Trémouille
Trémouille, Tremoulho en auvergnat, (Tremolha en occitan) est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Trémouille | |||||
La mairie de Trémouille. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sumène Artense | ||||
Maire Mandat |
Joëlle Noël 2020-2026 |
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Code postal | 15270 | ||||
Code commune | 15240 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
172 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 5,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 22′ 26″ nord, 2° 40′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 563 m Max. 961 m |
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Superficie | 29,09 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ydes | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
La commune est bordée au sud par la Rhue, au-sud-est par son affluent, le ruisseau de Gabacut, et au nord pat le Tact, affluent de la Tarentaine. Elle est également arrosée par le Taurons, un autre affluent de la Rhue. Le nord du territoire communal recèle plusieurs importantes retenues d'eau, qui se déversent les unes dans les autres, soit par des galeries enterrées, soit par des déversoirs[1] : le lac du Tact, le lac de la Crégut, l'étang de la Crégut, le lac du Taurons et le plus étendu : le lac de Lastioulles. Ces retenues sont utilisées pour déverser l'eau dans le barrage de Vaussaire sur la Rhue, lui-même alimentant en eau la centrale hydroélectrique de la Rhue, au niveau du barrage de Bort-les-Orgues[1].
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Trémouille est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1] - [I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,4 %), prairies (37,8 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), eaux continentales[Note 2] (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 247, alors qu'il était de 241 en 2013 et de 232 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 41,5 % étaient des résidences principales, 45,5 % des résidences secondaires et 13 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,1 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trémouille en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (45,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Toponymie
Le nom de Trémouille est une francisation maladroites de l'auvergnat Tremoulho qui veut dire lieu avec des trembles, arbres de la famille des peupliers[6].
A Trémouille on parle l'auvergnat du pays de Salers. (les autres variantes sont l'aurillacois, le mauriacois et le saint-flourain)
Histoire
Sous l'Ancien régime, la paroisse s'appelait Trémouille-Marchal.
La commune a été unie à l'ancienne commune de Marchal de 1806 à 1828[7].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].
En 2020, la commune comptait 172 habitants[Note 3], en diminution de 4,44 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture local et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin, classée au titre des monuments historiques[12], est dotée d'un clocher à peigne, caractéristique de la Haute-Auvergne.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Trémouille sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Trémouille » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Trémouille - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Trémouille - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Panneau EDF vous informe, aménagement hydroélectrique de la haute Tarentaine, en bordure du lac du Tact, vu le 24 juin 2014.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, coll. « Sud Ouest université », (ISBN 9782879012155), « Les arbres », p. 71
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- [PDF] Liste des maires du département du Cantal (09/04/2014) « Copie archivée » (version du 14 juillet 2014 sur Internet Archive), sur le site de la préfecture du Cantal, consulté le 5 juillet 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église Saint-Martin », notice no PA00093703, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 5 juillet 2014.