Michelbach-le-Haut
Michelbach-le-Haut (en allemand et dialecte alsacien Obermichelbach) est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Michelbach-le-Haut
Obermichelbach | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Saint-Louis Agglomération |
Maire Mandat |
André Wolgensinger 2020-2026 |
Code postal | 68220 |
Code commune | 68208 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
590 hab. (2020 ) |
Densité | 80 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 47° 34′ 02″ nord, 7° 26′ 41″ est |
Altitude | Min. 324 m Max. 468 m |
Superficie | 7,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bale - Saint-Louis (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Saint-Louis |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans le Sundgau, dans la région historique et culturelle d'Alsace.
GĂ©ographie
Urbanisme
Typologie
Michelbach-le-Haut est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (43 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), forêts (17,3 %), mines, décharges et chantiers (11 %), prairies (5,6 %), zones urbanisées (5,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- En allemand : Obermichelbach[8].
- Le village tire son nom de la rivière « Michelbach » (bach signifiant rivière en alsacien).
Histoire
- Appelé Mychelenbach en 1090.
- Il est fait mention de Michelbach en 1144, lorsque le pape Lucius II prend sous sa protection le prieuré bénédictin d'homme dédié à la Vierge Marie qui y est situé.
- Prend le nom d'Obermichebach en 1278 pour se distinguer de Niedermichelbach.
- Le village accueillait un tribunal et un lieu de pèlerinage.
- Durant le Moyen Âge et l'Ancien Régime, le village faisait partie de la seigneurie de Landser, plus précisément du bailliage du Haut-Landser, jusqu'en 1798 (voir carte ci-après ; source : bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg).
- Il a appartenu aux Habsbourg de 1303 (au moins) Ă 1648.
- En 1980, sous l'impulsion du curé Fernand Nussbaumer (père spiritain, prêtre du village de 1966 jusqu'à son décès en 2008), a été créé la « fête du Pain ». Cette fête du village a lieu chaque année le deuxième dimanche de septembre. Nombre de commerçants et artisans viennent y proposer leurs produits. Le moment central de la journée est, à l'image de la tradition alsacienne, un cortège de vieux tracteurs et autres machines agricoles tirant des chariots sur lesquels des figurants animent des scènes de la vie campagnarde d'antan.
HĂ©raldique
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Les armes de Michelbach-le-Haut se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2020, la commune comptait 590 habitants[Note 3], en diminution de 6,65 % par rapport Ă 2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
L'église Saint-Jacques-le-Majeur date de 1869. Elle a été construite en lieu et place de l'ancienne église qui elle datait du Moyen Âge.
Le prieuré Saint-Apollinaire : avant la Révolution française, le prieuré appartenait à l'abbaye cistercienne de Lucelle. Pendant la Révolution, il est devenu bien national. Puis le domaine a été vendu à divers particuliers. Actuellement, il appartient à la famille Laroche, et accueille depuis 2018 un parcours de golf.
Personnalités liées à la commune
- Georges Emmanuel Beuret a vécu au Saint-Apollinaire.
Voir aussi
- Liste des communes du Haut-Rhin
- Michelbach, commune du canton de Thann
- Michelbach-le-Bas, commune du mĂŞme canton
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Georges Stoffel, Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin, 1868.
- Archives DĂ©partementales du Haut-Rhin
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.