Belmont-sur-Vair
Belmont-sur-Vair est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Belmont-sur-Vair | |
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes Terre d'Eau |
Maire Mandat |
Nicolas Charnot 2021-2026 |
Code postal | 88800 |
Code commune | 88051 |
Démographie | |
Gentilé | Belmontois(es) |
Population municipale |
130 hab. (2020 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 15′ 20″ nord, 5° 54′ 29″ est |
Altitude | 360 m Min. 317 m Max. 429 m |
Superficie | 6,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vittel - Contrexéville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vittel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Belmontois.
Géographie
Le village doit son nom à sa position à flanc de colline, sur la rive droite du Vair, à l'altitude moyenne de 450 mètres, un kilomètre en aval de Saint-Remimont. La départementale 13, entre Vittel et Châtenois, suit le cours de la rivière 30 mètres en contrebas. Belmont est à 11 km de chacune des deux villes, mais à seulement 11 km du chef-lieu de canton Bulgnéville et donc de l'accès à l'autoroute A31.
Le territoire communal s'étend un peu sur la rive gauche du Vair, jusqu'au ruisseau du Mourotier, offrant une large prairie inondable. Le relief s'élève vers l'est de la commune, partie plus boisée d'où s'échappe notamment le ruisseau de la Prêle. Le point culminant est atteint au Happia (500 m), une colline qu'on peut rattacher aux monts Faucilles.
Communes limitrophes
Dombrot-sur-Vair | Saint-Menge | Gemmelaincourt | ||
Dombrot-sur-Vair | N | |||
O Belmont-sur-Vair E | ||||
S | ||||
Auzainvilliers Mandres-sur-Vair |
Saint-Remimont | Parey-sous-Montfort |
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le Vair, le ruisseau le Petit Vair, le ruisseau du Bois et le ruisseau de la Prele[1] - [Carte 1].
Le Vair, d'une longueur totale de 65,3 km, prend sa source dans la commune de Dombrot-le-Sec et se jette dans la Meuse à Maxey-sur-Meuse, en limite avec Greux, après avoir traversé 23 communes[2].
Le Petit Vair, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la commune de Thuillières et se jette dans le VairSaint-Remimont, en limite avec Belmont-sur-Vair, après avoir traversé six communes[3].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[4].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Belmont-sur-Vair est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [5] - [6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %), prairies (34,9 %), terres arables (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), zones urbanisées (0,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Histoire
Belmont est une ancienne seigneurie qui appartenait depuis le XVe siècle à la famille de Serocourt. Les armes de cette noble lignée se trouvent gravées sur les murs de l'église[12].Bien que seigneurerie,Belmont n'était pas une paroisse elle dépendait de celle de Saint Remimont.
Blasonnement :
De gueules à la croix d’argent cantonnée de quatre billettes de même.
Commentaires : Ce sont les armes de la famille Belmont, d'ancienne chevalerie, qui a donné son nom à la commune. |
Des mines de charbon sont exploitées de manière irrégulière par différentes compagnies entre les années 1820 et les années 1920.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2020, la commune comptait 130 habitants[Note 4], en augmentation de 19,27 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Édifice remarquable | Coordonnées |
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L'église Notre-Dame-de-l'Assomption | 48° 15′ 21,54″ N, 5° 54′ 23,87″ E |
Le monument aux morts, près de l'église | 48° 15′ 21,67″ N, 5° 54′ 23,49″ E |
L'ancien château[18] | 48° 15′ 22,66″ N, 5° 54′ 23,62″ E |
La croix de Belmont-sur-Vair fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [19]. | 48° 15′ 13,8″ N, 5° 54′ 23,11″ E |
La mairie-école | 48° 15′ 14,18″ N, 5° 54′ 21,34″ E |
Pour approfondir
Bibliographie
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 136 : Belmont-sur-Vair
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Belmont-sur-Vair » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Références
- « Fiche communale de Belmont-sur-Vair », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Sandre, « le Vair »
- Sandre, « le ruisseau le Petit Vair »
- « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Franck Coudray, Histoire des seigneurs de Serocourt et du Bassigny barrois, Editions ICC, (ISBN 978-2-908003-37-6).
- « Nicolas Charnot, nouveau maire de la commune », sur vosgesmatin.fr,
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Dont les traces sont lisibles dans le plan cadastral et la toponymie.
- « Croix monumentale », notice no PA00107094, base Mérimée, ministère français de la Culture.