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Lars Kinsarvik

Lars Trondson Kinsarvik, nĂ© le Ă  Kinsarvik, dans le Hordaland et mort le Ă  Kinsarvik,) est un sculpteur et peintre sur bois norvĂ©gien, crĂ©ateur de meubles et initiateur du « style norvĂ©gien » (Norske stil) dans le domaine de la sculpture sur bois. Il est l’un des reprĂ©sentants majeurs du dragestil en vogue en NorvĂšge au XIXe siĂšcle et compte parmi les membres influents du milieu norvĂ©gianiste au dĂ©but du XXe siĂšcle non seulement dans son art majeur mais aussi en tant que musicien, peintre, journaliste et confĂ©rencier. Par son travail de crĂ©ateur de meubles, essentiellement les siĂšges et les armoires, Karvinvik appartient Ă  l'Art nouveau avec une touche nordique[1].

Lars Kinsarvik
Monument dédié à Lars et Arne Kinsarvik à Volda - Inscription : Les artistes Arne et Lars Kinsarvik ont exercé leur art dans les métiers de l'art décoratif des églises, des meubles de la sculpture sur bois, du rosemaling et de l'art plastique.
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  78 ans)
Kinsarvik
Nationalité
Autres activités
Formation
École d’arts dĂ©coratifs de Bergen
MaĂźtre
Hans JĂžrgen Nicolaysen, Jan Meyer (1865-1867)
Anders Askevold (École de peinture de DĂŒsseldorf) en 1867
Mouvements
MĂ©cĂšne
NĂ©gociants Blaauw et Sundt
L’association norvĂ©gienne des mĂ©tiers de l’artisanat d’art (Den Norske Husflidsforening)
Influencé par
Ole Olsen Moene
Henrik Grosch
A influencé
Lars Utne, Andreas Nilsskog
Distinction
MĂ©daille de bronze et d’argent Ă  l’Exposition universelle de 1900 et l’Exposition universelle de 1889 Ă  Paris
ƒuvres principales
La décoration et l'aménagement complet de l'église de Eid à Nordfjordeid
Nombreux hĂŽtels
Mobilier sculpté et peint comme le fauteuil exposé au musée d'Orsay à Paris

Biographie

Baie de Kinsarvik et village natal de Lars Kinsarvik.

Fils de l'artisan peintre Trond Larsson Hus (1806–78) et de Marta Helgesdotter BrĂ„voll (nĂ©e en 1822), il s’est mariĂ© trois fois[2]:

  1. avec Johanne Amalie Andrea Johannesdotter Kjérland à Sund le 11.11.1869, fille de l’instituteur et klokkar Johannes Johnson Kjérland et Karen Andrine Sommer Gartner;
  2. avec Anna Johannesdotter Loofthus le 28.1.1885 Ă  Kinsarvik, fille du paysan Johannes Larsson Lofthus et de Marita Olavsdotter Hus;
  3. avec Kristi Arnesdotter Skeie le 13.6.1889 Ă  Kinsarvik , fille du forpaktar Arne Nilsson Skeie et de Kari Brigtsdotter Mo.

InspirĂ© par son environnement familial et notamment l’activitĂ© de peintre de motifs floraux traditionnels exercĂ©e par son pĂšre, il manifeste assez tĂŽt des prĂ©dispositions pour le dessin et la peinture. C’est pourquoi ses parents l’envoient Ă  Stavanger faire un apprentissage de peintre en 1864. Il poursuit sa formation Ă  l’école de dessin de Bergen et fut un temps Ă©lĂšve d’Anders Askevold, un reprĂ©sentant norvĂ©gien de l’École de peinture de DĂŒsseldorf. DĂ©couvrant parallĂšlement la sculpture sur bois grĂące Ă  l’inspiration que suscita en lui le sculpteur sur bois de rang national, Ole Olsen Moene, il dĂ©cide de se consacrer Ă  plein temps Ă  cet art plastique sans renoncer totalement Ă  la peinture puisqu’il tirera profit de sa formation initiale notamment pour faire Ă©voluer la sculpture sur bois Ă  sa maniĂšre. Ce n’est que dans le dernier tiers du XIXe siĂšcle qu’il prend en charge des Ă©lĂšves-apprentis[2].

