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Mafalda

Mafalda est une série de bande dessinée argentine de l'auteur Quino, publiée de 1964 à 1973. Comme son auteur, Mafalda est argentine et issue de la classe moyenne. Elle est très populaire en Amérique latine, en Europe et au Québec.

Mafalda
SĂ©rie
Statue de Mafalda dans un parc d'Oviedo, en Espagne.
Statue de Mafalda dans un parc d'Oviedo, en Espagne.

Auteur Quino
Genre(s) Humour, satire

Personnages principaux Mafalda
Manolito
Susanita
Felipe
Libertad
Lieu de l’action Argentine
Époque de l’action XXe siècle

Pays Drapeau de l'Argentine Argentine
Langue originale Espagnol
Éditeur Primera Plana (1964–65)
El Mundo (1965–67)
Siete Días Ilustrados (1968–73)
Première publication
Périodicité hebdomadaire, puis quotidien

Bande dessinée à caractère plutôt politique (son éditeur, Julián Delgado, est mort sous la torture), Mafalda se démarque toutefois par un trait d'humour extrêmement subtil, propre à Quino. De plus, la fillette est entourée de plusieurs personnages très caricaturaux et de points de vue très opposés sur le monde en général. Parmi eux certains sont incontournables, comme Manolito, le garçon le plus capitaliste de toute l'Argentine, ou encore Susanita, la fille se voulant indépendante, mais totalement soumise à son futur mari et à ses futurs enfants.

Personnages

Sont présentés ici les noms des personnages en français. Ils sont pour la plupart semblables à ceux en espagnol.

Personnages principaux

Les personnages sont tous appelés par leur prénom, ou leur diminutif, on connaît le nom complet de certains d'entre eux par des moyens détournés : nom inscrit sur une copie de classe, maîtresse d'école faisant l'appel, Susanita qui imagine le prêtre prononcer son nom le jour de son mariage, etc.

