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La Mer de sable

La Mer de sable est un parc à thème ouvert en 1963 et situé au cœur de la forêt d'Ermenonville, à proximité immédiate d'Ermenonville dans l'Oise. Il est le plus vieux parc à thème en activité en France[N 1] - [2] - [3] - [4].

La Mer de sable
Image illustrative de l’article La Mer de sable
Image illustrative de l’article La Mer de sable
Entrée du parc.

Ouverture
Superficie 55 ha
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Commune Ermenonville
Propriétaire Centres attractifs Jean Richard
Looping (usufruit)
Institut de France (foncier)
Type de parc Parc à thèmes
Nombre d'attractions Total : 26
Nb de montagnes russes : 3
Nb d'attractions aquatiques : 4
Nombre de visiteurs 340 000[1] (2019)
Site web merdesable.fr
CoordonnĂ©es 49° 08′ 43″ nord, 2° 40′ 35″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
La Mer de sable
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
La Mer de sable
GĂ©olocalisation sur la carte : Oise
(Voir situation sur carte : Oise)
La Mer de sable

Le parc offre Ă  ses visiteurs la dĂ©couverte de trois univers : « Le dĂ©sert de l'Arizona » avec sa dune, « Le canyon du Colorado » sur la conquĂŞte de l'Ouest et « La vallĂ©e du Mississippi » avec son monde exotique.

PlutĂ´t destinĂ© aux enfants de moins de 14 ans et Ă  leur famille[5], le parc propose une vingtaine d'attractions dont cinq plaines de jeux et autres ponts de singe, quatre spectacles vivants dont deux Ă©questres et une balade Ă  poney.

Le parc appartient à la société Les Centres attractifs Jean Richard, filiale de Looping Holding.

Histoire

Excursion vers 1910.
Représentation de la police montée du Canada en 1966.
Promenade en chameaux en 1966.
La « Maison de la sorcière » en 1966.
Rivière sauvage.
Cheyenne River.

Le site repose sur une curiosité géologique, la mer stampienne qui laisse des traces d'îlots, de lagunes, de bancs de sable. Sous le Second Empire, des botanistes du Muséum national d'histoire naturelle y font un champ d'expérimentation en plantant des conifères. En 1875, Rosa-Augusta Hainguerlot, veuve d'Alphée de Vatry, propriétaire de l'abbaye de Chaalis et des terres alentour, agrandit la sablière et revend la terre agricole qui recouvre le sous-sol sablonneux, cette terre de bruyère étant en effet recherchée pour alimenter le marché parisien. En 1902, Édouard André rachète la propriété et les terres. Sa veuve Nélie Jacquemart lègue le site en 1912 à l'Institut de France, l'actuel propriétaire des terres de la Mer de Sable[6].

En 1963, l'acteur Jean Richard, grâce à ses cachets de tournage, crée ce parc en louant les terres à l'Institut de France. Profitant de cette curiosité géologique, il inaugure le le premier parc à thèmes français en présence de Maurice Chevalier et des têtes d'affiche du tout Paris[N 1] - [7] - [5], ce qui lui permet de créer à quelques pas de Paris des décors de l'Ouest américain[8]. Le grand public accède à La Mer de sable le [5]. En 1965, la Forêt enchantée est un nouveau village où les contes de Perrault et de Grimm sont représentés[5].

Le domaine est alors principalement doté de structure de plaine de jeux, d'animaux, de promenades à poney et d'une grande roue. Des emplacements sont consacrés à certaines parties du monde grâce à différents décors entre autres. L'Afrique est habitée par des chameaux, une pagode représente l'Asie et l'Amérique est symbolisée par un ranch, un saloon et des promenades à cheval[5].

Le chiffre d'affaires de l'annĂ©e 1996 est de quarante millions de francs français[9]. En 1998, le parc accueille 450 000 visiteurs[9]. Ces chiffres sont très satisfaisants Ă  l'Ă©chelle de la Mer de sable. Ils sont ensuite 435 000 en 2000, 426 000 en 2001 et 419 000 en 2002[10]. Les annĂ©es 2003 et 2004 voient respectivement 417 000 et 428 000 clients passer les portes du parc[10].

En , le site est rachetĂ© par la compagnie des Alpes, propriĂ©taire du parc AstĂ©rix distant de six kilomètres Ă  vol d'oiseau. Lors de ce changement de propriĂ©taire, la Mer de Sable accueillait 400 000 touristes par an pour un chiffre d'affaires de 6,5 millions d'euros[11]. La frĂ©quentation connaĂ®t une diminution les annĂ©es suivantes : 349 873 visiteurs en 2006, 349 873 visiteurs en 2007 et 353 000 visiteurs en 2008[12]. En 2009, deux anciennes attractions de la Mer de Sable sont mises en service après leur dĂ©mĂ©nagement dans d'autres parcs. Le bateau Ă  bascule ouvre Ă  Bal Parc Ă  Tournehem et l'ancien carrousel deux Ă©tages est inaugurĂ© Ă  Jacquou Parc au Bugue (Dordogne). Le parc isarien accueille 360 204 clients[12].

