est un spectromètre effectuant des observations dans l'ultraviolet lointain. Il analyse les Ă©missions dans la bande spectrale comprise entre 100 et 170 nanomètres. Le champ de vue dĂ©pend de la largeur de la fente : 11° Ă— 0.18.0.25 ou 0,7°. La rĂ©solution spatiale est de 0,14 Ă— 0,2° avec la fente la plus Ă©troite. La rĂ©solution spectrale est comprise entre 1,3 et 5 nm. L'instrument doit Ă©tudier le processus d'Ă©chappement dans l'espace du dioxygène et du dihydrogène de l'atmosphère de Mars. L'instrument est dĂ©veloppĂ© par le Centre spatial Mohammed Bin Rashid (MBRSC) et l'UniversitĂ© du Colorado[6] - [13] - [12].

Installations au sol

Les communications entre la sonde spatiale EMM et la Terre sont prises en charge par le réseau de stations terriennes Deep Space Network de la NASA. Le Centre de contrôle de la mission (MOC) est pris en charge par le Centre spatial Mohammed bin Rashid aux Émirats avec le support du LASP aux États-Unis. Les données collectées sont transmises au Centre scientifique émirati (Emirates Space Data Center ou SDC) qui produit les données de niveau 1 et 2 avant de les transmettre aux équipes américaines ayant développé les instruments qui sont chargées de produire les données de niveau 3. Les données résultantes sont mises à disposition de la communauté scientifique internationale[12].

DĂ©roulement de la mission

La sonde spatiale est lancée par une fusée japonaise H-IIA identique à celle photographiée ici.
Trajectoire de la sonde spatiale (trait de couleur mauve) entre la Terre (bleu) et Mars (vert).

Lancement et transit vers Mars

La fenêtre de lancement de la sonde spatiale EMM vers la planète Mars allait du au . Avant et après cette période, le lanceur n'aurait plus eu une puissance suffisante permettant à la sonde spatiale d'atteindre Mars. Deux autres sondes spatiales ont pu profiter de cette fenêtre de lancement : l'astromobile Mars 2020 de la NASA et l'orbiteur/astromobile chinois Tianwen-1. La sonde EMM est lancée le à 21 h 58 UTC par une fusée japonaise H-IIA depuis le centre spatial de Tanegashima (Japon)[9]. Une fois les propulseurs d'appoint et le premier étage du lanceur largués, l'ensemble formé par le second étage de la fusée et la sonde spatiale est placé sur une orbite terrestre basse où il circule de manière passive. Lorsque l'alignement souhaité avec Mars est atteint, le deuxième étage de la fusée est mis à feu pour fournir à la sonde spatiale la vitesse permettant à celle-ci d'entamer sa trajectoire vers Mars[14].

Une fois le deuxième Ă©tage Ă©teint, les Ă©quipements de la sonde spatiale sont progressivement mis en marche de manière automatique. L'ordinateur embarquĂ© est activĂ©, les rĂ©sistances chauffantes, qui doivent empĂŞcher les ergols de geler, sont allumĂ©es. Les panneaux solaires sont dĂ©ployĂ©s. La sonde spatiale utilise ses capteurs solaires pour dĂ©terminer son orientation puis manĹ“uvre de manière que les cellules solaires soient Ă©clairĂ©es et puissent recharger ses batteries. La sonde spatiale transmet alors ses premiers signaux qui sont collectĂ©s par la station terrienne de Madrid du rĂ©seau Deep Space Network de la NASA. L'Ă©quipe au sol chargĂ©e de contrĂ´ler les opĂ©rations peut alors commencer Ă  contrĂ´ler le fonctionnement de la sonde spatiale. La sonde spatiale entame son transit de 7 mois vers Mars qui doit lui faire parcourir 493,5 millions de kilomètres[15].

Durant le transit l'équipe au sol déclenche à plusieurs reprises les moteurs-fusées qui équipent la sonde spatiale pour corriger sa trajectoire. Les instruments scientifiques sont mis en marche et vérifiés. Ils sont étalonnés en utilisant les étoiles. La sonde spatiale approche de Mars sur une trajectoire rasante[16].

Insertion en orbite autour de Mars

Orbite de la sonde spatiale autour de Mars.

