Marie-Thérèse de Bourbon-Condé (1666-1732)
Marie-Thérèse de Bourbon dite « Mademoiselle de Bourbon », princesse de Conti (1688-1709), puis princesse douairière de Conti (1709), est un membre de la Maison royale de France et à ce titre princesse du sang née à Paris le et morte en 1732. Elle est nommée d'après la reine Marie-Thérèse d'Autriche, femme du roi Louis XIV.
| Marie-Thérèse de Bourbon | ||
%252C_Mignard.jpg.webp) Marie-Thérèse de Bourbon, princesse de Conti par Pierre Mignard. | ||
| Biographie | ||
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| Naissance | Paris |
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| Décès | Paris |
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| Père | Henri-Jules de Bourbon-Condé (1643-1709) | |
| Mère | Anne de Bavière (1648-1723) | |
| Conjoint | François-Louis de Bourbon-Conti (1664-1709) | |
| Enfants | Marie-Anne de Bourbon-Conti (1689-1720) Louis-Armand de Bourbon-Conti (1695-1727) Louise-Adélaïde de Bourbon (1696-1750) |
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Biographie
Fille d'Henri-Jules de Bourbon-Condé (1643-1709), 5e prince de Condé, et de la princesse palatine Anne de Bavière (1648-1723), elle épouse à Versailles le François-Louis de Bourbon-Conti (1664-1709), 4e prince de Conti, cousin germain de son père.
Elle est follement amoureuse de ce prince séduisant, mais sexuellement ambigu, qui s'intéresse à peine à elle. Ils ont néanmoins sept enfants dont :
- Marie-Anne (1689-1720), qui épousa en 1713 Louis IV Henri de Bourbon-Condé ;
- un fils (1693-1693) né prématurément
- un fils (1694-1698) prince de la Roche-sur-Yon ;
- Louis-Armand II (1695-1727), 4e prince de Conti marié en 1713 à Louise-Élisabeth de Bourbon (1693-1775) ;
- Louise-Adélaïde, « Mademoiselle de La Roche-sur-Yon » (1696-1750) ;
- « Mademoiselle d'Alais » (1697-1699) ;
- Louis-François, comte d'Alais (1703-1704).
Elle entretient des relations difficiles avec son fils, Louis-Armand, et réside le plus souvent dans son domaine de L'Isle-Adam. Vers 1715, elle fait construire par Robert de Cotte, sur des terrains rue de Bourbon acquis de Germain Boffrand, un hôtel qu'elle revend, encore inachevé, dès le au duc du Maine pour aller s'installer à l'hôtel de Conti, après s'être passagèrement réconcilié avec son fils.