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L'Indépendance belge

L'Indépendance belge est un quotidien publié à Bruxelles pendant plus d'un siècle. Fondé en 1831 par Marcellin Faure, qui lancera en 1850 un autre quotidien libéral, L'Étoile belge, il a bénéficié d'une renommée internationale au milieu du XIXe siècle. C'étaient les deux titres belges les plus lus avant 1870.

L'Indépendance belge
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Fondateur
Date de création
Date de dissolution
Lieu de publication
Pays

Histoire

Statue de Paul Julius Reuter à la City de Londres. En 1850, L'Indépendance belge, son premier client, l’a convaincu d'installer son agence de presse à la frontière de la Belgique et de l'Allemagne, à Aix la Chapelle.

La fondation en 1831

Le journal L'Indépendant fut fondé à Bruxelles en 1831, peu après l'Indépendance de la Belgique. C’est un organe de tendance libérale, appartenant à Marcellin Faure, dans lequel le gouvernement belge fit insérer ses actes officiels, jusqu’à la création d'un autre titre équivalent, le Moniteur Belge, journal officiel de la jeune Nation, rédigé par autre français, Philippe Bourson.

Dès 1840, le roi LĂ©opold Ier souhaite la suppression d’un quotidien critique Ă  l’encontre de son gouvernement et qui accuse, de surcroĂ®t, un dĂ©ficit annuel de 40 000 francs[1]. Il n'est pas le seul : Jean ThĂ©ophile Anne de Ferrière le Vayer, ministre de France en Belgique, note en 1842 que « les thĂ©ories les plus avancĂ©es des partis extrĂŞmes de notre Parlement » se rencontrent « Ă  l’état pratique » dans le jeune État belge, en profitant d'une « libertĂ© illimitĂ©e de la presse[1] ».

Marcellin Faure accepte de s'exiler, le journal cesse de paraître, mais il trouve rapidement un repreneur. En 1843, L’Indépendance belge se substitua à L’Indépendant. Le Bordelais Henri Édouard Perrot, réputé pour sa connaissance des chemins de fer en Belgique et ses liens dans les milieux économiques, crée une société en commandite pour son rachat. Le premier numéro de la nouvelle version est publié le . Lorsqu'un important droit de timbre sur les journaux est supprimé en Belgique en 1848[2], il en bénéficie, mais subit toutefois également une concurrence plus vive.

Perrot invite Reuters en Belgique

L'Indépendance belge se veut très tôt une source d'information reconnue sur l'actualité internationale, grâce à un réseau de correspondants étendu[3]. Par une série d’innovations techniques et éditoriales, le titre s’assura un prestige que seul Le Temps de Paris et Times de Londres pouvaient lui disputer. À cette époque, Bruxelles était un centre financier cosmopolite, grâce à la neutralité politique du pays[4]. En 1850, L'Indépendance belge favorise l'installation à la frontière belge, à Aix-la-Chapelle, de l'agence de presse Reuters, dont il est l'un des premiers clients, pour des informations télégraphiques venant d'Autriche et de Berlin. L'Indépendance belge explique alors que la presse et les financiers d'Angleterre, de France et de Belgique reçoivent ainsi « pour un coût très bas, les nouvelles importantes et cours de Bourse[5]. » Les centres d'affaires de Bruxelles et Anvers sont reliés par le train d'Aix-la-Chapelle, les autres par la poste, puis plus de 200 pigeons voyageurs.

L'autre quotidien libĂ©ral bruxellois Ă  succès, L'Étoile belge, est fondĂ©, la mĂŞme annĂ©e, par Marcellin Faure, de retour en Belgique. L'historien Louis Hymans, successivement journaliste pour chacun des deux titres, a Ă©crit sur les « visites occasionnelles Â» de Paul Julius Reuters, Ă  L'IndĂ©pendance belge et du fait qu'il « pouvait parler sans fin des pigeons voyageurs et du tĂ©lĂ©graphe[6]. Â» L'agence de presse Reuters s’implantera en 1851 Ă  Londres et connaitra un Ă©norme succès.

