AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Michael Repacholi

Michael Harry Repacholi plus connu sous le nom de Michael Repacholi ou de Mike Repacholi (australien, né le ) est un biophysicien (professeur) et expert en radioprotection, qui a notamment co-fondé le Comité international des rayonnements non ionisants (qu'il a présidé de 1988 à 1992), et qui deviendra l'ICNIRP (Commission internationale sur la protection contre les radiations non ionisantes) qu'il présidera de 1992 à 1996, et dont il reste depuis « Président d'honneur »[1].

Michael Repacholi
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour

Biographie

Études

Le professeur Repacholi a étudié la physique et la radiobiologie à l'Université d'Australie-Occidentale (1965), à l'Université de Londres (1969) avant d'obtenir son PhD à l'Université d'Ottawa (en 1980).

CarriĂšre

Lors de ses études de physique, il effectue un stage étudiant au sein de la Commission australienne de l'énergie atomique (été austral 1964-1965)[1].

De 1965 Ă  1968, il devient physicien spĂ©cialisĂ© en radioprotection dans le laboratoire des rayons X de Perth (Australie-Occidentale). Puis les annĂ©es suivantes, il rĂ©alise des enquĂȘtes sur les utilisateurs d'appareils Ă  rayons X (ou utilisant des radio-isotopes dans des installations mĂ©dicales et industrielles), pour divers hĂŽpitaux australiens et canadiens[1].

Il Ă©migre ensuite au Canada et y travaille trois ans pour la Commission du cancer du Saskatchewan, Ă  RĂ©gina (de 1969 Ă  1971). En tant que physicien hospitalier, il contribue Ă  planifier les radiothĂ©rapies. Il est aussi consultant en radioprotection pour les Ă©quipements de radiologie mĂ©dicale de l'hĂŽpital des SƓurs Grises ; et consultant au service de mĂ©decine nuclĂ©aire de la clinique Allan Blair (qui est un centre de traitement des cancers)[1].

Il travaille ensuite pour le Bureau de la radioprotection de SantĂ© et Bien-ĂȘtre social Canada (1971—1982)[1] ;

Il coordonne des programmes impliquĂ©s dans la recherche, la mesure et les effets biologiques et sanitaires des rayonnements, il contribue Ă  crĂ©er ou mettre Ă  jour les normes de protection congre les rayonnements ionisants et non ionisants. À ce titre, il participe au groupe de travail de la rĂ©union de l'OMS sur l'Ă©chographie (Ă  Londres, en 1976).

En janvier 1983, de retour en Australie, il travaille à l'HÎpital Royal Adelaide, à Adélaïde, en Australie du Sud, jusqu'en juillet 1991. Nommé scientifique en chef, il est chargé de la recherche sur les rayonnements, du développement de thérapies utilisant les rayonnements. Responsable de la radioprotection dans l'hÎpital, il y conduit des projets de recherche sur les rayonnements non ionisants[1].

Son hÎpital le détache à l'Australian Radiation Laboratory[1], alors notamment chargé d'évaluer les séquelles radiologiques (plutonium-239, uranium-235, beryllium
) laissés par les travaux de développement de la bombe atomique anglaise sur 7 sites d'essais nucléaires en Australie du Sud par le United Kingdom Atomic weapons Research Establishment durant la décennie (1953-1963)[2].`

Il est ensuite employĂ© par le DĂ©partement fĂ©dĂ©ral de la santĂ©, du logement et des services communautaires de l'État de Victoria ; de Juillet 1991 Ă  juillet 1995, en tant que « chercheur principal Â», il dirige des programmes de recherche sur l'Ă©pidĂ©miologie du cancer de l'enfant, et une Ă©tude animale sur les effets Ă©ventuellement cancĂ©rigĂšnes d'une exposition Ă  des champs de 50/60 Hz[1]. Il prend en charge la direction d'un programme de recherche pluriannuel sur les Ă©ventuels dommages Ă  la santĂ© des enfants causĂ©s par les rayonnements non ionisants, tout en continuant Ă  s'impliquer dans les AutoritĂ©s de radioprotection australiennes, canadiennes et italiennes, notamment via le ComitĂ© international des rayonnements non ionisants dont il a Ă©tĂ© membre fondateur, et qu'il a prĂ©sidĂ© durant 4 ans (de 1988 Ă  1992), ComitĂ© qui deviendra l'ONG ICNIRP qu'il prĂ©sidera aussi durant quatre ans (de 1992 Ă  1996, et dont il reste depuis «  PrĂ©sident d'honneur Â».

D'août 1995 à 2006, l'OMS l'embauche comme expert en radiation, à GenÚve[1]. Il y est principalement chargé du projet international CEM (champs électromagnétiques)[3] (CEM = champs électromagnétiques) et dÚs 1995 responsable du projet mondial sur les rayonnements ultraviolets (INTERSUN)[4], qu'il suivra jusqu'à sa retraite en 2006. Michael Repacholi est alors coordinateur de l'Unité Rayonnement et hygiÚne du milieu à l'OMS et membre du Departement de la protection de l'environnement humain[5], aprÚs avoir été fonctionnaire responsable, de la section Protection radiologique et évaluation des risques mondiaux, au Bureau de l' hygiÚne du milieu mondial et intégré de L'OMS à GenÚve[6]. Travaillant à GenÚve, il habite alors en France (à Divonne-les-Bains)[1].

