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Bais (Mayenne)

Bais est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Mayenne en rĂ©gion Pays de la Loire, peuplĂ©e de 1 217 habitants[Note 1]

Bais
Bais (Mayenne)
Le chĂąteau de Montesson.
Blason de Bais
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Mayenne
Arrondissement Mayenne
Intercommunalité Communauté de communes des Coëvrons
Maire
Mandat
Marie-CĂ©cile Morice
2020-2026
Code postal 53160
Code commune 53016
DĂ©mographie
Gentilé Baidicéen, Baldicéen
Population
municipale
1 217 hab. (2020 en diminution de 3,18 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 46 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 15â€Č 13″ nord, 0° 21â€Č 56″ ouest
Altitude Min. 155 m
Max. 337 m
Superficie 26,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Évron
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Évron
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Bais
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Bais
Liens
Site web www.bais.mairie53.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

    GĂ©ographie

    La localité est baignée par l'Aron, affluent de la Mayenne.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 838 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Evron », sur la commune d'Évron, mise en service en 1945[9] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 784,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le dĂ©partement de l'Orne, mise en service en 1946 et Ă  39 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  10,9 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Bais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évron, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (92,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (46,1 %), terres arables (35,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,1 %), forĂȘts (5,3 %), zones urbanisĂ©es (3,1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    La mention villa Baudiacae, 642 (Testament de Saint-Bertrand) proposée par l'abbé Angot pour Bais[23], a été contredite, à juste titre, par l'abbé Busson, qui propose Baugé[24] - [25], et a été rectifiée par l'abbé Angot dans son supplément[26].

    Bais est attestĂ© au IXe siĂšcle sous la forme latinisĂ©e Bediscum vetus[23] - [27], 989 (Cartulaire d'Évron[28]).- puis de Ecclesia Sanctae Mariae de Bedisco, 1125 (Ibid.)[23]. - Homines de Bayes, 1230 (Ibid.)[23]. - Prior de Baheies, 1231 (Ibid.)[23]. - Parrochia de Bays, 1253 (Cartulaire de Champagne)[23]. -Betz, XVIe s. (Insin. Eccl.). - Bai, 1582 (Fabr. de Villaines)[23]. - Baies, XVIIe s. (Arch. d'Indre-et-Loire)[23]. Bais ou Bas (Jaillot).

    Le premier terme attestĂ©, bediscum, est probablement issu du gaulois bedo- « fosse, canal Â» (> français bief)[29]. Cela pourrait convenir, car la premiĂšre partie du cours de l'Aron est resserrĂ©e et forme une gorge trĂšs Ă©troite sur le site de Bais, puis s'Ă©largit. Une autre origine, moins probable, pourrait ĂȘtre sur betua « bouleau Â» (vieux français boul du dĂ©rivĂ© betulla)[27] - [30]. Le suffixe -iscum est ici peu clair, Ă  moins qu'il ne s'agisse d'une erreur dans la latinisation mĂ©diĂ©vale, par analogie avec les mots français ayant la terminaison -ais, effectivement issue de -iscu(m) qui ne convient pas ici puisqu'elle sert Ă  crĂ©er des adjectifs de nationalitĂ© Ă  l'origine, puis des gentilĂ©s.

    Le gentilé est Baidicéen ou Baldicéen[31].

    Histoire

    Origine

    Si l'attestation écrite, la plus ancienne, du site de Bais ne remonte qu'au IXe siÚcle (voir ci-aprÚs), elle contient un radical gaulois, qui pourrait suggérer une origine antérieure à l'époque gallo-romaine.

    Il existe une monnaie mérovingienne (triens), avec la légende bedico vico, qui a été attribuée à Bais[32] - [33].

    Une villa Jona est donnĂ©e Ă  Évron en 643. Elle serait en Bais[34], mais elle est encore discutĂ©e.

    Des fouilles ont permis de retrouver sous l'église de Bais, un petit oratoire antérieur à l'an mil[35].

    Prise par les Chouans, septembre 1799

    Le 3e jour complémentaire de l'an VII de la République () le village de Bais a été assiégé par la troupe du chef chouan, Jean-Marie Mérille. Il prend position dans le bois de Mirebeau qui couvre la colline dominant le bourg, en face de la butte des Batailles[36].

    Le rapport du commandant de la garde nationale de Bais, Boudier-Fontaine dit que les chouans étaient mille à douze-cents et les gardes nationaux soixante seulement, chiffres forcés (quatre cents selon d'autres sources[37]). Il n'y avait pas de troupe de ligne dans le bourg. Une premiÚre sommation avait été faite aux habitants de remettre leurs armes, et ils avaient refusé[38]:

    « Les habitants de Bais ont jurĂ© de se dĂ©fendre. Ils ne veulent ni vous faire de mal, ni en avoir. Laissez-les tranquilles, oĂč vous serez la cause de la mort des personnes qui veulent le bien de leur parti. Je vous le demande encore, laissez-nous en paix.

