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Kentucky durant la guerre de SĂ©cession

Le Kentucky est un État-frontière d'une importance clĂ© dans la guerre de SĂ©cession. Le prĂ©sident Abraham Lincoln reconnaĂ®t l'importance du commonwealth quand, dans une lettre de Ă  Orville Browning, , il Ă©crit :

« Je pense que perdre le Kentucky est pratiquement comme perdre le jeu dans son ensemble. Le Kentucky perdu, nous ne pouvons pas tenir, ni le Missouri, ni le Maryland. Tous ceux-ci contre nous, et le travail entre nos mains est trop grand pour nous. Nous pourrions tout aussi bien consentir à la séparation, y compris la reddition de ce capitole. »

Kentucky, Ă©tant un État-frontière, est l'un des principaux lieux oĂą le scĂ©nario du « frère contre le frère (en) » est rĂ©pandu. Le Kentucky dĂ©clare officiellement sa neutralitĂ© au dĂ©but de la guerre, mais après l'Ă©chec d'une tentative du gĂ©nĂ©ral confĂ©dĂ©rĂ© Leonidas Polk de prendre l'État du Kentucky pour la ConfĂ©dĂ©ration, la lĂ©gislature demande l'aide de l'armĂ©e de l'Union. Après le dĂ©but de 1862, le Kentucky est en grande partie sous le contrĂ´le de l'Union.

Le Kentucky est le théâtre de plusieurs batailles fĂ©roces, y compris Mill Springs et Perryville. Il est l'hĂ´te de chefs militaires tels que Ulysse S. Grant du cĂ´tĂ© de l'Union, qui, le premier, a rencontrĂ© de sĂ©rieux coups de feu confĂ©dĂ©rĂ©s de Colombus, au Kentucky, et le chef de cavalerie confĂ©dĂ©rĂ©e Nathan Bedford Forrest. Forrest s'avère ĂŞtre un flĂ©au pour l'armĂ©e de l'Union dans l'ouest du Kentucky, et faisant mĂŞme une attaque sur Paducah. John Hunt Morgan, originaire du Kentucky, met au dĂ©fi le contrĂ´le de l'Union, alors qu'il mène plusieurs raids de cavalerie, Ă  travers l'Ă©tat.

Le Kentucky est le lieu de naissance d'Abraham Lincoln, de son épouse Mary Todd, et de son homologue sudiste, le président confédéré Jefferson Davis.

Dans l'historiographie de la guerre de Sécession, le Kentucky est considérée principalement comme un état-frontière, avec une attention particulière pour les divisions sociales au cours de la crise de la sécession, les invasions et les raids, la violence interne, la guérilla sporadique, les relations de l'État et le gouvernement fédéral, la fin de l'esclavage, et le retour des vétérans confédérés.

Kentucky d'avant-guerre

Les citoyens du Kentucky sont divisĂ©s sur les questions centrales de la guerre de SĂ©cession. En 1860, les esclaves reprĂ©sentent 19,5 % de la population du commonwealth, et de nombreux unionistes du Kentucky ne voient rien de mal dans l'« institution particulière (en) ». Le commonwealth est plus liĂ© au Sud par le fleuve Mississippi et ses affluents, qui sont le principal dĂ©bouchĂ© commercial pour ses excĂ©dents de production, bien que les connexions de chemin de fer vers le Nord commencent Ă  diminuer l'importance de ce lien. Les ancĂŞtres de nombreux habitants du Kentucky sont originaires des États du Sud comme la Virginie, la Caroline du Nord et le Tennessee, mais beaucoup d'enfants du Kentucky ont commencĂ© Ă  migrer vers le Nord.

Le Kentucky, avec la Caroline du Nord, se vante Ă©galement d'avoir les meilleurs systèmes d'Ă©ducation dans le Sud. L'UniversitĂ© Transylvania a longtemps Ă©tĂ© l'une des institutions les plus respectĂ©es d'enseignement supĂ©rieur de la nation, et alors que sa rĂ©putation commence Ă  s'estomper, en 1860, d'autres Ă©coles du Kentucky comme le Centre College (en) et le Georgetown College (en) gagne de l'importance.

Politiquement, le commonwealth donne certains des chefs de file du pays les plus connus. Les anciens vice-prĂ©sidents John C. Breckinridge et Richard M. Johnson sont originaires de l'État, comme Henry Clay, John J. Crittenden, le prĂ©sident amĂ©ricain Abraham Lincoln, et le prĂ©sident confĂ©dĂ©rĂ© Jefferson Davis. Toutefois, au moment de la guerre de SĂ©cession, le Kentucky est politiquement un Ă©tat indĂ©cis. Le dĂ©clin du parti Whig, que Clay a fondĂ©, a laissĂ© beaucoup de politiciens Ă  la recherche d'une identitĂ©. Beaucoup rejoignent le parti dĂ©mocrate, quelques-uns rejoignent le nouveau parti rĂ©publicain, tandis que d'autres encore s'associent Ă  l'un des nombreux petits partis comme le Know Nothing Party. Lors de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 1860, le parti de l'Union constitutionnelle, avec John Bell, originaire du Tennessee, comme son candidat Ă  la prĂ©sidentielle et Edward Everett, originaire du Massachusetts, comme vice-prĂ©sident, remporte l'État. Le parti est principalement composĂ© d'anciens Whigs et de Know-Nothings.

Le Kentucky est stratĂ©giquement important, Ă  la fois pour le Nord et pour le Sud. Le commonwealth est le neuvième État le plus peuplĂ© en 1860, et est l'un des principaux producteurs de matières premières agricoles comme le tabac, le maĂŻs, le blĂ©, le chanvre et le lin. GĂ©ographiquement, le Kentucky est important pour le Sud, Ă  cause de la rivière Ohio qui fournirait une frontière dĂ©fendable sur tout le long de l'État.

Le gouverneur du Kentucky Beria Magoffin estime que les droits des Ă©tats du Sud ont Ă©tĂ© violĂ©s et est en faveur du droit Ă  la sĂ©cession, mais cherche tous les moyens possibles pour l'Ă©viter. Le , il envoie une lettre aux autres gouverneurs d'Ă©tat esclavagiste suggĂ©rant qu'ils viennent Ă  une entente avec le Nord, qui comprendrait Ă  la stricte application de la loi des esclaves fugitifs, une division des territoires communs au 37e parallèle, une garantie de la libre utilisation du fleuve Mississippi, et, un droit de veto du Sud sur la lĂ©gislation de l'esclave. Magoffin propose une confĂ©rence des Ă©tats esclavagistes, suivie par une confĂ©rence de tous les États pour garantir la sĂ©curitĂ© de ces concessions. En raison de l'augmentation du rythme des Ă©vĂ©nements, aucune confĂ©rence ne s'est jamais tenue.