En 2006, il a officiellement pris sa retraite à l'OMS, mais mÚne encore diverses activités en lien avec son domaine d'expertise.

Travaux de recherche

De 1968 à 1969 : à l'Université de Londres, il travaille notamment sur des cultures de lignées cellulaires d'organismes marins et sur des appareils exposant des suspensions de cultures de cellulaires aux ultrasons[1] ;

De 1973 à 1980 : à l'Université d'Ottawa, dans le cadre de son doctorat, il travaille sur des lymphocytes humains en culture, exposés à des mitogÚnes (dont radioisotopes ou précurseurs radioactifs) introduits dans les cellules, et suivis par immunofluorescence, autoradiographie, analyse de fluorescence de l'ADN déroulé[1] ;

De 1983 à 1991 : à l'HÎpital Royal Adelaide, il contribue à développer des lasers médicaux (essais cliniques d'amygdalectomies par laser ; élimination des taches de vin, tests de laser cliniques sur le modÚle animal, programme d'évaluation et d'enseignement de l'usage du laser clinique[1].

Il travaille ensuite sur les effets des champs électromagnétiques sur la santé, sur le modÚle murin notamment (voir ci-dessous)

Financements

En 1988, il bénéficie de crédits de recherche de l'HÎpital Royal Adelaide (4000 $, pour améliorer l'amygdalectomie via le laser).

En 1989, il touche 250 000 dollars de subvention de la Commission de la santé de l'Australie du Sud, pour étudier l'efficacité clinique du traitement des taches de vin et des télangiectasies par laser au bromure de cuivre.

En 1990, la Commission de l'électricité de Nouvelle-Galles du Sud lui verse 125 000 dollars pour préparer une étude sur le cancer infantile en Australie, afin d'étudier une éventuelle relation causale des champs magnétiques de 50 Hz.

En 1991, l'Association australienne de l'approvisionnement en électricité (privée) lui verse 80 000 dollars pour étudier la faisabilité d'une étude sur vaste étude d'éventuels effets carcinogenÚse de l'exposition d'animaux à des champs magnétiques de 50 Hz.

En 1992, cette mĂȘme association lui apporte 1 002 000 $ pour Ă©tudier d'Ă©ventuels effets cancĂ©rogĂšnes d'un champ magnĂ©tique de 50 Hz sur des souris gĂ©nĂ©tiquement modifiĂ©es El-PIM-1 ; Et en 1992 toujours, les « Telecom Research Laboratories Â» lui apportent 200 000 $ pour complĂ©ter cette Ă©tude en exposant cette fois des souris Ă  des radiofrĂ©quences de 900 MHz, toujours pour dĂ©tecter un effet carcinogĂšne Ă©ventuel[1] .

Financements sources de conflit d'intĂ©rĂȘts ?

