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ManƓuvre d'Uskub

La ManƓuvre d’Uskub, aujourd'hui Skopje (en macĂ©donien ĐĄĐșĐŸĐżŃ˜Đ”), est une attaque menĂ©e par la brigade Jouinot-Gambetta, composĂ©e des 1er , 4e chasseurs d'Afrique et du rĂ©giment de marche de spahis marocains de l'armĂ©e française, commandĂ©e par le gĂ©nĂ©ral Jouinot-Gambetta, entre le 24 et le en MacĂ©doine, afin de couper en deux l'armĂ©e bulgare, dĂ©jĂ  malmenĂ©e par l'offensive qui avait dĂ©butĂ© le .

Elle permet aux troupes alliées, commandée par le général Franchet d'EspÚrey, d'exploiter la percée du front (Bataille de Dobro Polje) en remontant la vallée du Vardar en direction de VélÚs et d'Uskub, coupant ainsi l'armée bulgare en deux et obligeant la Bulgarie à signer l'armistice le .

Le front d'Orient

Si le front occidental reste le front majeur et le plus connu de la Grande Guerre, il y eut, en d’autres lieux, d’ñpres combats. Le front des Balkans en est un, et s’il reste secondaire, son importance n’en a pas moins Ă©tĂ© vĂ©ritable.

Un front figé

DĂšs le mois de , des hommes politiques alliĂ©s ont l’ambition d’un dĂ©barquement dans le dĂ©troit des Dardanelles. Une premiĂšre expĂ©dition maritime fut envoyĂ©e mais sans grand succĂšs. Une nouvelle expĂ©dition, cette fois-ci terrestre est menĂ©e, avec un premier contingent de soldats anglo-français (mais aussi des unitĂ©s australiennes et nĂ©o-zĂ©landaises) sur la presqu’üle de Gallipoli, Ă  l’entrĂ©e du dĂ©troit des Dardanelles. Elle se rĂ©vĂšle catastrophique, les soldats sont complĂštement fauchĂ©s par l’artillerie ottomane. Les AlliĂ©s doivent abandonner les lieux mais rĂ©ussissent nĂ©anmoins Ă  se replier sur Salonique. La GrĂšce est alors un pays neutre, en tout cas en thĂ©orie, mais elle est dans la rĂ©alitĂ© scindĂ©e entre les partisans du premier ministre, VĂ©nizelos, dĂ©fenseur de la Triple-Entente (France, Russie, Empire britannique) et ceux du roi Constantin Ier, favorable aux Empires centraux[1].

Le corps expĂ©ditionnaire devient l’ArmĂ©e d’Orient et Salonique un immense camp militaire retranchĂ©, sous la menace constante des armĂ©es allemandes, austro-hongroises et bulgares. Il faut attendre pour que l’offensive majeure se dĂ©roule.

Au cours de , le gĂ©nĂ©ral Guillaumat s’évertue Ă  entraĂźner les troupes et surtout Ă  endiguer les vagues d’épidĂ©mies meurtriĂšres. Il contribue dans le mĂȘme temps Ă  la crĂ©ation d’un Ă©tat-major interalliĂ©, suffisamment solide pour prendre des dĂ©cisions rapides et efficaces. De plus, les Grecs finissent par s’engager dans le conflit aux cĂŽtĂ©s des AlliĂ©s. Le temps de la reconquĂȘte est arrivĂ©[1].

La reprise de la guerre en mouvement

En , le gĂ©nĂ©ral Guillaumat, rappelĂ© Ă  Paris, est remplacĂ© par le gĂ©nĂ©ral Franchet d’EspĂšrey, qui poursuit le programme Ă©laborĂ© par son prĂ©dĂ©cesseur et prĂ©pare l’offensive des Balkans.