  • Mafalda : fillette, personnage principal. Sa maturitĂ© et son pessimisme politique en Ă©tonnent plus d'un et dĂ©passent totalement ses amis et ses parents. Elle dĂ©veloppe une vision critique du monde, notamment Ă  l'Ă©gard des conflits tels que la Guerre froide. Elle ambitionne de devenir haut fonctionnaire international pour changer le monde. Elle a du caractère et rĂ©agit Ă  tout ce qui se passe autour d'elle et Ă  ce qu'elle lit dans les journaux. Son objet prĂ©fĂ©rĂ© est sa mappemonde : elle la considère comme une reprĂ©sentation littĂ©rale du monde, lui appliquant des crèmes de beautĂ© — « empruntĂ©es » Ă  sa mère — Ă  la suite de nouvelles particulièrement sombres. Elle a une aversion viscĂ©rale pour la soupe et raffole de la meringue. Elle aime les Beatles.
  • Manolito (nom complet Manuel Goreiro) : fils d'un commerçant immigrĂ© d'Espagne, il est le capitaliste de la bande. N'hĂ©sitant pas Ă  faire du profit sur le dos de ses copains, son avenir est tout tracĂ© : reprendre l'Ă©picerie de son père et la transformer en multinationale prospère. Il passe d'ailleurs son temps Ă  faire la publicitĂ© de l'Ă©picerie familiale, pas toujours de manière judicieuse d'ailleurs. Manolito reprĂ©sente l'aile conservatrice d'Argentine : il est le seul de son Ă©cole Ă  ne pas aimer les Beatles ; il est frĂ©quemment fait mention de la rudesse de l'Ă©ducation qu'il reçoit, notamment du pouvoir de persuasion de la savate de son père. Il est Ă©galement (avec son père) l'archĂ©type de l'immigrĂ© espagnol de l'Ă©poque, qui accordait une importance dĂ©mesurĂ©e Ă  son commerce. Il est en outre en Ă©chec scolaire en raison de l'ostensible idiotie que Quino a donnĂ©e Ă  ce personnage. Il ne pense qu'Ă  l'argent (« non, bien sĂ»r l'argent ne fait pas tout dans la vie… il y a aussi les chèques »).
  • Felipe : voisin de Mafalda, aimant les histoires de cow-boys, plutĂ´t rĂŞveur et sur la voie de la sagesse, mais aussi constamment angoissĂ©. Felipe est un des personnages les plus complexes de la bande ; il incarne Ă  la fois les pires penchants de la classe moyenne argentine se laissant tantĂ´t aller Ă  une forme lĂ©gère de dĂ©pression et d'abandon, et tantĂ´t incarnant les plus grands principes de libertĂ© et d'humanisme.
  • Susanita (nom complet Susana Clotilde Chirusi) : petite fille Ă©goĂŻste et orgueilleuse ; son rĂŞve : devenir mère au foyer, mariĂ©e au patron d'une grosse entreprise qui se tuera lors d'un voyage d'affaires et vivra dans un pavillon de banlieue[1]. PassionnĂ©e de commĂ©rage, elle se dispute constamment avec Manolito, qu'elle juge idiot, et est secrètement amoureuse de Felipe (mais sans plus). Dans certains tomes, on met souvent en avant sa superficialitĂ© et ses prĂ©jugĂ©s. Elle ne peut pas supporter sa mère et prĂ©cise parfois que « son mari sera blond aux yeux verts et sans mère ».
  • Miguelito (nom complet Miguel Pitti) : rencontrĂ© Ă  la plage, c'est l'anarchiste de droite de la bande. Il veut devenir un Ă©crivain cĂ©lèbre et craint plus que tout de payer des impĂ´ts. Il inclut mĂŞme Mussolini dans une liste des bienfaiteurs de l'humanitĂ©, arguant du fait que son grand-père l'encense rĂ©gulièrement. Selon lui (et surtout son grand-père), si le « Duce » avait Ă©tĂ© suivi, ce seraient les Italiens qui seraient arrivĂ©s les premiers sur la Lune. Ă€ la maison, il est obligĂ© de se dĂ©placer en patins, de ne pas faire de bruit et d'ĂŞtre un enfant sage. Cela ne l'empĂŞche pas de menacer de faire un coup de force, de faire exploser son quotidien ainsi que celui de sa famille : en rĂ©fĂ©rence Ă  l'actualitĂ© de l'Ă©poque, il appelle cela le « miguelazo ». Miguelito est le penchant rĂŞveur de Felipe, mais Ă  la diffĂ©rence de celui-ci, Miguelito n'est jamais enclin Ă  la paresse ni Ă  la fainĂ©antise. Il est un personnage qui s'assume et qui ne rencontre pas de difficultĂ©s au quotidien (si ce n'est l'ordre trop strict imposĂ© par sa mère, absente de la BD).
  • Libertad (Ă©galement sous la forme francisĂ©e LibertĂ©) : rencontrĂ©e elle aussi Ă  la plage, elle est aussi la plus petite en taille (« aussi petite que le niveau de vie ») et est dotĂ©e d'opinions d'extrĂŞme-gauche qu'elle hĂ©rite de ses parents. Elle cite souvent les opinions de son père. Sa mère est traductrice de Jean-Paul Sartre (« le dernier poulet qu'on a mangĂ©, c'est lui qui l'a Ă©crit »). Libertad reprĂ©sente la pauvretĂ© en Argentine, mais aussi la force de caractère nĂ©cessaire pour la supporter avec le sourire. Par exemple, sa famille a un jeu : mimer que leur tout petit appartement est immense en criant pour appeler quelqu'un, et en parlant tout bas pour lui rĂ©pondre.
  • Guille : petit frère de Mafalda. La plupart du temps, Quino le dessine avec une tĂ©tine (Mafalda la lui sert mĂŞme « on the rocks » dans une bande), bien que Guille finisse par l'abandonner progressivement avec les annĂ©es. Il adore Brigitte Bardot. Il a Ă©tĂ© rebaptisĂ© Nando (diminutif de Fernando) en Italie ; son prĂ©nom est en fait le diminutif de Guillermo, Ă©quivalent hispanophone de Guillaume. Il arrive dans la bande dessinĂ©e Ă  partir du tome 6.
  • Papa : père de Mafalda et de Guille, dont le prĂ©nom reste inconnu du lecteur. Grand amateur de plantes et consommateur rĂ©current de nervocalm. Il reprĂ©sente l'Argentin de la classe moyenne, tentant de concilier son maigre salaire avec l'ensemble des dĂ©penses familiales, pris en Ă©tau entre les soucis de son travail, les soucis de sa femme et ceux de sa voiture. Il est dĂ©passĂ© par la maturitĂ© politique de Mafalda et parvient rarement Ă  satisfaire sa curiositĂ©.
  • Maman : mère de Mafalda et de Guille. Son prĂ©nom est Rachel, mentionnĂ© une fois seulement dans la sĂ©rie numĂ©ro 8 « Mafalda et ses amis »[2]. Elle doit constamment faire face aux reproches de Mafalda pour avoir abandonnĂ© ses Ă©tudes en vue d'adopter une vie tranquille de femme au foyer, ainsi qu'aux nombreuses bĂŞtises de ses enfants. Guille ne peut s'empĂŞcher de dessiner sur les murs, et Mafalda casse les outils nĂ©cessaires Ă  la prĂ©paration de la soupe.

