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Le Gallet

Le Gallet est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Le Gallet
Le Gallet
Panorama, depuis la rue de la Mare-Erin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de l'Oise Picarde
Maire
Mandat
Mathieu Boureux
2020-2026
Code postal 60360
Code commune 60267
Démographie
Gentilé Galletiens, Galletiennes
Population
municipale
170 hab. (2020 en stagnation par rapport à 2014)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 37′ 40″ nord, 2° 06′ 33″ est
Altitude Min. 109 m
Max. 182 m
Superficie 3,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Just-en-Chaussée
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Le Gallet
Liens
Site web https://legallet.fr/fr/

    Ses habitants sont appelés les Galletiens.

    Géographie

    Description

    Le Gallet est un village-rue rural du Plateau Picard, situé sur une butte au nord-est de Crèvecœur-le-Grand, à 25 km au nord de Beauvais.

    La commune s'étend sur 3,5 km2 et est située à 175 mètres d'altitude.

    Louis Graves décrivait en 1836 le Gallet comme constitué d'un « petit territoire borné à l'ouest par un ravin qui descend vers la vallée de la Selle. Le chef-lieu placé sur une butte remplie de cailloux roulés, forme une seule rue ouverte de l'est à l'ouest[1] ».

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes du Gallet
    Catheux Le Saulchoy
    Gallet
    Crèvecœur-le-Grand Viefvillers

    Géologie et relief

    Le village est situé sur un banc de sable. Il est situé sur un léger promontoire dominant de petites vallées qui prolongent les bras de la Selle, au nord et au sud. À l’est, il rejoint la plaine vers Viefvillers[2].

    Hydrographie

    Le village est dépourvu d'eaux courantes, et la gestion de l'eau a constitué, jusqu'à l'adduction d'eau potable dans le village, un enjeu important. La Notice descriptive de l'Oise dénombre six en 1902, destinées essentiellement à recueillir l'eau des pluies pour constituer des réserves à incendie ainsi que des abreuvoirs pour les animaux. De nos jours, quatre existent toujours, aux sorties du village en direction de Viefvillers et de Catheux, au 12-14 rue du Pressoir et 34-36 rue de la Sablonnière.

    Deux puits sont également visibles, le premier entre les n°9 et 11 rue du Pressoir, avec un édicule architecturé construit en maçonneries en calcaire taillé. Le second, est implanté en face du n°12, rue de la Sablonnière, n’est plus visible en élévation[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 778 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvroy-les-Merles », sur la commune de Rouvroy-les-Merles, mise en service en 1989[9] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 656,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 18 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    La Butte du Gallet ayant une valeur écologique très élevée a été classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Gallet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,1 %), zones agricoles hétérogènes (15,9 %), forêts (10,7 %), prairies (0,3 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Morphologie urbaine

    Le Gallet est un village-rue constitué d’une unique rue légèrement courbe. le cœur du village se trouve se trouve au centre autour de l’église et de son cimetière, pôle paroissial, complété d'une place publique. les constructions ongt été édifiées de part et d'autre de ce centre[2].

    La plupart des constructions anciennes du village sont d'anciennes fermes, auxquelles se sont ajoutés à partir des années 1990 des pavillons résidentiels aux extrémités du village[2] - [24].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 70, alors qu'il était de 67 en 2013 et de 63 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 85,6 % étaient des résidences principales, 8,6 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Gallet en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,6 %) supérieure à celle du département (2,5 %) mais légèrement inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (93 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement au Le Gallet en 2018.
    Typologie Le Gallet[I 1] Oise[I 3] France entière[I 4]
    Résidences principales (en %) 85,6 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,6 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 5,8 7,1 8,2

    Toponymie

    Le village s'est successivement appelé Galetz en 1223, dans un testament par lequel Dame Amicie de Breteuil lègue sa seigneurie du Gallet à la commanderie des templiers de Fontaine-sous-Montdidier[25], puis Les Gallez en 1667.

    Ce nom correspond à la nature du sol sur lequel le village est construit, o* se trouvent de nombreux galets dans le banc de sable laissé par la mer qui s'est retirée à l’ère tertiaire (de -66 à -2,6 millions d’années)[2] - [26].

    Ses habitants sont appelés les Galletiens..

