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Liste des espĂšces d'oiseaux disparues

Depuis 1600, plus d'une centaine d'espĂšces d'oiseaux a disparu, alors que la vitesse d'extinction semble mĂȘme augmenter. Hawaii constitue l'exemple le plus flagrant, oĂč 30 % des espĂšces endĂ©miques ont aujourd'hui disparu. D'autres rĂ©gions ont Ă©tĂ© aussi sĂ©vĂšrement touchĂ©es, comme Guam, qui a vu disparaĂźtre 60 % de ses espĂšces en une trentaine d'annĂ©es, principalement Ă  cause des serpents importĂ©s.

Vue d'artiste d'un aigle d'Haast géant attaquant un moa.
Reconstitution d'Aepyornis à Pietermaritzburg (Natal Museum) – Afrique du Sud

On recense aujourd'hui environ 10 000 espĂšces d'oiseaux, dont 1 186 en voie de disparition. Sauf pour 11 espĂšces, cette disparition est d'origine humaine.

Les espÚces insulaires, particuliÚrement d'ßles isolées, sont les plus menacées. La disproportion des rallidés dans les espÚces menacées reflÚte la tendance de ces oiseaux à perdre la faculté de voler en cas d'isolement géographique.

Ansériformes

Caprimulgiformes

Charadriiformes

Ciconiiformes

  • Apteribis brevis et Apteribis glenos, des petits ibis incapables de voler des Ăźles hawaiennes.
  • Ixobrychus novaezelandiae — Blongios Ă  dos noir (Australie et Nouvelle-ZĂ©lande 1900)
  • Nycticorax duboisi — Bihoreau de La RĂ©union (Mascareignes 1674)
  • Nycticorax mauritianus — Bihoreau de Maurice (Mascareignes 1700)
  • Nycticorax megacephalus — Bihoreau de Rodrigues (Mascareignes 1761)
  • Nycticorax olsoni - Éteint Ă  la fin du XVIe siĂšcle (Ăźle de l'Ascension)
  • Threskiornis solitarius — Ibis de la RĂ©union (Mascareignes 1750). Cette espĂšce Ă©tait nommĂ©e initialement Solitaire de la RĂ©union, une espĂšce considĂ©rĂ©e comme proche du dodo et du Dronte de Rodrigues. Des os de cet ibis retrouvĂ©s Ă  La RĂ©union et les anciennes descriptions correspondent plutĂŽt Ă  un ibis sacrĂ©, l'hypothĂšse de la parentĂ© avec le dodo a Ă©tĂ© abandonnĂ©e.
  • Xenicibis xymphaticus - JamaĂŻque

Columbiformes

Coraciiformes

Cuculiformes

Falconiformes

Galliformes

Gruiformes

Passeriformes

Pélécaniformes

Piciformes

Podicipédiformes

Procellariiformes

Psittaciformes

Sphenisciformes

  • Waimanu (manchot prĂ©historique dĂ©couvert en Nouvelle-ZĂ©lande)

Strigiformes

Struthioniformes

  • Aepyornis maximus — Æpyornis
  • Dinornithiformes — Moa.
    • Anomalopteryx didiformis
    • Dinornis giganteus
    • Dinornis novaezealandiae
    • Dinornis struthoides
    • Emeus crassus
    • Euryapteryx curtus
    • Euryapteryx geranoides
    • Megalapteryx didinus
    • Pachyornis australis
    • Pachyornis elephantopus
    • Pachyornis mappini

Ces grands oiseaux de Nouvelle-ZĂ©lande incapables de voler avaient sans doute dĂ©jĂ  disparu quand les EuropĂ©ens y dĂ©barquĂšrent en 1642. L'extinction du moa et de son prĂ©dateur principal, l'Harpagornis serait due Ă  l'arrivĂ©e des premiers Māori vers -1000. Les dĂ©barquements les plus anciens, c'est-Ă -dire entre 1830 et 1840 mentionnent des oiseaux qui auraient pu ĂȘtre les derniers des moas, mais ces observations n'ont jamais pu ĂȘtre confirmĂ©es. La Nouvelle-ZĂ©lande ne comptait quasiment aucun mammifĂšres sur ses terres. Toute la chaĂźne alimentaire reposait sur les oiseaux, le moa Ă©tant le maillon le plus bas tandis que l'Harpagornis Ă©tait au sommet de la chaĂźne. Il existait 10 espĂšces, dont le Dinornis robustus, l'Euryapteryx gravis et le Megalapteryx didinus.

On a longtemps soupçonnĂ© les espĂšces de moa dĂ©crites sous les noms d'Euryapteryx curtus/E. exilis, d'E. huttonii/ E. crassus et de Pachyornis septentrionalis/P. mappini constituaient respectivement les mĂąles et femelles d'une mĂȘme espĂšce. Cela a Ă©tĂ© confirmĂ© par l'analyse d'ADN extrait d'os[1]. Encore plus intĂ©ressant, les trois espĂšces Dinornis, D. giganteus = robustus, D. novaezealandiae et D. struthioides se sont rĂ©vĂ©lĂ©es ĂȘtre les mĂąles et les femelles de seulement deux espĂšces, une septentrionale (D. novaezealandiae), l'autre mĂ©ridionale (D. robustus)[2]. Les femelles Ă©taient plus grosses que les mĂąles, jusqu'Ă  150 % en taille et 280 % en poids. Ce phĂ©nomĂšne de dimorphisme inverse est courant chez les ratites, et est le plus marquĂ© chez les moas et les kiwis.

Trochiliformes

Notes

  1. Nature 425 p. 175
  2. Nature 425 p. 172 et 175

Voir aussi

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