Le , avec l’accord des gouvernements anglais et italiens, Franchet d’EspĂšrey lance les armĂ©es alliĂ©es Ă  la reconquĂȘte des Balkans. À l’Est, les soldats anglais et grecs attaquent en direction de la Bulgarie (vallĂ©e du Vardar). Au centre, les Français et les Serbes, progressant rapidement, s’emparent de l’ensemble de leurs objectifs. AprĂšs la rupture du front germano-bulgare par l'infanterie Ă  DobropoljĂ©, la brigade de cavalerie d'Afrique aux ordres du gĂ©nĂ©ral Jouinot-Gambetta, est lancĂ©e sur les arriĂšres ennemis le au soir. Par anticipation de sa manƓuvre stratĂ©gique, le gĂ©nĂ©ral en chef avait rassemblĂ© et prĂ©parĂ© cette cavalerie dans la rĂ©gion de Monastir. Elle Ă©tait remontĂ©e des meilleurs chevaux de troupe, les arabes-barbes. Les cavaliers français entraĂźnĂ©s en AlgĂ©rie et les cavaliers marocains, qui participĂšrent Ă  la campagne d'Orient, comptaient aussi parmi les meilleurs cavaliers guerriers que la France ait engagĂ©s dans ses nombreuses campagnes[1].

L’un des Ă©pisodes les plus fameux de cette offensive reste la derniĂšre charge de cavalerie de l’ArmĂ©e française. La brigade de cavalerie composĂ©e du 1er et 4e rĂ©giments de chasseurs d’Afrique et du rĂ©giment de marche de spahis marocains, rĂ©ussit un raid de prĂšs de 80 kilomĂštres, Ă  travers les massifs montagneux de MacĂ©doine et de Serbie, Ă  plus de 2 000 mĂštres d’altitude. La brigade aborde alors son objectif, Uskub, nƓud ferroviaire et de communication majeurs de l’ennemi germano-bulgare (Uskub, actuelle capitale de la MacĂ©doine du Nord sous le nom de Skopje)[2].

La bataille d'Uskub

À son arrivĂ©e en , le gĂ©nĂ©ral Franchet d’EspĂšrey dispose d’une armĂ©e prĂȘte Ă  servir[3]. Il rĂ©flĂ©chit Ă  un plan audacieux pour dĂ©sorganiser le front adverse. L’objectif de choix Ă©tant Gradsko : base logistique au croisement des vallĂ©es de la Cerna et du Vardar. Il s’agit ensuite d’empĂȘcher la retraite de l’ennemi en le poursuivant. L’attaque est programmĂ©e le . Le , Gradsko tombe. Les unitĂ©s germano-bulgares ne peuvent plus que se replier en passant par Uskub. Franchet d’EspĂšrey dĂ©cide d’utiliser le groupement de cavalerie du gĂ©nĂ©ral Jouinot-Gambetta pour gagner l’ennemi de vitesse avec comme objectif Prilep puis Uskub[1].

Depuis la fin du mois d', le gĂ©nĂ©ral Jouinot-Gambetta et son groupement de cavalerie, composĂ© des 1er et 4e chasseurs d’Afrique des lieutenants-colonels de Lespinasse de Bournazel (qui est le pĂšre du Capitaine Henry de Bournazel, hĂ©ros de la pacification du Maroc) et Labauve et du rĂ©giment de marche de spahis marocains du lieutenant-colonel GuĂ©spereau, se tiennent prĂȘts Ă  avancer depuis la rĂ©gion sud de Florina. Mis en mouvement le , il rejoint l’Est de Monastir puis Prilep le . Les voies de communication inexistantes et les destructions opĂ©rĂ©es par les ennemis compliquent leur avancĂ©e. Pour rejoindre Uskub au plus vite, Jouinot-Gambetta dĂ©cide alors de passer par le massif de la Golesnica Planina rĂ©putĂ© inaccessible. Pour ce faire les troupes ne disposent que des ressources de leur paquetage et se dĂ©placent Ă  pieds Ă  cĂŽtĂ© de leur monture, le tout sous une chaleur accablante le jour et sous un froid intense la nuit. Elles atteignent le dernier village avant Uskub le Ă  vingt-deux heures. Elles sont Ă  bout de force mais conscientes qu’une victoire Ă  Uskub consacrerait la dĂ©faite finale de l’ennemi germano-bulgare dans les Balkans[2].

