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Leonard Colebrook

Leonard Colebrook est un médecin et bactériologiste anglais, né en 1883 et mort en 1967, surtout connu pour avoir inauguré le traitement de la fièvre puerpérale par le prontosil et pour avoir été l'un des pionniers de l’antisepsie et de l'asepsie.

Leonard Colebrook
Description de cette image, également commentée ci-après
Leonard Colebrook en 1945
Par Walter Stoneman (en)
Naissance
Guildford, Surrey (Angleterre)
Décès
Farnham Common, Buckinghamshire (Angleterre)
Nationalité Anglais
Domaines Médecine
Bactériologie
Institutions Infirmerie royale de Glasgow (en)
Hôpital des accidentés de Birmingham (en)
Diplôme Hôpital Sainte-Marie de Londres
Renommé pour Traitement de la fièvre puerpérale par le Prontosil
Prophylaxie des maladies infectieuses
Distinctions Blair Bell medal (1955)

Biographie

Les années de formation

Leonard Colebrook est né le , cinquième des six enfants de May et Mary Colebrook, riches fermiers à Guildford, dans le Surrey, au sud-est de l'Angleterre. Son père est un prédicateur non conformiste et strictement abstème, dont les enfants reçoivent une éducation religieuse empreinte de préoccupations sociales, qui suscite chez Leonard une précoce vocation de missionnaire. À la mort de May, en 1896, la famille s'installe à Bournemouth et Leonard est inscrit à l'école secondaire (en) de Westbourne (en). Il passe ensuite un an au Christ's College de Blackheath, avant de s'inscrire, en 1900, pour une année de préparation à la faculté de médecine de l'hôpital de Londres (en). Dès les premiers mois, il obtient une bourse pour l'hôpital Sainte-Marie où il poursuit ses études, s'y liant d'amitié avec Alexander Fleming, et où il est reçu docteur en médecine et chirurgie en 1906.

Après un stage d'interne en chirurgie, Colebrook s'embarque pour l'Extrême-Orient comme médecin de bord. Pendant son voyage, il se découvre plus de penchant pour la bactériologie que pour le missionnariat et, à son retour, il devient assistant d'Almroth Wright. Étudiant, Colebrook est tombé sous le charme de ce professeur de pathologie, directeur fondateur du service de vaccination de Sainte-Marie et pionnier de la vaccination contre la typhoïde. Wright est un personnage charismatique, d'une grande indépendance d'esprit. C'est de surcroît un polémiste virulent. Ami de Bernard Shaw, il lui sert de modèle pour Sir Colenso Ridgeon, dans son Dilemme du docteur. « Le Vieux », comme on l'appelle dans son service, n'est pas seulement pour Colebrook le patron dont on admire les idées, mais comme un père adoptif. Bien que le disciple en vienne à rejeter certaines des opinions de son maître, en particulier ses préventions contre la chimiothérapie, il restera son ami jusqu'à la fin, prenant sa retraite à « Silverwood », maison voisine de celle de Wright, à Farnham Royal dans le Buckinghamshire.

En 1914, Colebrook épouse Dorothy Scarlett Campbell. Lorsque la guerre éclate, dégagé de ses obligations de capitaine réserviste de l'armée de terre, il est chargé par l'état-major de l'approvisionnement en vaccins. Parallèlement, il entreprend des recherches sur les épidémies de méningite et de dysenterie, sur l'infection des plaies et sur les brûlures, et il rejoint pendant quelque temps les services de Fleming et Wright au centre hospitalier de Boulogne.

La fièvre puerpérale et le Prontosil

Après la guerre, Colebrook est reçu membre du Conseil de la recherche médicale (Medical Research Council) et nommé à son institut de Hampstead. Dorothy est administratrice au théâtre Old Vic et le couple mène une vie sociale et culturelle intense. Cependant, Colebrook regrette de n'être plus au contact de ses patients et il est heureux, en 1922, d'être détaché auprès de Wright à St Mary. C'est alors qu'il commence à s'intéresser aux streptocoques hémolytiques. Ayant constaté que ni les arsenicaux ni les vaccins ne sont efficaces contre la fièvre puerpérale à streptocoque, il se concentre sur le contrôle de la transmission de l'infection, et ce par diverses méthodes. Il prescrit le port des gants, du masque et de la blouse chirurgicaux lors du contact avec les patients. Il prouve que le chloroxylénol (parachlorométaxylénol) est un désinfectant des mains très supérieur à l'eau savonneuse[1]. Enfin, avec sa sœur Dora, il montre que, plus encore qu'entre les patients, c'est entre les membres de l'équipe hospitalière que circule le steptocoque.