    Histoire

    Moyen Âge

    La première mention connue du Gallet date de 1223 où un domaine situé à l’emplacement de l’actuel village est mentionné dans une charte du chapitre] de Amiens[2]

    Un établissement des templiers, fondé entre 1238 et 1251, probablement une grosse ferme, se trouvait au lieu-dit la Cence. Brulée lors de la Guerre de Cent Ans, et les sources disent que dès la fin du XIVe siècle, « tout était en ruine jusqu'au moulin »[25].*

    Le Gallet est rattaché à la paroisse du Saulchoy et de Viefvillers jusqu'en 1243, année de son érection en paroisse indépendante[27].

    Sous l'Ancien Régime, Le Gallet dépend de la commanderie de Fontaine-sou-Montdidier. Le chapitre de la cathédrale Notre-Dame d'Amiens avait le patronage de la cure[1].

    Époque contemporaine

    Au XIXe siècle, la population qui, jusqu'alors, vivait essentiellement de la fabrication d'étoffes de laine à domicile, se tourne dans les années 1880 vers des activités exclusivement agricoles à la suite du déclin de la petite industrie textile dans les campagnes picarde constaté notamment dans les villages de l'ancien canton de Crèvecœur-le-Grand. Une sablonnière communale est active dans le Bois du Gallet, à l’ouest du village, ainsi qu'un moulin à vent implanté le long de la route entre Le Gallet et Viefvillers[2].

    Une gare Le Gallet-Catheux a fonctionné de 1876 a 1950 sur la ligne de Saint-Omer-en-Chaussée à Vers, qui assurait la relation entre Beauvais et Amiens. Cette gare est située a quelques kilomètres au sud du Gallet, sur l'actuelle coulée verte. Malheureusement, elle a été détruite. Seule une pancarte indique encore l'emplacement.
    Cette gare était desservie par tous les trains passant sur la ligne de 1876 à 1939, puis de 1942 a 1945, pour les voyageurs.

    Horaires de la ligne en mai 1914.

    Douze habitants, sont morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale, dont le front en 1914 atteignait Breteuil[25]. Le village est alors sur la ligne d'arrière-front française et a été une zone de stationnement des troupes tout en abritant une réserve de munitions[2].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, un régiment de chars allemand était stationné à Crevecœur-le-Grand, et le village dut loger une partie de ses soldats[25].

    Une activité d'extraction de sable et de galets existait jusqu'après la Seconde Guerre mondiale sur la butte du Gallet[26].

    Dans les années 1950, un incendie détruit une partie du village, expliqant l'existance de plusieurs maisons postérieures à cette date[2].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Crèvecœur-le-Grand[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune rejoint le canton de Saint-Just-en-Chaussée.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes de Crèvecœur-le-Grand Pays Picard A16 Haute Vallée de la Celle créée fin 1992.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[29], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités[30], et notamment celle de CrèvecÅ“ur-le-Grand (CCC) et celle des Vallées de la Brèche et de la Noye (CCVBN), soit une intercommunalité de 61 communes pour une population totale de 27 196 habitants[31].

    Après avis favorable de la majorité des conseils communautaires et municipaux concernés[32], cette intercommunalité dénommée communauté de communes de l'Oise picarde et dont la commune est désormais membre, est créée au [33].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Auguste Judenne[27].
    Mort en 1862
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 2001 Jean Grégoire
    mars 2001[34] mars 2008 Yves Potoski Secrétaire de la communauté de communes de Crèvecoeur retraité
    mars 2008 mars 2014 Jean Grégoire[35]
    (1930-2021)
    Retraité
    avril 2014[36] En cours
    (au 1er juillet 2021)
    Mathieu Boureux Responsable Technique dans une entreprise de Bresles
    Vice-président de la CC de l'Oise Picarde (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[37] - [38]

    Équipements et services publics

    Les enfants du village sont scolarisés dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal géré par le Syndicat intercommunal de regroupement scolaire (SIRS), constitué des communes de Le Gallet, Le Saulchoy, Viefvillers et Francastel, avec en 2016, 4 classes à Viefvillers (ainsi qu'une garderie matin et soir, et la cantine) et 1 classe à Francastel. Le ramassage scolaire est assuré par le Département[39].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[41].

