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Les Sièges

Les Sièges est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Les Sièges
Les Sièges
Hôtel de ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Sens
Intercommunalité Communauté de communes de la Vanne et du Pays d'Othe
Maire
Mandat
Antoine Barbirati
2020-2026
Code postal 89190
Code commune 89395
Démographie
Population
municipale
404 hab. (2020 en diminution de 6,26 % par rapport à 2014)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 10′ 51″ nord, 3° 31′ 10″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 257 m
Superficie 23,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Sens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Brienon-sur-Armançon
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.lessieges.fr

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    Ses habitants sont appelés les Siégeois.

    Géographie

    Situation

    Le village des Sièges se situe dans un vallon du pays d'Othe au sud de la Vanne. Traversé par le ruisseau des Sièges, constitué du Ru des Bergeries, parallèle au Faubourg Tirat et du Ru de la Fontaine des Armées qui traverse le parc du château des Gains.

    Le sol

    Sol essentiellement calcaire, avec des terrains favorables à l'agriculture sur une roche jurassique, ordovicien et silurien. Cerné au nord par une ligne de roche crétacé et au sud par une ligne de roche sédimentaire paléogène. À km vers Vaudeurs, il existe une butte de laitier de fer considérable provenant d'anciennes exploitations métallurgiques.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Les Sièges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,7 %), forêts (16,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones urbanisées (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le village est appelé Staticus vers 833, puis Scabiae (soit : pays aux chemins raboteux, soit : pays de galeux !) (1059). Phonétiquement Scabiae devient Eschegiae (vers 1140) puis Eschièges (1203), Les Chèges (1396), Les Chièges (1481), Les Sieges (1793) puis enfin Les Sièges (1801)[8].

    Histoire

    Préhistoire

    Traces d'occupation au Néolithique. La Pierre à Colon (du nom du propriétaire du terrain au XVIIIe siècle) en est un bel exemple. Découverte d'une hache ovalaire en silex taillé, à la surface du sol sur ce même territoire (bois communaux des Sièges).

    Moyen Âge

    Une famille de chevaliers porte le nom du village[9].

    L'abbaye de Saint-Remy-lès-Sens possédait depuis le XIIe siècle la majeure partie de la terre des Sièges partagée en plusieurs fiefs. En 1174 la dime due par les habitants du village devait se partager entre l'abbé de Saint-Remi et les frères du Temple. Ceux-ci eurent encore au XIIe siècle des démêlés avec les seigneurs des Sièges[10]. Jacques des Sièges, « de Eschegiis », leur réclamait des droits dans le finage et la forêt de Coulours, « in foresta de Coloiro », et leur contestait la possession des larris ou bruyères du lieu, et le droit d'usage dont ils jouissaient dans le bois de Rasthel, « Le Rateau, commune de Bagneaux. » Ce désaccord se termina par une transaction passée devant Guillaume, archevêque de Sens. Extrait registre d'archive et " Château de l'Yonne "[11] - [12].

    En 1188 l'archevêque de Sens rapporte que Jacques des Sièges, chevalier, a reconnu que les moines de Vauluisant on le droit de prendre du bois dans la forêt des Sièges, pour chauffer les fourneaux à fondre le fer[13]. Quelques années plus tard, Hilduin des Sièges reconnaissant aux Templiers la libre jouissance du quart du bois des Sièges, « nemoris de Eschegiis ». Il convenait avec eux que les produits de certains terrages qui, avec quelques dîmes, leur étaient communs, et se trouvaient dus par les hommes des Sièges, de Coulours et de Vaudeurs, « de Valle Rederis », seraient emmenés dans une grange que les frères du Temple feraient bâtir à Coulours, en vertu d'un accord fait entre eux en 1188, sous le sceau de Michel, archevêque de Sens.

    En 1189 le comte de Champagne atteste que Jacques des Sièges a renoncé à tout ce qu'il réclamait aux moines de Vauluisant et leur a permis de fabriquer du fer et des briques dans les bois des Sièges[12].

