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Laboratoire de physique des plasmas

Le Laboratoire de physique des plasmas ou LPP est un laboratoire de recherche français créé en 2009 spécialisé dans l'étude de la physique des plasmas spatiaux, des plasmas de fusion et des plasmas froids. Le LPP participe aux grands projets de la discipline : les projets spatiaux d’étude des plasmas du Système Soleil-Terre et des plasmas planétaires, le projet ITER de confinement magnétique d’un plasma de fusion ; le LPP est aussi fortement impliqué dans les technologies plasmas (utilisation des plasmas pour les nanotechnologies, la dépollution, la propulsion électrique des satellites…)

Laboratoire de physique des plasmas
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
LPP
Code
UMR7648
Type
Pays
Coordonnées
48° 48′ 31″ N, 2° 29′ 33″ E
Carte

Organisation

Le LPP est implanté [1] sur deux sites d’une part à Palaiseau dans les locaux de l’École polytechnique d’autre part à Sorbonne Université sur le campus Pierre-et-Marie-Curie (Jussieu). Le LPP emploie une centaine de chercheurs, doctorants, post-doctorants, ingénieurs et techniciens. Le laboratoire est une unité mixte de recherche (UMR 7648)[2] Au centre national de la recherche scientifique (CNRS), la tutelle principale du LPP est l’INSIS, Institut des sciences de l’ingénierie et des systèmes. Il est rattaché aussi à l’INSU, Institut national des sciences de l’univers. Le LPP est également rattaché au département de physique de l’École polytechnique au sein de Institut polytechnique de Paris, à la Faculté des sciences et ingénierie de Sorbonne Université, à l’université Paris-Saclay et à l’Observatoire de Paris, Paris Sciences et Lettres.

Historique

Le LPP est issu de la fusion au [3] du Laboratoire de physique et technologie des plasmas (LPTP) de l’École polytechnique, et du Centre d’étude des environnements terrestre et planétaires (CETP) laboratoire de l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines autrefois rattaché au Centre national d'études des télécommunications (CNET) sous les appellations GRI puis CRPE.

Thèmes de recherche

Le laboratoire concentre ses recherches autour de la physique des plasmas[4]. Ce sont des phénomènes très nombreux dans l’Univers, par exemple, les étoiles, le Soleil, les aurores polaires, la foudre, le gaz des tubes fluorescents sont des plasmas. À l’échelle cosmique, 99% de la matière visible se présente sous forme ionisée.

Les thèmes de recherche du laboratoire sont :

  • Les plasmas froids [5] qui sont utilisĂ©s dans un très grand nombre de domaines industriels qui sont Ă©tudiĂ©s pour leur intĂ©rĂŞt pour un grand nombre, des nanotechnologies Ă  l’environnement en passant par l’aĂ©rospatial. Cette Ă©quipe mène des travaux de recherche fondamentale et appliquĂ©e sur les plasmas froids pour amĂ©liorer des applications existantes comme l’utilisation des plasmas en microĂ©lectronique, pour la dĂ©pollution de l’air et pour la propulsion spatiale et Ă©galement pour dĂ©velopper de nouvelles applications comme la valorisation du CO2, la mĂ©decine. Les activitĂ©s de l’équipe sont Ă  la fois expĂ©rimentales (avec en particulier le dĂ©veloppement de diagnostics laser avancĂ©s), thĂ©oriques et de simulations numĂ©riques des plasmas froids.
  • Les plasmas de fusion magnĂ©tique [6], et plus particulièrement l’étude de la turbulence et du transport associĂ©, ont pour objectif la fusion thermonuclĂ©aire. L’équipe Plasmas de Fusion MagnĂ©tique allie des approches expĂ©rimentales, thĂ©oriques et numĂ©riques permettant une meilleure comprĂ©hension des phĂ©nomènes turbulents Ă  l’œuvre dans les tokamaks, en particulier europĂ©ens (WEST, ASDEX Upgrade, TCV), en amont du projet ITER. Sur le site de l’École polytechnique, l’équipe dispose Ă©galement de l’expĂ©rience ToriX [7] permettant des Ă©tudes complĂ©mentaires sur les instabilitĂ©s et la turbulence dans les plasmas magnĂ©tisĂ©s.
  • Les plasmas spatiaux [8] qui s’intĂ©ressent Ă  l’étude expĂ©rimentale et thĂ©orique des plasmas naturels du système solaire. Cette Ă©tude concerne l’environnement ionisĂ© de la Terre et des objets du système solaire (Soleil, planètes, comètes, etc.), ainsi que le milieu interplanĂ©taire. On peut citer, pour exemple, l’étude du vent solaire, de la reconnexion magnĂ©tique et des magnĂ©tosphères terrestres et extra-terrestres. L’équipe combine activitĂ©s expĂ©rimentales, analyse de donnĂ©es spatiales, modĂ©lisation thĂ©orique et simulation numĂ©rique. L’activitĂ© de l’équipe est très fortement structurĂ©e par les projets spatiaux (Cassini, Cluster, MMS, BepiColombo, Solar Orbiter, Juice, etc.) par des participations instrumentales dans des missions spatiales dĂ©veloppĂ©es par les agences telles que le CNES, l’ESA, la JAXA et la NASA.

Notes et références

Notes

    Références

    1. « À propos du LPP » Accès libre, sur LPP (consulté le )
    2. « Les tutelles du LPP », sur LPP (consulté le )
    3. « Historique », sur LPP (consulté le )
    4. « Notre recherche en quelques mots », sur LPP (consulté le )
    5. « Plasmas froids », sur LPP (consulté le )
    6. « Plasmas de fusion », sur LPP (consulté le )
    7. « ToriX », sur LPP (consulté le )
    8. « Plasmas Spatiaux », sur LPP (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

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