Personnages secondaires

  • Bureaucratie : la tortue de Mafalda, nommĂ©e ainsi en raison de son allure, au moins aussi lente que celle de la bureaucratie (lente comme le « vĂ©hicule de la dĂ©mocratie »). Elle se retrouve dans des tas de situations farfelues, tantĂ´t faisant de la « soupophobie » Ă  l'instar de sa propriĂ©taire, on la retrouve Ă©galement dans le rĂ´le du taureau lorsque Guille joue au CordobĂ©s ou dans le rĂ´le du cheval lorsqu'il joue au char, etc.
  • Muriel : petite fille du quartier, Felipe est amoureux d'elle, mais n'ose pas lui avouer. Il tente de rassembler tout son courage lorsqu'il la voit dans la rue, mais se dĂ©gonfle systĂ©matiquement le moment venu.
  • Les reprĂ©sentants de commerce : rĂ©gulièrement, des reprĂ©sentants de commerce tapent Ă  la porte du domicile familial de Mafalda, regrettant souvent, quelques vignettes plus loin, de ne pas avoir passĂ© leur chemin plus rapidement.
  • La maĂ®tresse d'Ă©cole : Quino met en scène des gags rĂ©vĂ©lant la dichotomie entre les prĂ©occupations scolaires de la maĂ®tresse d'Ă©cole et les prĂ©occupations politiques de Mafalda (ou mĂŞme LibertĂ©). Avec des rĂ©pliques telles que « Notre pays est un des principaux producteurs de ? », Mafalda : « Pessimistes ? », ou encore « Aujourd'hui en gĂ©omĂ©trie nous allons Ă©tudier le pentagone », Mafalda : « et demain le Kremlin ? ... pardon c'Ă©tait juste pour Ă©quilibrer ».
  • Les parents de LibertĂ© : on ne voit jamais le père et rarement la mère, mais Libertad en parle tellement qu'ils mĂ©ritent leur rang de personnages secondaires. Le père, encartĂ© au parti socialiste d'Argentine, influence beaucoup les raisonnements politiques de sa fille. Et la mère, traductrice de français (Ă©galement de gauche, traduisant notamment Jean-Paul Sartre) influence Ă©galement sa fille, qui se retrouve dans quelques gags Ă  tenter de parler un français approximatif.
  • Don Manolo : père de Manolito, le gĂ©rant de la fameuse Ă©picerie familiale. Manolito parle de lui essentiellement pour ses punitions corporelles, mais il est Ă©galement un modèle pour son fils. Sosie de Manolito en plus vieux, il reprĂ©sente une virilitĂ© incarnĂ©e, mettant essentiellement en relief son cĂ´tĂ© primaire, violent et peu raffinĂ©.

Style graphique des personnages

Le style graphique des personnages dépend de leur âge. Les enfants ont une tête en forme de haricot, avec une petite boule en guise de nez. Les adultes eux ont un visage plus long, un nez intégré dans la ligne du visage, et un style plus réaliste. Deux exceptions à cette règle :

  • La mère de Mafalda : son visage est dessinĂ© comme celui d'un enfant, car au fond d'elle, n'ayant pas terminĂ© ses Ă©tudes, elle est restĂ©e une petite fille, mĂŞme dĂ©sabusĂ©e par la vie.
  • Muriel, la petite fille dont Felipe est secrètement amoureux, d'un style graphique plus proche de l'adulte, elle a ainsi un air un peu plus attirant et mystĂ©rieux.