Magoffin convoque une session extraordinaire de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale du Kentucky, le , et demande aux lĂ©gislateurs de tenir une convention du Kentucky pour dĂ©cider du sort du commonwealth au regard de la sĂ©cession. La majoritĂ© de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale a des sympathies unionistes, cependant, et refuse la demande du gouverneur, craignant que les citoyens de l'État soient en faveur de la sĂ©cession. L'assemblĂ©e envoie, cependant, six dĂ©lĂ©guĂ©s Ă  la confĂ©rence de Paix (en) du Ă  Washington, DC, et demandĂ© au Congrès de convoquer une convention nationale pour considĂ©rer les rĂ©solutions possibles de la crise de la sĂ©cession, y compris le compromis Crittenden, rĂ©digĂ© par le Kentuckian John J. Crittenden.

Lorsque l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale est convoquĂ©e de nouveau, le , elle appelle Ă  une convention des Ă©tats-frontières dans la capital du Kentucky, Francfort, le . Encore une fois, l'appel reste lettre morte. Les lĂ©gislateurs adoptent Ă©galement une proposition d'un treizième amendement Ă  la Constitution qui aurait garanti Ă  l'esclavage dans les Ă©tats oĂą il est dĂ©jĂ  lĂ©gal.

Éclatement de la guerre

Le , le prĂ©sident Abraham Lincoln envoie un tĂ©lĂ©gramme au gouverneur du Kentucky Beria Magoffin demandant que le commonwealth fournisse une partie des 75 000 hommes initialement lever pour mater la rĂ©bellion. Magoffin, sympathisant du Sud, rĂ©pond : « PrĂ©sident Lincoln, Washington, DC, je n'enverrai pas un homme ni un dollar pour le propos malfaisant soumettre mes Ă‰tats sĹ“urs du Sud. B. Magoffin ». Au lieu de cela, la plupart des habitants du Kentucky sont en faveur de la position de John J. Crittenden selon laquelle l'Ă©tat doit agir en tant que mĂ©diateur entre les deux parties. Ă€ cette fin, les deux chambres de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale approuvent les dĂ©clarations de neutralitĂ© (en), une position officiellement dĂ©clarĂ©e par le gouverneur Magoffin le .

Les deux camps respectent la neutralitĂ© du Commonwealth, mais se positionnent stratĂ©giquement pour profiter de tout changement dans la situation. Les forces de l'Union Ă©tablissent le camp Clay en Ohio, juste au nord de la ville de Newport, Kentucky et le camp Joe Holt (en) en Indiana en face de Louisville, Kentucky. Pendant ce temps, les troupes confĂ©dĂ©rĂ©es construisent les forts Donelson et Henry juste en face de la frontière mĂ©ridionale du, dans le Tennessee, et stationnent des troupes Ă  moins de 50 mètres de Cumberland Gap. Les volontaires du Commonwealth quittent l'Ă©tat pour se joindre au camp qu'ils prĂ©fèrent. Certains recrutements secrets ont Ă©galement lieu. Près de 60 rĂ©giments d'infanterie servent dans les armĂ©es de l'Union contre seulement 9 du cĂ´tĂ© confĂ©dĂ©rĂ©. Cependant, un assez grand nombre d'unitĂ© de cavalerie rejoignent ces derniers. John Breckenridge commande initialement la « Orphan Brigade » (brigade orpheline) de l'armĂ©e du Tennessee, composĂ©e des 2nd, 3rd, 4th, 6th et 9th Kentucky Infantry. Le surnom de la brigade provient soi-disant du fait que les comtĂ©s natals des soldats sont occupĂ©s par les troupes de l'Union pendant la plupart de la guerre et qu'ils ne peuvent pas rentrer chez eux.

RĂ©alisant que la neutralitĂ© devient de moins en moins possible, six hommes  Ă©minents du Kentucky se rĂ©unissent pour trouver une solution pour l'Ă©tat pris au milieu d'un conflit. Le gouverneur Magoffin, John C. Breckinridge, et Richard Hawes reprĂ©sentent la position des droits des États, tandis que Crittenden, Archibald Dixon (en), et S. S. Nicolas sont les avocats de la cause du Nord. Le sextuor convient de poursuivre la doctrine de la neutralitĂ©, cependant, et appelle Ă  la formation d'une commission de cinq membres pour coordonner la dĂ©fense du Commonwealth. L'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale crĂ©e le comitĂ© le et l'investit de la supervision des militaires de l'État, un pouvoir rĂ©servĂ© dans la constitution du Kentucky au gouverneur.

Les forces militaires du Commonwealth, cependant, s'avèrent ĂŞtre tout aussi divisĂ©es que la population gĂ©nĂ©ral. La garde de l'État, sous le commandement de Simon B. Buckner, est largement en faveur de la ConfĂ©dĂ©ration, tandis que la nouvelle garde intĂ©rieure (Home Guard) est constituĂ©e pour la plupart d'unionistes. Plusieurs appels dĂ©clenchent presque un conflit au sein de l'Ă©tat, mais Buckner rĂ©ussit Ă  nĂ©gocier avec le gĂ©nĂ©ral de l'Union George B. McClellan et le gouverneur du Tennessee Isham Harris le maintien de la neutralitĂ© du Commonwealth tout au long de l'Ă©tĂ©.

Élections de 1861

L'opinion publique commence Ă  Ă©voluer au Kentucky, cependant. Lors de l'Ă©lection d'un congrès extraordinaire tenue le , les candidats unionistes remportent neuf des dix sièges du congrès du Kentucky. Les sympathisants confĂ©dĂ©rĂ©s ne remportent que la rĂ©gion de Jackson Purchase (en) qui est Ă©conomiquement liĂ© au Tennessee par les rivières Cumberland et Tennessee. Voyant la dĂ©faite imminente dans les urnes, de nombreux dĂ©fenseurs des droits du Sud boycottent l'Ă©lection, le nombre total des bulletins de vote est un peu plus de la moitiĂ© du nombre de ce qui ont Ă©tĂ© exprimĂ©s lors de l'Ă©lection de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le gouverneur Magoffin porte un nouveau coup lors de l'Ă©lection des lĂ©gislateurs de l'État du . Ce choix entraĂ®ne des majoritĂ©s unionistes capables d'un veto de 76-24 Ă  la Chambre et de 27-11 au SĂ©nat.