    Renaissance

    Le Calvinisme et la Ligue
    « Après la soumission de Paris et de Sens, le pauvre peuple croyait respire et être dehors de tous ses maux. Mais en 1594, 95, 96, 97 et 98, autant que dura en Bourgogne etc, la guerre qui ne finit qu'en 1597, et même plus d'un an encore après la paix, ce diocèse n'a cessé d'être parcouru en tous sens par les armées et particulièrement celle de l'amiral de Biron... Partie des paysans ont été tués,d'autres pillés, battus,ayant vu brûler leurs maisons, violer leurs femmes sous leurs yeux, sont morts de faim et de chagrin ....Chigy, qui avait 500 feux, n'en a plus que 18 ...Une foule de petites villes et bourgs comme ...., les Sièges, ..., Vareilles, etc., ont été forcés et sont perdus et ruinées .... »[14].

    Henri III ayant obtenu de Rome en 1586, l'autorisation d'aliéner une portion du patrimoine ecclésiastique pour relever les finances du royaume, le domaine des Gains fut alors mis en vente. Jacob Moreau, magistrat à Villeneuve-l'Archevèque et argentier du prince de Condé, s'en rendit acquéreur et s'employa, jusqu'en 1614, à agrandir son domaine. Saisi en 1695 sur Jeanne Moreau et Antoine Le Grand, le manoir des Gains fut alors attribué à Nicolas Ferrand, conseiller du roi et à Colombe Ferrand, marquise de Rassilly, sa sœur. Puis les prêtres de la Mission, successeurs à Sens des moines de Saint Remy, réussirent à exercer leur droit de retrait féodal et furent mis en possession du domaine des Gains, le 23 août 1697[14].

    Le village est fortifié durant le XVIe siècle[10].

    Incendie du village des Sièges en 1706

    Extrait du registre de 1706[11].
    « Ceux qui auront besoin d'extrait de baptême depuis 1697 jusqu'à 1706, les trouveront dans les registres de 1708. »

    Description de l'incendie

    « L'an de grâce 1706 le à quatre heures après midi, veille de la fête du Très Saint Sacrement. Le feu fut mis dans la paroisse des Sièges. Dans le milieu de la rue du Haye par le nommé Edmé "Saundin" âgé de 10 ou 11 ans, dans le fumier de la maison d'Antoine "Mautin" qui insensiblement gagna la maison et ensuite poussé par un vent violent ; puis en moins d'une heure et demie à soixante-douze maisons, trente deux granges, le presbytère et l'église d'une manière qui tire les larmes des yeux. Car à peine eut-on "le loisir" de sauver les enfants et d'emporter son lit à grande hâte, en sorte que je ne suis en mesure de sauver les registres des baptêmes, mariages et mortuaires qui ont été brûlés avec tous les livres .... que j'avais .... »
    « Ceux qui auront besoin d'extrait de baptême depuis 1697 jusqu'à 1706, les trouveront chez Mr "Contau" dans la place Saint-Étienne, depuis huit ans que je gouverne la paroisse on n'en trouvera pas un qui manque. Mais pendant mes dix dernières années auparavant que je vis aux Sièges .... »
    Extrait registre 1708[11]
    « Elisabeth Panque et deux enfants décédés lors de l’incendie, le . Furent inhumés dans le cimetière de ce lieu les restes du corps d’Elisabeth « Panque » veuve de feu Jean « Craconide » qui fut brûlée dans sa maison le jour précédent pour n’être pas sortie assez vite ; le même jour furent inhumés les restes des corps d’un enfant du berceau d’Antoine Mautin et d’un autre enfant nommé Antoine fils d’Antoine Montallier et de Jeanne ---. »

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Édouard Stania[15]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

    En 2020, la commune comptait 404 habitants[Note 3], en diminution de 6,26 % par rapport à 2014 (Yonne : −2,24 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    513510552553734778829863878
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    866836825807790785753710658
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    635626569467477450503560520
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    474434386364396447433432434
    2017 2020 - - - - - - -
    414404-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Catastrophes naturelles passées sur la commune

    • Du au : inondations et coulées de boue ;
    • Du au : inondations, coulées de boue et mouvements de terrain ;
    • Le : inondations et coulées de boue.
    Le château des Gains.
    Ru des Bergeries

    Lieux et monuments

    Mairie et école des garçons

    Ensemble dans le style 3e République (1880-1890).