Les critiques de Napoléon III

Monument Charles Rogier à Bruxelles. Il a tenté de pacifier les relations du journal avec Paris.
Le duc de Persigny, ministre de l'Intérieur français, interdit le journal en France

Au dĂ©but des annĂ©es 1850, deux Ă©missaires de NapolĂ©on III s’invitent Ă  la table du propriĂ©taire de L'IndĂ©pendance belge, introduits par un mĂ©diateur, le prestigieux ministre belge Charles Rogier. Ils tentent en vain d’amener Henri Édouard Perrot Ă  plus d’amĂ©nitĂ© envers le gouvernement français, car il dĂ©sormais est le responsable d’un organe Ă  l’audience internationale[1]. L'arrivĂ©e de L'Étoile belge change cependant la donne sur le marchĂ© bruxellois. C'est le premier journal belge Ă  franchir la barre des 10 000 abonnĂ©s. Il en a rapidement plus de 11 000, en 1857, alors que les quinze journaux de Bruxelles n'en totalisaient que 25000 en 1850[2].

Dès 1856, Henri Édouard Perrot préfère transmettre L'Indépendance belge à un groupe de financiers [7] et la direction à un marseillais, Léon Bérardi, qui travaille avec lui depuis dix ans au journal. Henri d’Orléans, plus connu sous le titre de duc d'Aumale, qui réside en Grande-Bretagne, investit à l'époque dans la presse belge libérale et anti-Napoléon III. Léon Bérardi fait des ouvertures à son représentant à Bruxelles, l'Allemand Jules Joest, un des actionnaires de L'Indépendance belge. En 1858, Henri d’Orléans racheta les actions de ce dernier, pour devenir majoritaire au capital[8] de L'Indépendance belge.

BĂ©rardi subit lui aussi les foudres de NapolĂ©on III. Le ministre de l'IntĂ©rieur Victor de Persigny interdit plusieurs fois son journal en France sous le Second Empire[9]. Votre quotidien est « le journal de l'opposition Â» en France, celui que « toujours (…) on demande et lit dans les lieux publics », Ă©crit Victor de Persigny Ă  LĂ©on BĂ©rardi.

Plus de 50 correspondants Ă  l'Ă©tranger

LĂ©on BĂ©rardi ne se laisse pas impressionner et dĂ©veloppe encore le rĂ©seau d'informateurs mis en place par son prĂ©dĂ©cesseur. Il entretient des relations suivies avec un ensemble de politiques et diplomates, belges et Ă©trangers, qui deviennent les meilleurs informateurs de L'IndĂ©pendance belge jusqu'en 1870[9]. Avec sa femme Claire Pierard, il reçoit le Tout-Bruxelles dans son salon et une très importante correspondance venue de toute l'Europe[9], ce qui en fait « le journal le plus lu Â» dans les capitales.

L'IndĂ©pendance belge a près de 50 collaborateurs Ă  l'Ă©tranger, (Paul Foucher, est le plus important des correspondants parisiens). C'est le journal « qui possède le plus de lecteurs sur tous les points du globe Â», grâce « en partie Ă  ces informations rapides et multipliĂ©es, Ă  ces dĂ©pĂŞches, Ă  ces correspondances que L'IndĂ©pendance belge reçoit de chaque pays Â», Ă©crit en 1864 Maurice Block, ex-responsable de la statistique gĂ©nĂ©rale de France, qui collabore Ă  la Revue des deux Mondes, au Journal des Ă©conomistes, au Temps, ou encore au Journal des DĂ©bats[10]. L'IndĂ©pendance belge « combat tout ce qui, dans les traitĂ©s de commerce, les lois, les règlements administratifs, retarde (...) l'application complète de la libertĂ© Â», observe-t-il.