Ă€ partir de ce moment, la plupart des veto de Magoffin pour protĂ©ger les intĂ©rĂŞts du sud sont annulĂ©s par l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. Après des affrontements avec l'assemblĂ©e pendant plus d'un an sur la plupart des questions triviales, Magoffin dĂ©cide que sa dĂ©mission est sa seule option. Le lieutenant-gouverneur de Magoffin, Linn Boyd (en), est mort pendant son mandat, et le prĂ©sident du SĂ©nat John Fisk, le prochain dans l'ordre protocolaire pour le poste de gouverneur, n'est pas acceptable pour Magoffin comme un successeur. Dans un plan complexe Ă©labore avec l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale, Fisk dĂ©missionne de son poste de prĂ©sident et le SĂ©nat nomme le successeut choisi de Magoffin, James F. Robinson (en), au poste. Magoffin dĂ©missionne ensuite, promouvant Robinson au poste de gouverneur, et Fisk est rĂ©Ă©lu prĂ©sident du SĂ©nat.

Presque immĂ©diatement après les rĂ©sultats des Ă©lections en 1861, William "Bull" Nelson (en) Ă©tablit le camp Dick Robinson (en), un camp de recrutement de l'Union, dans le comtĂ© de Garrard. Lorsque Crittenden s'oppose Ă  cette violation de la neutralitĂ© du Kentucky, Nelson rĂ©pond, « qu'un camp de bons et loyaux hommes de l'Union, natifs du Kentucky, doivent se rĂ©unir dans le camp sous le drapeau de l'Union et sur leur terre natale [et] que ce soit une cause d'apprĂ©hension est quelque chose que je ne comprends pas très bien ». Le gouverneur Magoffin demande au prĂ©sident Lincoln de fermer le camp, mais il refuse. Pendant ce temps, les volontaires confĂ©dĂ©rĂ©s traversent secrètement la frontière du Tennessee et se massent au camp Boone (en), juste au sud de Guthrie. La neutralitĂ© fragile du Kentucky touche Ă  sa fin.

Violation de la neutralité

Le 4 septembre 1861, le major gĂ©nĂ©ral confĂ©dĂ©rĂ© Leonidas Polk viole la neutralitĂ© du Commonwealth en ordonnant au brigadier gĂ©nĂ©ral Gideon Johnson Pillow d'occuper Colombus. Colombus est d'une importance stratĂ©gique Ă  la fois parce que c'est le terminus du chemin de fer de Mobile et de l'Ohio et en raison de sa position le long du fleuve Mississippi. Polk construit le fort DuRussey dans les hautes falaises de Columbus, et l'Ă©quipe de 143 canons. Polk l'appelle le fort « Gibraltar de l'Ouest ». Pour le contrĂ´le du trafic le long du fleuve, Polk Ă©tend une chaĂ®ne d'ancrage Ă  travers le fleuve de la rive de Columbus, jusqu'Ă  la rive oppose de Belmont, dans le Missouri (en). Chaque maillon de la chaĂ®ne mesure vingt-huit centimètres (onze pouces) de long sur vingt centimètres (huit pouces) de large et pèse une vingtaine de livres. La chaĂ®ne se brise rapidement sous son propre poids, mais les forces de l'Union n'apprennent ce fait qu'au dĂ©but de 1862.

En rĂ©ponse Ă  l'invasion confĂ©dĂ©rĂ©e, le brigadier gĂ©nĂ©ral de l'Union Ulysses S. Grant quitte Cairo,  en Illinois et entre Ă  Paducah, Kentucky le , ce qui donne le contrĂ´le Ă  l'Union l'extrĂ©mitĂ© nord du chemin de fer de la Nouvelle-OrlĂ©ans et de l'Ohio (en) et l'embouchure de la rivière Tennessee. Le gouverneur Magoffin dĂ©nonce les deux cĂ´tĂ©s pour la violation de la neutralitĂ© du Commonwealth, appelant les deux parties Ă  se retirer. Cependant, le , l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale adopte une rĂ©solution exigeant le retrait des seules forces confĂ©dĂ©rĂ©es. Magoffin met son veto Ă  la rĂ©solution, mais les deux maisons de l'emportent sur le droit de veto, et Magoffin Ă©met la proclamation. L'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale ordonne que le drapeau des États-Unis sot hissĂ© au-dessus du capitole de l'ÉtatFrankfort, de dĂ©clarer son allĂ©geance Ă  l'Union.

Sa neutralitĂ© brisĂ©es, les deux cĂ´tĂ©s bougent rapidement pour Ă©tablir des positions avantageuses dans le Commonwealth. Les forces confĂ©dĂ©rĂ©es sous les ordres d'Albert Sidney Johnston forment une ligne dans les rĂ©gions mĂ©ridionales du Kentucky et les rĂ©gions du nord du Tennessee, s'Ă©tendant de Columbus, dans l'ouest jusqu'Ă  Cumberland Gap dans l'est. Au sein du dĂ©partement numĂ©ro 2, Johnston envoie Simon B. Buckner pour fortifier le milieu de la ligne de Bowling Green[1](p196). Buckner arrive le et commence immĂ©diatement des sessions intensives d'entraĂ®nement et construisant des dĂ©fenses Ă©laborĂ©es en prĂ©vision d'une attaque de l'Union. Les fortifications sont tellement vastes Ă  Bowling Green qu'un officier de l'Union qui en fait les relevĂ©s, plus tard, commente, « le travail a Ă©tĂ© Ă©norme - leurs troupes ne peuvent pas ĂŞtre entraĂ®nĂ©es – leur temps doit avoir Ă©tĂ© principalement consacrĂ© au travail acharnĂ©, avec la hache et la pelle ».

Le gouvernement confédéré

Le sceau du gouvernement de la Confédération du Kentucky

Le gouvernement Ă©lu du Kentucky Ă©tant dĂ©cidĂ©ment unioniste, un groupe de sympathisants sudistes commence Ă  Ă©laborer un plan pour crĂ©er un gouvernement fantĂ´me confĂ©dĂ©rĂ© pour le Commonwealth. Ă€ la suite d'une rĂ©union prĂ©liminaire, le , les dĂ©lĂ©guĂ©s de 68 des 110 comtĂ©s du Kentucky se rencontrent Ă  Clark House (en) en Russellville, le . La convention adopte une ordonnance de sĂ©cession, adopte un nouveau sceau d'État, et Ă©lisent le natif du comtĂ© de Scott George W. Johnson (en) en tant que gouverneur. Bowling Green, maintenant occupĂ© par le gĂ©nĂ©ral Johnston lui-mĂŞme, est dĂ©signĂ©e comme la capitale de l'État, bien que les dĂ©lĂ©guĂ©s autorisent que le gouvernement puisse se rĂ©unir n'importe oĂą le conseil lĂ©gislatif provisoire et le gouverneur le juge appropriĂ©. Ă‰tant incapable de  donner corps Ă  une constitution complète et un système de lois, les dĂ©lĂ©guĂ©s votent que « la Constitution et les lois du Kentucky, qui ne sont pas incompatible avec les lois de la prĂ©sente Convention, et la mise en place de ce gouvernement, et que les lois qui peuvent ĂŞtre adoptĂ©es par le gouverneur et le conseil, sont les lois de cet État ». Bien que le prĂ©sident Davis a quelques rĂ©serves au sujet du contournement de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale  Ă©lue dans la formation du gouvernement confĂ©dĂ©rĂ©, le Kentucky est admis dans la ConfĂ©dĂ©ration le . Le Kentucky est reprĂ©sentĂ©e par l'Ă©toile centrale sur le drapeau de combat des ConfĂ©dĂ©rĂ©s drapeau.

