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Lisdexamfétamine

La lisdexamfétamine est un produit chimique. Le dimésylate de lisdexamfétamine (LDX) est la prodrogue de la dextroamphétamine. Son utilisation pharmaceutique est autorisée dans le traitement d'un trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDAH). La Food and Drug Administration autorise également son emploi chez l'adulte pour remédier au syndrome d'hyperphagie incontrÎlée (en anglais : binge eating disorder).

Lisdexamfétamine
Image illustrative de l’article LisdexamfĂ©tamine
Image illustrative de l’article LisdexamfĂ©tamine
Identification
DCI lisdexamfétamine
Nom UICPA N-[(2S)-1-phényl--2-propanyl]-L-lysinamide
Synonymes

L-lysine-D-amphétamine,

No CAS 0608137-32-2
Code ATC N06BA12
Propriétés chimiques
Formule C15H25N3O
Masse molaire[1] 263,378 5 ± 0,014 7 g/mol
C 68,4 %, H 9,57 %, N 15,95 %, O 6,07 %,
Considérations thérapeutiques
Classe thérapeutique sympathicomimétiques centraux
Voie d’administration per os

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Histoire

La lisdexamfĂ©tamine fut dĂ©veloppĂ©e par New River Pharmaceuticals en partenariat avec Shire Pharmaceuticals (rachetĂ© par Takeda en 2018). L’objectif annoncĂ© est alors de dĂ©velopper une alternative ayant un potentiel d’abus plus faible et une durĂ©e d’action plus longue que les psychostimulants disponibles pour le traitement du TDAH[2]. Des analystes notent Ă  cette Ă©poque que le produit phare de Shire pour cette indication, l’Adderall XR, est sur le point de tomber dans le domaine public[3].

En 2007, Shire acquiert New River Pharmaceuticals[4] et commercialise la molĂ©cule sous le nom de Vyvanse aux États-Unis[5]. D’abord uniquement indiquĂ© chez l’enfant, Vyvanse est approuvĂ© pour le TDAH de l’adulte en 2008 par la Food and Drug Administration[6]. La molĂ©cule est introduite sur le marchĂ© canadien en 2010[7].

En 2012, les ventes de Vyvanse augmentent deux fois plus vite que la moyenne de celles des mĂ©dicaments du TDAH aux États-Unis[8]. La mĂȘme annĂ©e, Shire obtient une autorisation de mise sur le marchĂ© dans huit pays europĂ©ens Ă  l’issue d’une procĂ©dure dĂ©centralisĂ©e (Allemagne, Danemark, Espagne, Finlande, Irlande, NorvĂšge, Royaume-Uni et SuĂšde)[9]. La molĂ©cule est commercialisĂ©e en Suisse en 2014 sous le nom de Elvanse par OpoPharma Vertriebs AG, partenaire commercial de Shire jusqu’à son rachat par Takeda[10].

En 2015, la FDA approuve la lisdexamfétamine pour le traitement du syndrome d'hyperphagie incontrÎlée (Binge Eating Disorder). Shire conserve le nom de Vyvanse pour commercialiser son médicament dans cette indication.

AprÚs avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché en mai 2020, Takeda rend disponible la lisdexamfétamine dans les pharmacies belges via sa filiale Shire Pharmaceuticals Ireland en novembre 2021[11]. La molécule est alors disponible dans une dizaine de pays européens, mais pas en France (sauf ATU).

La lisdexamfĂ©tamine est commercialisĂ©e Ă  travers le monde sous les noms suivants (liste non exhaustive) : Aduvanz (version adulte en NorvĂšge), Elvanse (UE, UK et Suisse), Samexid (Chili), Tyvense (Irlande), Venvanse (BrĂ©sil), Vyvanse (Australie, Canada, États-Unis, Japon, Singapour).