Liste des albums

Aux éditions Glénat :

  1. Mafalda
  2. Encore Mafalda
  3. Mafalda revient
  4. La Bande Ă  Mafalda
  5. Le Monde de Mafalda
  6. Le Petit Frère de Mafalda
  7. La Famille de Mafalda
  8. Mafalda et ses amis
  9. Les Vacances de Mafalda
  10. Le Club de Mafalda
  11. Mafalda s'en va
  12. Il était une fois Mafalda, histoires inédites
  • Mafalda l'intĂ©grale - reprend l'intĂ©gralitĂ© des albums et des histoires de Mafalda parues dans les journaux, repris dans l'ordre chronologique. Il y ajoute des croquis inĂ©dits, plus un dossier Ă©crit sur le personnage, une interview fictive ainsi que de nombreux documents annexes utilisant le personnage (la dĂ©claration des droits de l'enfant illustrĂ©e, une communication argentine destinĂ©e Ă  promouvoir l'hygiène dentaire, une illustration de manuel de gĂ©ographie argentin, un timbre, etc.)
  • H.S. En Voyage avec Mafalda

La dernière réédition française de ces albums date de 2010. L'intégrale 50 ans (première édition ) a été réimprimée en (ISBN 9782344000182).

Autour des bandes dessinées

Expositions et honneurs

Mafalda, Salon du livre de Paris, 2015.

Une exposition En voyage avec Mafalda est créée en et retrace à travers 60 reproductions l'œuvre du dessinateur argentin. En 2009, elle est présentée à Shawinigan (Québec) [3] et à Angoulême (France) [4].

Inaugurée en présence de Quino au Festival International du Film d'Animation à Annecy en 2006, l'exposition a d'ores et déjà parcouru la France, la Belgique, l'Italie, l'Espagne, le Maroc et plus récemment l'Algérie.

En 2010, une mini exposition Mafalda est créée et sillonne plusieurs départements français au cours de l'année (Pas de Calais, Île-de-France...). Destinée aux collèges et aux bibliothèques, l'exposition reprend une partie des reproductions de l'exposition En voyage avec Mafalda.

L’exposition En voyage avec Mafalda a été présentée au Centre national d’exposition situé dans la région du Saguenay au Québec (Canada) du au [5].

En , dans le cadre du Festival Argentina, les bibliothèques communautaires de Val d'Or et Forêt mettent en place une animation autour de la réalisation d'une fresque sur le célèbre personnage de bande dessinée argentin. Cette animation sera encadrée par Cédric Liano, illustrateur au Centre d'enseignement spécialisé des arts narratifs (Cesan). L'exposition a lieu à Bonnée, dans le Loiret.

Le , une statue grandeur nature de Mafalda est inaugurée à Buenos Aires[6].

