AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Lehaucourt

Lehaucourt est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Lehaucourt
Lehaucourt
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Aisne
Arrondissement Saint-Quentin
Intercommunalité Communauté de communes du Pays du Vermandois
Maire
Mandat
Michel Pinçon
2020-2026
Code postal 02420
Code commune 02374
DĂ©mographie
Gentilé Haucourtois(es)
Population
municipale
853 hab. (2020 en diminution de 5,75 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 91 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 55â€Č 14″ nord, 3° 16â€Č 50″ est
Altitude 87 m
Superficie 9,37 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bohain-en-Vermandois
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lehaucourt
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lehaucourt
GĂ©olocalisation sur la carte : Aisne
Voir sur la carte topographique de l'Aisne
Lehaucourt
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Lehaucourt

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    Vue du village depuis la Route de Cambrai.
    Vue du village depuis la Route de Cambrai.
    Play Pause Stop Précédent Suivant Select
    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes ; 5 : vue du village.

    Lehaucourt est un village périurbain du Vermandois situé à km au nord de Saint-Quentin et une trentaine de kilomÚtres au sud de Cambrai. Sa limite ouest est constituée par l'ancienne route nationale 44 (actuelle RD 1044).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Lehaucourt
    Bellenglise Magny-la-Fosse Levergies
    Pontruet Lehaucourt Lesdins
    Gricourt Omissy

    Hydrographie

    Lehaucourt est traversée par le canal de Saint-Quentin. Le tunnel du Tronquoy y a sa sortie nord[1].

    • Sortie du souterrain du Tronquoy.
      Sortie du souterrain du Tronquoy.
    • Le canal de Saint-Quentin sous le pont de Lehaucourt.
      Le canal de Saint-Quentin sous le pont de Lehaucourt.

    Urbanisme

    Typologie

    Lehaucourt est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (96,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (96,4 %), zones urbanisĂ©es (3,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    La commune, instituée par la Révolution française sous le nom de Lehaulcourt en 1793, puis de Le Haucourt en 1801[9], est renommée Lehaucourt[10].

    Histoire

    En 1874, et donc avant les destructions de la PremiĂšre Guerre mondiale, Joachim MalĂ©zieux indiquait « C'est un village trĂšs pauvre, qu'aucune route frĂ©quentĂ©e ne traverse. 11 y a, auprĂšs d'un abreuvoir, sur une espĂšce de place publique, un Ă©norme tilleul qu'on affirme ĂȘtre un arbre de la libertĂ© ; mais il est certain que son Ăąge a dĂ» lui permettre d'assistei, dĂ©jĂ  vieux, Ă  la grande Ă©popĂ©e de la rĂ©volution. Peut-ĂȘtre est-ce un de ces jalons plantĂ©s par Cassini pour sa carte de France. Peut-ĂȘtre est-ce tout simplement un arbre que l'indiffĂ©rence ou l'absence de propriĂ©taire a respectĂ©.

    Non loin de cet arbre s'Ă©lĂšve la modeste Ă©glise du village. Le portail qui ne manque pas d'un certain caractĂšre est surmontĂ© de deux arcades Ă  jour qui devaient contenir autrefois de petites cloches carillonnant Ă  l'air libre. À prĂ©sent, les cloches sont dans le comble de l'Ă©glise. Le portail a dĂ» ĂȘtre construit au XVIe siĂšcle. Le mur de la nef au nord contient des arcades mĂ©nagĂ©es de façon Ă  permettre un agrandissement dans l'avenir ; agrandissement devenu maintenant problĂ©matique.

    Sous les maisons du village, il existe une quantité de petits souterrains s'enlrecroisant et aboutissant ù des salles assez spacieuses. Ce sont des caves de guerre, que justifie trÚs-bien la proximité de l'ancien chùteau-fort du « Tronquoi », lequel fut souvent et bien ravagé. Les habitants du pays nomment ces souterrains: Les muches, mot essentiellement picard qui veut dire : cachettes[11] ».

    PremiĂšre Guerre mondiale

    Le canal de Saint-Quentin Ă©tait dans le secteur de Lehaucourt une section de la Ligne Hindenburg[12]

    Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[13] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [14].