Dans le SunnmĂžre oĂč il arrive en 1905, Kinsarvik Ă©volue dans le milieu des dĂ©fenseurs de la culture norvĂ©gienne traditionnelle et folklorique par la dĂ©coration de locaux associatifs et d’églises, mais aussi en s’investissant dans son autre passion : la musique folklorique. Il joue du violon et chante lui-mĂȘme puis il est membre de jury de concours de chants et de musiciens[2]. Sa connaissance du patrimoine musical traditionnel lui vaut d’ĂȘtre contactĂ© comme source par le compositeur Edvard Grieg au moment oĂč ce dernier commence Ă  collecter sur le terrain les mĂ©lodies folkloriques norvĂ©giennes [2] sous l’inspiration de son ami et mentor Rikard Nordraak, dĂ©fenseur des chants populaires, des lĂ©gendes et des traditions du Nord, et par ailleurs compositeur de l’hymne national norvĂ©gien.

Son ancrage dans la culture norvĂ©gienne traditionnelle s’exprime Ă©galement dans l’écriture lyrique ou Ă©ditoriale. DĂšs 1904, il collabore avec Halvdan Koht Ă  la rĂ©daction de la revue « Ancien art dĂ©coratif norvĂ©gien » (Gamall norsk prydkunst). Il s’investit dans la transmission de son art et de la culture traditionnelle en donnant des confĂ©rences ou en assurant des cours Ă  l’universitĂ© populaire de Hardanger et SunnmĂžre.

Un glaucome le rend aveugle Ă  partir de 1915. Il dĂ©mĂ©nage avec sa troisiĂšme Ă©pouse pour revenir dans le pays des fjords, Ă  Kinsarvik en 1917 ; c’est dans son village natal du comtĂ© de Hordaland qu’il meurt[2].

Parcours professionnel

Il fait la connaissance de Henrik Grosch qui jouera un rĂŽle important dans la carriĂšre de Kinsarvik[3]; Grosch est alors le futur directeur du musĂ©e des arts dĂ©coratifs de Christiania, aujourd’hui intĂ©grĂ© au musĂ©e national de l'art, de l'architecture et du design Ă  Oslo. Conscient de la place privilĂ©giĂ©e qu’occupe le bois comme matĂ©riau de construction et de dĂ©coration dans la culture norvĂ©gienne, il encourage la crĂ©ation d’une Ă©cole professionnelle spĂ©cialisĂ©e dans la sculpture sur bois pour laquelle il sollicite Lars Kinsarvik[2]. Sous son impulsion, l’école intĂšgre Ă  la formation les arts dĂ©coratifs domestiques intimement liĂ©s au travail du bois par le truchement des motifs ornementaux et le recours Ă  des symboliques communes issues de la culture populaire ou historique.

Kinsarvik fonde une premiĂšre Ă©cole de sculpture sur bois Ă  Hardanger de 1886 Ă  1889 ; il obtient de ce fait un statut de modĂšle influent[2] pour tout le pays par le biais de ses Ă©lĂšves qui essaimeront son art et son enseignement dans les endroits oĂč ils exerceront leur profession. Dans les annĂ©es 1880, Kinsarvik s’est en effet passionnĂ© et centrĂ© sur le style norvĂ©gien encore appelĂ© le dragestil[4]. C’est un mouvement artistique trĂšs rĂ©pandu et trĂšs dynamique en NorvĂšge au XIXe siĂšcle qui se caractĂ©rise par le recours Ă  la reprĂ©sentation d’animaux typiques de la pĂ©riode prĂ©chrĂ©tienne et notamment de la civilisation viking. Le dragon y occupant une plage privilĂ©giĂ©e, il a donnĂ© son nom au style d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale : style dragon ou dragestil (prononcĂ© : [drɑːɡəstiːl]). La seconde caractĂ©ristique est le champ d’action de ses reprĂ©sentants : les sculpteurs et artisans de ce mouvement ont ƓuvrĂ© pour l’essentiel dans la dĂ©coration des Ă©glises en bois debout ou stavkirke. Le travail de Kinsarvik s’intĂšgre dans ce mouvement ou style nordique dont le raffinement artistique s’observe avant tout dans les portails et les lambris des Ă©glises en bois debout ou la reprĂ©sentation animale dans l’ornementation paĂŻenne[5]. C’est aussi Ă  cette Ă©poque qu’il commence Ă  peindre ses sculptures sur bois avec une prĂ©fĂ©rence pour les tons verts et bleus comme on peut le voir avec le fauteuil[6] exposĂ© au musĂ©e d'Orsay[7] Ă  Paris. Il n’hĂ©site pas non plus Ă  rĂ©aliser des petits objets dĂ©coratifs pour les touristes ou pour la dĂ©coration de la maison et se passionne dans le mobilier pour les chaises et les armoires.