Selon le journaliste technique Louis Slesin (fondateur et rĂ©dacteur en chef de « Microwave News » Ă  New-York), « les Ă©tudes financĂ©es par l'industrie, comme COSMOS, sont du pain et du beurre pour les chercheurs et peuvent durer de 15 Ă  20 ans. Cela constitue-t-il un conflit d'intĂ©rĂȘts pour les scientifiques impliquĂ©s ? Bien sĂ»r que oui »[7], et toujours selon Slesin le Dr Repacholi recevait 150 000 dollars par an, indirectement de l’industrie de la tĂ©lĂ©phonie mobile (outre des frais de dĂ©placement). RetraitĂ© de l’OMS en 2006, M Repacholi (selon sa biographie sur le site de l'ICNIRP) est encore "membre Ă©mĂ©rite" avec accĂšs Ă  l'organisation, sur le site internet de l’ICNIRP, dont il est encore prĂ©sident Ă©mĂ©rite de l'ICNIRP, ce qui lui donne un statut d’observateur des rĂ©unions sans droit de vote, et sans qu'il ait besoin de remplir une dĂ©claration de conflits d'intĂ©rĂȘts) tout en Ă©tant Ă  nouveau consultant pour l'industrie (ex : la Connecticut Light and Power Co. (CL&P), filiale de Northeast Utilities, et la United Illuminating Co. (UI) l'ont engagĂ© pour aider le Connecticut Siting Council Ă  Ă©viter l'application d'une norme stricte d'exposition aux CEM")[8]. Selon une enquĂȘte du journal The Nation (2018)[8] « Bien que Repacholi ait affirmĂ© dans ses dĂ©clarations d'intĂ©rĂȘt qu'il Ă©tait "indĂ©pendant" de l'influence des entreprises » Motorola a versĂ© 50 000 dollars par an Ă  l'un de ses anciens employeurs (l'hĂŽpital Royal Adelaide), lequel transfĂ©rait ensuite cet argent au programme de l'OMS qu'il pilotait. À la suite de la mise au jour ces liens financiers indirects, M Repacholi a estimĂ© qu'il n'y avait pas de conflit d'intĂ©rĂȘts puisque Motorola ne l'avait pas payĂ© personnellement[8] ; « les paiements de Motorola ont Ă©tĂ© regroupĂ©s avec d'autres contributions de l'industrie et acheminĂ©s par le biais du Mobile and Wireless Forum (lobby et consortium des leaders industriels mondiaux en tĂ©lĂ©phonie cellulaire) ou le Mobile Manufacturers Forum (MMF), des associations professionnelles, la premiĂšre ayant versĂ© 150 000 dollars par an au programme de l'OMS » (pilotĂ© par Michael Ripacholi)[8].
Ce mode de financement n'est pas inhabituel Ă  l'OMS qui manque d'argent public : Ainsi deux associations industrielles de tĂ©lĂ©phonie sans fil ont versĂ© 4,7 millions de dollars pour l'Ă©tude Interphone du Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS en 2000 (soit 20% du budget de 24 millions de dollars devant permettre Ă  21 chercheurs de 13 pays d'Ă©valuer si les tĂ©lĂ©phones portables favorisent le gliome et/ou le mĂ©ningiome). Dans ces cas, l'argent passe par une caisse commune supposĂ©e «pare-feu» contre l'influence directe des entreprises sur les conclusions de l’IARC, mais « Les sponsors industriels savent [quels scientifiques] reçoivent un financement ; Les scientifiques parrainĂ©s savent qui fournit le financement » commente Dariusz Leszczynski de l'UniversitĂ© d'Helsinki[8]. À de nombreuses reprises, "Microwave News a demandĂ© Ă  M. Repacholi de rĂ©vĂ©ler toutes les sources de financement du projet CEM de l’OMS, ce qu’il a toujours refusĂ© selon "Microwave News 17 novembre 2006 ; Repacholi rĂ©-interrogĂ© un an plus tard, en juillet 2007 dans le cadre du projet « RF Gateway Â» (sur les radiofrĂ©quences) Ă  propos des financements du projet CEM de l’OMS a admis avoir Ă©tĂ© indirectement financĂ© par l'industrie, qui selon lui reprĂ©sentait moins de la moitiĂ© du montant total (mais selon un Rapport intĂ©rimaire de l’OMS pour la pĂ©riode juin 2006-2007[9], le CEM a touchĂ© 249 682 US$ des gouvernements et 529820 US$ d’« autres sources Â», pour un total de 779 502 US$) ; M Repacholi, ajoute que «de plus, il fut ressenti au dĂ©but du Projet (CEM) que l’industrie donnait l’impression qu’elle portait un intĂ©rĂȘt pour la santĂ© publique avec ses appareils Ă  CEM et ainsi nous croyions qu’ils contribuaient aux financements du Projet dont le but Ă©tait d’obtenir une meilleure information sur les risques pour la santĂ© Â»[10].Ce systĂšme de financement indirect a Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© dĂ©but 2007, aprĂšs le dĂ©part rĂ©cent de M Repacholi de l’OMS. Depuis, le projet CEM n’est plus financĂ© que par des contributions extrabudgĂ©taires (pĂ©riodiques ou ponctuelles) au projet CEM, venant de pays participants et d'autres agences, avec vĂ©rification des fonds par l’OMS qui a annoncĂ© rechercher « de nouvelles sources de financement Â»[9].

Notoriété, implications dans divers groupes professionnels

Il a été membre de :

  • l'Australian Radiation Protection Association (Association australienne de radioprotection) depuis 1984, puis vice-prĂ©sident (1986-1988), puis prĂ©sident (1988—1990)[1]
  • la Health Physics Society ou HPS (Ă  partir de 1970) ; il est dĂ©lĂ©guĂ© de la HPS au CongrĂšs de l'association International Radiation Protection Association (Ă  Paris en 1977, puis Ă  JĂ©rusalem en 1980)[1].
  • l'Australasian College of Physical Scientists and Engineers in Medicine (membre depuis 1984, prĂ©sident (S.A. Branch) de 1984 Ă  1986, vice-prĂ©sident de 1987 Ă  1989, puis prĂ©sident de 1989 Ă  1991 et "ancien prĂ©sident" de 1991 Ă  1993[1]
  • l'Australian Institute of Physics (membre titulaire Ă  partir de 1974)[1]
  • l'Association canadienne de radioprotection (membre titulaire de 1969 Ă  1981)[1]
  • l'Association canadienne de physique ; il est ancien prĂ©sident de sa Division Physique mĂ©dicale et biologique (1978) et a Ă©tĂ© prĂ©sident du programme de la rĂ©union annuelle des divisions en 1977[1]
  • la Bioelectromagnetics Society (membre titulaire Ă  partir de 1987, et membre du comitĂ© des distinctions depuis 1992 ; Cette sociĂ©tĂ© savante est aussi Ă©ditrice, notamment du Bioelectromagnetics Journal (en),
  • SociĂ©tĂ© italienne de radioprotection (membre d'honneur, depuis 1994)[1]