Tiger Express est la nouveauté 2011, accessible le [13].

L'annĂ©e 2013 voit le chiffre d’affaires augmenter de 15 % et 320 000 touristes passer les portes du parc. La direction dĂ©clare rĂ©injecter « entre 10 et 20 % du chiffre d’affaires » en nouveautĂ©s[14]. L'annĂ©e suivante, ils sont 315 000 Ă  arpenter les allĂ©es du parc[15].

Le , la compagnie des Alpes annonce la cession de Planète Sauvage et La Mer de Sable au groupe Looping pour 15,4 millions d'euros[16]. Le groupe possède neuf autres sites touristiques[N 2]. La saison se clĂ´ture avec 330 000 entrĂ©es[17].

Les spectacles bénéficient d'une nouvelle mise en scène en 2016 grâce à Georges Branche, cascadeur, dresseur et conseiller artistique du parc[18].

Ils sont 352 000 Ă  arpenter les allĂ©es du parc en 2017[19] et 358 538 visiteurs en 2018[20]. En 2019, le parc accueille 340 000 visiteurs[1].

Le Vekoma Junior Coaster nommé Silver Mountain est inauguré en 2021[21]. Son ouverture était premièrement prévue en 2020.

RĂ©sultats financiers et effectifs

Au le parc rĂ©alise un chiffre d'affaires de 6 985 900 euros. Le rĂ©sultat est dĂ©ficitaire de 724 300 euros. L'effectif moyen annuel est de 65 salariĂ©s[22].

Au le chiffre d'affaires reprĂ©sente 8 569 900 euros. Le rĂ©sultat est Ă  nouveau dĂ©ficitaire, de 6 100 euros en l'occurrence. L'effectif moyen annuel est de 71 salariĂ©s[23].

Au 30 septembre 2019 le chiffre d'affaires représente 8 936 100 euros. Le résultat est déficitaire de 208 900 euros. L'effectif moyen annuel est de 68 salariés [24].

Au 30 septembre 2020, le chiffre d'affaires représente 4 946 800 euros. Le résultat est déficitaire de 1 778 500 euro[24].

Les montagnes russes

Actuelles

Anciennes

Les autres attractions

  • Accro liane : tyrolienne (2007)
  • Aventuriers dans la jungle : terrain de jeux (2008)
  • Bayou des chikapas : parcours scĂ©nique (1991), Anciennement nommĂ© Jungle des chikapas jusqu'en 2020.
  • Camp des explorateurs : terrain de jeux (2014)
  • Carni-dĂ©vore : Rockin' Tug de Zamperla (2007)
  • Cheyenne River : circuit de bĂ»ches de Soquet (1996[N 3]). D'après le parc, il est composĂ© de la chute la plus haute de France.
  • Chiquit'O : manège Watermania de Zamperla (2016). Anciennement nommĂ© Aquasouk jusqu'en 2020.
  • ConquĂŞte du ciel : manège Aeromax de Zamperla (2007). Anciennement nommĂ© AĂ©ropostale jusqu'en 2020.
  • Cycl’o vent : manège Magic Bikes de Zamperla (2007)
  • Disco Loco : Disk'O de Zamperla, anciennement nommĂ© Simoun (2016). SituĂ©e prĂ©cĂ©demment dans le parc nĂ©erlandais Yumble, ayant fait faillite , l'attraction se voit recevoir une thĂ©matique par l'entreprise belge Giant.
  • El Condor : Chaises volantes de Zierer (2018)
  • Mississi'Piste : circuit de tacots sous forme de jeep de Zamperla (2007). Anciennement nommĂ© Safarigolo jusqu'en 2020.
  • Oasis : terrain de jeux d'Eibe (2007)
  • P'tits rangers : Fire brigade de Zamperla (2008)
  • Palmito : tour de chute junior de Zierer (2007). Anciennement nommĂ© Babouing jusqu'en 2020.
  • PĂ©rokĂ© : manège Tri-Star de Huss Park Attractions (2007). Il est dĂ©localisĂ© de Walibi Holland.
  • Piste de l'Ouest : chevaux galopants de Soquet (2004)
  • Pont Suspendu : pont de singe (2007)
  • Raid du dĂ©sert : Jump Around de Zamperla (2007)
  • Rivière des castors : bĂ»ches junior de Zamperla (2007)
  • Rivière sauvage : parcours de bouĂ©es (1988)
  • RuĂ©e vers l'or : Typhoon de Zierer (2008). Cette attraction provient de Panorama Park.
  • Sonora : Balloon Race de Zamperla (2007). Anciennement nommĂ© Siroko jusqu'en 2020.
  • Train des sables : train panoramique (1967)
  • La RuĂ©e vers l'or.
    La Ruée vers l'or.
  • Le train panoramique en 1966.
    Le train panoramique en 1966.
  • Panorama et attraction.
    Panorama et attraction.
  • Le train des sables.
    Le train des sables.