    Lair de Lamotte, commissaire. »

    Une fusillade assez vive s'engagea entre les chouans et les habitants, retranchés dans quelques maisons. Mérille fit mettre le feu en plusieurs endroits. Une dizaine de maisons furent brûlées. Les défenseurs s'étant retirés dans l'église, Mérille leur envoie une nouvelle sommation :

    « Rendez vos armes : que quatre de vos principaux viennent assurer que vous ĂȘtes de bonne foi, et, de suite, j'irai, si vous arrĂȘtez, aider Ă  Ă©teindre le feu que j'ai fait allumer, non sans un bien vif chagrin. Venez promptement, ou nous allons vous livrer un dernier assaut et vous n'Ă©chapperez pas. Vous savez que nous sommes humains. Venez, sur ma parole d'honneur, Venez.

    J. Mérille, dit Jean au Beauregard, inspecteur. »

    "À cette sommation Ă©tait jointe la copie d'un certificat des habitants de RouessĂ©, attestant que les troupes royalistes qui Ă©taient entrĂ©es dans le bourg, s'y Ă©taient conduites avec toute la dĂ©licatesse accoutumĂ©e aux dĂ©fenseurs de l'autel et du trĂŽne, le 3 septembre 1799." Termes que l'on peut supposer dictĂ©s par ces dĂ©fenseurs eux-mĂȘmes. Les femmes, Ă©plorĂ©es insistaient pour qu'on ne prolongeĂąt pas la dĂ©fense. Une capitulation fut convenue[36]:

    « Le dĂ©clarant (Boudier-Fontaine) envoya dire aux brigands qu'ils n'avaient pas Ă  dĂ©bloquer le bourg et rassembler leurs troupes, les habitants allaient leur dĂ©poser leurs armes. Les brigands suivirent cet avis. À l'instant, profitant du dĂ©blocus, le dĂ©clarant se sauva Ă  quatre pieds, avec trois autres citoyens, emportant leurs armes et munitions et se sauvĂšrent par les derriĂšres jusque dans un bois oĂč ils se cachĂšrent jusqu'au soir. »

    Cela ressemble assez à un manque de foi. Les autres armes furent rendues. Le rapport ne parle ni de pillage, ni de contributions. Il ajoute que les assaillants eurent huit hommes tués, dont un nommé Frédérich (Paraguste, croyons nous), que le déclarant tua de sa main avec deux autres, et dix autres blessés griÚvement. Les républicains n'auraient eu qu'un homme tué et une femme blessée à la cuisse. Le rapport du général Vimeux au ministre de la guerre (1er octobre) porte que les Chouans n'ont pu pénétrer dans le bourg ; qu'ils ont quinze tués et quarante blessés. De la capitulation pas un mot[37].

    HĂ©raldique

    Blason de Bais Blason
    D’argent, Ă  trois quintefeuilles d’azur, percĂ©es du champ, mises en pal et sĂ©parĂ©es par deux divises de sable.
    DĂ©tails
    -

    L’argent et les trois quintefeuilles azur sont les armes du Marquis de Montesson, seigneur de Bais. La reprise intĂ©grale du blason de famille Ă©tant formellement interdite, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs Ă©lĂ©ments.

    Les divises symbolisent l’Aron et la Vaudelle, les deux cours d’eau principaux de Bais.

    La couleur et la disposition des divises est Ă  associer au fond argent rappelant le dessin du bouleau, symbolisant ainsi le nom du village.

    Les ornements sont deux gerbes de blĂ© d’or, mises en sautoir par la pointe et liĂ©es d’azur afin de rappeler l’importance de l’activitĂ© agricole.

    Le listel d'argent porte le nom de la commune en lettres majuscules de sable.

    La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien Ă  voir avec des fortifications.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    • Élections municipales du 23 mars 2014

    Liste "Un nouvel avenir" menée par Marie-Cécile Morice 394 voix - 60,43% - 12 élus

    Liste par Sylvie Pichot maire sortante 258 voix - 39.57% - 3 Ă©lus

    Liste des maires

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1889 1932 Gustave Janvier[39] Agriculteur, conseiller général
    1957 1989 Albert Chauveau UDF-CDS Conseiller général de 1982 à 1994
    1989 mars 2008 Daniel Desmots Directeur de collÚge, retraité
    mars 2014 Sylvie Pichot[40] PS Directrice d'école retraitée
    [41] En cours Marie-Cécile Morice UMP-LR Retraitée

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[43].