Événements sociaux et culturels

  • En , Mafalda interpelle le premier ministre italien Silvio Berlusconi : « No soy una mujer a su disposiciĂłn » (« Je ne suis pas une femme Ă  votre disposition »), Ă  travers une campagne nationale fĂ©ministe en rĂ©ponse Ă  des propos considĂ©rĂ©s comme dĂ©nigrants tenus par le premier ministre Ă  une dĂ©putĂ©e lors d'un dĂ©bat tĂ©lĂ©visĂ©. Quino fit parvenir le dessin au quotidien italien La Repubblica qui le publia en double page[7].
  • Le dimanche , on inaugure la statue Mafalda dans le quartier de San Telmo, au coin des rues Chile et Defensa Ă  Buenos Aires. La statue a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par l'artiste Pablo Irrgang Ă  la demande du gouvernement de la ville de Buenos Aires[8].
  • Ă€ quelques mètres de la statue, on peut trouver une plaque sur le bâtiment oĂą rĂ©sidait Quino, rue Chile, numĂ©ro 371 du quartier de San Telmo, Ă  Buenos Aires.
  • Une fresque dans un couloir du mĂ©tro de Buenos Aires (stations Peru, ligne A et Catedral Ligne D) est inaugurĂ©e en 2009.
  • Une rue pour Mafalda : en 2010, une convention est signĂ©e avec la Ville de Gatineau (Canada) pour la dĂ©nomination d'une rue Mafalda[9].
  • Le , la RĂ©gie autonome des transports parisiens, en collaboration avec le ministère du tourisme argentin et l'ambassade d'Argentine en France, inaugure le nouvel espace culturel de la station de mĂ©tro Argentine de la ligne 1, Ă  Paris. Mafalda figure parmi les Ĺ“uvres reprĂ©sentĂ©es sur un des quais de la station.
  • : lancement du projet « Quino'Scopage » ou l'univers de Quino visitĂ© par les Ă©coles d'animation, par le Forum des Images (Paris) lors du 9e Carrefour de l'Animation.
  • Le , la ville d'AngoulĂŞme inaugure un passage Mafalda.
  • : 10e Carrefour de l'animation - Forum des Images (Paris): PrĂ©sentation du projet « Quino'Scopage » ou l'univers de Quino visitĂ© par les Ă©coles d'animation.

Mafalda a fêté ses cinquante ans en 2014.

Adaptations

En 1972, Mafalda est adapté en une série animée de 52 épisodes réalisée par Catú (Jorge Martín). Elle fut d'abord diffusée en France sur Antenne 2, dans l'émission Récré A2, à partir de 1983. Elle est ensuite diffusée sur Canal + en 1984, puis sur Canal J dans les années 1990.

Une autre série animée réalisée par Juan Padron en collaboration avec le dessinateur Quino voit le jour en 1993. Elle sort en DVD collector remastérisée en aux éditions Karmafilms Distribution[10].

En 2021, l'entreprise Lunii réalise une adaptation audio d'une sélection de gags sous le titre Les Bandes à écouter de Mafalda[11].

