Ladinhac
Ladinhac [ladiɲak] est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle ne doit pas être confondue avec Ladinhac, hameau dépendant de la commune de Thérondels, département de l'Aveyron.
Ladinhac | |||||
Château de Cances. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | ||||
Maire Mandat |
Clément ROUET 2020-2026 |
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Code postal | 15120 | ||||
Code commune | 15089 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ladinhacois, Ladinhacoises | ||||
Population municipale |
444 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 45′ 21″ nord, 2° 30′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 320 m Max. 794 m |
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Superficie | 26,72 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arpajon-sur-Cère | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.ladinhac.fr | ||||
Ses habitants sont les Ladinhacois et Ladinhacoises.
Géographie
Localisation
La commune est située au sud-ouest du département du Cantal, à 580 km de Paris, 320 km de Lyon et 210 km de Toulouse à 26 km au sud-est d'Aurillac et à 7 km de Montsalvy.
La commune est proche du parc naturel régional des volcans d'Auvergne et du village classé de Conques. Ladinhac est également situé à proximité des plus beaux villages de France d'Estaing et Saint-Côme d'Olt au sud et de Salers et Tournemire au nord.
Communes limitrophes
La commune de Ladinhac est limitrophe des communes de Lapeyrugue au sud, Leucamp et Murols (12) à l’est, Prunet au nord, Labesserrette, Lacapelle-del-Fraisse et Lafeuillade-en-Vézie à l’ouest. Au carrefour de ces trois dernières communes, après le lieu-dit le Pouget, on trouve un lieu dénommé Rocher des Quatre Communes symbolisant le point de jonction de ces quatre communes.
Les communes limitrophes sont Murols, Labesserette, Lacapelle-del-Fraisse, Lafeuillade-en-Vézie, Lapeyrugue, Leucamp et Prunet.
Lafeuillade-en-Vézie | Prunet | |||
Lacapelle-del-Fraisse | N | Leucamp | ||
O Ladinhac E | ||||
S | ||||
Labesserette | Lapeyrugue | Murols Aveyron |
Climat
Le climat de Ladinhac est chaud et tempéré. De fortes averses s'abattent toute l'année sur Ladinhac. Même lors des mois les plus secs, les précipitations restent assez importantes. La température moyenne annuelle est de 10.5 °C à Ladinhac. Chaque année, les précipitations sont en moyenne de 784 mm.
Hydrographie
Une caractéristique majeure de Ladinhac est la présence de ruisseaux et rivières présentant un intérêt patrimonial important car elles abritent des espèces végétales rares, voire menacées. Commune bordée par Le Goul, elle fait notamment partie de la zone de sauvegarde naturelle Natura 2000. Historiquement, la commune de Ladinhac a ainsi vu fonctionner 15 moulins sur son territoire : il subsiste ceux des Cazottes, Labaylie, Le Lac, Vachand.
La commune est traversée d’est en ouest par une bande de terrain granitique dont la largeur peut aller jusqu’à 4 à 5 kilomètres. Les deux tronçons qui restent, du nord et du sud, sont du terrain schisteux.
Voies de communication et transports
Les gares les plus proches de Ladinhac se trouvent à Aurillac à 25,4 km, Maurs à 32,9 km et Capdenac-Gare à 52 km.
Les aéroports les proches de Ladinhac sont :
- l'aéroport d'Aurillac à 23,6 km.
- l'aéroport de Rodez à 61,9 km.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,1 %), forêts (33,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,1 %), terres arables (3,2 %), zones urbanisées (1,2 %)[1].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[2].
Urbanisme
Typologie
Ladinhac est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 1] - [I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,1 %), forêts (33,5 %), zones agricoles hétérogènes (26,1 %), terres arables (3,2 %), zones urbanisées (1,2 %)[1].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[2].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 285, alors qu'il était de 286 en 2013 et de 293 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 69,9 % étaient des résidences principales, 18 % des résidences secondaires et 12 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,8 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Ladinhac en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (18 %) inférieure à celle du département (20,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,6 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Urbanisme et habitat
Elle fait partie de la communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne.