En 2020, Michael Repacholi est considéré comme une personnalité influente dans le domaine des effets biologiques des rayonnements ionisants et non-ionisants (radiotélécommunications...) ; auteur de nombreux articles, et ayant donné des conférences dans de nombreux pays sur les effets biologiques et la dosimétrie des ultrasons, des rayonnements électromagnétiques non ionisants, des champs électromagnétiques statiques et ELF, de sources optiques (U.V.
), des lasers ou encore du rayonnement synchrotron[1].
Il a aussi enseigné à La Sapienza (Université de Rome) et au Centre Ettore Majorana pour la culture scientifique à Erice (Sicile).

Ses activitĂ©s l'ont notamment conduit Ă  ĂȘtre trĂšs actif dans plusieurs ONG et institutions et en particulier dans l'ICNIRP (qu'il prĂ©side depuis mai 1992). L'ICNIRP est une ONG scientifique proposant des normes sur les radiations et champs non ionisants ; Michael Repacholi Ă©tait dĂ©jĂ  membre de l'IRPA (qui a crĂ©Ă© l'ICNIRP) ; il a prĂ©parĂ© plusieurs des CongrĂšs de l'IRPA organisĂ©s, Ă  Sydney en 1988, Ă  MontrĂ©al en 1992 puis Ă  Vienne en 1996.

Il a aussi fait partie des comités de la Commission électrotechnique internationale (CEI) pour le Canada, jusqu'en décembre 1982[1] :

- TC 62/SC 62D sur les équipements électromédicaux ;
- TC 27 sur les appareils électroménagers industriels ;
- TC 61 sur la sécurité des appareils ménagers.

Ayant aussi travaillé sur les ultrasons, il a été Membre du Comité des effets biologiques de l'American Institute for Ultrasound in Medicine (AIUM) (jusqu'en 1982), tout en étant délégué (canadien) auprÚs de l'Organisation internationale de physique médicale (jusqu'en décembre 1982)[1].

Principal domaine d'expertise : radioactivité et radiofréquences

Il est particuliĂšrement connu pour ses avis sur les risques liĂ©s au tĂ©lĂ©phone portable ; Il a Ă©tĂ© membre de "l'Équipe spĂ©ciale" de l'OMS aux rĂ©unions sur les champs Ă©lectriques et magnĂ©tiques, les rĂ©glementations et les procĂ©dures d'application (Ă  Freiberg, en Allemagne en 1978)[1]. DĂšs 1998, dans un article de type Review (faisant suite Ă  un sĂ©minaire d'experts de 1996 portant sur les radiofrĂ©quence de 10 MHz Ă  300 GHz[11]) il estime que « bien que les dangers liĂ©s Ă  l'exposition Ă  des champs RF (thermiques) de haut niveau aient Ă©tĂ© Ă©tablis, aucun danger pour la santĂ© connu n'Ă©tait associĂ© Ă  une exposition Ă  des sources de radiofrĂ©quences (RF) Ă©mettant des champs trop faibles pour provoquer une augmentation significative de la tempĂ©rature dans les tissus »[12], mais il prĂ©cise que des effets biologiques sont identifiĂ©s pour « une faible exposition aux RF (...) nĂ©cessitant une rĂ©plication et une Ă©tude plus approfondie ». Il cite des effets (in vitro) sur la cinĂ©tique et la prolifĂ©ration cellulaire, des effets gĂ©nĂ©tiques, des problĂšmes de transduction du signal et d'altĂ©rations de la structure et de la fonction de la membrane, et d'altĂ©ration des mĂ©canismes biophysiques et biochimiques. Il encourage alors des Ă©tudes in vivo visant Ă  Ă©valuer ou vĂ©rifier d'Ă©ventuels effets de promotion, de co-promotion ou d'aggravation de cancers. Il suggĂšre aussi d'Ă©valuer les potentiels synergiques, gĂ©notoxiques, immunologiques et cancĂ©rigĂšnes d'exposition chronique Ă  de faible niveau de radiofrĂ©quences. Il faut dit-il alors vĂ©rifier s'il existe des dommages Ă  l'ADN, un effet sur le systĂšme nerveux central, sur la synthĂšse de la mĂ©latonine, la permĂ©abilitĂ© de la barriĂšre hĂ©mato-encĂ©phalique (BHE) ou des interactions avec des mĂ©dicaments neurotropes. « Les modifications de la structure et de la fonction oculaires induites par les RF doivent Ă©galement ĂȘtre Ă©tudiĂ©es » prĂ©cise-t-il. Dans ce mĂȘme article, il suggĂšre que l'Ă©pidĂ©miologie examine d'Ă©ventuels liens entre l'usage du portable et l'incidence de divers cancers ; maux de tĂȘte, troubles du sommeil « et d'autres effets subjectifs pouvant rĂ©sulter de la proximitĂ© d'Ă©metteurs RF »; Il invite les laboratoires Ă  Ă©tudier les professionnels exposĂ©s et les personnes signalant ces effets, notamment en termes d'incidence du cancer, de fausse-couche et chez les utilisateurs les plus exposĂ©s aux radiofrĂ©quences. « Les Ă©tudes des populations exposĂ©es Ă  des sources ponctuelles rĂ©sidentielles, telles que les Ă©metteurs de radiodiffusion ou les stations de base de tĂ©lĂ©phonie mobile, ont causĂ© des problĂšmes de santĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©s parmi le public, mĂȘme si les expositions aux RF sont trĂšs faibles. Des Ă©tudes rĂ©centes qui pourraient indiquer une incidence accrue de cancer dans les populations exposĂ©es devraient ĂȘtre approfondies » conclut-il dans sa revue d'Ă©tude fin 1998[12].