Pharmacologie

lisdexamfétamine
Informations générales
Princeps
  • Elvanse (Belgique[12], Luxembourg, SuĂšde, Suisse)
  • Vyvanse (Canada, États-Unis)
Classe Psychoanaleptiques, psychostimulants, agents utilisés en cas de trouble déficit de l'attention/hyperactivité (TDAH) et nootropiques, ATC code N06BA12
Forme
  • gĂ©lules de 10, 20, 30, 40, 50, 60 et 70 mg
  • comprimĂ©s Ă  croquer de 10, 20, 30, 40, 50 et 60 mg
Administration per os
Sels dimésylate
Laboratoire Takeda AG (Suisse), Takeda Canada Inc., Shire Pharmaceuticals Ireland Ltd.
Statut légal
Statut légal
  • Annexe IVb de l'arrĂȘtĂ© royal du 26 septembre 2017 rĂ©glementant les stupĂ©fiants et substances psychotropes (Belgique)
  • Annexe 1 de la loi rĂ©glementant certaines drogues et autres substances (Canada)
  • Soumis en Suisse Ă  la loi fĂ©dĂ©rale sur les stupĂ©fiants et les substances psychotropes
Identification
No CAS 608137-32-2
Code ATC N06BA12
DrugBank 01255

Indications

Les spécialités pharmaceutiques à base de lisdexamfétamine sont autorisées dans le traitement d'un trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDAH)[13] - [14] - [15]. La Food and Drug Administration autorise également son emploi chez l'adulte pour remédier au syndrome d'hyperphagie incontrÎlée (en anglais : binge eating disorder)[16].

En Belgique, la lisdexamfĂ©tamine est indiquĂ©e dans le traitement du TDAH chez les enfants de 6 Ă  18 ans non-rĂ©pondeurs au mĂ©thylphĂ©nidate (traitement de deuxiĂšme ligne)[11]. Elle n’est officiellement pas indiquĂ©e dans le traitement du TDAH au-delĂ  de 18 ans, comme la plupart des psychostimulants disponibles dans le pays. Cependant, l’usage de cette classe de mĂ©dicament chez les adultes atteints de TDAH existe (possibilitĂ© laissĂ©e au mĂ©decin de faire une prescription off-label). En mars 2021, le Conseil SupĂ©rieur de la SantĂ© de Belgique a recommandĂ© l'usage du mĂ©thylphĂ©nidate et de la lisdexamfĂ©tamine en premiĂšre intention chez l’adulte souffrant de TDAH, se basant sur deux directives Ă©trangĂšres : une Ă©manant du National Institute for Health and Care Excellence (Royaume-Uni) (NICE NG87), ainsi que celle de la Zorgstandaard ADHD (Pays-Bas)[17].

Effets secondaires et interactions médicamenteuses

Inhibition et induction enzymatique in vitro et in vivo

Le dimésylate de lisdexamphétamine n'a pas manifesté d'inhibition des isoformes du CYP450 CYP1A2, CYP2A6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 et CYP3A4 dans des microsomes hépatiques humains ni d'induction du CYP1A2, CYP2B6 ou CYP3A4/5 dans des cultures d'hépatocytes frais humains in vitro.

Une Ă©tude clinique in vivo avec le dimĂ©sylate de lisdexamphĂ©tamine (70 mg) n'a pas montrĂ© d'effet clinique notable sur la pharmacocinĂ©tique de mĂ©dicaments qui sont mĂ©tabolisĂ©s par le CYP1A2 (cafĂ©ine), le CYP2D6 (dextromĂ©thorphan), le CYP2C19 (omĂ©prazole) et le CYP3A4 (midazolam).

Des études in vitro réalisées avec des microsomes hépatiques humains indiquent une inhibition mineure du CYP2D6, CYP1A2 et CYP3A4 par amphétamine, le métabolite actif de la lisdexamphétamine, ou par un ou plusieurs de ses métabolites.

In vitro, le dimésylate de lisdexamphétamine ne s'est révélé ni un substrat ni un inhibiteur de la P-glycoprotéine (P-Gp) et des interactions cliniques avec des médicaments qui sont transportés par la P-Gp sont donc improbables.