Bien qu'il existe tout au long de la guerre, le gouvernement provisoire du Kentucky a très peu d'effet sur les Ă©vĂ©nements dans le Commonwealth ou dans la guerre. Lorsque le gĂ©nĂ©ral Johnston abandonne Bowling Green au dĂ©but de 1862, le officiels du gouvernement partent avec son armĂ©e, et le gouverneur Johnson est tuĂ© au combat Ă  la bataille de Shiloh. En continuant Ă  voyager avec l'armĂ©e du Tennessee, le gouvernement entre de nouveau dans le Kentucky au cours de la campagne de Braxton Bragg dans le Commonwealth, mais est chassĂ© de façon permanente Ă  la suite de la bataille de Perryville. Ă€ partir de ce moment, le gouvernement existe principalement sur papier et est dissous après la guerre.

Ligne brisĂ©e confĂ©dĂ©rĂ©e

Albert Sydney Johnston est responsable de maintenir une ligne de défense confédérée dans le sud du Kentucky et au nord du Tennessee.

Beaucoup de petites escarmouches se produisent au Kentucky en 1861, y compris le « premier combat de Forrest (en) » Ă  Sacramento, mais les batailles de grande importance militaire ne se dĂ©roulent pas sĂ©rieusement avant 1862.

Bataille de Mill Springs

En , le gĂ©nĂ©ral de l'Union George H. Thomas commence Ă  avancer sur les positions de George B. Crittenden Ă  Mill Springs (en). Dans des conditions pluvieuses, l'armĂ©e de Thomas se dĂ©place lentement, et Crittenden avance pour la rencontrer avant qu'elle ne puisse ĂŞtre renforcĂ©e par des forces de la ville voisine de Somerset. La bataille commence le , et est en faveur des forces de Crittenden dès le dĂ©but. Cependant, dans la confusion causĂ©e par la pluie et le brouillard, Felix Zollicoffer, commandant de la première brigade de Crittenden, entre au milieu des forces de l'Union. Un officier confĂ©dĂ©rĂ© galope, en interpellant Zollicoffer pour l'informer de son erreur. Après avoir Ă©tĂ© identifiĂ©, Zollicoffer est abattu tombant de sa selle et tuĂ©, dĂ©courageant les confĂ©dĂ©rĂ©s et inversant le cours de la bataille. Les renforts de Thomas arrivent, et les forces de Crittenden sont forcĂ©es de battre en retraite Ă  travers la Cumberland inondĂ©e. De nombreux hommes se noient dans l'affaire, et Crittenden est rendu responsable de la dĂ©bâcle.

Forts Henry et Donelson

Le gĂ©nĂ©ral Johnston apprend la dĂ©faite de Crittenden Ă  Mill Springs Ă  travers un rĂ©cit de la bataille imprimĂ© dans un journal de Louisville. Cependant, il a des prĂ©occupations plus grandes, alors qu'Ulysse S. Grant descend les rivières Cumberland et Tennessee vers les forts Henry et Donelson. Des cuirassĂ©s de l'Union mettent en dĂ©route les canonnières fluviales confĂ©dĂ©rĂ©es sur le fleuve Mississippi au cours de la bataille de Lucas Bend (en) le , les forçant Ă  revenir Ă  Columbus. Ă€ la suite de la victoire de Grant Ă  la bataille de Belmont[2], le gĂ©nĂ©ral de Polk a prĂ©vu que les forces de l'Union cibleront le fleuve Mississippi et attaqueront Columbus, et a retirĂ© la plupart de ses forces Ă  cet endroit. Lloyd Tilghman est laissĂ© pour dĂ©fendre le Fort Henry avec moins de 3 000 hommes. Les troupes de l'Union lancent l'assaut sur le fort, le , et Tilghman se rend le lendemain.

Le gĂ©nĂ©ral Johnston contre en ordonnant Ă  Pillow, Buckner et Ă  John B. Floyd de dĂ©fendre fort Donelson. Aucun des trois ne reçoit spĂ©cifiquement le commandement, une dĂ©cision qui s'avère coĂ»teuse. Grant arrive Ă  Donelson, le , et se retrouve en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique de quelque 3 000 soldats. NĂ©anmoins, Floyd ne rĂ©ussit pas Ă  capitaliser sur son avantage, et Grant est renforcĂ© le lendemain. Le , les confĂ©dĂ©rĂ©s ont presque ouvert une voie d'Ă©vacuation vers Nashville, mais les discussions parmi les gĂ©nĂ©raux retardent la retraite. Floyd saisit un bateau Ă  vapeur et l'utilise pour Ă©vacuer ses forces, tandis que Pillow fuit dans une barque. Buckner, laissĂ© seul au commandement, propose un cessez-le-feu Ă  Grant pendant que les termes de la capitulation sont nĂ©gociĂ©s. La rĂ©ponse de Grant - que seule « une reddition inconditionnelle et immĂ©diate » peut ĂŞtre acceptĂ©e - fait de lui un hĂ©ros aux yeux de l'Union, et lui vaut le surnom de « Unconditional Surrender » Grant.

Retraite confédérée

L'effondrement des forts Henry et Donelson rend la position de Polk Ă  Columbus intenable ; les confĂ©dĂ©rĂ©s sont contraints d'abandonner « le Gibraltar de l'Ouest ». Sa ligne brisĂ©e, Johnston abandonne Bowling Green le , en retraitant d'abord Ă  Nashville, puis plus au sud pour rejoindre P. G. T. Beauregard et Braxton Bragg Ă  Corinth, MississippiCumberland Gap, la dernière pièce de la ligne de Johnston, tombe finalement aux mains des forces de l'Union en .

Premiers raids de Morgan

Presque immĂ©diatement après, la retraite confĂ©dĂ©rĂ©e du Kentucky, le gĂ©nĂ©ral John Hunt Morgan commence le premier de ses raids dans l'État. En , les cavaliers de Morgan capturent deux trains de l'Union Ă  Cave City, mais son objectif apparent est d'inquiĂ©ter les forces de l'Union ; il libère sur parole tout le monde Ă  bord, retourne  un des trains, et renvoie les occupants Ă  Louisville. Ce mouvement a peu d'effet, sauf Ă  encourager Morgan Ă  faire un raid plus important en juillet.