En 1936, devenu directeur des nouveaux laboratoires de l'hôpital de la Reine-Charlotte (en), Colebrook apprend le succès de Gerhard Domagk dans le traitement de l'infection streptococcique de la souris et de quelques sujets humains par le colorant prontosil (sulfamidochrysoïdine)[2]. Colebrook publie les résultats de ses essais cliniques sur le prontosil et démontre sa très grande efficacité dans le traitement de la fièvre puerpérale à streptocoque[3] - [4]. Entretemps, Daniel Bovet et son équipe, dans le laboratoire de chimie thérapeutique dirigé par Ernest Fourneau à l'Institut Pasteur de Paris, ont révélé que la sulfamidochrysoïdine est un promédicament qui se scinde dans le corps du patient, libérant son composant actif, le p-aminobenzènesulfamide, ou sulfanilamide[5] - [6]. Bien que les arsenicaux soient employés depuis de nombreuses années, c'est cette découverte qui, en fondant la sulfamidothérapie, ouvre véritablement la voie de la chimiothérapie antibactérienne.

Le traitement des brûlures : prévention, asepsie, antibiothérapie

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le colonel Colebrook est chargé de la supervision de l'usage des sulfamides dans l'armée. Il est en France jusqu'en , puis il travaille à « Rooksdown House », service de chirurgie plastique fondé et dirigé par Harold Gillies au Park Prewett Hospital (en) de Basingstoke. En 1942, après la mort de sa femme, il est nommé dans le service des brûlés de l'infirmerie royale (en) de Glasgow, où il entreprend ses premières recherches sur le traitement des brûlures infectées[7]. Le problème soulevé par l'échec des greffes de peau le conduit à recueillir les avis d'un zoologiste et le jeune Peter Medawar, venu d'Oxford à l'invitation de Colebrook, commence alors auprès de lui les recherches qui le mèneront au prix Nobel de médecine.

La deuxième étape des études de Colebrook sur l'infection des brûlures est franchie en 1943, lorsque le service des brûlés qu'il dirige, rattaché au Conseil de la recherche médicale de Grande Bretagne, est transféré de l'infirmerie royale de Glasgow à l'hôpital des accidentés de Birmingham (en). C'est à Birmingham que Colebrook instaure la pratique de l'isolement des patients en milieu stérile. Streptococcus pyogenes, bactérie à laquelle Colebrook s'est attaqué avec succès à l'hôpital de la Reine-Charlotte, est encore la cause fréquente de graves infections cliniques chez les grands brûlés. L’antisepsie par la méthode listérienne s'est révélée inefficace contre les brûlures et Colebrook s'efforce de développer des pratiques d'asepsie et d'antisepsie sélectives, dirigées contre S. pyogenes et les autres agents pathogènes des brûlures. À Glasgow, il a étudié une série de mesures d'asepsie. À Birmingham, il introduit, en outre, l'usage régulier de la pommade à la pénicilline et de la ventilation de la salle des pansements. Les rapports font ressortir que les infections par S. pyogenes sont moins fréquentes à Birmingham qu'elles ne l'étaient à Glasgow, et les conclusions de Colebrook seront confirmées par les expériences réalisées par ses successeurs.

À Birmingham, Colebrook a fait la connaissance de Vera Scovell, veuve, journaliste indépendante, qui partage son idéal et ses idées et qu'il épouse en 1946. Il prend sa retraite en 1948, mais il reste très actif. Le couple lance une campagne pour la prévention des brûlures domestiques qui, en 1952, aboutit au Fireguards Act (« loi des coupe-feu ») qui oblige à munir d'un système de sécurité tout appareil de chauffage, qu'il soit au gaz ou électrique. Une autre innovation importante, indirectement issue d'une idée de Colebrook, est l'appointement d'infirmières spécialisées dans la prévention des infections hospitalières. Colebrook continue de publier. Il donne une biographie d'Almroth Wright, ainsi qu'un ouvrage dans lequel il soutient la création d'unités de brûlés. Enfin, il milite en faveur de l'euthanasie.