    En 2020, la commune comptait 170 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    313340341337366335332335331
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    306289278248235198172171147
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    14213612290100848010271
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    77606248111117146169174
    2020 - - - - - - - -
    170--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 9,7 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 89 hommes pour 86 femmes, soit un taux de 50,86 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,0
    3,4
    75-89 ans
    4,7
    4,5
    60-74 ans
    7,0
    18,2
    45-59 ans
    15,1
    31,8
    30-44 ans
    31,4
    21,6
    15-29 ans
    15,1
    20,5
    0-14 ans
    26,7
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Économie

    Au début du XXe siècle, il y avait deux cafés et une boulangerie au village. Aujourd'hui, Le Gallet ne compte plus aucun commerce.

    Le village compte en 2021 une entreprise inhabituelle, La Ferme aux insectes ; ceux-ci sont destinés à l'alimentation de certains nouveaux animaux de compagnie (lézards…). Ce lieu fournit 150 tonnes de cette marchandise par an, principalement importées, mais maintenant en partie produites sur place, essentiellement destinées à de grandes enseignes de jardinerie, à des animaleries, ainsi que directement à des particuliers propriétaires d'animaux insectivores, qui commandent par l'Internet ou viennent sur place[45] - [46].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L’église Saint-Jacques.
    Intérieur de l'église Saint-Jacques.
    • Église Saint-Jacques, du XVIe ou du XVIIe siècle, est fortement remaniée au XIXe siècle : cette église comprenant une nef sans bas-côtés poursuivie par un chÅ“ur beaucoup plus étroit terminé par une abside à trois côtés, est construite en silex, pierre et briques. Elle est rénovée en 2003-2004[25] - [47] - [48] - [49].
      L'église comprend une statue en bois polychrome de saint Jacques Le Majeur attribuable au XVIe siècle, des fonts baptismaux datables du XVIIe siècle. La chaire en chêne semble dater du dernier quart du XVIIIe siècle. Pplusieurs parties du maître-autel sont antérieures à la Révolution française : gradins, tabernacle, exposition, et plusieurs éléments décoratifs dont les motifs sont caractéristiques du XVIIIe siècle.
      Le tableau d’autel de Caron Letalle représentant saint Jacques date de 1904. Dans la nef, celui qui représente sainte Catherine est signé du peintre F. P. Gueulle[50].
    • La mairie-école, datée de 1867, se trouve un peu à l'est du centre historique de la commune[2].
    • Ancienne ferme, aujourd'hui demeure, 7 rue du Pressoir. La grange et le passage charettier date sans doute du second quart du XIXe siècle. La famille Peaucellier fait construire vers 1860 le corps de logis édifié sur trois niveaux, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble, en brique avec chaînages d'angle, chambranles et pilastres soutenant le fronton triangulaire de la travée centrale en pierre. Côté sud, la façade ordonnancée comprend cinq travées dont une travée centrale constituant l'entrée et formant un avant-corps. La propriété a perdu sa fonction agricole dans la seconde moitié du XXe siècle[51].
    • Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale est érigé dans le cimetière en 1921[27].
    • Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours (construite vers 1630, reconstruite en 1776).
    • 11 croix de chemin et calvaires sont répartis dans le village[48]. Deux d'entre-elles se trouvent au centre du village. Celle de la place de l'église, érigée en 1823 par la famille Lenglier puis cédée à la commune, a été restaurée en 1924 après les dégradations de la Première Guerre mondiale puis à nouveau en 2001. La seconde, construite en 1858 par la famille Christophe en face de leur maison, se trouve au 14 rue de la Sablonnière) et a été restaurée par la commune vers 1975. Deux autres croix sont installées aux limites nord (au bord du sentier du tour de ville, juste après la mare) et est du village (croix installée en 1991 en remplacement d'une ancienne en mauvais état)[2].
    • La coulée verte, itinéraire de promenade aménagé sur l'emprise de l'ancienne ligne Beauvais - Amiens.

    Héraldique

    Blason de Gallet (Le) Blason
    D’argent à la croix pattée de gueules, mantelé de sinople chargé d’une coquille d’or accostée de deux galets du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crèvecoeur, arrondissement de Clermont (Oise),, Beauvais, Achille Desjardins, , 96 p. (lire en ligne), p. 53, sur Google Livres.
    2. Lucile Chamignon, « Le village du Gallet : dossier IA60003180 », Région Hauts-de-France - Inventaire général, (consulté le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    9. « Station Météo-France Rouvroy-les-Merles - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Le Gallet et Rouvroy-les-Merles », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Rouvroy-les-Merles - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Le Gallet et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
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