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La Chapelle-au-Riboul

La Chapelle-au-Riboul est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire. En 2020, elle était peuplée de 506 habitants (les Chapellois).

La Chapelle-au-Riboul
La Chapelle-au-Riboul
La place de l'Église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Mayenne
Intercommunalité Communauté de communes Mayenne Communauté
Maire
Mandat
Jérôme Harault
2020-2026
Code postal 53440
Code commune 53057
Démographie
Gentilé Chapellois
Population
municipale
506 hab. (2020 en diminution de 0,59 % par rapport à 2014)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 07″ nord, 0° 26′ 01″ ouest
Altitude Min. 137 m
Max. 255 m
Superficie 13,10 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mayenne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lassay-les-Châteaux
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Chapelle-au-Riboul
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La Chapelle-au-Riboul
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La Chapelle-au-Riboul
Liens
Site web www.la-chapelle-au-riboul.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

    Géographie

    La commune est au nord-est du Bas-Maine. Son bourg est à 10 km au nord-ouest de Bais, à 10 km au sud du Horps, à 13 km à l'ouest de Villaines-la-Juhel et à 15 km à l'est de Mayenne[2].

    Couvrant 1 310 hectares, le territoire de La Chapelle-au-Riboul est le moins étendu du canton du Horps.

    Le point culminant (255 m) se situe en limite nord, près du lieu-dit la Landelle. Le point le plus bas (137 m) correspond à la sortie de l'Aron du territoire, à l'ouest. La commune est bocagère.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 834 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mayenne », sur la commune de Mayenne, mise en service en 1948[11] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 829,4 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le département de l'Orne, mise en service en 1946 et à 41 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[15], à 10,9 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    La Chapelle-au-Riboul est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [18] - [19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mayenne, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54 %), terres arables (37 %), forêts (3,9 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Capella Orrici Booul en 1271[25]. Le toponyme Chapelle, désignant l'édifice destiné au culte — en référence à la chape de Martin de Tours —, est très commun en France. Orrici Booul est un nom de personne[25].

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1953 Albert Filoche
    1988[26] mai 2011[26] Michel Burson SE Directeur de banque, retraité
    juin 2011[27] mai 2020 David Poirrier SE Technicien qualité viande
    mai 2020[28] En cours Jérôme Harault SE Agriculteur

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[28].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

    En 2020, la commune comptait 506 habitants[Note 7], en diminution de 0,59 % par rapport à 2014 (Mayenne : −0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Au premier recensement républicain, en 1793, La Chapelle-au-Riboul comptait 1 229 habitants, population jamais atteinte depuis.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2291 1891 1511 1781 1371 1811 1641 1741 143
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1861 1011 1771 1641 1741 1261 0951 0471 008
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    980964914827790808821784791
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    634567491442452448500515501
    2020 - - - - - - - -
    506--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 733
    2. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Mayenne - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre La Chapelle-au-Riboul et Mayenne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Mayenne - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre La Chapelle-au-Riboul et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    26. « La Chapelle-au-Riboul (Nord-Mayenne) : le maire est décédé », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    27. « La Chapelle-au-Riboul : David Poirrier, nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    28. « Municipales. Jérôme Harault est le nouveau maire de La Chapelle-au-Riboul », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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