Marcillé-la-Ville
Marcillé-la-Ville est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 755 habitants[Note 1].
Marcillé-la-Ville | |||||
L'Ă©glise Saint-Martin. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Mayenne | ||||
Arrondissement | Mayenne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mayenne Communauté | ||||
Maire Mandat |
Guy Beaujard 2020-2026 |
||||
Code postal | 53440 | ||||
Code commune | 53144 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Marcilléens | ||||
Population municipale |
755 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 18âČ 24âł nord, 0° 29âČ 38âł ouest | ||||
Altitude | Min. 124 m Max. 327 m |
||||
Superficie | 26,96 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mayenne (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lassay-les-ChĂąteaux | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Mayenne
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
GĂ©ographie
Le village est traversé par l'Aron.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Mayenne », sur la commune de Mayenne, mise en service en 1948[10] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 829,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, dans le dĂ©partement de l'Orne, mise en service en 1946 et Ă 45 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă 10,9 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Marcillé-la-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mayenne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (80,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (47,7 %), terres arables (25,9 %), forĂȘts (18,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6 %), zones urbanisĂ©es (1,5 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Marciliaco en 616[24]. Il serait issu d'un anthroponyme roman tel que Marcilius[24].
Le gentilé est Marcilléen.
Histoire
MarcillĂ©-la-ville (Villa Marciliaco, 616) traversĂ©e par une voie romaine de Jublains Ă Avranches est une des localitĂ©s du pays des Diablintes les plus frĂ©quemment citĂ©es aux Ă©poques mĂ©rovingiennes et carolingiennes. En 616, saint Bertrand y accordait le domaine des TesniĂšres, rĂ©cupĂ©rĂ© sur les hĂ©ritiers de LeutĂ©rus, Ă l'Ă©glise cathĂ©drale du Mans, et la villa elle-mĂȘme acquise de MĂ©dighisĂ©lus et d'ĂbiĂ©tude, Ă son neveu LĂ©odochrannus.
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[29].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[31].
En 2020, la commune comptait 755 habitants[Note 8], en diminution de 6,91 % par rapport Ă 2014 (Mayenne : â0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %). MarcillĂ©-la-Ville a comptĂ© jusqu'Ă 1 513 habitants en 1806.
Label
La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[34].
Sports
L'Entente sportive Marcillé-La Chapelle fait évoluer une équipe de football en division de district[35].
Ăconomie
Les deux principaux employeurs de ce village sont situés dans la ZA de la Petite Croix. Il s'agit de l'entreprise d'injection plastique Edip ainsi qu'Ermo dans la réalisation et l'étude de moules.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Quatre stÚles gauloises découvertes en 1992.
- ChĂąteau de Buleu.
- Croix de Vaujuas datĂ©e de la fin du Moyen Ăge.
- Manoir de Vaujuas.
- tourbiĂšre du Gros ChĂȘne, protĂ©gĂ©e par ArrĂȘtĂ© de Protection de Biotope[36].
- Ăglise Sainte-Anne de MarcillĂ©, restaurĂ©e au XIXe, abritant un chemin de croix en bois, un maĂźtre-autel et diffĂ©rentes statues.
- Ăglise Saint-Martin du XIXe, dont le mur extĂ©rieur est encastrĂ© de pierres armoriĂ©es. Une cloche du XVIIIe siĂšcle est classĂ©e Ă titre d'objet aux Monuments historiques[37].
- Gare de Marcillé, en usage jusqu'en 1939 pour les voyageurs et jusqu'en 1986 pour les trains de marchandise. Elle est aujourd'hui détruite.
- L'Ă©glise Saint-Martin.
- StĂšles gauloises.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 487
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Mayenne - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Marcillé-la-Ville et Mayenne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Mayenne - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marcillé-la-Ville et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, GenÚve, (lire en ligne), p. 518.
- « Marcillé-la-Ville (Mayenne). Municipales : Yolande Bonneau ne se représentera pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Yolande Bonneau, maire depuis 2001, ne se représentera pas », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2008 : « Yolande Bonneau est réélue maire avec 14 voix », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Guy Beaujard est élu maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Municipales à Marcillé-la-Ville. Le maire Guy Beaujard repart pour deuxiÚme mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « PalmarÚs du concours des villes et villages fleuris », sur cnvvf.fr (consulté le ).
- « Ent. s. Marcillé-La Chapelle », sur Site officiel de la Ligue du Maine (consulté le ).
- Fichier des arrĂȘtĂ©s de protection de biotope de la Direction rĂ©gionale du l'environnement, de l'amĂ©nagement et du logement, consultĂ© le 9 novembre 2015
- « Cloche », notice no PM53000360, base Palissy, ministÚre français de la Culture.