DĂšs le lendemain l’offensive est lancĂ©e : les trois rĂ©giments de cavalerie attaquent en mĂȘme temps de trois cĂŽtĂ©s. Au matin, spahis et chasseurs d’Afrique attaquent, Ă  la grande surprise de l’ennemi. Rapidement, la route de Kalkandelen est coupĂ©e et la gare est prise vers 9h30. Chaque escadron joue d’initiative Ă  la premiĂšre opportunitĂ© prenant des dĂ©pĂŽts logistiques, du bĂ©tail mĂȘme si le 1er chasseur d’Afrique rencontre des difficultĂ©s avec un convoi bulgare escortĂ© par un bataillon d’infanterie. Le 4e chasseur, lui, est envoyĂ© par l’axe de la vallĂ©e du Vardar oĂč il fait face Ă  des fantassins soutenus par un train blindĂ©. Ils finissent par obliger l’ennemi Ă  la retraite et le train, reculant vers la ville, se fait capturer par les cavaliers français sur place. La ville est enfin prise[1].

PrĂ©venu de la fuite de colonnes ennemies vers l’Est, GuĂ©spereau considĂšre qu’il faut harceler l’ennemi partout et lance alors deux escadrons de Spahis Ă  leur poursuite. GrĂące Ă  ces actions, les troupes adverses sont dans le plus grand dĂ©sarroi. MalgrĂ© tout, d’autres colonnes progressent vers la ville par le sud. Les cavaliers, trop peu nombreux, ne pouvant tenir trĂšs longtemps, le gĂ©nĂ©ral Henrys, commandant de l'ArmĂ©e française d'Orient, dĂ©cide l’envoi du dĂ©tachement d'infanterie du gĂ©nĂ©ral TraniĂ© pour relever les cavaliers. Les forces françaises renforçant ainsi leur position empĂȘchent toute retraite pour la 11e armĂ©e allemande : celle-ci doit capituler[1].

Conséquences de la victoire

La victoire d’Uskub conduit Ă  la signature de l’armistice bulgare le 1918 Ă  10h. Comprenant la portĂ©e des Ă©vĂ©nements, le tsar bulgare tĂ©lĂ©graphie Ă  Guillaume II de Prusse “Le dĂ©sastre de MacĂ©doine sera notre malheur Ă  tous”[1].

La Bulgarie neutralisée

Si la reprise de l’offensive sur le front d’Orient est un succĂšs, elle a d’abord Ă©tĂ© l’objet de nombreux doutes. Un grand scepticisme rĂšgne en effet parmi les AlliĂ©s, notamment chez les Britanniques qui, Ă©chaudĂ©s par l’échec des Dardanelles en 1915, commencent Ă  retirer leurs unitĂ©s. C’est le gĂ©nĂ©ral Guillaumat, rappelĂ© du front d’Orient et remplacĂ© par Franchet d’Esperey, qui rĂ©ussit Ă  convaincre les gouvernements anglais et italiens grĂące Ă  sa force de conviction et son enthousiasme. L’offensive commence le et Uskub est prise le 29. Les ordres donnĂ©s au groupement de cavalerie paraissent tĂ©mĂ©raires, voire irrĂ©alistes, aussi Ă  l’annonce de cette victoire c’est une explosion de joie au Grand Quartier GĂ©nĂ©ral. Elle a permis la capture de plus de 70 000 prisonniers (bulgares) et la perception de leur matĂ©riel[1].