Notes et références

  1. Quino (trad. de l'espagnol par Jacques Meunier), Le Monde de Mafalda, Glénat (no 5), , 46 p. (ISBN 978-2-7234-0292-7), p. 7.
  2. Lorsqu'elle oblige pour une énième fois sa fille à manger de la soupe, cette dernière lui répond : « Tu peux trouver ça triste Rachel, mais dans ces moments, maman c'est tout juste un pseudonyme. »
  3. « L'Argentine, avec Mafalda comme guide » (consulté le )
  4. « De Mafalda au Gaulois Astérix » (consulté le )
  5. « Mafalda pour tous les goûts », sur Le Quotidien, (consulté le )
  6. (en) « Mafalda grandeur nature » (consulté le ).
  7. « Mafalda »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Critica Digital : « Contra el machista Berlusconi, Quino, el creador del personaje, enviĂł un dibujo al diario La Repubblica, que ilustra una nota sobre una protesta que se convirtiĂł en un caso internacional. »
  8. « Los visitantes de Buenos Aires ya pueden sacarse una foto con Mafalda »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Noticias, Yahoo! (consulté en )
  9. « Une rue pour Mafalda », Cyber Presse
  10. « Mafalda [Images animées] : édition collector / Juan Padrón, réal., scénario ; Quino, aut. adapté - Sudoc », sur www.sudoc.fr (consulté le )
  11. « "Les bandes à écouter de Mafalda" pour Ma Fabrique à Histoires » (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • (en) Isabella Cosse, « Mafalda : Middle Class, Everyday Life, and Politics in Argentina, 1964-1973 », Hispanic American Historical Review, vol. 94, no 1,‎ , p. 35-75 (DOI 10.1215/00182168-2390604).
  • (es) Isabella Cosse, Mafalda : historia social y polĂ­tica, Buenos Aires, Fondo de Cultura EconĂłmica, , 313 p. (ISBN 978-987-719-024-3, prĂ©sentation en ligne).
  • Adriana Coelho Florent, « Mafalda en France, au Portugal et au BrĂ©sil : la traduction des bandes dessinĂ©es Ă  l'Ă©preuve de l'image et de l'humour », Philologia, Studia Universitatis Babes-Bolyai, vol. 59, no 3,‎ , p. 45-60 (lire en ligne).
  • (en) Liliana Ruth Feierstein, « Graphic and political humour in Argentina : from Quino to Página 12 », European Journal of Humour Research, vol. 3, nos 2/3,‎ , p. 119–128 (DOI 10.7592/EJHR2015.3.2.3.feierstein, lire en ligne).
  • (en) David William Foster, « Mafalda : An Argentina Comic Strip », The Journal of Popular Culture, vol. 14, no 3,‎ , p. 497–508 (DOI 10.1111/j.0022-3840.1980.1403_497.x).
  • (es) David William Foster, « Mafalda : Buenos Aires, años 60 », Revista Iberoamericana, vol. LXXVII, no 234,‎ , p. 235–240 (lire en ligne).
  • (en) David William Foster, From Mafalda to Los Supermachos : Latin American Graphic Humor as Popular Culture, Boulder (Colorado), Lynne Rienner Publishing, , 119 p. (ISBN 978-1-55587-141-3, prĂ©sentation en ligne).
  • (pt) Liana Gottlieb, Mafalda Vai Ă  Escola, Iglu, 1996, 19 p.
  • (de) Dietrich GrĂĽnewald, « In der Maske des Kindes. Anmerkungen zu Quinos Mafalda », dans H. JĂĽrgen Kagelmann (dir.), Comics und Cartoons in Lateinamerika, Profil, 1991, p. 154–168.
  • (de) Dietrich GrĂĽnewald, « In der Maske des Kindes. Anmerkungen zu Quinos Mafalda », Comics Anno, n° 3, 1995, p. 86–95.
  • Claire Latxague, Lire Quino : Politique et poĂ©tique dans le dessin de presse argentin (1954-1976), Tours, Presses universitaires François-Rabelais, , 316 p. (ISBN 978-2-86906-406-5, prĂ©sentation en ligne).
  • (es) HĂ©ctor D. Fernández L’Hoeste, « De Mafalda a Boogie : la ciudad y el humor argentino », dans Paul W. Seaver (dir.), Selected Proceedings of the First International Conference on Hispanic Humor, Potomac, Scripta Humanistica, 1998, p. 142–152.
  • (en) HĂ©ctor D. Fernández L’Hoeste, « From Mafalda to Boogie : the City and Argentine Humor », dans Eva Bueno et Terry Caesar (dir.), Imagination Beyond Nation. Latin American Popular Culture, Pittsburgh, University of Pittsburgh Press, 1998, p. 81–106.
  • (es) Silvia Palma, « La traducciĂłn de los elementos culturales : el caso de AstĂ©rix y Mafalda », dans Manuel Bruña Cuevas, MarĂ­a de Gracia Caballos Bejano, Inmaculada Illanes Ortega, Carmen RamĂ­rez GĂłmez, Anna RaventĂłs BarangĂ© (dir.), La cultura del otro : español en Francia, francĂ©s en España, 2006, (ISBN 84-96377-85-7), p. 900-909, lire en ligne.
  • (es) Ana MarĂ­a Peppino Barale, « Mafalda : el humor gráfico segĂşn Quino », Fuentes humanĂ­sticas, no 39 « La historieta gráfica : cĂłmic, tebeo, y similares aspectos tĂ©cnicos y de contenido en casos particulares. Dossier »,‎ , p. 27-46 (lire en ligne).
  • (es) Pablo Pineau, « « Otra vez sopa » : imágenes de la infancia y escuela en Mafalda », Procesos. Revista Ecuatoriana de Historia, no 22,‎ , p. 153-162 (lire en ligne).
  • Christophe Quillien, « Femmes modernes et filles espiègles : Mafalda », dans Elles, grandes aventurières et femmes fatales de la bande dessinĂ©e, Huginn & Muninn, (ISBN 9782364801851), p. 182-183.
  • (en) Claudia Cairo Resnick et Paula K. Speck, « Quino After Mafalda : A Bittersweet Look at Argentine Reality », Studies in Latin American Popular Culture, n° 3, 1983.

Liens externes

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