Auzainvilliers
Auzainvilliers est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Auzainvilliers | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes Terre d'Eau |
Maire Mandat |
Jean-Bernard Mangin 2020-2026 |
Code postal | 88140 |
Code commune | 88022 |
Démographie | |
Gentilé | Auzainvillarais(es) |
Population municipale |
240 hab. (2020 ) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 14′ 17″ nord, 5° 50′ 29″ est |
Altitude | 340 m Min. 322 m Max. 405 m |
Superficie | 8,25 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Vittel - Contrexéville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vittel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Village des Vosges situé au carrefour du CD 14 et du CD 18, à environ 4 km de Bulgnéville et Sandaucourt et à une dizaine de kilomètres de Contrexéville et Vittel.
Communes limitrophes
Sandaucourt | Dombrot-sur-Vair | |||
Bulgnéville | N | Mandres-sur-Vair | ||
O Auzainvilliers E | ||||
S | ||||
Bulgnéville | Bulgnéville |
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Dreuve, le ruisseau de Nievel et le ruisseau de St-Pierre[1] - [Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[2].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Auzainvilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,4 %), prairies (31,4 %), forêts (19,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,2 %), zones urbanisées (4,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
On constate comme variante du nom Auzainuilliers.Mais la variante la plus étonnante est surement Ozenvilliers.
Histoire
C'est l'un des plus anciens habitats de la région. On y retrouva une hache en pierre polie, hache préhistorique exposée au Musée départemental d'Épinal.
Le village est cité dès 1116 comme Osenvillare, d'un patronyme germanique Oso et du latin villare (le domaine).
L'ancien village de Surcelles (ou Surcelle) ayant été brûlé par les Suédois vers 1640, sa population se réfugia à Auzainvilliers.
L'autre centre ayant son ban, ses bois séparés, était Ovillers sur la route de Mandres à Bulgnéville (CD 17). Ce hameau fut livré aux flammes au cours des âges. Son finage, comme celui de Surcelles, fut rattaché à Auzainvilliers qui totalisa alors 825 hectares.
À la suite de nombreux combats et du temps, le château d'Orgeville, daté des années 1580, s'est retrouvé en ruine et a servi de carrière aux habitants des environs. On peut encore voir les escaliers en pierres que certaines maisons ont gardé. On peut deviner, grâce aux ruines, aux courbes du terrain, l'emplacement du château du côté de Dreuve, route de Vaudoncourt (CD 18).
Politique et administration
Démographie
Les habitants sont nommés les Auzainvillarais et les habitantes les Auzainvillaraises[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2020, la commune comptait 240 habitants[Note 4], en augmentation de 11,11 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre.
Personnalités liées à la commune
- Joseph Prélat, abbé de l’Étanche (1727-1817).
- Né à Auzainvilliers le 25 novembre 1727, enrôlé dans les gardes françaises, entré ensuite chez les prémontrés à Paris, sous-prieur à la Croix-Rouge, nommé par le roi à l’abbaye de l’Étanche le 6 juillet 1786, ensuite pourvu et approuvé par la cour de Rome, installé en novembre suivant, gouverna sagement l’abbaye jusqu’à sa suppression en 1790. Chassé par la Révolution, Joseph Prélat se retira d'abord à Saint-Remimont chez sa sœur Marguerite, épouse de Claude François ; là , dénoncé pour avoir dit la messe en cachette, il fut emprisonné pendant six mois à Neufchâteau et à Mirecourt ; libéré, il se réfugia à Ville-sur-Saulx chez son cousin l’abbé Claude Mirjol, puis à Saint-Mihiel. Rentré à Saint-Remimont, il se fixa définitivement à Vrécourt en 1808, chez son neveu Joseph-Philippe François, curé, et il y termina saintement sa vie d’épreuves. Il est mort à Vrécourt le 26 février 1817[16].
Héraldique
Blason | D'azur à la bande d'or chargée d'une bande de gueules surchargée de deux tours d'argent ouvertes et ajourées de son champ, maçonnées de sable, accompagnée en chef d'une hirondelle volante d'or et, en pointe, d'un coq hardi au vol éployé du même, crêté et barbé de gueules. |
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Détails | Le coq hardi a une attitude offensive, on peut dire que c'est un coq osant attaquer. Il constitue ainsi une arme parlante, au second degré pour le toponyme Auzainvilliers : Osenvillare en 1116.
Selon certains auteurs, Auzainvilliers serait lié au nom d'homme germanique Oso (le domaine d'Oso). Le coq est également le symbole de saint Pierre auquel est vouée l'église du village. Il évoque par ailleurs une chapelle vouée à saint Pierre qui a subsisté après la disparition du hameau de Surcelle ruiné par les guerres et dépeuplé par la peste.Les tours symbolisent le château d'Orgéville de jadis attesté par des traces. De plus, les tours représentent les armes de Neufchâteau (d'or à la bande de gueules chargée de trois tours d'argent maçonnées de sable) et rappellent que le village était jadis dans le bailliage de Neufchâteau aujourd'hui dans son l'arrondissement. Les épis d'or sont des symboles des productions agricoles du village. Armoiries composées par Robert A. LOUIS et adoptées par la commune le 03 décembre 2020, Monsieur Jean-Bernard MANGIN étant maire. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Auzainvilliers sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), Ministère de la Culture (France), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique d'Auzainvilliers » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Références
- « Fiche communale d'Auzainvilliers », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Vittel - Contrexéville », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- https://www.habitants.fr/vosges-88
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Pouillé du diocèse de Verdun (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k757236/)