Le , Morgan et ses hommes quittent Knoxville, dans le Tennessee et capturent Tompkinsville cinq jours plus tard. Après une brève escale Ă  Glasgow, d'oĂą beaucoup d'hommes de Morgan sont originaires, il continue vers Lebanon, la capturant le . Ă€ partir de lĂ , la cavalerie s'arrĂŞte Ă  Harrodsburg et Georgetown, et voyant que Lexington est trop lourdement fortifiĂ©e, tourne son attention vers la ville de Cynthiana. Morgan est de nouveau victorieux Ă  Cynthiana, mais avec les renforts de l'Union se rapprochant de lui, il libère sur parole tous les soldats capturĂ©s lors de la bataille et part pour Paris.

Ă€ leur sortie du Commonwealth, la cavalerie ramasse 50 recrues Ă  Richmond. Elle s'arrĂŞte Ă©galement Ă  Somerset, oĂą Morgan, ordonne Ă  son tĂ©lĂ©graphiste, George « Lighting » Ellsworth (en) d'envoyer des messages railleurs au gĂ©nĂ©ral Jeremiah Boyle (en) et Ă  l'Ă©diteur George Prentice (en). Ă€ la fin de sa fuite Ă  travers le Commonwealth, Morgan affirme avoir capturĂ© et mis en libertĂ© sur parole 1 200 soldats ennemis, recrutĂ© 300 hommes et pris plusieurs centaines de chevaux pour la cavalerie, utilisĂ© ou dĂ©truit des fournitures dans dix-sept villes, et  subi moins de 100 blessĂ©s.

Avance de Smith et Bragg

Les exploits de Morgan encouragent le gĂ©nĂ©ral confĂ©dĂ©rĂ© Edmund Kirby Smith Ă  se dĂ©placer vers le Kentucky. Après s'ĂŞtre entretenu avec le gĂ©nĂ©ral Braxton Bragg Ă  Chattanooga, Smith part pour dĂ©loger George W. Morgan de Cumberland Gap en . Les deux gĂ©nĂ©raux comprennent que Smith capturera Cumberland Gap, puis rejoindra Bragg dans le Middle Tennessee. Lorsque les deux armĂ©es se rencontreront, Bragg  commandera de la force combinĂ©e contre Don Carlos Buell Ă  Nashville. Une fois que Nashville capturĂ©e, Bragg et Smith commenceront l'invasion du Kentucky.

Alors que la bataille de Cumberland Gap se dĂ©roule lentement, Morgan refuse de retraiter ou de rendre ses positions. Pensant qu'une invasion du Kentucky, est prĂ©fĂ©rable Ă  un long siège du col, Smith laisse un dĂ©tachement pour gĂ©rer Morgan et se dirige vers Lexington, abandonnant le projet de rejoindre Bragg et capturer Nashville. Le mouvement force la main de Bragg, et lui aussi entre dans le Kentucky, le . Alors que Smith progresse vers Lexington, le gouverneur de l'Indiana Oliver P. Morton dĂ©cide que le gouverneur Robinson fait trop peu pour soutenir la cause unioniste. Il envoie des rĂ©giments au-delĂ  de l'Ohio Ă  Louisville, et se considère comme gouverneur Ă  la fois de l'Indiana et du Kentucky.

Bataille de Richmond

Lorsqu'il apprend l'avance de Smith dans le Kentucky, le gĂ©nĂ©ral « Bull » Nelson se prĂ©pare Ă  engager l'armĂ©e d'invasion Ă  la rivière Kentucky pour profiter d'un meilleur terrain, mais retarde l'engagement, de sorte de permettre l'arrivĂ©e de plus en plus de renforts. Il ordonne aux brigades sous les ordres de Machlon Manson (en) et Charles Cruft de ne pas attaquer Smith, mais de se retirer Ă  Lexington, mais les ordres ne sont pas livrĂ©s Ă  temps, ou ils sont ignorĂ©s.

Après quelques escarmouches prĂ©liminaires, l'armĂ©e de Smith rencontre la brigade de Machlon, Ă  Richmond, Kentucky le . Les troupes plus expĂ©rimentĂ©es de Smith brisent le centre de la ligne de l'Union, et Machlon recule vers le cimetière de Richmond. Dans l'après-midi, le gĂ©nĂ©ral Nelson arrive et tente de rallier les troupes. Chevauchant le long de la front de la ligne de l'Union, le corpulent Nelson s'exclame, « les garçons, s'ils ne peuvent pas me toucher, ils peuvent pas frapper Ă  une porte de grange! ». Malheureusement pour Nelson, il est bientĂ´t frappĂ© deux fois par des tirs confĂ©dĂ©rĂ©s. Bien que Nelson est sĂ©rieusement blessĂ©, il survit Ă  la bataille alors que la cavalerie confĂ©dĂ©rĂ©e se dĂ©place afin de couper la retraite de l'Union. Il laisse derrière 206 tuĂ©s, 844 blessĂ©s, et 4 303 disparus. Avec seulement 98 tuĂ©s, 492 blessĂ©s, et 10 disparus, Smith remporte l'une des victoires confĂ©dĂ©rĂ©es les plus complètes de la guerre.

Bataille de Munfordville

Tandis que Smith continue vers Lexington, Bragg entre juste dans le Kentucky, ayant retardĂ© son dĂ©part de Chattanooga jusqu'au . On dit Ă  Bragg qu'il y a suffisamment de provisions dans la rĂ©gion de Glasgow, mais en apprenant que Bragg est entrĂ© dans le Kentucky, Buell laisse George Thomas Ă  la garde de Nashville et dĂ©place le reste de son armĂ©e, dans Bowling Green fortement fortifiĂ©e.

Pendant ce temps, Smith envoie le colonel John Scott chercher Bragg. Dans la nuit du , Scott rencontre John T. Wilder (en) Ă  Munfordville, et demande sa reddition. Scott demande l'aide de la brigade du Mississippi de James Chalmers, qui se dĂ©place pour soutenir Scott au cours de la nuit. L'assaut commence le lendemain matin, et malgrĂ© leur infĂ©rioritĂ© numĂ©rique, les forces de Scott forces infligent plus de 200 pertes au dĂ©but de combat. Ă€ 9 h 30, Chalmers tente d'intimider Wilder pour qu'il se rende, envoyant d'un drapeau de trĂŞve avec le message « Vous avez fait une dĂ©fense courageuse de votre position, et pour Ă©viter de nouvelles effusions de sang, je demande une reddition inconditionnelle de vos forces. J'ai six rĂ©giments d'infanterie, un bataillon d'infanterie de tireurs d'Ă©lite, et je viens d'ĂŞtre renforcĂ© par une brigade de cavalerie, sous les ordres du colonel Scott, avec deux bataillons d'infanterie ». Ă€ la rĂ©ception de ce message, Wilder rĂ©pond : « je vous remercie pour vos compliments. Si vous souhaitez Ă©viter de nouvelles effusions de sang, gardez-vous hors de la portĂ©e de mes armes ».