Substances dont le taux sanguin peut ĂȘtre influencĂ© par Elvanse

Guanfacine Ă  libĂ©ration prolongĂ©e : dans une Ă©tude d'interactions mĂ©dicamenteuses, l'utilisation de guanfacine Ă  libĂ©ration prolongĂ©e combinĂ©e avec Elvanse a augmentĂ© de 19 % la concentration plasmatique maximale de guanfacine, tandis que l'exposition (l'aire sous la courbe concentration-temps: ASC ou AUC) augmente de 7 %. Ces modifications mineures ne devraient pas ĂȘtre cliniquement significatives. Dans cette Ă©tude, aucune consĂ©quence n'a Ă©tĂ© observĂ©e aprĂšs l'administration simultanĂ©e de guanfacine Ă  libĂ©ration prolongĂ©e et d'Elvanse sur l'exposition Ă  la dexamphĂ©tamine.

Venlafaxine Ă  libĂ©ration prolongĂ©e : dans une Ă©tude d'interactions mĂ©dicamenteuses, l'utilisation de 225 mg de venlafaxine Ă  libĂ©ration prolongĂ©e, un substrat du CYP2D6, en combinaison avec 70 mg d'Elvanse, a entraĂźnĂ© une diminution de 9 % de la valeur de la Cmax et une diminution de 17 % de l'AUC pour le mĂ©tabolite actif primaire, l'O-desmĂ©thylvenlafaxine, ainsi qu'une augmentation de 10 % de la Cmax et une augmentation de 13 % de l'AUC pour la venlafaxine. Elvanse (dextroamphĂ©tamine) peut agir comme un inhibiteur faible sur le CYP2D6. Compte tenu du fait que la venlafaxine et l'O-desmĂ©thylvenlafaxine sont Ă©quipotentes, leur effet combinĂ© sur les paramĂštres pharmacocinĂ©tiques AUC et Cmax est pratiquement annulĂ©. Ces faibles modifications ne devraient pas ĂȘtre cliniquement significatives. Dans cette Ă©tude, on n'a pas observĂ© de consĂ©quence sur l'exposition Ă  la dexamphĂ©tamine aprĂšs l'utilisation simultanĂ©e de venlafaxine Ă  libĂ©ration prolongĂ©e et d'Elvanse.

Substances et conditions qui modifient la valeur du pH urinaire et agissent sur l'élimination urinaire et la demi-vie de l'amphétamine

L'acide ascorbique et d'autres principes actifs ainsi que d'autres conditions qui acidifient l'urine augmentent l'élimination urinaire et diminuent la demi-vie de l'amphétamine. Le bicarbonate de sodium et d'autres principes actifs et conditions qui alcalinisent l'urine diminuent l'élimination urinaire et augmentent la demi-vie de l'amphétamine.

Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO)

Elvanse ne doit pas ĂȘtre administrĂ© simultanĂ©ment avec des antidĂ©presseurs IMAO ou avant que 14 jours se soient Ă©coulĂ©s Ă  la suite de l'arrĂȘt du traitement avec un IMAO car cela peut augmenter la libĂ©ration de noradrĂ©naline et d'autres monoamines.

Ceci peut entraßner des céphalées graves et d'autres signes d'une crise hypertensive. Peuvent également survenir toute une série d'effets neurologiques toxiques et une hyperpyrexie (hyperthermie) maligne avec parfois une issue fatale. (voir «Contre-indications»).

Médicaments sérotoninergiques

Un syndrome sérotoninergique survient rarement en lien avec l'administration d'amphétamines, telles que Elvanse, lorsque le médicament est administré en concomitance avec des médicaments sérotoninergiques, y compris les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN). Un syndrome sérotoninergique a été rapporté en lien avec un surdosage par les amphétamines, dont Elvanse (voir «Surdosage»).

Substances dont l'effet peut ĂȘtre diminuĂ© par les amphĂ©tamines

Antihypertenseurs : les amphétamines peuvent diminuer l'effet de la guanéthidine et d'autres antihypertenseurs.