    Le château des Gains

    Les bâtiments sont entourés de douves sur trois côtés, sur la façade côté parc l'eau s'écoule par un tunnel. Le château se compose d'une bâtisse principale de plan rectangulaire, entre deux tours rondes du XIIe siècle. Elles sont surmontées d'une toiture en poivrière. Une aile en équerre sur le côté droit forme une cour intérieure, de là on accède au terre-plein par un pont de pierre, à droite duquel se trouve un ancien colombier[20].
    Les façades sont d'une grande simplicité : seules les lignes de brique des corniches, de l'entablement et des encadrements de fenêtres viennent les animer de leur teinte colorée. Deux pilastres de brique portant bandeau encadrent l'arc cintré de la porte. Le versant des toitures est percé d'une ligne de lucarnes de brique à l'œil-de-bœuf encadrant une lucarne centrale plus importante. De chaque côté du bâtiment central, les murs latéraux émergeant des toitures s'élèvent d'un fronton en ailerons qui dissimule les conduits des cheminées[20].

    En vertu de la loi sur la confiscation des biens des émigrés, le château est déclaré bien national sous la Révolution française. Les Gains passent entre plusieurs mains. En 1944 le château est vendu par Mme De Subligny née Ruby, à la famille Legros. Le domaine devient pour plusieurs années « home d'enfants », pour être revendu en 1962.

    Les fossés d'enceinte

    Un réseau circulaire de deux kilomètres de fossés, autrefois complété par une muraille de cinq mètres de haut, forme aujourd'hui le seul exemple complet et intact de la région. Le ruisseau fut ainsi canalisé pour la défense du village au XVIe siècle. Son parcours suit le ru des Bergeries (parallèle au faubourg Tirat), puis la route de Villeuneuve, face au mur du château, ensuite tout au long du chemin des fossés d'enceinte et enfin une petite partie le long de la route de Chigy.

    L'église

    L'église date des (XVIe et XVIIIe siècle) : l'église paroissiale est dédiée à saint Cyr et à sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du IVe siècle. L'église fut détruite par un incendie en 1706, en même temps que tout le village[21].
    Restauration avec l'intervention de Claude-Louis d'Aviler. La tour haute et carrée, à cheval sur la porte, a été reconstruite en 1780[21]. Les portes latérales sont de style Renaissance, ornées de salamandres en hommage à François Ier. Trois nefs très hautes communiquent par trois arcades cintrées sur des piliers octogonaux munis d'une corniche simple et peu saillante ; les voûtes sont sur nervures prismatiques. Le sanctuaire est à trois pans, sa voûte est avec un pendentif sculpté ; les baies sont à deux meneaux.
    Longueur du vaisseau 28,9 m, largeur 18,4 m, hauteur au sanctuaire 12,05 m[21].

    L'Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte (cad. E 198) est inscrite Monument historique par arrêté du .

    À voir :

    • Groupe sculpté : Vierge de Pitié, 2 statues : Vierge, saint Jean
    • Calvaire du XVIIe siècle.
    • Statue de saint Diacre exorcisant du XVIe siècle.
    • Bas-relief, fonts baptismaux, banc d'œuvre du XVIIIe siècle. Maître-autel de 1845.
    • Peintures monumentales :
      • Motifs de grotesques du milieu XIXe siècle.
      • Ensemble de trophées liturgiques du milieu XIXe siècle.
      • Le Christ et les Évangélistes du milieu XIXe siècle.
      • En trompe-l'œil : croix inscrites dans des quadrilobes, niches avec statues représentant saint Nicolas et sainte Catherine du milieu XIXe siècle.
      • Vitraux évoquant le patronage et le martyre de sainte Julitte et de son fils saint Cyr.
      • Ancien presbytère, construit entre le XVIIe et le XVIIIe siècle par les abbés de Saint Rémy.

    Croix du village

    Croix St Edme

    Elles délimitent, protègent le village... La croix Saint-Vincent (1867) à l'entrée du cimetière est une croix de récupération, elle porte l'inscription "Suzanne Hédiard décédée âgée de 82 ans". La croix du Calvaire (1864) sur la route de Villeneuve (route du Strobe). La croix Saint-Julitte date de 1876, elle est en haut de la grande rue. La Croix Saint-Edme est sur la route D84 en direction de Vaudeurs.

    Croix Sainte-Julitte, croix du calvaire, croix Saint-Vincent
    Pierre Colon

    La pierre Colon

    À la limite des bois communaux des Sièges, proche du chemin de "la vallée aux coqs". C'est une roche de grès irrégulière, avec des cavités naturelles et troué de part en part en trois endroits.