Ladinhac est constituée d’un bourg, situé dans une vallée, et de six villages principaux dispersés aux quatre coins de la commune : Brounhoux, Cances, Fraquier, Melzac, le Pouget, Trémouille (à ne pas confondre avec la commune de Trémouille au nord du département du Cantal).
Histoire
Le château de Ladinhac se nommait La Salle. Sa seigneurie appartenait, en 1325, au vicomte de Carlat; elle fut ensuite divisée: la majeure partie revint au prieur, et le surplus aux seigneurs de La Salle et d'Auberoque.
En 1420, noble Guillaume de Saunac rendit hommage à Bonne de Berry, vicomtesse de Carlat, de toute la paroisse de Ladinhac, avec toute justice, l'aveu et le dénombrement, sous toute réserve pour elle et ses successeurs de tout droit de ressort et de supériorité sur les vassaux de la terre.
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance d'Aurillac, du tribunal de grande instance d'Aurillac, de la cour d'appel de Riom, du tribunal pour enfants d'Aurillac, du conseil de prud'hommes d'Aurillac, du tribunal de commerce d'Aurillac, du tribunal administratif de Clermont-Ferrand et de la cour administrative d'appel de Lyon, de la cour d’assises du Cantal.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. La commune a souhaité maintenir une présence postale en assurant l'ouverture d'une agence postale communale.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7].
En 2020, la commune comptait 444 habitants[Note 3], en diminution de 11,02 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Clermont-Ferrand (rectorat de Clermont-Ferrand) et son école maternelle dépend de la Direction des services départementaux de l'Éducation nationale du Cantal.
Elle compte actuellement 2 classes regroupant l'ensemble des niveaux de maternelle à primaire. Des projets de regroupements pédagogiques sont menés par la municipalité vers les communes de Lafeuillade-en-Vézie ou Montsalvy.
Économie
Agriculture
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt d' Auvergne-Rhône-Alpes.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- Église Saint-Aignan.
- Nécropole du Bouscailloux. Le site du Bouscailloux occupe un petit mamelon granitique implanté a mi-hauteur de la vallée du ruisseau de Valette, entre les villages médiévaux de Valette et de Brounhoux. C’est sur la partie sommitale de cette éminence que se situait une nécropole médiévale (époque mérovingienne), accompagnée d’une petite carrière de sarcophages et peut-être d’un bâtiment cultuel.
Le site du Bouscailloux de Ladinhac semble être la seule nécropole du haut Moyen Âge (VIe siècle) connue en Châtaigneraie. Toutefois d’autres données, fournies par l’histoire ou bien par des découvertes anciennes, permettent d’esquisser un panorama des usages funéraires et religieux en Carladez au début du Moyen Âge. La nécropole fut découverte fortuitement en 1941, lors de l‘agrandissement d’une habitation principale. La découverte est relatée dans le livre d’or communal rédigé en 1945 :
« Environ une demi-douzaine de sarcophages en granite, tuf et pierre calcaire, vides … aucune croix n’a été découverte sur le site. »
La parcelle (533) du cadastre du XIXe siècle, un bois de 32 ares, avait pour nom « cimetière ». Aucun chemin y conduisant alors n’est visible, signe d’un abandon ancien. La limite occidentale de cette parcelle perpétuait le tracé de l’enclos cimetéral, qui était peut-être flanqué, au sud, d’une construction rectangulaire orientée, dont la trace fossile était visible au XIXe siècle. Est-ce la trace d’une ancienne chapelle cimetérale ?
Les sépultures mises au jour en 1941 étaient au nombre d’une quarantaine. Les sarcophages (une dizaine) étaient concentrés dans la partie ouest de la nécropole, le fond de la limite parcellaire 533. Ils appartenaient à plusieurs types et aucun d’eux ne renfermait d’ossements.
Les sarcophages en granite, anthropomorphes à alvéole céphalique et coussinet, constituent le groupe le plus courant ; certains étaient recouverts de lauzes de schiste, alors que des cuves en deux parties étaient liées au mortier. Ces sarcophages ont été extraits de la carrière voisine. Deux d’entre eux sont conservés : le plus grand est de forme ovale à alvéole rond ; le plus petit à pans coupés côté tête, avec alvéole carré, composé de deux parties jointives. Deux demi-cuves inférieures ont été retrouvées.