Wilder est bientĂ´t renforcĂ© par le colonel Cyrus L. Dunham (en), qui apporte une force de 4 000 hommes. Scott et Chalmers demande de l'aide Ă  l'armĂ©e principale de Bragg. Bragg est furieux, mais arrive le lendemain pour prendre la responsabilitĂ© de la bataille. Bragg dĂ©ploie les forces sous les ordres de William J. Hardee et Leonidas Polk autour de la ville, retardant son attaque jusqu'au . Bragg envoie une autre demande de la force de reddition. Au cours d'un conseil de guerre, Wilder fait une demande inhabituelle au subordonnĂ© de Bragg, Simon B. Buckner - qu'il soit autorisĂ© Ă  inspecter les forces qui maintenant l'entourent afin de dĂ©terminer si la reddition est l'action correcte. Ravi par ce compliment suprĂŞme, Buckner est obligĂ©, et après une Ă©tude de la ligne confĂ©dĂ©rĂ©e, Wilder se rend.

La force de Wilder d'environ 4 000 hommes, est libĂ©rĂ©e sur parole et part vers Bowling Green, oĂą Bragg espère qu'elle drainera le ravitaillement de Buell. Le retard causĂ© par la victoire confĂ©dĂ©rĂ©e Ă  Munfordville peut leur avoir coĂ»ter un prix beaucoup plus important, Louisville.

Inauguration du gouverneur Hawes

Affiche (en) de James Brown Clay (en), octobre 1862

Alors que Bragg fait reposer ses troupes et planifie son mouvement suivant, Buell marche vers le nord à partir de Bowling Green et arrive à Louisville, le . Voyant son objectif principal tombé dans les mains de l'Union, Bragg se tourne vers Bardstown, où il a prévu de rencontrer Smith. Smith opère réellement indépendamment près de Frankfort, et Bragg, maintenant douloureusement conscient que le manque de coopération avec Smith peut amener à la défaite des confédérés au Kentucky, commence à disperser ses troupes dans des postures défensives à Bardstown, Shelbyville, et Danville.

Bragg et Smith sont déçus par le nombre de volontaires du Kentucky. Des cargaisons de wagon de fusils ont été envoyés dans le Commonwealth pour équiper les recrues estimées, mais bien que les sympathies confédérées soient élevées, les volontaires ne le sont pas, et de nombreux fusils restent dans les wagons. Bragg espère rallier d'éventuelles recrues en installant Richard Hawes, gouverneur gouvernement fantôme confédéré du Kentucky, lors d'une cérémonie d'inauguration à Frankfort. Le gouvernement élu fuit à Louisville, juste avant l'arrivée des confédérés à Frankfort.

La cérémonie a lieu le . Tout d'abord, Bragg s'adresse à la foule de partisans assemblée, en promettant de défendre le Commonwealth. Puis Hawes, qui fait le serment pour sa prise de poste des mois plus tôt lors d'un voyage avec l'armée du Tennessee de Bragg, prononce un long discours inaugural. Il dit à la foule que le gouvernement provisoire « instituera autant que possible de telles institutions civiles, comme il protégera les personnes et les biens, jusqu'à ce que les personnes dans leur capacité souveraine puissent établir de façon permanente un gouvernement fondé sur la volonté de la majorité ».

Les promesses faites par Bragg et Hawes sont de courte durée. Avant que le bruit de l'inauguration puisse être entendu, les forces de Buell descendent sur la capitale de l'État, tirant des obus d'artillerie qui brisent l'atmosphère joviale et mettent les forces confédérées en fuite. Bragg a cruellement sous-estimé la capacité de Buell de faire une avancée rapide sur sa position. Alors que les préparatifs sont en cours pour l'inauguration de Hawes, Buell met déjà la pression sur l'armée confédérée de Shelbyville. Bragg ordonne à Leonidas Polk d'attaquer de Bardstown le flanc de Buell, mais Polk est déjà l'objet d'attaques et retraite vers Bryantsville (en). Bragg commence une retraite à partir de Francfort vers Harrodsburg pour se regrouper avec Polk. En attendant, Smith se prépare à défendre Lexington, où il suppose que la majeure partie de la force de Buell va se diriger.

Bataille de Perryville

Le champ de bataille de Perryville, comme il est dĂ©crit dans le Harper's Weekly, 1er novembre 1862

D'ici le , les forces de Polk sont retournĂ©es Ă  la ville de Perryville. La pĂ©riode sèche de l'Ă©tĂ© de 1862 a laissĂ© peu d'eau en rĂ©serve, et lorsque les troupes de l'Union apprennent la prĂ©sence d'eau dans le Doctor's Creek Ă  Perryville, elles commencent Ă  avancer contre la position confĂ©dĂ©rĂ©e. Bragg partage l'hypothèse de Smith selon laquelle la majeure partie de l'attaque de l'Union visera Lexington et Frankfort, et ordonne aux forces de Polk d'attaquer et de dĂ©truire la force de l'Union qui progresse avant de partir vers Versailles pour rencontrer Smith. Les soldats confĂ©dĂ©rĂ©s Ă  Perryville, cependant, rĂ©alisent que qu'une force beaucoup plus importante approche, et prend une posture dĂ©fensive. En fait, Buell, Charles Champion Gilbert, Alexander McCook, et Thomas Crittenden approchent tous de Perryville.

Les confĂ©dĂ©rĂ©s ne sont pas les seuls Ă  se tromper quant Ă  la situation, cependant. Lors de Bragg apprend que ses hommes n'ont pas attaquĂ© comme l'a ordonnĂ©, il vient Ă  Perryville lui-mĂŞme pour mener l'attaque. Au cours du rĂ©alignement dans une posture offensive, les confĂ©dĂ©rĂ©s soulèvent un tel nuage de poussière que la force de l'Union qui approche croit  qu'ils sont en train de retraiter vers Harrodsburg. Ce qui donne aux hommes de Bragg l'avantage de la surprise quand ils ouvrent le feu sur les forces de McCook Ă  14 heures, le . Alors que McCook est repoussĂ© sur le flanc gauche, le centre de l'Union tient bon jusqu'Ă  ce que le flanc droit commence Ă  s'effondrer.