Quelques mois plus tard (mars 1999)[13], Ă©galement Ă  la suite d'un sĂ©minaire international (de 1997, portant sur les effets des champs Ă©lectriques et magnĂ©tiques statiques et Ă  extrĂȘmement basse frĂ©quence (EBF), ambiants ou environnementaux (0 Ă  300 Hz) (les EBF sont par exemple utilisĂ©es pour communiquer avec les sous-marins en immersion)[14], il conclut avec son co-rĂ©dacteur B. Greenebaum, autre expert du sujet[15], qu'il existe des lacunes dans les connaissances disponibles pour bien Ă©valuer des risques sanitaires[13]. En 1997, la littĂ©rature utilisĂ©e par les groupes de travail « n'Ă©tablit pas que les dangers pour la santĂ© sont associĂ©s Ă  une exposition Ă  des champs de bas niveau, y compris aux niveaux environnementaux ». De mĂȘme pour « une exposition Ă  des champs Ă©lectriques statiques Ă  des niveaux actuellement trouvĂ©s dans l'environnement de vie et de travail ou une exposition aiguĂ« Ă  des champs magnĂ©tiques statiques Ă  des densitĂ©s de flux infĂ©rieures Ă  2 teslas »[13]. Il ajoute que « des rapports sur les effets biologiques d'une exposition aux champs EBF de faible niveau et d'une exposition chronique Ă  des champs magnĂ©tiques statiques ont Ă©tĂ© identifiĂ©s et nĂ©cessitent une rĂ©plication et une Ă©tude plus approfondie pour que l'OMS puisse Ă©valuer les consĂ©quences possibles sur la santĂ©. Il n'a pas Ă©tĂ© rapportĂ© que les champs Ă©lectriques statiques ambiants causaient des effets nĂ©fastes directs sur la santĂ©, et aucune recherche supplĂ©mentaire dans ce domaine n'a donc Ă©tĂ© jugĂ©e nĂ©cessaire »[13]

En 2000, dans Science, avec deux collÚgues, Michael Repacholi note que le principe de précaution s'inscrit maintenant dans le droit et devient l'une des bases de la législation environnementale européenne, mais il note que « des décisions « de précaution » ont été controversées », jugeant que le principe manque de définition claire et que « de grandes incertitudes subsistent quant au niveau de preuve nécessaire pour invoquer le principe »[5]

En 2001, dans la revue Toxicology Letters partant du fait que plusieurs rapports scientifiques évoquent des liens de causalité entre une exposition aux téléphones mobiles et certains cancers, il publie ce qui est selon lui l'état de la science. Il décrit aussi dans l'article le projet international EMF de l'OMS (lancé en 1996), et résume les recommandations du groupe d'experts créé au Royaume-Uni (IEGMP pour Independent Expert Group on Mobile Phones)[16]. Il estime que majoritairement, les études épidémiologiques disponibles et les travaux l'IEGMP (2000) ne suggÚrent pas que l'exposition aux radiofréquences de la téléphonie provoque le cancer, et qu'« au dessous des lignes directrices, elle ne provoquent pas de mutation, ni n'initient ni ne favorisent la formation de tumeurs. Cependant, les téléphones portables ne sont pas utilisés depuis assez longtemps pour permettre une évaluation épidémiologique complÚte de leur impact sur la santé et nous ne pouvons pas, à ce stade, exclure la possibilité d'une association entre la technologie de la téléphonie mobile et le cancer »[16].

En 2005, 20 ans aprĂšs la catastrophe de Tchernobyl, dans le communiquĂ© de l'AIEA prĂ©sentant le rapport abrĂ©gĂ© ‘Chernobyl's Legacy: Health, Environmental and Socio-Economic Impacts' (L'hĂ©ritage de Tchernobyl : impacts sanitaires, environnementaux et socio-Ă©conomiques) du Forum Chernobyl (basĂ© sur un rapport de 600 pages intĂ©grant les travaux de centaines de scientifiques, d'Ă©conomistes et de spĂ©cialistes de la santĂ©, relatifs aux consĂ©quences sur 20 ans du plus grave accident nuclĂ©aire de l'histoire. M Repacholi fait partie des quelques experts citĂ©s par le communiquĂ© commun de l'AIEA, OMS, PNUE (« Tchernobyl : l'ampleur rĂ©elle de l'accident » ; 13 pages) ; en tant que « responsable du programme Rayonnements de l'OMS », il conclut que « Les effets sanitaires de l'accident Ă©taient potentiellement catastrophiques, mais une fois que vous les additionnez en vous basant sur des conclusions scientifiques dĂ»ment validĂ©es, en ce qui concerne le public, ils n'ont pas Ă©tĂ© aussi forts que ce que l'on pouvait craindre initialement (
) au final, le message du Forum Tchernobyl est rassurant »[17].