Les sarcophages en brèche volcanique à pans coupés côté tête, étaient dépourvus d’alvéole céphalique et de coussinet ; l’un d’eux était simplement arrondi côté tête. Les couvercles, plats, étaient taillés dans la même roche. Le matériau provient du nord du bassin d’Aurillac, dans un rayon de 30 km au moins, ou du Barrez rouergat.
Un sarcophage en grès rouge du nord-Aveyron, à pans coupés côté tête, dépourvu d’aménagement céphalique, a également été découvert en 1941. Il est issu des mêmes ateliers que ceux découverts autour de l‘église de Conques. Des fragments de grès gris du nord-Rouergue indiquent le façonnage de sarcophages dans cette matière. Une inhumation en pleine terre, dont le squelette était recouvert de charbon de bois (coffre ?) et une tombe maçonnée (pierraille liée au mortier de chaux) constituaient des types exceptionnels.
Le type de sépulture le plus fréquent consistait en des coffres complets de lauzes de schiste, de plan rectangulaire ou trapézoïdal, couverts de dalles épaisses.
Un sondage mené en 1989 à la limite sud de l’enclos funéraire a permis de découvrir la partie inférieure de l’une de ces sépultures, de forme trapézoïdale, orientée est-nord-est/ouest-sud-ouest. Plusieurs d’entre elles ont également pu être observées hors contexte : elles sont rectangulaires, possèdent des angles arrondis et sont soigneusement taillées à l’exception des dalles de couverture, plus épaisses et plus grossières. Le gisement le plus proche de ce type de micaschiste se situe à cinq ou six kilomètres au nord du site.
Un second sondage mené en 1990 à la limite nord de l’enclos funéraire, a permis de préciser la stratigraphie du site. Les sépultures étaient implantées dans le sable détritique au contact du substrat rocheux. Au-dessus a pu être mis en évidence un remblai d’occupation gris-noir, paléosol correspondant à l’état mérovingien de la nécropole. Cet horizon a livré à l’état résiduel de la céramique de l'âge du fer et de la tégula (tuile romaine) tardive, le mobilier datant étant constitué par de la céramique mérovingienne grise caractéristique du faciès régional pour les VIe et VIIe siècles. Cette couche archéologique contenait également des éclats de lauzes appartenant aux inhumations en coffre, permettant de dater celles-ci.
Ainsi la première phase d’occupation de la nécropole (coffres de lauzes) est attribuable à l’époque mérovingienne. Les sarcophages sont évidemment postérieurs, les modèles dépourvus d’aménagements céphaliques pouvant être attribués à l’époque carolingienne. Les sarcophages en granite, fabriqués sur place, paraissent plus tardifs ; certains possédaient un couvercle fait de dalles de lauzes remployées.
La carrière de sarcophages se développe à quelques mètres au nord de la zone d’inhumation : il s’agit d’un affleurement de granite débité selon plusieurs fronts de taille, le plus large se développant sur plus de 8 mètres en suivant la diaclase de la roche. Des négatifs d’enlèvement de cuves sont visibles au nord de l’affleurement granitique, sur une surface rectangulaire de 2 x 4 mètres. Des traces de coins destinés à l’éclatement des blocs sont visibles. Le sondage archéologique de 1900 a permis de découvrir, en périphérie de l’affleurement, une couche d’éclats de granite en rapport avec l’exploitation de cette carrière. Celle-ci marque certainement la dernière phase d’utilisation de la nécropole, avant son abandon.
La comparaison typo-chronologique que nous avons pu effectuer concernant les sarcophages à réserve céphalique et pans coupés, nous incite à dater ceux du Bouscailloux autour des XIe-XIIe siècles au plus tard.
Le site devait être en tous cas totalement abandonné dès le XIVe siècle, puisque plusieurs documents énumèrent les confronts de biens se situant dans les manses de Valette et de Brounhoux, et ne mentionnent ni domaine ni cimetière à l’emplacement du site. D’ailleurs le cimetière paroissial se situe vraisemblablement, depuis le XIIe siècle au moins, autour de l’église de Ladinhac. L’absence totale de textes concernant le site, milite également en faveur d’un abandon précoce. Toutefois une charte de Conques mentionne vers 1100, une série de possessions de Conques, dont « manos (…) ad Alboscarios », entre des possessions à Leucamp et Teissières. Il reste que l’identification n’est pas certaine.