    Orientation : Est-Ouest
    Hauteur : 2,45 m dont m en terre.
    Largeur : 1,20 m
    Époque : fin Néolithique (préceltique)
    Classée monument historique en 1887 en tant que menhir.
    Position : 48° 08′ 54″ N, 3° 32′ 45″ E

    Personnalités liées à la commune

    • Maurice Imbert[22] aux Sièges : compositeur, critique musical et analyste, né à Sens en 1893. Fils de notaire, installé à Sens. Il a suivi des études musicales à l’école Niedermeyer. À son actif, environ 90 œuvres et 5000 œuvres analysées dont l’essentiel pour des notices de concert. Sa mère, Marie Louise Berthe Chevreau, est née aux Sièges. Le mariage de ses parents a été célébré le à l'église des Sièges. Il est mort à Saint-Mandé (94) le [11]. Il passa de nombreuses vacances à la villa "Chevreau" située au 16 Grande Rue, anciennement rue du Hay[23].
    • Lionel Rotcage (fils de la chanteuse Régine), décédé mardi à l'âge de 58 ans. Il a été patron de presse (avec Marshall Chess pour l'édition française de Rolling Stone et a dirigé pendant un temps le magazine économique Challenges), humanitaire (notamment en Yougoslavie avec Bernard Kouchner), publicitaire, réalisateur de télévision, animateur radio ou encore hôtelier aux Bahamas. Durant son enfance, il a été pensionnaire au château des Gains alors home d'enfants. Sa mère voulut acheter la propriété en 1962, mais M. Legros refusa la vente de peur de voir le château transformé en boîte de nuit.
    Lionel Rotcage en pension au château des Gains, Les Sièges

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • [Meunier 2004] Étienne Meunier, « Notes pour servir à l’histoire des Sièges », Au courant de la Vanne, no 5, , p. 5-21 (lire en ligne [sur patrimoine-vanne.info]). Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • [Quantin 1854] Maximilien Quantin, Cartulaire général de l'Yonne, recueil de documents authentiques, vol. 2, Auxerre, impr. Perriquet et Rouillé, , (+ 2 p. “Erratum & Adenda”,) 588, [sur google livres] (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Les Sièges », Syndicat d'Initiative de la Vallée de la Vanne, sur villeneuve-archeveque.com.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction des Sens », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. [Quantin 1862] Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique du département de l'Yonne : comprenant les noms de lieux anciens et modernes (rédigé sous les auspices de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, publié par ordre du ministre de l'Instruction publique et sous la direction du Comité des travaux historiques et scientifiques et des sociétés savantes), Paris, imprimerie impériale, , 167 p. (lire en ligne), p. 124.
    9. [Meunier 2013] Étienne Meunier, « Chevaliers des Sièges », Cahier de la Société généalogique de l'Yonne, no 19, , p. 93-94.
    10. Meunier 2004.
    11. Archives départementales de l'Yonne
    12. Quantin 1854, vol. 2, p. ???.
    13. Quantin 1854, vol. 2, p. 394.
    14. Extrait du bulletin de la société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne
    15. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 3 janvier 2014.
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. Y. Christ, Le guide des châteaux.
    21. [Quantin 1868] Maximilien Quantin, Répertoire archéologique du département de l'Yonne, vol. 1, Paris, Imprimerie impériale (publié par ordre du ministre de l'Intérieur), coll. « Répertoire archéologique de la France », (réimpr. Res Universis, 1991), 291 p. (lire en ligne), p. 227 de la section « Yonne ».
      Note sur la section « Yonne » : L'Yonne est le dernier des cinq départements présentés dans le document lié - après l'Oise (Emmanuel Woillez, 1862), l'Aube (Darbois de Jubainville, 1861), le Morbihan (M. Rosenzweig, 1863) et le Tarn (Hippolyte Crozes, 1865).
      Accès direct à la section « Yonne » : dans le menu des pages de google livres (au-dessus et à droite de la fenêtre de lecture du livre), cliquer sur « c » (entre « Magnicourt » et « Saint-Léger-sous-Brienne »).
    22. « Maurice Imbert », sur patrimoine-vanne.info (consulté en ).
    23. « Maurice Imbert », sur lessieges89.blogspot.fr (consulté en ).
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