Controverses

Michael Repacholi a été (à deux reprises selon lui) expert mandaté et payé, respectivement par l'industrie de l'énergie et celle des télécommunications, lors de deux procÚs devant les tribunaux néozélandais. Il a précisé à une commission sénatoriale que depuis qu'il est fonctionnaire à l'OMS, les directives juridiques de l'organisation lui interdisent désormais de participer à ce type d'affaires judiciaires. Quand le président de la commission (le sénateur Allison) lui a demandé « Mais n'avez-vous pas épousé la ligne de l'industrie par rapport à ces affaires judiciaires? », Michael Repacholi a répondu « Je n'épouse aucune ligne. Je prends simplement la ligne des normes internationales. Il n'y a pas de ligne. Je suis juste la science »[18].

Michael Repacholi aprÚs avoir publiée en 1997 une étude concluant au développement accru du cancer chez les souris transgéniques exposées à une rayonnement (athermique) de téléphone portable GSM[19] a d'abord été considéré comme témoin-clé des opposants au développement de des réseaux sans fil avant qu'on soit certains qu'ils soient sans dangers pour l'Homme ou l'environnement. Il n'a ensuite plus tenu compte de sa propre étude au motif, selon lui, qu'elle n'a pas été reproduite.

Selon le Dr Neil Cherry (UniversitĂ© de Lincoln, Nouvelle-ZĂ©lande), auditeur lors d'une enquĂȘte du SĂ©nat australien, le Dr Repacholi a dit, lors d'une confĂ©rence de presse parrainĂ©e par l'industrie, qu'il n'y avait aucune preuve que les tĂ©lĂ©phones portables GSM Ă©taient dangereux pour la santĂ© ; il y a prĂ©sentĂ© son article (financĂ© par Telstra) ayant mis en Ă©vidence un doublement de l'incidence de cancers chez les souris exposĂ©es Ă  un rayonnement de tĂ©lĂ©phones portables GSM, Ă  des niveaux assez faibles pour ne pas gĂ©nĂ©rer d'effets thermiques. QuestionnĂ© par le Dr Michael Kundi, prĂ©sident de la confĂ©rence, le Dr Repacholi a rĂ©pondu qu'une Ă©tude n'est pas une preuve tant qu'elle n'est pas reproduite (La confĂ©rence a cependant rejetĂ© ce point de vue, considĂ©rant qu'une Ă©tude est une preuve, sa rĂ©plication fournissant la confirmation et l'Ă©tablissement de cette preuve)[20].

Il a Ă©tĂ© reprochĂ© Ă  M. Repacholi de promouvoir les appareils sans fil Ă©mettant des micro-ondes par les enfants - lors de la Handheld Learning Conference (10 au 12 octobre 2007 Ă  Londres), Ă  l’encontre des recommandations de la Health Protection Agency britannique voulant que les moins de 16 ans ne devraient pas utiliser les tĂ©lĂ©phones mobiles, etc. M Repacholi estime que les enfants utilisent plutĂŽt le texto et peu le tĂ©lĂ©phone, ce qui les exposerait moins ;