    Un camp de travail accueillit au début de l'entre-deux-guerres un contingent de travailleurs chinois employés au déblaiement des ruines et la construction, mais également au déminage des terres, au nettoyage des tranchées ou enfin pour déterrer les dépouilles de soldats[15].

    Au XXIe siÚcle, le village est devenu une commune ouvriÚre frappée à la fois par la crise agricole et la désindustrialisation de l'industrie textile et de la macanique (avec notamment la fermeture de l'usine Motobécane de Saint-Quentin[16].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la deuxiÚme circonscription de l'Aisne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton du Catelet[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Bohain-en-Vermandois.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Pays du Vermandois, créée fin 1993.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2017, les électeurs ont voté à 65 % pour Marine Le Pen[16].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1954[17] Arthur PĂ©treaux
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 Clotaire Galopin
    mars 1977 23 octobre 2019[18] Raymond Froment PCF Retraité
    Suppléant du député Daniel Le Meur
    Conseiller général de l'Aisne, élu dans le canton du Catelet (2001-2015)
    Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
    Décédé en fonction le 23 octobre 2019
    décembre 2019[19] En cours
    (au 12 juillet 2020)
    Michel Pinçon PCF Réélu pour le mandat 2020-2026

    Jumelages

    Panneau d'entrée d'agglomération et de jumelage.

    La commune est jumelée avec Drapeau de la Croatie Gornja Stubica (Croatie)

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[21].

    En 2020, la commune comptait 853 habitants[Note 3], en diminution de 5,75 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    460432457495612654647723770
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    770793757747701630612592583
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    551568506360497383367351349
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    387428760764803832770761930
    2017 2020 - - - - - - -
    877853-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee Ă  partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Santé

    En 2017, la municipalité a suscité l'installation d'un médecin roumain, pour succéder au départ à la retraite de son prédecesseur[16].

    Économie

    En 2017, la commune a un tissu commercial en difficulté, avec notamment une pharmacie et un salon de coiffure[16].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise vers 1870.
    Dessin de Joachim Malézieux (1851/1906)
    • Église Saint-GĂ©ry.
      Église Saint-GĂ©ry.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Croix de chemin.
      Croix de chemin.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Références

    1. « Canal de Saint-Quentin : Inauguré par Napoléon en avril 1810. », Ecluses et port, Office du tourisme du Cambrésis (consulté le ).
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    3. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le )
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    10. DĂ©cret du , Journal officiel du .
    11. Joachim Malézieux, Promenades dans le Vermandois : Le Chemin des Bannis, Thorigny, Lehaucourt, Magny-la-Fosse, Nauroy, la corde « ed Leune », l'ancien souterrain, Saint-Quentin, Librairie du Vermandois, , 15 p. (lire en ligne), p. 6-7, lire en ligne sur Gallica.
    12. « La ligne Hindenburg », Le Tamatave - Ă©dition de la Guerre, no 476,‎ , p. 1 (lire en ligne, consultĂ© le ), lire en ligne sur Gallica.
    13. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
    14. Journal officiel du 23 octobre 1920, p. 16308.
    15. Nadia Nejda, « Les travailleurs chinois mis Ă  l’honneur Ă  Saint-Quentin : Une confĂ©rence au cinĂ©ma est prĂ©vue mais aussi une inauguration d’un monument au parc d’Isle, mardi 27 novembre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    16. Luc Chaillot, « Lehaucourt, le village malheureux qui vote Le Pen », L'Est rĂ©publicain,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    17. Annuaire de l'arrondissement de Saint-Quentin de 1954.
    18. « Maire depuis 1977, conseiller gĂ©nĂ©ral et chevalier de la LĂ©gion d’honneur, Raymond Froment est dĂ©cĂ©dĂ© : Élu Ă  Lehaucourt depuis l’ñge de 29 ans, l’ancien conseiller gĂ©nĂ©ral communiste est dĂ©cĂ©dĂ© Ă  77 ans », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Conseiller gĂ©nĂ©ral de l’ex canton du Catelet, il avait reçu la LĂ©gion d’honneur le 1er juin 2013. ».
    19. « Michel Pinçon succĂšde sans surprise Ă  Raymond Froment Ă  la mairie de Lehaucourt », L'Aisne nouvelle,‎ (lire en ligne)
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    23. « Lehaucourt (02420) », France (Aisne), sur https://monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.