Leonard Colebrook est mort à Farnham Common, dans le Buckinghamshire, le .

Bibliographie

Publications

  • 1915 :
  • 1916 :
    • « On the Bactericidal Power Acquired by the Serum after the Administration of Salvarsan or Neosalvarsan », Lancet, vol. 187(1), no 4821, , p. 181-183 (DOI 10.1016/S0140-6736(00)53013-X) ;
    • « On the Advantage of Using a Broth Containing Trypsin in Making Blood Cultures », Lancet, vol. 188(2), no 4848, , p. 180-183 (DOI 10.1016/S0140-6736(01)26996-7), avec Stewart Ranken Douglas.
  • 1917 :
    • « Studies in Wound Infections : On the Growth of Anaerobic Bacilli in Fluid Media under Apparently Aerobic Conditions »,Lancet, vol. 190(2), no 4910, , p. 530-532 (DOI 10.1016/S0140-6736(01)52070-X), avec Stewart R. Douglas et Alexander Fleming ;
    • « On Skin-grafting : A Plea for its More Extensive Application, Lancet, vol. 190(2), no 4897, , p. 5-12 (DOI 10.1016/S0140-6736(01)48248-1), avec Stewart R. Douglas et A. Fleming.
  • 1918 :
  • 1920 :
    • « The Mycelial and Other Micro-organisms Associated with Human Actinomycosis » British Journal of Experimental Pathology, vol. 1, no 4, août, p. 197-212 (Texte intégral [PDF]. Consulté le .)
  • 1921 :
    • Technique of the Teat and Capillary Glass Tube : Being a Handbook for the Medical Research Laboratory and the Research Ward, Londres, Arnold Constable and Co Ltd, avec A. Wright (Aperçu. Consulté le .) ;
    • « A Report upon 25 Cases of Actinomycosis, with Especial Reference to Vaccine Therapy : A Discussion of Some Problems », Lancet, vol. 197(1), no 5096, , p. 893-899 (DOI 10.1016/S0140-6736(00)55575-5).
  • 1923 :
  • 1924 :
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  • 1925 :
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    • « Neosalvarsan in the Treatment of Puerperal Septicaemia », Br. Med. J., . (Texte intégral [PDF]. Consulté le .)
  • 1926 :
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  • 1927 :
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  • 1928 :
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  • 1929 :
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    • « The Frequency of Streptococcus Pyogenes Infection in Puerperal Fever », avec Ronald Harre Br. Med. J., vol. 1, no 3605, , p. 241–242. (Texte intégral [PDF]. Consulté le .)
    • « Infection by Anaerobic Streptococci in Puerperal Fever », Br. Med. J., , p. 134-137. (Texte intégral [PDF]. Consulté le .)
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    • Richard R. Armstrong et Harold Burt-White, « Etiology of Puerperal Sepsis », Br. Med. J., vol. 2, no 3637, , p. 497-498. (Réponse à l'article précédent.) (Texte intégral [PDF]. Consulté le .)
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    • « The Prevention of Puerperal Sepsis », Br. J. Obstet. Gynaec., vol. 43, no 4, , p. 691-714 (DOI 10.1111/j.1471-0528.1936.tb12415.x).
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  • 1960 :
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Sur Leonard Colebrook

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Sources

Récompenses et distinctions

Notes

  1. (en) J. Dankert et I. K. Schut, « The Antibacterial Activity of Chloroxylenol in Combination with Ethylenediaminetetra-aceticacid », Journal of Hygiene, Cambridge, vol. 76, no 1, , p. 11-22 (résumé).
  2. Domagk sera récompensé de cette découverte en 1939 par le prix Nobel.
  3. Avec M. Kenny, The Lancet, no 5884, 1936.
  4. Avec M. Kenny, The Lancet, no 5910, 1936.
  5. Jacques et Thérèse Tréfouël, Federico Nitti et Daniel Bovet, « Activité du p-aminophénylsulfamide sur l’infection streptococcique expérimentale de la souris et du lapin », Comptes rendus de la Société de biologie, vol. 120, , p. 756.
  6. L. Colebrook, G. Buttle et R. O'Meara, The Lancet, no 5910, 1936.
  7. Studies of Burns and Scalds, 1945.

Liens externes

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