Le , 200 jours après son lancement, la sonde spatiale rĂ©duit sa vitesse de 1 000 mètres par seconde pour s'insĂ©rer en orbite autour de Mars. La propulsion fonctionne durant 27 minutes en consommant la moitiĂ© des ergols emportĂ©s ; ce qui ramène la vitesse de la sonde spatiale Ă  5 kilomètres par seconde. Durant la phase de freinage, la sonde spatiale passe derrière Mars et l'Ă©quipe au sol n'est informĂ©e du succès de la manĹ“uvre que lorsque EMM rĂ©apparaĂ®t[5] - [17] - [18].

Ă€ la suite de cette manĹ“uvre, la sonde spatiale se trouve sur une orbite provisoire de 100 Ă— 49 380 kilomètres qu'elle parcourt en 40 heures. Après une phase de tests et de validation qui doit durer environ 6 semaines, la sonde spatiale utilise vers le mois de sa propulsion pour se placer sur son orbite dĂ©finitive dont l'altitude est comprise entre 20 000 et 43 000 kilomètres et qu'elle parcourt en 55 heures. Cette orbite permet Ă  la sonde de rĂ©aliser une surveillance de la circulation atmosphĂ©rique et de la mĂ©tĂ©orologie de Mars 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Durant sa mission les Ă©changes entre l'orbiteur et le contrĂ´le au sol ont lieu deux fois par semaine et durent Ă  chaque fois 6 Ă  8 heures. La mission primaire qui dĂ©butera au milieu de l'annĂ©e 2021 doit durer deux annĂ©es terrestres. Durant celle-ci la sonde spatiale devrait transmettre plus de 1 tĂ©raoctet de donnĂ©es scientifiques sur l'atmosphère de Mars et sa dynamique[19].

Références

  1. (en) Kate Greene, « Why the United Arab Emirates Is Building a Space Program From Scratch », sur Slate, .
  2. Sophie Bécherel, « Les Émirats Arabes Unis espèrent intégrer un club très fermé en envoyant la sonde Hope autour de Mars », sur franceinter.fr, France Inter, (consulté le ).
  3. (en) Jeff Foust, « UAE to develop small lunar rover », sur spacenews.com, .
  4. (en) « Emirates Mars Mission launching this month in partnership with LASP at CU Boulder », University of Colorado Boulder, .
  5. (en) « Journey - MOI (Mars Orbit Insertion) », sur emiratesmarsmission.ae, site officiel de la mission (consulté le ).
  6. (en) Tyler Gray, « UAE-built Mars orbiter arrives at launch site ahead of July liftoff », sur nasaspaceflight.com, .
  7. Karen Lajon, « Sarah Amiri envoie le monde arabe vers Mars », sur lejdd.fr, Le Journal du dimanche, (consulté le ).
  8. (en) Tomasz Nowakowsk, « UAE’s Mars mission to be launched from Japan », sur spaceflightinsider.com, .
  9. (en) Chris Gebhardt et Tyler Gray, « United Arab Emirates begins historic first interplanetary mission », sur nasaspaceflight.com, .
  10. (en) « Emirates Mars Mission Hope Science Objectives », sur emiratesmarsmission.ae, site officiel de la mission (consulté le ).
  11. (en) « Emirates Mars Mission Hope Spacecraft », sur emiratesmarsmission.ae, site officiel de la mission (consulté le ).
  12. (en) « EMM Hope », sur EO Portal, Agence spatiale européenne (consulté le ).
  13. (en) « Instruments », sur emiratesmarsmission.ae, site officiel de la mission (consulté le ).
  14. (en) « Journey - Launch Phase Plan », sur emiratesmarsmission.ae, site officiel de la mission (consulté le ).
  15. (en) « Journey - Early Opération », sur emiratesmarsmission.ae, site officiel de la mission (consulté le ).
  16. (en) « Journey - Cruise Phase », sur emiratesmarsmission.ae, site officiel de la mission (consulté le ).
  17. (en) Stephen Clark, « UAE’s Hope orbiter on course for arrival at Mars », sur spaceflightnow.com, .
  18. (en) Stephen Clark, « Arab world’s first interplanetary spacecraft safely arrives at Mars », sur spaceflightnow.com, .
  19. (en) « Journey - Transition phase », sur emiratesmarsmission.ae, site officiel de la mission (consulté le ).

Bibliographie

Instruments
Objectifs

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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