Camille Berru, ex-rĂ©dacteur de L'EvĂ©nement, condamnĂ© au bagne par NapolĂ©on III est secrĂ©taire de la rĂ©daction. La politique extĂ©rieure est suivie par Auguste Couvreur, plus tard dĂ©putĂ© libĂ©ral et correspondant du Times de Londres, Ă  Bruxelles, fonction reprise, Ă  sa mort, par sa seconde Ă©pouse, l'Ă©crivaine australienne Jessie Huybers[11]. Il est assistĂ© du Français François Hanno, de 1855 Ă  1884. Victor Considerant Ă©crit rĂ©gulièrement ses Souvenirs de voyage[12] et son cousin l'historien Nestor ConsidĂ©rant couvre la politique intĂ©rieure, avec Jules-Paulin Landoy, l'oncle de Colette. Sidney Renouf y a publiĂ©, sous la signature « Y », une correspondance remarquable[13]. Dans les pages littĂ©raires, Gustave FrĂ©dĂ©rix succède Ă  l'Ă©crivain Émile Deschanel, qui a signĂ© nombre de feuilletons. Gaston BĂ©rardi est correspondant théâtral Ă  Paris, oĂą il signe aussi dans Le Figaro et Le Temps[10]. Alexandre Dumas signe dans L'IndĂ©pendance belge dès son exil Ă  Bruxelles en 1852. Un article d'Émile Deschanel racontant ses fĂŞtes somptueuses, pour de « dangereuses espagnoles[14] Â», est repris jusqu'Ă  San Francisco[15], observe Victor Hugo, dans une lettre de 1863. Lors de la sortie triomphale du roman Les MisĂ©rables, Ĺ“uvre interdite Ă  Paris, Hugo se dit impressionnĂ© par la manière dont le quotidien couvre le grand banquet organisĂ© Ă  Bruxelles par son Ă©diteur belge[16].

Les relations américaines pendant la Guerre de Sécession

Massacre de partisans de l'abolition, Kansas, , avant la guerre de Sécession, pendant laquelle L'Indépendance belge est courtisée par les deux camps unioniste et confédéré.

Pendant de la guerre de SĂ©cession, H.S. Sanford, le reprĂ©sentant de Washington en Europe conçut le projet d'Ă©diter Ă  Bruxelles un journal qui serait en Europe le porte-parole officieux du Gouvernement de Washington. Le projet Ă©choue mais, au dĂ©but de la guerre, Sanford Ă©tait entrĂ© en contact avec Louis Couailhac, correspondant de L'IndĂ©pendance belge Ă  Paris et un autre journaliste. En , L'IndĂ©pendance belge reçoit 6 000 dollars en Ă©change de la traduction de textes amĂ©ricains[17]. Washington espère que les opinions libĂ©rales belges et françaises pourront ainsi s'exprimer contre une Ă©ventuelle intervention de NapolĂ©on III en AmĂ©rique. Mais, en , dans le climat paranoĂŻaque liĂ©e Ă  la guerre, Marshall Talbot, l'agent amĂ©ricain Ă  Bruxelles se plaint que le journal puisse avoir des sympathies pour la cause unioniste. Edwin de Leon (en), diplomate confĂ©dĂ©rĂ© a rencontrĂ© NapolĂ©on III. Il approche lui aussi L'IndĂ©pendance belge pour tenter d'obtenir le mĂŞme service, mais plus tard et sans succès. RĂ©ticent Ă  l'idĂ©e de payer pour ce genre de prestation, jugĂ©e onĂ©reuse par le SecrĂ©taire d'État des États-Unis William Henry Seward, les Nord-AmĂ©ricains vont abandonner l'idĂ©e[17].

Un grand scoop sur l'Afrique

Les routes suivies par l'explorateur Henry Morton Stanley. En 1878, L'Indépendance belge décroche sa première interview à son retour du Congo

En 1873, la mort de l'explorateur David Livingstone, retrouvé deux ans plus tôt en Afrique par Henry Morton Stanley, l'envoyé spécial du New York Herald, créé un gros intérêt pour l'Afrique en Europe. Léopold II, roi des belges prend la tête d'une conférence internationale pour le développement du continent noir. En 1876, le journaliste franco-américain Gérard Harry est recruté par L'Indépendance belge après avoir été correspondant parisien du New York Herald. Deux ans plus tard, après un minutieux travail d'enquête et de documentation, il réussit à interviewer le premier l'explorateur Henry Morton Stanley, revenu du Congo, où il était parti pour le compte du quotidien américain. Stanley a découvert le cours du Fleuve Congo, depuis le sud du Maniema jusqu'à l'Atlantique. Il a ainsi "ouvert l'Afrique centrale à la civilisation". Le journaliste rédige rapidement un long article pour L'Indépendance belge et en télégraphie un résumé à l'Agence Havas, battant tous ses concurrents européens.