Notes et références

Notes

  1. En 1955, le parc Bagatelle ouvre ses portes. Le concept de parc d'attractions fait alors son retour en France après vingt et un ans de disparition. Magic City, alors dernier parc d'attractions français en activité, a en effet fermé le par décision des autorités. Le terme parc à thème, duquel se revendique La Mer de sable, est un type de parc d'attractions.
  2. Ils sont le parc Bagatelle, le grand aquarium du Val-de-Loire, le parc Mini-Châteaux, le grand aquarium Saint-Malo, Aquaparc, Pleasurewood Hills, Avonturenpark Hellendoorn, Cobac Parc et Isla Mágica.
  3. « Cheyenne River », sur guide-o-parc.com (consulté le ).

Références

  1. Mélanie Carnot, Fanny Dollé, Pierrig Guennec, « Les parcs d’attractions rouvriront-ils cette saison dans l’Oise ? », sur Le Courrier picard, (consulté le )
  2. Marion Grégoire et Jean-Paul Labourdette, France, Petit Futé, , p. 582.
  3. (en) Florence Tamagne, A history of homosexuality in Europe : Berlin, London, Paris 1919-1939, New York, Algora Publishing, , 343 p. (OCLC 1243597394).
  4. Magic City sur mini-maneges.blogspot.fr, le 4 mai 2012.
  5. « La Mer de sable », sur Institut national de l'audiovisuel, (consulté le ).
  6. « À l'origine, un site d'extraction de terre de bruyère », sur Le Parisien, .
  7. Cf. Robert-Henri Bautier, « Nouveaux documents sur l'état du parc d'Ermenonville au début du XIXe siècle et sur l'origine de la mer de sable », Comptes rendus et mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Senlis, s.l., s.n.,‎ 1995-1997, p. 365-370 ; p. 368-370.
  8. Cf. « En 1963, Jean Richard inaugure la Mer de sable », Le Parisien, édition de l'Oise, Saint-Ouen (93), S.N.C. « Le Parisien libéré »,‎ (ISSN 0767-3558, lire en ligne).
  9. « Agence de développement et d'urbaniste – Les parcs à thème », sur adu-montbeliard.fr, (consulté le ).
  10. « Touriscopie 2005 » [PDF], sur picardietourisme-acteurs.com, (consulté le ).
  11. Astérix se paie la Mer de sable Article de Marie Persidat sur le Parisien.fr du 9 août 2005, consulté le 8 avril 2012.
  12. « Palmarès des 30 premiers sites non culturels (entrées totales) » [PDF], sur tourisme.gouv.fr, (consulté le ).
  13. « On a testé pour vous le Tiger Express à Ermenonville », sur Le Parisien, (consulté le ).
  14. « Entreprendre // Place à l'éco - E-Mag - Conseil départemental de l'Oise », sur oise.fr (consulté le ).
  15. Eric Wattez, « Les parcs d'attractions sont un business plein d'avenir », sur Capital, (consulté le ).
  16. Mathilde Visseyrias, « La Compagnie des Alpes se polarise sur ses meilleurs sites », sur Le Figaro, (consulté le ).
  17. « Une déferlante de nouveautés annoncées pour la Mer de Sable en 2016 », sur pacplaza.net, (consulté le ).
  18. Cindy Belhomme, « La Mer de sable fait sa révolution », sur Le Parisien, (consulté le )
  19. Vincent Gautronneau, « Oise : Saint-Paul et la Mer de Sable grandissent à l’ombre d’Astérix », sur Le Parisien, (consulté le ).
  20. Florian De Paola, « La Mer de Sable bat son record de fréquentation », sur lechotouristique.com, (consulté le ).
  21. (en) Duane Marden, « Silver Mountain - Mer de Sable », sur Roller Coaster DataBase (en) (consultĂ© le ).
  22. « Les Centres Attractifs Jean Richard », sur Societe.com (consulté le )
  23. « Les Centres Attractifs Jean Richard », sur Societe.com (consulté le ).
  24. « Les Centres Attractifs Jean Richard à Ermenonville (60950) », sur societe.com (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • Robert-Henri Bautier, « Nouveaux documents sur l'Ă©tat du parc d'Ermenonville au dĂ©but du XIXe siècle et sur l'origine de la mer de sable », Comptes rendus et mĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'histoire et d'archĂ©ologie de Senlis, s.l., s.n.,‎ 1995-1997, p. 365-370

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