    En 2020, la commune comptait 1 217 habitants[Note 8], en diminution de 3,18 % par rapport Ă  2014 (Mayenne : −0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9501 8751 9341 9862 3542 4432 3422 1752 348
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2062 2392 1362 0572 0421 9481 8971 9091 824
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7691 6501 5941 3991 4071 3681 2631 3691 241
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 1601 1051 2511 4571 5711 4871 3591 3381 275
    2015 2020 - - - - - - -
    1 2501 217-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee Ă  partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Jumelages

    Drapeau de l'Allemagne Oy-Mittelberg (Allemagne) depuis 1983.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Bais est une cité du Pays d'art et d'histoire Coëvrons-Mayenne.

    Patois mayennais

    Les cahiers de doléances de Bais[38] (6 mars 1789) parlent de :

    • pain de carabin : pain de sarrasin ou pain de « bled-noir », selon l'abbĂ© Angot[46] qui cite Le RĂšglement des boulangers Ă  Laval, de 1697.

    La monographie communale de Bais fait par l'instituteur[47], en 1899, nous donne quelques mots fréquemment employés dans la conversation :

    • AndmenĂ© : qui ne sait pas quoi faire pour taquiner.
    • Pournigauder : remuer avec un bĂąton, dans tous les sens et sans but.
    • Rebaublir : ranimer.
    • Amanduire : apporter quelque chose qui manque.
    • Horne : tĂȘte.
    • RĂ©questoui: rĂ©chauffer, rĂ©veiller.
    • S'Ă©poupiner : s'emporter.
    • Rapis tĂš d'pou que'ça cattie : ĂŽte toi de peur cela (la boue) ne te saute sur toi.
    • DequĂ  qui diant's ? : qu'est-ce-qu'ils disent ?
    • Écaigner : agacer, taquiner.
    • Éssuau : essuie mains.
    • Guerr'mi : Ă©crasĂ©, meurtri.
    • Liette : tiroir.
    • Alleren garrouige : poule qui va pondre ailleurs.
    • GĂ©niller : donner des coups de genou.
    • ÉblussotĂ© : bien Ă©veillĂ©, bien dĂ©gourdi.
    • Terziller : trembler, avoir peur.
    • GĂšde : jatte de lait, de beurre.
    • Houbille, GuĂ©rou : ĂȘtres surnaturels faisant peur.
    • Mirligouaner : mĂącher sans pouvoir avaler.
    • BeurdadoufiĂ©e : OnomatopĂ©e, quand on tombe.
    • GuerrnafiĂ©e : maison mal tenue, trĂšs nĂ©gligĂ©e.
    • Donner une verdĂ©e : battre quelqu'un.
    • QuerropĂ©e : bouillie, soupe ou ragoĂ»t fait avec beaucoup d'eau.

    Personnalités liées à la commune

    • La famille Montesson ;
    • Paul Janvier, mĂ©decin Ă  Bais et rĂ©sistant ;
    • Manuela Montebrun (nĂ©e en 1979), championne de France au lancer du marteau, habite Bais lorsqu'elle dĂ©bute dans cette discipline Ă  l'Ăąge de 13 ans.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 282
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Evron - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Bais et Évron », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
    11. « Station Météo-France Evron - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Bais et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    23. ANGOT (Abbé). Dictionnaire Historique et Biographique de la Mayenne. Ré-éd (1962), t. 1, p. 138.
    24. BUSSON (abbé G.). Actus pontificum Cennomannis in urbe degentium. (1902), p. 533.
    25. Archives Historique du Maine. (1911), t. 11, p. 30.
    26. ANGOT (Abbé). Dictionnaire Historique et Biographique de la Mayenne. Ré-éd (1962), t. 4, p. 29.
    27. DAUZAT (Albert) et ROSTAING (Charles), Dictionnaire Ă©tymologiques des noms de lieux en France, Ă©ditions Larousse 1968.
    28. GERAULT (abbĂ©). Notice historique sur Évron: son abbaye et ses monuments. (1840), p. 133.
    29. DELAMARRE (Xavier), Dictionnaire de la langue gauloise, Ă©ditions Errance (2003), p. 70.
    30. TAVERDET (GĂ©rard). Noms de lieux du Maine. (2003), p. 182.
    31. « Ouest-france.fr - Mairie de Bais » (consulté le ).
    32. Jules Vannerus, "OĂč chercher dans nos contrĂ©es des ateliers monĂ©taires mĂ©rovingiens ?" Revue belge de numismatique et sigillographique. (1947), t. 93, p. 50.
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