Sa percĂ©e en tant qu’artiste sculpteur sur bois aux multiples facettes s’opĂšre par consĂ©quent Ă  partir des annĂ©es 1890 oĂč Kinvarsik cumule les activitĂ©s qui renforce sa rĂ©putation : d’abord en NorvĂšge avec les commandes passĂ©s par les nouveaux propriĂ©taires de grands hĂŽtels branchĂ©s et la participation Ă  des expositions consacrĂ©es aux mĂ©tiers de l’artisanat d’art ; puis dans le milieu des artistes et artisans d’art Ă  l’échelle internationale oĂč il est choisi pour reprĂ©senter la NorvĂšge comme aux expositions universelles de 1889 et 1900 Ă  Paris. En reconnaissance de son travail, une rente d’état lui est accordĂ© Ă  vie Ă  partir de 1899[2].

Kinsarvik quitte son village natal au bord d’un fjord dans le Vestlandet en 1905 pour emmĂ©nager dans les Alpes norvĂ©giennes Ă  Ørsta, puis dans l’agglomĂ©ration voisine Volda. Pendant ces annĂ©es, le travail ne manque et les commandes se succĂšdent puisqu’il participe Ă  la dĂ©coration intĂ©rieure des kaffistover, principalement d’Oslo et Trondheim, mais aussi dans d’autres petites villes du pays. La kaffistova Ă©tait un local associatif Ă  vocation culturelle et sociale, dĂ©pendant soit de l’association de la jeunesse de NorvĂšge (Noregs Ungdomslag) ou de l’association de la langue norvĂ©gienne (Noregs MĂ„llag). Renforçant la cohĂ©sion sociale et le maintien des traditions rurales, la kaffistova faisait fonction de lieu de rencontre pour la jeunesse des campagnes ou les jeunes du monde agricole qui habitaient ou travaillaient dans les agglomĂ©rations urbaines. On y servait des boissons non alcoolisĂ©es, un repas bon marchĂ© Ă  midi et du cafĂ© avec des gĂąteaux. L’autre objectif Ă©tait la promotion du nynorsk en donnant accĂšs Ă  des publications dans cette langue nĂ©o-norvĂ©gienne mais aussi en organisant des soirĂ©es de danses traditionnelles, des piĂšces de thĂ©Ăątre, des chorales ou en faisant la promotion de la musique et des costumes traditionnels[8]. En Ă©tant domiciliĂ© dans le SunnmĂžre Ă  Ørsta-Volda, Kinsarvik se retrouve dans le fief d’Ivar Aasen, pionnier du combat pour la dĂ©fense des formes rĂ©gionales du NorvĂ©gien par rapport Ă  la langue littĂ©raire jugĂ©e trop danisĂ©e. AffiliĂ©e Ă  la Noregs Ungdomslag, l’association de la jeunesse paysanne (Bondeungdomslag) faisait aussi des affaires[9] en gĂ©rant ces kaffistover, des hĂŽtels et des magasins de vente de costumes folkloriques ou des produits issus de l’artisanat de l’art (Mouvement husflid). Les rentrĂ©es d’argent permettaient l’organisation des Ă©vĂ©nements culturels mais faisaient Ă©galement de cette association du monde paysan le propriĂ©taire de l’hĂŽtel Bondeheimen, la kaffistova (la premiĂšre de tout le pays fut crĂ©Ă©e par cette association Ă  Oslo le ) et le Heimen Husflid dans la capitale. Cela ne surprendra par consĂ©quent personne que des locaux de restauration et d’hĂŽtellerie Ă  forte vocation folklorique et traditionnelle fassent appel Ă  des sculpteurs sur bois fins connaisseurs de la culture locale pour la dĂ©coration intĂ©rieure et le mobilier dans le pur respect de l’art dĂ©coratif national, notamment les motifs ancestraux de la sculpture sur bois norvĂ©gienne.