AprĂšs avoir signĂ© l’armistice, les Bulgares doivent dĂ©mobiliser et remettre leurs armements lourds aux AlliĂ©s. En plus d’évacuer les territoires occupĂ©s, ils ont pour obligation d’ouvrir leurs ports aux navires alliĂ©s. Ces conditions assurent la neutralisation de la Bulgarie. La perte de cet alliĂ© rend intenable la situation militaire de la Triple-Alliance dans les Balkans[1].

La poursuite des opérations

A l’inverse, les possibilitĂ©s sont maintenant immenses pour les AlliĂ©s : pousser Ă  l’Est et vers la Turquie ou au Nord et vers la Hongrie. Pour Franchet d’Esperey, il faut Ă©viter tout raidissement de l’adversaire et continuer Ă  marcher, et ce malgrĂ© l’immense fatigue des troupes. Ces derniĂšres poursuivent donc les unitĂ©s allemandes et autrichiennes en retraite. Toutefois les plans du gĂ©nĂ©ral sont mis en difficultĂ© par la rĂ©apparition des conflits internes de la coalition. La victoire et l’approche de la fin de la guerre ont rĂ©veillĂ© les intĂ©rĂȘts individuels des Italiens et des Britanniques. Ces derniers, aidĂ©s des Grecs, mĂšnent l’offensive contre la Turquie tandis que l’avancĂ©e vers le Nord se fait principalement par les unitĂ©s serbes et françaises[1].

A la grande stupĂ©faction de tous, les AlliĂ©s remontent jusqu’au Danube. À l’avant-garde de l’armĂ©e serbe se trouve la brigade du gĂ©nĂ©ral Jouinot-Gambetta qui a effectuĂ© un raid de la GrĂšce du Nord jusqu’au Danube. AprĂšs la prise d’Uskub, elle couvre 800 km Ă  cheval en cinq semaines, se ravitaillant uniquement auprĂšs des civils serbes[1].

Les empires centraux n’arrivent plus Ă  reconstituer un front mĂ©ridional. DĂ©stabilisĂ© plus encore par l’offensive italienne, l’empire austro-hongrois signe alors l’armistice le 1918. Le front allemand cĂ©dant Ă  l’Ouest, l’opĂ©ration en cours de prĂ©paration contre Berlin est alors annulĂ©e : l’armistice allemande est signĂ©e le [1].

Hommages

À la suite de ce fait d'armes, le rĂ©giment de marche de spahis marocains est citĂ© Ă  l'ordre de l'ArmĂ©e[4] ainsi que les 1er et 4e chasseurs d'Afrique, et l'inscription de bataille Uskub 1918 est attribuĂ©e aux drapeaux des trois rĂ©giments.

Aristide Briand écrit dans sa préface de l'ouvrage de Jouinot-Gambetta, à propos de la prise d'Uskub en septembre 1918 par la brigade de cavalerie Jouinot-Gambetta, « la chevauchée de vos cavaliers vers Uskub est une épopée magnifique. Les cavaliers de Murat n'ont pas fait mieux.»[5].

La victoire d'Uskub est commémorée tous les ans lors d'une cérémonie par le 1er régiment de spahis à Valence. Elle est également mise à l'honneur par la 58e promotion de l'Ecole militaire interarmes, baptisée d'aprÚs cette bataille lors du Triomphe 2019. A cette occasion, le Musée de l'Officier a présenté une exposition sur ce fait d'armes peu connu[6].

Bibliographie

  • FrĂ©dĂ©ric Le Moal, La Serbie du martyre Ă  la victoire. 1914-1918, Paris, Éditions SOTECA, 14-18 Éditions, coll. « Les Nations dans la Grande Guerre », , 257 p. (ISBN 978-2-916385-18-1). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Jean-Yves Le Naour, 1918 : L'Ă©trange victoire, Paris, Perrin, , 411 p. (ISBN 978-2-262-03038-4). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Pierre Renouvin, La Crise europĂ©enne et la PremiĂšre Guerre mondiale, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Peuples et civilisations » (no 19), (rĂ©impr. 1939, 1948, 1969 et 1972) (1re Ă©d. 1934), 779 p. (BNF 33152114). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Max Schiavon, L'Autriche-Hongrie dans la PremiĂšre Guerre mondiale : La fin d'un empire, Paris, Éditions SOTECA, 14-18 Éditions, coll. « Les Nations dans la Grande Guerre », , 298 p. (ISBN 978-2-916385-59-4). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Max Schiavon, Le front d'Orient : Du dĂ©sastre des Dardanelles Ă  la victoire finale 1915-1918, Paris, Taillandier, , 378 p. (ISBN 979-10-210-0672-0). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Souvenirs