Substances dont l'effet peut ĂȘtre potentialisĂ© par les amphĂ©tamines

Les amphétamines potentialisent l'effet analgésique des analgésiques narcotiques.

Substances qui peuvent diminuer l'effet des amphétamines

Chlorpromazine : la chlorpromazine bloque les récepteurs de la dopamine et de la noradrénaline et inhibe ainsi l'effet stimulant central des amphétamines.

Halopéridol : l'halopéridol bloque les récepteurs de la dopamine et inhibe ainsi l'effet stimulant central des amphétamines.

Carbonate de lithium : les effets anorexigĂšnes et stimulants des amphĂ©tamines peuvent ĂȘtre inhibĂ©s par le carbonate de lithium.

Interactions médicamenteuses/interactions avec les analyses de laboratoire

Les amphétamines peuvent entraßner une augmentation considérable du taux de corticostéroïdes dans le plasma. Cette augmentation est maximale le soir. Les amphétamines peuvent perturber la détermination des stéroïdes urinaires. Le résumé des caractéristiques du produit (RCP) du dimésylate de lisdexamfétamine reprend dans un tableau tous les effets indésirables issus des études cliniques ainsi que les annonces spontanées[18] - [19].

Par convention, les groupes de fréquence sont :

  • trĂšs frĂ©quent : ≄1⁄10 ;
  • frĂ©quent : ≄1⁄100 Ă  <1⁄10 ;
  • occasionnel : ≄1⁄1000 Ă  <1⁄100 ;
  • rare : ≄1⁄10000 Ă  <1⁄1000 ;
  • trĂšs rare : <1⁄10000 ;
  • frĂ©quence inconnue : ne peut ĂȘtre estimĂ©e sur la base des donnĂ©es disponibles.

SystĂšmes et classes d'organes sont Ă©tablis selon la classification MedDRA.

SystÚme/classe d'organes Effets indésirables Enfants
(6 Ă  12 ans)
Adolescents
(13 Ă  17 ans)
Adultes
Affections du systÚme immunitaireRéaction anaphylactiqueFréquence non connueFréquence non connueFréquence non connue
HypersensibilitéOccasionnelFréquence non connueOccasionnel
Troubles du métabolisme et de la nutritionDiminution de l'appétitTrÚs fréquentTrÚs fréquentTrÚs fréquent
AnorexieFréquentFréquentFréquent
Troubles psychiatriquesInsomnie[Note 1]TrÚs fréquentTrÚs fréquentTrÚs fréquent
ExcitationOccasionnelOccasionnelFréquent
AngoisseOccasionnelOccasionnelFréquent
LogorrhéeOccasionnelOccasionnelOccasionnel
Diminution de la libidoSans objetNon rapportéFréquent
DĂ©pressionOccasionnelOccasionnelOccasionnel
TicFréquentOccasionnelOccasionnel
Labilité émotiveFréquentFréquentOccasionnel
DysphorieOccasionnelFréquence non connueOccasionnel
EuphorieFréquence non connueOccasionnelOccasionnel
Hyperactivité psychomotriceFréquentOccasionnelFréquent
Dermatillo-manieOccasionnelOccasionnelOccasionnel
Épisodes psychotiquesFrĂ©quence non connueFrĂ©quence non connueFrĂ©quence non connue
ManieOccasionnelFréquence non connueOccasionnel
HallucinationsOccasionnelOccasionnelFréquence non connue
AgressivitéFréquentOccasionnelFréquence non connue
Affections du systÚme nerveuxCéphaléesTrÚs fréquentTrÚs fréquentTrÚs fréquent
VertigesFréquentFréquentFréquent
AgitationOccasionnelOccasionnelFréquent
TremblementOccasionnelFréquentFréquent
SomnolenceFréquentOccasionnelOccasionnel
Crise convulsiveFréquence non connueFréquence non connueFréquence non connue
DyskinésieFréquence non connueFréquence non connueOccasionnel
Affections oculairesVision troubleOccasionnelFréquence non connueOccasionnel
MydriaseFréquentOccasionnelFréquence non connue
Troubles cardiaquesTachycardieOccasionnelFréquentFréquent
PalpitationOccasionnelFréquentFréquent
CardiomyopathieFréquence non connueFréquence non connueFréquence non connue
Organe respiratoire (affections respiratoires, thoraciques et médiastinales)DyspnéeOccasionnelFréquentFréquent
Troubles gastro-intestinauxSécheresse buccaleFréquence non connueFréquence non connueFréquence non connue
DiarrhéeFréquentFréquentFréquent
Douleurs épigastriquesTrÚs fréquentFréquentFréquent
NauséesFréquentFréquentFréquent
VomissementsFréquentFréquentOccasionnel
Troubles hépatobiliairesHépatite à éosinophiles[Note 2]Fréquence non connueFréquence non connueFréquence non connue
Affection de la peau et des tissus sous-cutanésHyperhidroseOccasionnelFréquence non connueFréquent
UrticaireOccasionnelOccasionnelOccasionnel
ÉruptionFrĂ©quentOccasionnelOccasionnel
Angio-ƓdĂšme[Note 3]FrĂ©quence non connueFrĂ©quence non connueFrĂ©quence non connue
Syndrome de Stevens-Johnson[Note 4]Fréquence non connueFréquence non connueFréquence non connue
Troubles généraux et anomalies au site d'administrationIrritabilitéFréquentFréquentFréquent
FatigueFréquentFréquentFréquent
NervositéOccasionnelOccasionnelFréquent
Pyrexie (fiÚvre)FréquentOccasionnelOccasionnel
InvestigationsAugmentation de la pression artérielleOccasionnelFréquentFréquent
Perte de poids[Note 5]TrÚs fréquentTrÚs fréquentFréquent
Troubles des organes de reproduction et des seinsDysfonction érectileSans objetOccasionnelFréquent