AprĂšs les hĂŽtels et les locaux associatifs, Kinsarvik reçoit dans les annĂ©es 1910 de nombreuses commandes pour la dĂ©coration ou l’amĂ©nagement, la rĂ©novation ou la restauration des Ă©glises. Ce faisant, la polyvalence qu’il s’est forgĂ© au fur et Ă  mesure des annĂ©es lui permet de toucher Ă  plusieurs mĂ©tiers de l’artisanat d’art : il peint les panneaux ou sculptures sur bois des nefs d’église, restaure le vieux mobilier ou fabrique de nouveaux meubles sculptĂ©s. Son plus grand chantier pendant cette pĂ©riode est celui de l’église de Eid Ă  Nordfjordeid dont il a refait la totalitĂ© de l’amĂ©nagement intĂ©rieur et peint tout l’intĂ©rieur de l’église.

Prix et récompenses

Ses Ɠuvres et publications

En dehors des rĂ©alisations et des commandes individuelles, Kinsarvik s’est rendu cĂ©lĂšbre pour la dĂ©coration des Ă©tablissements hĂŽteliers luxueux en vogue au XIXe siĂšcle, dĂ©but du tourisme de villĂ©giature et de plein air[4].

  • DĂ©coration intĂ©rieure de l’hĂŽtel MĂŠland Ă  Granvin en 1890[10]
  • DĂ©coration intĂ©rieure de l’hĂŽtel Hardanger Ă  Odda en 1896
  • DĂ©coration de la maison de la jeunesse Krossvoll Ă  Ullensvang en 1901
  • Une armoire de la propriĂ©tĂ© Gamlehaugen Ă  Bergen en 1901, annĂ©e de sa construction pour Christian Michelsen, aujourd'hui rĂ©sidence de la famille royale quand elle est en visite Ă  Bergen.
  • Des meubles de l’hĂŽtel TrĂžnderheimen Ă  Trondheim en 1913
  • DĂ©coration du mobilier des Ă©glises de Dalsfjord dans le SunnmĂžre en 1911, de Rugsund dans le Nordfjord en 1911, de SandĂžy dans le Ytre Romsdal en 1912, de Hareid dans le SunnmĂžre en 1913, d’Eid dans le Nordfjord en 1915, et encore la chapelle de Totland dans le Nordfjord en 1912.

Ses Ɠuvres sont visibles dans les musĂ©es suivants :

Il Ă©crit ou co-Ă©crit des articles[4]:

  • Article intitulĂ© De l’élĂ©ment celtique dans la sculpture sur bois norvĂ©gienne dans Ringeren en 1889 ;
  • Article en collaboration avec H. Koht, intitulĂ© Vieil art dĂ©coratif norvĂ©gien, dans la revue Norske folkeskrifter, volume 16, 1904 ;
  • Article intitulĂ© Trond Larsson Hus, dans Hardanger en 1914 ;
  • Article intitulĂ© Olav Rusti dans l’Annuaire norvĂ©gien de 1921.
  • Église d'Eid dont l'intĂ©rieur a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© par Kinsarvik.
    Église d'Eid dont l'intĂ©rieur a Ă©tĂ© dĂ©corĂ© par Kinsarvik.
  • Fauteuil rĂ©alisĂ© par L. Kinsarvik, Higgins museum and gallery, Bedford.
    Fauteuil réalisé par L. Kinsarvik, Higgins museum and gallery, Bedford.
  • Exemple de Kaffistova ou cafĂ© associatif avec meubles sculptĂ©s.
    Exemple de Kaffistova ou café associatif avec meubles sculptés.
  • Fauteuil pour mariĂ©s Ă  l'Ă©glise de Lavangen rĂ©alisĂ©es par l'Ă©lĂšve de Kinsarvik, Andreas Nilsskog, 1936.
    Fauteuil pour mariés à l'église de Lavangen réalisées par l'élÚve de Kinsarvik, Andreas Nilsskog, 1936.
  • Eide, Hardanger MĂŠlands hotel.
    Eide, Hardanger MĂŠlands hotel.
  • Hotel Hardanger, dĂ©coration intĂ©rieure par Kinsarvik.
    Hotel Hardanger, décoration intérieure par Kinsarvik.
  • Salle Ă  manger de l'HĂŽtel Hardanger.
    Salle Ă  manger de l'HĂŽtel Hardanger.
  • CafĂ© Kaffistova au no 15 de la Carl Johans Gate Ă  Oslo.
    Café Kaffistova au no 15 de la Carl Johans Gate à Oslo.
  • Villa Gamlehaugen Ă  Bergen, rĂ©sidence royale, oĂč Kinsarvik a livrĂ© une armoire sculptĂ©e peinte.
    Villa Gamlehaugen Ă  Bergen, rĂ©sidence royale, oĂč Kinsarvik a livrĂ© une armoire sculptĂ©e peinte.
  • Le peintre Anders Askevold, maĂźtre de Kinsarvik pendant une annĂ©e.
    Le peintre Anders Askevold, maßtre de Kinsarvik pendant une année.

Références et notes

  1. « Art nouveau : InterprĂ©tations europĂ©ennes », sur Europeana Collections, Connecting Europe Facility,  : « Les piĂšces peintes et sculptĂ©es de style Dragon ou Viking ont Ă©tĂ© exploitĂ©es par des artistes de renommĂ©e internationale tels que Lars Kinsarvik (1846-1925) ».
  2. (nn) Arnfinn Engen, « Lars Kinsarvik », Norsk biografisk leksikon,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  3. (no) Commune de Kinsarvik, les artistes de Kinsarvik: Lars Kinsarvik 1846-1925, Arne Kinsarvik 1890-1969 : Jubileum- og minneutstilling 1990 : mÞblar, treskurd,rosemÄling, Volda, Nemnda for Kinsarvik-jubileet, 17. mai 1990, 41 p. (présentation en ligne).
  4. (no) Janikke Carlsen, « Lars Trondsen Kinsarvik », Norsk kunstnerleksikon,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  5. Pierre-Simon Lerebours, Sur d'anciennes constructions en bois sculptĂ© de l'intĂ©rieur de la NorvĂšge, Paris, Challamel, (BNF 31109332), p. 8 : « Ces sortes de construction, comme on peut en juger, n’appartiennent qu’au Nord. C’est une architecture scandinave, dont le caractĂšre local se manifeste surtout dans divers ornements qui me paraissent inspirĂ©s par les croyances de la mythologie odinique ».
  6. « Notice descriptive du fauteuil de L. Kinsarvik », sur MusĂ©e d’Orsay, 2006-2018.
  7. La fiche du musĂ©e d’Orsay dĂ©crit un fauteuil en bois peint, datĂ© d’environ 1900, aux dimensions 95 Ă— 49,5 Ă— 55 cm, numĂ©ro d'inventaire OAO 1405, acquis en 2003 par les MusĂ©es nationaux (comitĂ© 01/2003) et attribuĂ© au musĂ©e d'Orsay. Le fauteuil a Ă©tĂ© montrĂ© pour la premiĂšre fois Ă  l’Exposition universelle de 1900 Ă  Paris.
  8. (nn) Marit Greve, « Noregs Ungdomslag », Store norske leksikon,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  9. (nn) Olav Garvik, « Bondeungdomslag », Store norske leksikon,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  10. On peut voir une photo de cet hÎtel sur:Avdeling for spesialsamlinger, « MÊlands Hotel i Eide , Hardanger », University of Bergen Library, (consulté le ).

Liens externes

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