Puis, en tant que fonctionnaire de l'OMS (oĂč Michael Repacholi pilote le projet CEM), et en tant que rĂ©dacteur des comptes-rendus scientifiques de plusieurs sĂ©minaires internationaux organisĂ©s par l'OMS[12] - [13], Michael Repacholi a pris une position plus nuancĂ©e ou ambiguĂ« ; affirmant que le rayonnement des tĂ©lĂ©phones portables, Ă  condition de ne pas dĂ©passer les valeurs limites (que Repacholi a lui-mĂȘme largement contribuĂ© Ă  fixer) ne pose aucun danger « en termes d'effets thermiques Â»[21] - [22] ; Ces positions ont Ă©tĂ© contestĂ©es par de divers groupes et experts qui estiment que le tĂ©lĂ©phone portable (et ses rĂ©seaux d'antennes) gĂ©nĂšrent aussi des effets athermiques problĂ©matiques, d'aprĂšs des dizaines d'Ă©tudes non prises en compte par Michael Repacholi, ni pour Ă©laborer les valeurs-guide de l'ICNIRP, une pĂ©tition ayant mĂȘme demandĂ© le renvoi de M. Repacholi l'OMS[23]. Commentant un documentaire paru en 2014, Ondes, sciences et manigances[24] (rĂ©alisĂ© par Jean HĂȘches et Nancy de Meritens), Marine Jobert, journaliste au Journal de l'Environnement, notait en janvier 2014 : « L'OMS sera le fer de lance de cette opĂ©ration, grĂące Ă  Michael Repacholi, prĂ©sident de l'ICNIRP (une Ă©manation de l'IRPA, une organisation professionnelle internationale crĂ©Ă©e pour dĂ©velopper des moyens de protection contre les rayonnements ionisants et financĂ©e par l'industrie nuclĂ©aire, qui a ƓuvrĂ© dans le projet Manhattan). C'est lui qui va prendre la tĂȘte du projet CEM de l'OMS, lequel a pour ambition d'Ă©valuer les effets sur la santĂ© et sur l'environnement de l'exposition aux champs Ă©lectriques et magnĂ©tiques (compris dans les frĂ©quences de 0 Ă  300 GHz). Des scientifiques membres de l'ICNIRP, financĂ©s par l'argent des opĂ©rateurs, vont ainsi faire une entrĂ©e tout Ă  fait officielle au cƓur mĂȘme de l'OMS ». Quand il a lancĂ© le CEM Ă  l'OMS, « il Ă©tait connu depuis plus de 6 ans pour ĂȘtre consultant rĂ©munĂ©rĂ© et porte-parole des entreprises responsables de la production de la pollution par les CEM » selon le Pr Andrew Marino (Louisiana State University).
En juillet 2018, l'ICNIRP a mis Ă  jour son guide pour l'Ă©tablissement de limites d'expositions dans la bande de frĂ©quence 100 kHz – 300 GHz, Ă  nouveau sans tenir compte des effets non thermiques des radiofrĂ©quences concernĂ©es.

En 2007, alors qu'il est retraitĂ© mais Professeur invitĂ© du dĂ©partement du GĂ©nie Ă©lectronique, de l'UniversitĂ© de Rome[25], avec T. Emilie van Deventer (OMS[26]) Michael Repacholi est co-auteur d'un article publiĂ© par Peter Valberg (physicien de Harvard et toxicologue ayant autrefois travaillĂ© pour l'industrie du tabac[27] accusĂ© par le Center for Public Integrity de corruption ou au moins de fraude scientifique ; une sĂ©rie sur "la science contaminĂ©e" l'accusant d'avoir passĂ© sous silence un groupe de 22 dĂ©cĂšs par tumeur cĂ©rĂ©brale d'ouvriers exposĂ©s au chlorure de vinyle dans une usine de Dow Chemical) omission qui a permis Ă  une Ă©tude faite en 2000 par l'industrie d'affirmer que les liens entre ce monomĂšre chimique et les morts par cancer du cerveau dans les usines de chlorure de vinyle «n’était pas clair», faisant qu'en citant cette Ă©tude (et d'autres), le CIRC a retirĂ© (en 2008) ce produit de la liste des produits cancĂ©rigĂšnes[28] ; Plus rĂ©cemment Peter Valberg a tĂ©moignĂ© en faveur des cigarettes Light Phillips Morris et la mĂȘme semaine (voir p 120, 127), le dĂ©partement des services publics du Massachusetts l'appelait comme expert pour l'aider Ă  passer outre les plaintes des citoyens concernant les risques posĂ©s par les compteurs intelligents sur la santĂ©[29]. Le Smart Grid Consumer Collaborative, ONG comparĂ©e au Tobacco Research Council pour sa position pro-industrie, s'est aussi appuyĂ© sur Peter Valberg pour affirmer aux rĂ©gulateurs, aux lĂ©gislateurs, aux environnementalistes et aux autres dĂ©cideurs que les compteurs intelligents ne prĂ©sentent pas de risque sanitaires[30].