Avant la fin d'après-midi, Buell apprend la gravitĂ© de la situation de McCook, sur quoi il envoie deux brigades du corps de Gilbert pour le renforcer. Cela stoppe la progression des confĂ©dĂ©rĂ©s sur McCook au nord de Perryville. Pendant ce temps, les petites brigades confĂ©dĂ©rĂ©es rencontrent la force de Gilbert de 20 000 hommes Ă  l'ouest et la force de Crittenden, comprenant elle aussi  20 000 hommes, vers le sud. Ce n'est qu'alors que Bragg se rend compte qu'il est en face de la force principale de Buell, et qu'il est largement en infĂ©rioritĂ© numĂ©rique. Comme la nuit approche et interrompt la bataille, Bragg confère avec ses officiers et dĂ©cide de se retirer Ă  Harrodsburg pour rencontrer Smith. De Harrodsburg, les confĂ©dĂ©rĂ©s quittent le Kentucky par le Cumberland Gap. Pendant le reste de la guerre, il n'y aura plus d'efforts concertĂ©s de la part de la ConfĂ©dĂ©ration pour tenir le Kentucky.

Le , selon les termes de l'Ordre général No 11, une trentaine de familles Juives, résidentes de longue date, sont forcées de quitter leurs maisons. Cesar Kaskel, un homme d'affaires juif de renom local, envoie un télégramme au président Lincoln, et le rencontre, réussissant finalement à obtenir la révocation de l'ordre.

Morgan frappe Ă  nouveau

Tableau de 1863 montrant les forces de l'Union dans le Kentucky.

Son incapacitĂ© Ă  engager Bragg et Smith lors de leur retraite du Kentucky a conduit au remplacement de Buell par le gĂ©nĂ©ral William Rosecrans. Rosecrans campe Ă  Nashville au cours de l'automne et au dĂ©but de l'hiver de 1862. Croyant que Rosecrans commencera une campagne dès qu'une quantitĂ© suffisante de fournitures aura Ă©tĂ© accumulĂ©e, Bragg envoie John Hunt Morgan en arrière dans le Kentucky en pour couper la ligne de ravitaillement de Rosecrans par le chemin de fer de Louisville et Nashville. Le raid de Morgan fait partie d'un plan visant Ă  perturber les lignes d'approvisionnement de l'Union. Alors que Morgan est en mouvement dans le Kentucky, Nathan Bedford Forrest lance un raid par le Tennessee de l'Ouest jusqu'au Purchase au Kentucky pendant qu'Earl Van Dorn descend dans le sud-ouest du Tennessee.

Le raid de Noël

Les hommes de Morgan entrent dans le Kentucky, le et s'emparent d'un wagon d'approvisionnement de l'Union en partance pour Glasgow. Le jour de NoĂ«l,  les hommes de Morgan chevauchent dans Glasgow Ă  destination de Bacon Creek Station et de la travĂ©e du pont de Louisville et Nashville . Après avoir rĂ©primĂ© la rĂ©sistance acharnĂ©e de l'Union, les hommes de Morgan dĂ©truisent le pont et plusieurs kilomètres de voie ferrĂ©e. Quoi qu'il arrive par la suite, ils ont rĂ©ussi Ă  perturber la ligne d'approvisionnement de Rosecrans.

De Bacon Creek, Morgan chevauche Ă  Elizabethtown, arrivant le . Le commandant de l'Union, le colonel H. S. Smith, demande la reddition de Morgan, mais Morgan renverse la situation, encercle Smith, et, après une courte escarmouche, acceptĂ© sa reddition. De nouveau, Morgan dĂ©truit l'infrastructure de la Louisville et Nashville dans la rĂ©gion, puis commence Ă  planifier son retour au Tennessee.

L'artillerie du colonel John M. Harlan bombarde la force de Morgan pendant qu'elle traverse la rivière Rolling Fork (en) le , blessant sĂ©rieusement le commandant de la première brigade Basilic W. Duke. Duke est amenĂ© Ă  Bardstown pour ĂŞtre soignĂ©, cependant, et se remet Ă  temps pour rejoindre la retraite des confĂ©dĂ©rĂ©s le lendemain.

La pluie verglaçante tourmente les hommes de Morgan alors qu'ils campent Ă  Springfield, dans la nuit du . Pire encore, les Ă©claireurs rapportent une Ă©norme force de l'Union concentrĂ©e Ă  quatorze kilomètres (neuf miles) Ă  Lebanon. Avec les hommes de Frank Wolford qui se dĂ©placent vers sa position, Morgan prend la dĂ©cision difficile de sortir, juste après minuit, sous une mĂ©tĂ©o qui s'aggrave. Il ordonne Ă  quelques compagnies de crĂ©er une diversion, feignant une attaque sur Lebanon et brĂ»lant des clĂ´tures pour crĂ©er l'apparence de feux de camp, tandis que le corps principal de son armĂ©e continue vers Campbellsville. Le plan fonctionne, et après une marche que beaucoup dĂ©crivent comme la nuit la plus misĂ©rable de la guerre, les hommes de Morgan arrivent en sĂ©curitĂ© Ă  Campbellsville pour le rĂ©veillon du Nouvel An et capturent quelques fournitures bienvenues. Le lendemain, ils partent par Columbia, et retournent au Tennessee le .

Morgan traverse l'Ohio

Ă€ la suite du raid de NoĂ«l, il y a seulement de petites incursions dans le Kentucky par diffĂ©rentes unitĂ©s sous les ordres de Roy Cluke, John Pegram, Humphrey Marshall (en), entre autres. FrustrĂ©s, les commandants de l'Union ne peuvent pas rĂ©agir Ă  ces raids imprĂ©visibles. Morgan va bientĂ´t leur faire une faveur, cependant, en augmentant la visibilitĂ© de son prochain raid.

Il est largement rapportĂ© que, depuis son mariage en , Morgan a perdu une partie de sa bravade. Morgan, dĂ©sireux de dissiper ces rumeurs et fatiguĂ© de garder le flanc gauche de Bragg, propose un raid dans le Kentucky et Ă  travers la rivière Ohio. Bragg, craignant une attaque de Rosecrans, accueille favorablement l'idĂ©e d'une diversion qui abaisserait la pression sur son armĂ©e du Tennessee. Morgan rassemble ses hommes dans une rĂ©gion entre Liberty et Alexandria, dans le Tennessee. Le , il s'adresse Ă  son unitĂ©, en leur disant que Bragg a autorisĂ© un raid sur Louisville, et si les conditions le permettent, Ă  travers la rivière Ohio, en Indiana et, Ă©ventuellement, en Ohio. Il confie les vrais ordres de Bragg – s'arrĂŞter Ă  la rivière Ohio - seulement Ă  son ami fidèle Basil Duke.