La famille Bérardi vend le journal en 1898, après le succès du Petit Bleu

LĂ©on BĂ©rardi dĂ©cède en 1897. Son fils Gaston BĂ©rardi (1849-1929), directeur du journal depuis 1884, en cède la propriĂ©tĂ© Ă  un groupe de capitalistes franco-belges, qui « n'avait acquis le journal que pour en faire un instrument de propagande pacifiste », selon GĂ©rard Harry. Ce dernier donne sa dĂ©mission. Ă€ la fin du siècle, le titre est considĂ©rĂ© comme moins indĂ©pendant Ă  l'Ă©tranger. Il reçoit des subsides de Londres et Paris[18]. Son tirage tombe Ă  4 000 exemplaires. En Belgique, il perd de nombreux lecteurs, partis vers L'Étoile belge et le Petit Bleu du matin[18], quotidien Ă  un sou, imprimĂ© sur papier bleutĂ©, et rĂ©digĂ© sur le modèle de la Petite Presse. L'IndĂ©pendance belge l'a crĂ©Ă© en 1893[19] sans penser qu'il serait rapidement plus rentable que sa maison-mère. "La DĂ©fense de l'Ĺ“uvre coloniale est une des raisons mĂŞme" de l'existence de ce nouveau quotidien, animĂ© par GĂ©rard Harry, qui le rachète avec un groupe d'amis en 1898, au moment oĂą des investisseurs parisiens prennent le capital de l'IndĂ©pendance belge. Le Petit Bleu du matin sera lui-mĂŞme rachetĂ© par le millionnaire Georges Marquet en 1910.

L'Union nationale face au nazisme, sous la plume de René Hislaire

Ernest Solvay, troisième assis en partant de la gauche, lors du Congrès Solvay de physique de 1911. En 1936, il acquiert L'Indépendance belge.

Durant la Première Guerre mondiale, la Belgique est envahie par les Allemands. L'Indépendance belge poursuit sa parution en France puis en Grande-Bretagne. Dans les années 1920, le quotidien libéral veut se rénover. Il recrute en 1931 un fervent catholique, l'entreprenant René Hislaire, rédacteur en chef de La Nation belge[20], un quotidien fondé en 1918 par son oncle[21], Fernand Neuray, ex-rédacteur en chef jusqu'en 1914 du Vingtième Siècle, où travaillera après la guerre Georges Rémi, l'auteur de Tintin. Parmi les rédacteurs, figure, de 1923 à 1925, le bourgmestre de Bruxelles, Adolphe Max qui écrit sous le pseudonyme de Gorgibus[22].

L'Ă©conomiste catholique Paul Van Zeeland est nommĂ© premier ministre en 1935. Face Ă  la montĂ©e du nazisme, il lance une politique sociale et dĂ©value le franc belge. RenĂ© Hislaire devient son chef de cabinet. En , il convainc le milliardaire de la chimie Ernest Solvay de racheter L'IndĂ©pendance belge, dĂ©jĂ  acquis Ă  sa cause. Pour consolider ce soutien, RenĂ© Hislaire retrouve, en 1937, la rĂ©daction en chef. Le journal prend la tĂŞte d'un consortium associant aussi L'Étoile belge, le Neptune d'Anvers et le Moniteur des IntĂ©rĂŞts matĂ©riels. En , les reportages en Allemagne de RenĂ© Hislaire, repris par les journaux du consortium, constatent avec luciditĂ© que les nazis bĂ©nĂ©ficient d'un soutien populaire[23]. Hislaire ressent dĂ©jĂ  "une aversion profonde pour le nazisme", depuis la couverture des Jeux Olympiques de Berlin de 1936 et des congrès nazis Ă  Nuremberg[24]. En 1938, L'IndĂ©pendance belge est toujours l'un des principaux quotidiens de Bruxelles avec 20 000 exemplaires. Mais l'Allemagne envahit la Belgique le . Trois jours après, L'IndĂ©pendance belge publie son ultime numĂ©ro. MenacĂ© de mort, RenĂ© Hislaire se rĂ©fugie aux États-Unis. Ă€ New-York, il fonde Belgium, bulletin de liaison voulu par Gouvernement belge en exil[25].