  • GĂ©nĂ©ral Jouinot-Gambetta : USKUB ou du rĂŽle de la cavalerie d'Afrique dans la victoire. Berger-Levrault 1920- in 8 380p. prĂ©face d'Aristide Briand.
  • A.-H. Millet, A travers la Serbie libĂ©rĂ©e. 1918. Souvenirs, Lavauzelle, 1923, 2004
  • GĂ©nĂ©ral Edmond Guespereau, « Le rĂŽle de la cavalerie dans l'offensive d'Orient (septembre 1918) » in L'ArmĂ©e d'Orient vue Ă  15 ans de distance, Revue des Balkans, 1932

Notes et références

Notes

    Références

    1. Schiavon, Max., Le front d'Orient : du désastre des Dardanelles à la victoire finale, 1915-1918, Paris, Tallandier, 378 p. (ISBN 979-10-210-0672-0, OCLC 890575474, lire en ligne)
    2. Jouinot-Gambetta, général., Uskub, ou Du rÎle de la cavalerie d'Afrique dans la victoire, Berger-Levrault, (OCLC 10794417, lire en ligne)
    3. En septembre 1918, les ArmĂ©es AlliĂ©es d’Orient (AAO) commandĂ©es par le GĂ©nĂ©ral Franchet d'EspĂšrey comprennent prĂšs de 670 000 hommes dont 210 000 Français (8 divisions : 30e DI, 57e DI, 76e DI, 122e DI, 156e DI, 11e DIC, 16e DIC, 17e DIC ); 157 000 Grecs (9 divisions); 138 000 Britanniques (4 divisions); 119 000 Serbes (6 divisions) ; 43 000 Italiens. Face Ă  ces troupes, sous les ordres du Generalfeldmarschal August von Mackensen, 550 000 hommes de l’armĂ©e Bulgare, 18 000 Allemands, 25 000 Turcs et un corps austro-hongrois.
    4. « UnitĂ© d'Ă©lite, apte Ă  toutes les missions et dĂ©passant par son audace et son entrain les espĂ©rances du commandement. Le 29 septembre 1918, aprĂšs une marche longue et difficile Ă  travers un massif montagneux Ă©levĂ© a, sous le commandement du lieutenant-colonel Guespereau, enlevĂ© successivement dans un combat Ă  pied trĂšs mordant, toutes les hauteurs dominant Uskub (Skopje) vers l'ouest et tenues par un ennemi retranchĂ©; puis, dĂ©bordant la ville, s'est portĂ© immĂ©diatement sur les colonnes en fuite, bousculant leurs arriĂšres-gardes, leur enlevant 5 piĂšces d'artillerie lourde, 1000 tĂȘtes de bĂ©tail, plus de 100 voitures et capturant de trĂšs nombreux prisonniers. », Ordre gĂ©nĂ©ral n°263 du gĂ©nĂ©ral commandant l'ArmĂ©e Française d'Orient, le 17 aoĂ»t 1918, gĂ©nĂ©ral Henrys
    5. Général Jouinot-Gambetta, Uskub ou le rÎle de la Cavalerie d'Afrique dans la victoire, Berger-Levrault, 1920, Préface d'Aristide Briand
    6. « 58e Promotion E.M.I.A. - Promotion USKUB - 2018-2020 - Promotions E.M.I.A. », sur www.promotions-emia.fr (consulté le )

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