Notes et références

Notes

  1. Insomnie : comporte insomnie, troubles de l'endormissement et de la continuité du sommeil
  2. Hépatite à éosinophiles : aucun cas n'a été rapporté dans les études cliniques
  3. Angio-ƓdĂšme : aucun cas n'a Ă©tĂ© rapportĂ© dans les Ă©tudes cliniques
  4. Syndrome de Stevens-Johnson : aucun cas n'a été rapporté dans les études cliniques
  5. Perte de poids : Dans une étude contrÎlée de 4 semaines avec Elvanse chez des enfants ùgés de 6 à 12 ans, la perte de poids mesurée entre la valeur initiale pré-thérapeutique et la derniÚre évaluation était en moyenne 0,4 0,9 ou 1,1 kg chez des patients qui avaient reçu 30 mg, 50 mg ou 70 mg d'Elvanse. En revanche, chez des patients sous placebo, une prise de poids moyenne de 0,5 kg a été relevée. Des doses plus importantes ont été liées lors de 4 semaines de traitement à des pertes de poids plus importantes. Des examens de suivi étroit du poids chez des enfants ùgés de 6 à 12 ans traités par Elvanse pendant une période de 12 mois montrent que les enfants constamment médicamentés (c'est-à-dire avec 7 jours de traitement par semaine tous les jours de l'année) présentaient un ralentissement du taux de croissance de leur poids corporel (ajusté en fonction de l'ùge et du sexe) avec une modification moyenne en pour cent de -13,4 sur une année par rapport à la valeur initiale pré-thérapeutique. Le pourcentage moyen avant le début du traitement (n=271) et aprÚs 12 mois (n=146) était de 60,9 ou 47,2.
    Dans une étude contrÎlée de 4 semaines avec Elvanse menée chez des adolescents ùgés de 13 à 17 ans, la perte du poids entre la valeur initiale pré-thérapeutique et la derniÚre évaluation était en moyenne de 1,2 1,9 ou 2,3 kg chez ceux qui recevaient 30 mg, 50 mg ou 70 mg d'Elvanse. En revanche, chez les patients sous placebo, une prise de poids moyenne moyenne de 0,9 kg a été relevée. Des examens de suivi étroit du poids chez des adolescents ùgés de 13 à 17 ans traités par Elvanse pendant une période de 12 mois montrent que les adolescents constamment médicamentés (c'est-à-dire avec 7 jours de traitement par semaine tous les jours de l'année) présentaient un ralentissement du taux de croissance de leur poids corporel (ajusté en fonction de l'ùge et du sexe) avec une modification moyenne en pour cent de -6,5 sur une année par rapport à la valeur initiale pré-thérapeutique. Le pourcentage moyen avant le début du traitement (n=265) et aprÚs 12 mois (n=156) était de 66,0 ou 61,5.