Chronologie

Notes et références

  1. Pierre Van den Dungen, « Le Rôle des milieux de presse dans la fondation de l’État belge et la création d’une « opinion publique » nationale (1830-1860) », Amnis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Christian Hubert, De la première à "La dernière heure" : cent ans d'un quotidien pas comme les autres, Luc Pire Éditions, (lire en ligne), p. 12.
  3. Marie-Eve Therenty et Alain Vaillant, Presse, nations et mondialisation au XIXe siècle, Paris (lire en ligne), p. 75. .
  4. Serge Paquier et Jean-Pierre Williot, L'Industrie du gaz en Europe aux XIXe et XXe siècles : l'innovation entre marchés privés et collectivités publiques, Peter Lang, (lire en ligne), p. 226.
  5. L'Indépendance belge, 27 mars 1850.
  6. (en) Michael Mink, « Reuter Wrote His Own Ticket; Innovate : His news agency trumped the competition in speed, accuracy », InvestorsBusinessDaily,‎ 08/26/2004 (lire en ligne, consulté le ).
  7. (en) Rondo E. Cameron, France and the Economic Development of Europe, 1800-1914, Paris (lire en ligne), p. 345.
  8. Jacques Bern, La Fortune disparue du roi Louis-Philippe, Paris, Fernand Lanore, , 288 p. (ISBN 978-2-85157-361-2, lire en ligne), p. 170.
  9. Marie-Eve Therenty et Alain Vaillant, Presse, nations et mondialisation au XIXe siècle, Paris.
  10. Maurice Block, Dictionnaire général de la politique, t. 2, O. Lorenz, (lire en ligne), p. 72.
  11. Pol Defosse, Dictionnaire historique de la laïcité en Belgique (lire en ligne), p. 76.
  12. Victor Considerant, Souvenirs de voyage : Lettres Ă  l'IndĂ©pendance belge, Bruxelles, Lacroix, Verboeckhoven & cie, 1862.
  13. Lancelot, « Échos de partout », La Liberté,‎ , p. 3 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  14. Souvenirs Historiques de Pierre Joigneaux .
  15. Jean-Claude Caron et Annie Stora-Lamarre, Hugo politique : actes du colloque international de Besançon, Paris (lire en ligne), p. 49.
  16. par Anne-Sophie Leurquin, « Un banquet pour Victor Hugo, 150 ans après », sur Le Soir, (consulté le ).
  17. Francis Balace, La Belgique et la Guerre de sĂ©cession : 1861-1865 : Ă©tude diplomatique, t. 1, Paris, 198 p. (lire en ligne), p. 49.
  18. Marie-Thérèse Bitsc, La Belgique entre la France et l'Allemagne, 1905-1914, Paris (lire en ligne), p. 276.
  19. ""Le Petit Bleu" de Gerard Harry (1894-1908) par Eric Meuwissen, licencié en histoire et journalisme, 1984 .
  20. Valérie Nahon, « Profil d’une critique moderne : Charles Bernard et la défense de l’art vivant dans l’entre-deux-guerres », Textyles, no 39,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/textyles.101, lire en ligne, consulté le ).
  21. Léon Daudet, Bréviaire du journalisme, Paris, , p. 64.
  22. (en) Paul F. State, Historical Dictionary of Brussels, Scarecrow Press, (ISBN 978-0-8108-6555-6, lire en ligne)
  23. Michel Bailly, « Le Chef du IIIe Reich était tenu pour un être singulier », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Souvenirs collectés par Jean-Guy Rens, .
  25. "L'inconnue française: la France et les Belges francophones, 1944-1945. Par Catherine Lanneau, page 275 .
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