Vareilles (Yonne)
Vareilles est une ancienne commune française, située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle des Vallées-de-la-Vanne.
Vareilles | |
Façade sud de l'église de Vareilles | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
DĂ©partement | Yonne |
Arrondissement | Sens |
Intercommunalité | CC de la Vanne et du Pays d'Othe |
Maire délégué | Bernard Romieux |
Code postal | 89320 |
Code commune | 89429 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Vareillois |
Population | 238 hab. (2013) |
Densité | 23 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 10âČ 32âł nord, 3° 28âČ 21âł est |
Altitude | Min. 91 m Max. 218 m |
Superficie | 10,41 km2 |
Ălections | |
Départementales | Brienon-sur-Armançon |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Les Vallées-de-la-Vanne |
Localisation | |
GĂ©ographie
Vareilles est proche de la vallĂ©e de la Vanne. Le village des eaux vives a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© au creux d'une dĂ©pression formĂ©e par les derniĂšres pentes septentrionales de la forĂȘt d'Othe.
Vareilles tire son nom de sa situation géographique. Taverdet explique le nom par un dérivé du bas-latin vallicula : la petite vallée, devenu par dissimilation Varicula (Pierre Millat).
Localisation
Vareilles est situĂ© dans la rĂ©gion naturelle du Pays d'Othe mĂȘme si la commune se trouve Ă proximitĂ© de ses limites communĂ©ment admises.
Administrativement, la commune est membre de la communauté de communes de la Vanne et du Pays d'Othe, nommé ainsi en référence à la riviÚre Vanne qui passe à proximité du village.
Pont-sur-Vanne | Chigy | |||
Theil-sur-Vanne | N | Les SiĂšges | ||
O Vareilles E | ||||
S | ||||
Cerisiers | Vaudeurs |
Histoire
Préhistoire
Les Noues, Les GrĂšves, La Corne du Chat, Les Grolois, Le Bois du Chat, La CĂŽte dâEnfer, autant de lieux oĂč l'homme primitif vĂ©cut de bonne heure sur le territoire de Vareilles.
On présume que le peuplement humain était déjà trÚs dense à l'époque du renne.
Des meules nĂ©olithiques et des percuteurs datant de l'Ăąge de la pierre taillĂ©e (entre 5 500 et 2 500 av. J.-C.) ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur le finage de Vareilles. Il est mĂȘme certain que l'exportation de ces silex taillĂ©s a contribuĂ© Ă crĂ©er d'importantes relations avec les peuplades voisines.
Les Galates, venant d'Asie, sont arrivĂ©s vers 500 Ă 300 av. J.-C. Ils possĂ©daient l'art de fondre le fer. Ils trouvĂšrent dans la forĂȘt d'Othe le minerai de fer et le bois nĂ©cessaire pour le fondre.
Vinrent ensuite les Celtes de la Tene (site suisse) qui développÚrent l'artisanat, le commerce et la langue.
Antiquité
Au carrefour de deux voies romaines et prĂšs de nombreux points dâeau (La Vanne, le ru de Vareilles, les Fontenottes, la Source dite de Saint LĂ©ger et la leitumiĂšre) une fouille a rĂ©vĂ©lĂ© les restes dâun ensemble de bĂątiments probablement des IIe et IIIe siĂšcles. Les vestiges Ă©voquent un Ă©tablissement Ă vocation agricole entourant une villa Ă fonction rĂ©sidentielle dont le dĂ©cor intĂ©rieur associait des peintures murales et des Ă©lĂ©ments dâarchitecture en pierre calcaire, du marbre ainsi que des mosaĂŻques datant du Ier siĂšcle au VIe siĂšcle.
Moyen Ăge
Vers lâan 830 Dame Rotlaus Ă©pouse de Mainier II Comte de Sens fit donation aux BĂ©nĂ©dictins de Saint RĂ©my de Sens dâun terrain pour y construire une Abbaye.
Le 6 novembre 835 fut dĂ©cidĂ©, par Saint Aldric ArchevĂȘque de Sens, le transfert, du MonastĂšre de Saint RĂ©my de Sens Ă Vareilles.
Le 1er novembre 847 a lieu la consĂ©cration de lâAbbaye Saint RĂ©my de Vareilles par Rainlandus, abbĂ©.
Le 7 novembre 886, destruction du MonastÚre de Saint Rémy de Vareilles par les Normands ; les moines se réfugient à Sens.
En 1188 construction du PrieurĂ© Saint LĂ©ger pour loger des moines assurant la gestion de leurs biens Ă Vareilles et cela jusquâĂ la RĂ©volution.
à la Révolution, le Prieuré et les terres furent vendus comme biens nationaux.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[3] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 238 habitants, en augmentation de 11,74 % par rapport Ă 2008 (Yonne : â0,46 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
Ferme des Prés, Inscrit MH (1996)[6].
- Ăglise : façade ouest.
- Le lavoir restauré.
- La ferme des prés.
- La Croix Brossée.
- Maison de justice.
- Moulin d'en haut.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
Références
- Conseil gĂ©nĂ©ral de lâYonne, Ma Commune, consultĂ© le 3 janvier 2014.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- Notice no PA89000003, base Mérimée, ministÚre français de la Culture