Les coffres de lauzes d’époque mérovingienne sont fréquents dans le nord-Aveyron, mais également attestés dans le nord-Cantal. Les sarcophages sans aménagement céphalique témoignent d’une double influence : le Rouergue (grès rouge et gris) et les flancs méridionaux du massif du Cantal au sens large (brèche volcanique). Est-ce le témoignage de la puissance des comtes de Rouergue, par l’intermédiaire de la vicomté de Carlat ? Cela prouve en tous cas l’exportation de sarcophages rouergats vers l’Auvergne, sur une distance de 40 km au moins. En revanche, les sépultures les plus récentes sont façonnées dans un matériau local.
La permanence de l’occupation du site, depuis la Protohistoire, est remarquable. La vocation funéraire de l’endroit a duré environ 500 ans, depuis l’époque mérovingienne jusqu’aux alentours du XIe siècle, fait rare pour les nécropoles isolées, de ce type.
Patrimoine civil
- Château de Ladinhac. Propriété de la famille de Boissieux avant la Révolution.
- Four communal.
- Pressoir traditionnel.
- Château de Montlogis. Bâtiment féodal aujourd'hui ruiné.
- Château des Cazottes.
- Château d'Auberoque. Il relevait d'un fief qui appartenait à une branche de la famille de Fontanges qui en portait le nom.
- Coupiac. Hameau près d'Auberoque où se trouvait un château en 1312.
- Logis seigneurial et hameau de Trémouille. Ensemble de constructions situées entre Cances et Auberoque. Pierre et Gibert de Trémouille souscrivirent, en 1077, dans la charte de donation faite par le vicomte de Carlat à l'abbaye de Conques. Cette famille s'éteignit dans Amaury, seigneur de La Borie, qui fut curé de Mourjou en 1550.
- Château et hameau de Cances. Helis de Pontanier, fille unique de Béranger, l'apporta en dot en 1581 à Hugues de Conquans. En 1680, Jean de Conquans le vend à Pierre Dourdon de Pierrefiche.
- Logis et hameau des Beurrières. Situé à l'écart, le hameau est aujourd'hui ruiné à l'exception d'une construction récente. À la fin du XVIIe siècle, il abrite Jean Daudé et son frère “ouvriers dans l'art de la verrerie”[10].
- Château de Mont-Lauzy (olim. Montlogis). Ancienne seigneurie près de Leucamp. Géraud Malfred, frère du prieur de Cassaniouze, fait rebâtir le château et rend hommage au vicomte de Carlat en 1325. En 1346, la famille de Murat-la-Gasse en hérite, et fait reconstruire la chapelle du château dédiée à sainte Marie-Madeleine. Par la suite, la seigneurie passe en 1540 à Jean de Moret, puis à la famille de Chaunac de Lanzac dont une branche en portera le nom. Vers 1850, il n'en restait qu'une tour et des ruines, leurs descendants s'étaient établis au château de Dousque. Le château de Murat-la-Gasse, qui portait le nom de Tour-de-Murat, au-delà du Goul et sur le chemin de Murols, en Rouergue, a appartenu en partie à la famille de Mont-Lauzy.
- Logis de Brouhoux. Situé sur une hauteur, il appartenait à Antoine de Pontanier qui l'a vendu en 1529 à Gaspard de Mauret.
Patrimoine naturel
- Gorges du Goul.
- Cascade de Vachand.
Personnalités liées à la commune
- Jean Loubière (Ladinhac, 7 janvier 1892-Massiges, 4 février 1915). footballeur français. Soldat du 8e régiment d'infanterie coloniale lors de la Première Guerre mondiale, il meurt au combat en 1915 dans la Marne.
- Célina Esquirou. Bienfaitrice de la commune. Une place du village porte son nom.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Ladinhac » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Ladinhac - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Ladinhac - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Ils sont employés à la verrerie de M. de Filiquier établie dans la paroisse de Teissières-lès-Bouliès.