Mandres-sur-Vair
Mandres-sur-Vair est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Mandres-sur-Vair | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes Terre d'Eau |
Maire Mandat |
Daniel Thiriat 2020-2026 |
Code postal | 88800 |
Code commune | 88285 |
Démographie | |
Gentilé | Mandrions, Mandrionnes |
Population municipale |
440 hab. (2020 ) |
Densité | 37 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 13′ 29″ nord, 5° 53′ 36″ est |
Altitude | 340 m Min. 319 m Max. 421 m |
Superficie | 11,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vittel - Contrexéville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vittel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Mandrions.
Géographie
Communes limitrophes
Auzainvilliers | Belmont-sur-Vair | Remimont | ||
N | Norroy | |||
O Mandres-sur-Vair E | ||||
S | ||||
Bulgnéville | Contrexéville |
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Vair, le ruisseau d'Arceau, le ruisseau de Froide Fontaine, le ruisseau de la Fontaine Fauvelle, le ruisseau de St-Maurice et le ruisseau de St-Pierre[1] - [Carte 1].
Le Vair, d'une longueur totale de 65,3 km, prend sa source dans la commune de Dombrot-le-Sec et se jette dans la Meuse à Maxey-sur-Meuse, en limite avec Greux, après avoir traversé 23 communes[2].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Mandres-sur-Vair est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [4] - [5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,9 %), prairies (36,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones urbanisées (3,6 %), terres arables (2,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Le terme "Mandres" de Mandres sur Vair" viendrait du terme mandre voulant dire monastère. Le nom du village voudrait signifié Monastère sur le Vair.(mandre pourrait aussi signifié, chalet ou encore étable).
Dans un jugement daté du XVIIIe siècle, le village est nommé Mandres sur Vère, on le trouve aussi sous le nom de Mandre sur Ver ou encore Mandre sur Vair.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2020, la commune comptait 440 habitants[Note 4], en diminution de 2,87 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Maurice[16] avec un tabernacle et des reliquaires en bois doré[17] (provenant de l'Abbaye Notre-Dame-de-l'Assomption de Flabémont, XVIIIe siècle), et une statue d'une Vierge de Pitié (XVIe siècle) classée au titre des objets historiques en 1961.
- Le collège-lycée privé "Bienheureux Frassati" a ouvert ses portes à la rentrée 2007[18]. Établissement hors contrat, uniquement pour garçons, d'obédience catholique traditionaliste (fidèle au Magistère de l'Église catholique et au Saint Père), il doit son nom à Pier Giorgio Frassati. Il est installé dans les murs de l'ancien château, au 50 de la rue Monseigneur Rodhain.
Personnalités liées à la commune
- Louis-François de Civalart (1733-1805) chevalier, baron et seigneur d'Happoncourt, de Moncel et de Mandres-sur-Vair.
- Léon Millot (1847-1917) : père de la vigne vosgienne, maire de Mandres sur Vair () ; conseiller d'arrondissement ; président du conseil d'arrondissement de Neufchâteau.
Héraldique
Blason | D'or à la cotice d'azur côtoyée de sept billettes du même posées et rangées en bande, trois en chef, quatre en pointe, 3 et 1. |
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Détails | Ce sont les armes des seigneurs de Mandres d’ancienne chevalerie. la commune utilise de fait ce blason qui figure en 04 2021 sur le site de la commune[19] |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Mandres-sur-Vair sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Mandres-sur-Vair » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Conraud Jean-Marie, Les raisins de la galère : en hommage à Léon Millot, 1993.
Références
- « Fiche communale de Mandres-sur-Vair », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Sandre, « le Vair »
- « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Résultats municipales 2020 à Mandres-sur-Vair », sur lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- L'église Saint-Maurice de Mandres-sur-Vair sur le site www.clochers.org
- Carte postale du début du XXe siècle du Maitre-Autel de l'église Saint-Maurice de Mandres-sur-Vair, avec le tabernacle et les reliquaires en bois doré.
- Site du collège Frassati
- https://www.mandressurvair.fr/