Références

  1. Masse molaire calculĂ©e d’aprĂšs « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) « FDA approves first and only stimulant prodrug VYVANSE as a novel ADHD treatment », sur EurekAlert! (consulté le )
  3. « Shire secures successor to Adderall XR as US FDA approves Vyvanse: ano », sur www.thepharmaletter.com (consulté le )
  4. (en) « Shire takeover makes New River founder a billionaire », sur the Guardian, (consulté le )
  5. (en) « Modest launch seen so far for Shire drug Vyvanse », Reuters,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. (en) « FDA Approves Vyvanse (lisdexamfetamine dimesylate), the First and Only Once-Daily Prodrug Stimulant to Treat ADHD in Adults », sur Drugs.com (consulté le )
  7. (en) « VYVANSEÂź — New ADHD Treatment Option — Now Available In Canada », sur www.takeda.com (consultĂ© le )
  8. (en) « Analysis: Shire readies Europe for first dose of amphetamine », Reuters,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  9. (en) « Positive Response From European Regulatory Procedure Supports Approval Of ElvanseŸ (Lisdexamfetamine Dimesylate) For ADHD », sur www.takeda.com (consulté le )
  10. Swissmedic, Rapport d'activités 2014, https://www.swissmedic.ch/dam/swissmedic/fr/dokumente/stab/gesch%C3%A4ftsbericht/geschaeftsbericht2014.pdf.download.pdf/rapport_d_activite2014.pdf
  11. « La lisdexamfĂ©tamine, une nouvelle option thĂ©rapeutique chez les enfants et les adolescents atteints de TDAH », Folia Pharmacotherapeutica CBIP,‎ (lire en ligne)
  12. « Médicaments du TDAH et de la narcolepsie », sur Centre Belge d'Information Pharmacothérapeutique (consulté le )
  13. (en) Popovic B, Bhattacharya P, Sivaswamy L, « Lisdexamfetamine: a prodrug for the treatment of attention-deficit/hyperactivity disorder », Am J Health Syst Pharm, vol. 66, no 22,‎ , p. 2005-12. (PMID 19890083, DOI 10.2146/ajhp080353)
  14. (en) Steer C, Froelich J, Soutullo CA, Johnson M, Shaw M, « Lisdexamfetamine dimesylate: a new therapeutic option for attention-deficit hyperactivity disorder », CNS Drugs, vol. 26, no 8,‎ , p. 691-705. (PMID 22762726, DOI 10.2165/11634340-000000000-00000)
  15. (en) Coghill DR, Caballero B, Sorooshian S, Civil R, « A systematic review of the safety of lisdexamfetamine dimesylate », CNS Drugs, vol. 28, no 6,‎ , p. 497-511. (PMID 24788672, PMCID PMC4057639, DOI 10.1007/s40263-014-0166-2, lire en ligne [PDF])
  16. (en) « FDA expands uses of Vyvanse to treat binge-eating disorder », sur www.fda.gov, (consulté le )
  17. Conseil Supérieur de la Santé (Belgique), Prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse du TDA/H. Bruxelles: CSS; 2021. Avis n° 9547, p. 2.
  18. « Information professionnelle pour ElvanseŸ », sur ch.oddb.org/fr/ Ywesee, (consulté le )
  19. « Information professionnelle du Compendium Suisse des MédicamentsŸ : ElvanseŸ », sur www.compendium.ch, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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