Notes et références

  1. « Michael Repacholi - Resume », sur www.iddd.de (consulté le )
  2. auteur=Keith H. Lokan|titre=|Residual Radioactive Contamination at Maralinga and Emu|date=1985|édité par Australian Radiation Laboratory/Commonwealth Department of Health|rapport archivé sur le site de l'AIEA ; URL=https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/16/077/16077309.pdf?r=1&r=1 |Consulté le 03 octobre 2020
  3. « OMS », sur WHO (consulté le )
  4. Site Web du projet
  5. K. R. Foster, « RISK MANAGEMENT:Science and the Precautionary Principle », Science, vol. 288, no 5468,‎ , p. 979–981 (DOI 10.1126/science.288.5468.979, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. Son titre exact en 1998 Ă©tait : Responsible Officer, Radiation Protection and Global Hazards Assessment, Office of Global and Integrated Environmental Health.
  7. (en-US) « Louis Slesin, founder and editor of Microwave News: There are more complicated interactions than the pure thermal ones » AccÚs libre, sur Investigate Europe, (consulté le )
  8. (en-US) Mark Hertsgaard et Mark Dowie, « How Big Wireless Made Us Think That Cell Phones Are Safe: A Special Investigation », (ISSN 0027-8378, consulté le )
  9. (en) OMS, « International EMF Project - Progress reports - June 2006-2007 », sur www.who.int (consulté le )
  10. http://www.next-up.org/pdf/GatewayInterview2MichaelRepacholiWhoEmfChief20070726.pdf interview par Janet Lathrop, Susan Tikalsky et Sara Wolfgram de « RF Gateway Â» ; et traduction en français par Next-Up, 2007
  11. séminaire international de novembre 1996, sur les effets biologiques des champs électromagnétiques à radiofréquence de bas niveau (RF), co-parainé par L'Organisation mondiale de la santé (OMS), la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) et les gouvernements allemand et autrichien, dans le cadre du projet international sur les champs électromagnétiques (CEM) de l'OMS (source)
  12. (en) Michael H. Repacholi, « Low-level exposure to radiofrequency electromagnetic fields: Health effects and research needs », sur Bioelectromagnetics, (ISSN 1521-186X, DOI 10.1002/(SICI)1521-186X(1998)19:13.0.CO;2-5, consultĂ© le ), p. 1–19
  13. (en) Michael H. Repacholi et B. Greenebaum, « Interaction of static and extremely low frequency electric and magnetic fields with living systems: Health effects and research needs », Bioelectromagnetics, vol. 20, no 3,‎ , p. 133–160 (ISSN 1521-186X, DOI 10.1002/(SICI)1521-186X(1999)20:33.0.CO;2-O, lire en ligne, consultĂ© le )
  14. sĂ©minaire international 4-6 juin 1997 sur les effets biologiques et les risques pour la santĂ© associĂ©s des champs Ă©lectriques et magnĂ©tiques statiques et Ă  extrĂȘmement basse frĂ©quence (EBF) ambiants ou environnementaux (0 Ă  300 Hz) ; coparrainĂ© par l'Organisation mondiale de la santĂ© (OMS), la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), les gouvernements allemand, japonais et suisse
  15. (en) « Author: Greenebaum%2C B : Search », sur Wiley Online Library (consulté le )
  16. (en) Michael H Repacholi, « Health risks from the use of mobile phones », Toxicology Letters, vol. 120, nos 1-3,‎ , p. 323–331 (DOI 10.1016/S0378-4274(01)00285-5, lire en ligne, consultĂ© le )
  17. (fr) Tchernobyl : l'ampleur réelle de l'accident - Communiqué de presse de l'AIEA, 5 septembre 2005 [PDF]
  18. Australian Senate (2000) Cellphone Standard's Inquiry ; Standing Committee in the environment, communications, information Technology and the art s; extrait : URL=http://next-up.org/pdf/ExtractPage32and33AustralianSenateHearingMichaelRepacholiWhoCellphoneStandardInquiry21082000.doc.pdf
  19. M. H. Repacholi et A. Basten, « Lymphomas in E mu-Pim1 transgenic mice exposed to pulsed 900 MHZ electromagnetic fields », sur Radiation Research, (ISSN 0033-7587, PMID 9146709, consultĂ© le ), p. 631–640
  20. Dr Neil Cherry, Submission 146, p 6. (note 31) in Chapter 2 - Research on the health effects of electromagnetic radiation, extrait d'une enquĂȘte sĂ©natoriale australienne sur les tĂ©lĂ©communications et les Ă©missions Ă©lectromagnĂ©tiques, initiĂ©e le 8 dĂ©cembre 1999 par une motion dĂ©posĂ©e par le sĂ©nateur Allison, et confiĂ©e Ă  la Commission de l'environnement, des communications, des technologies de l'information et des rĂ©fĂ©rences artistiques, rĂ©alisĂ©e entre le et le (Lien vers le chapitre 1, qui prĂ©sente cette enquĂȘte)
  21. The Radiation Doctor, « Mobile phones and cancers: What is the evidence? - Prof Mike Repacholi », UniversitĂ© de Rome « La Sapienza » (cours),‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  22. (en-US) Michael Repacholi, « Cellphones and cancer: Interphone can't end the debate », New Scientist,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  23. « Petition zur Entlassung von Mike Repacholi von der WHO », sur izgmf.de (consulté le )
  24. « «Ondes, sciences et manigances»: l'industrie du téléphone mobile en accusation - Journal de l'environnement », sur www.journaldelenvironnement.net (consulté le )
  25. Titre : Visiting Professor, Department of Electronic Engineering, University of Rome “La Sapienza,” Rome, Italy.
  26. Chef de l'Ă©quipe « radiation et santĂ© environnementale Â» Radiation and Environmental Health, OMS, GenĂšve
  27. Entrée Peter Valberg dans la base de données UCFS
  28. (en-US) David Heath, « Making a cancer cluster disappear », Science for Sale,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  29. DĂ©cisions and orders, Massachusetts Energy Facilities Siting Board, 10 Fev 2000
  30. ex : http://smartgridcc.org/are-smart-meters-a-threat-to-public-health/ ; http://smartgridcc.org/testimony-of-dr-peter-a- valberg/ ; http://smartgridcc.org/will-smart-meters-harm-your-health-no/

Voir aussi

Articles connexes

Vidéographie

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.