Le raid est retardĂ© par des ordres d'intercepter un raid de l'Union se dirigeant vers Knoxville, dans le Tennessee, mais au bout de trois misĂ©rables semaines pataugeant dans des conditions boueuses, les hommes de Morgan ne trouvent toujours pas l'ennemi. Ils commencent finalement Ă  entrer dans le Kentucky, le . Deux jours plus tard, Morgan engage les forces du colonel Orlando Moore Ă  Tebbs Bend, oĂą un pont traverse la Green près de Campbellsville. Comme c'est sa coutume, Morgan exige une capitulation sans condition, mais Moore, remarquant que c'est le jour de l'IndĂ©pendance, rĂ©pond : « C'est un mauvais jour pour une reddition, et je ne prĂ©fère pas ». Les forces de Moore remporte la journĂ©e, et Morgan, ayant subi 71 blessĂ©s, dĂ©cide de contourner le pont.

Marqueur historique notant les activitĂ©s de Morgan Ă  Brandebourg, dans le Kentucky, oĂą ses forces capturent deux bateaux Ă  vapeur, le John B. McCombs et l'Alice Dean (en), avant de traverser la rivière Ohio, en Indiana

Morgan rencontre de nouveau de la rĂ©sistance Ă  Lebanon, oĂą, malgrĂ© la victoire confĂ©dĂ©rĂ©e, son frère de dix-neuf ans, Tom, est tuĂ©. Ă€ partir de Lebanon, les hommes de Morgan pressent le pas de Springfield Ă  Bardstown, oĂą ils apprennent que les soldats de l'Union sont Ă  moins d'une journĂ©e derrière eux, et que Louisville se prĂ©pare dĂ©jĂ  pour une autre attaque. Morgan a nĂ©anmoins l'avantage de la surprise, après avoir sĂ©lectionnĂ© Brandebourg comme sa cible. Il envoie un dĂ©tachement avancĂ© faire des prĂ©paratifs pour la traversĂ©e de l'Ohio, et le , ils s'emparent de deux bateaux Ă  vapeur, le John B. McCombs et l'Alice Dean (en). Ă€ minuit, tous les hommes de Morgan sont sur le sol de l'Indiana.

Au cours des semaines suivantes, Morgan chevauche le long de la rivière Ohio, portant son raid dans l'Indiana et l'Ohio. Le , les forces fĂ©dĂ©rales capturent Duke et 700 hommes de Morgan, mais Morgan s'Ă©chappe avec 1 100 autres. La poursuite de l'Union est importante, et Morgan perd des hommes Ă©puisĂ©s quotidiennement, son commandement tombe Ă  363 hommes au moment oĂą il se rend le .

Morgan est envoyĂ© dans un pĂ©nitencier Ă  Columbus, en Ohio, mais s'Ă©chappe avec plusieurs de ses officiers, en . En dĂ©pit de la menace de cour martiale de Bragg pour avoir dĂ©sobĂ©i Ă  ses ordres, la ConfĂ©dĂ©ration a si dĂ©sespĂ©rĂ©ment besoin de commandants que Morgan est rĂ©tabli Ă  son poste de commandement.

Raid de Forrest sur Paducah

Résumé des retours du XXIII corps, département de l'Ohio, responsable du district militaire du Kentucky (première et deuxième divisions), et le district de l'Ouest du Kentucky

Ă€ la suite de la capture de Morgan Ă  l'Ă©tĂ© 1863, il n'y a pas de grands engagements livrĂ©s dans le Kentucky jusqu'au printemps 1864. Des parties de trois rĂ©giments d'infanterie de l'armĂ©e de Bragg doivent se rĂ©organiser comme de l'infanterie montĂ©e sous les ordres d'Abraham Buford (en), mais la ConfĂ©dĂ©ration n'a pas de chevaux Ă  leur fournir. En rĂ©ponse, Nathan Bedford Forrest, qui opère dans le Mississippi, commence Ă  organiser un raid sur l'ouest du Tennessee et le Kentucky. En plus d'obtenir des montures pour l'infanterie montĂ©e Ă  venir, Forrest tente de perturber les lignes d'approvisionnement de l'Union, obtenir des provisions gĂ©nĂ©rales pour les forces confĂ©dĂ©rĂ©s, et dĂ©courager l'enrĂ´lement de noirs du Kentucky dans l'armĂ©e de l'Union.

Le , Forrest commence son attaque. Il rencontre le colonel Stephen G. Hicks (en) Ă  Fort Anderson (en) et exige une capitulation sans condition. Sachant que les principaux objectifs de Forrest sont d'obtenir des fournitures et des chevaux, Hicks dĂ©cline. Pour la plupart, Hicks a raison dans son hypothèse que Forrest ne lancera pas l'assaut sur le fort, mais le colonel confĂ©dĂ©rĂ© Albert P. Thompson, un natif de la rĂ©gion, tente brièvement de le capturer avant d'ĂŞtre tuĂ© avec 24 hommes de son unitĂ©. Forrest occupe la ville pendant dix heures, dĂ©truisant les quartiers gĂ©nĂ©raux de l'Union, ainsi que les bâtiments de logement du quartier maĂ®tre et du commissaire. Forrest capture Ă©galement un total de 200 chevaux et mules, avant de se replier sur Mayfield. Ă€ la suite du raid, Forrest accorde une permission aux hommes du Kentucky sous ses ordres de manière qu'ils puissent obtenir de meilleurs vĂŞtements et des montures. Comme convenu, chaque homme revient Ă  Trenton, dans le Tennessee le .

Les journaux unionistes se vantent après le raid que les forces de l'Union avaient cachĂ© les meilleurs chevaux dans la rĂ©gion et que Forrest a seulement capturĂ© chevaux volĂ©s Ă  des citoyens. Furieux, Forrest ordonne Ă  Buford de retourner dans le Kentucky. Les hommes de Buford arrivent le , forcent Hicks Ă  retourner dans le fort, et capturent 140 chevaux supplĂ©mentaires dans la fonderie, exactement lĂ  oĂą la presse l'avait indiquĂ©. Ils rejoignent ensuite Forrest dans le Tennessee. Le raid n'est pas seulement un succès pour avoir obtenu de nouvelles montures, mais fait diversion pour l'attaque sur le Fort Pillow, Tennessee de Forrest.

1864-1865 : le régime Militaire

En rĂ©ponse au problème croissant des campagnes de guĂ©rilla tout au long de 1863 et 1864, en , le major gĂ©nĂ©ral Stephen G. Burbridge se voit confier le commandement de l'État du Kentucky. Cela commence par une longue pĂ©riode de contrĂ´le militaire qui durera jusqu'au dĂ©but de 1865, en commençant par la loi martiale autorisĂ©e par le prĂ©sident Abraham Lincoln. Pour pacifier le Kentucky, Burbridge rĂ©prime rigoureusement la dĂ©loyautĂ© et utilise la pression Ă©conomique comme contrainte. Sa politique de guĂ©rilla, qui comprend l'exĂ©cution publique de quatre guĂ©rilleros pour chaque mort d'un citoyen de l'Union dĂ©sarmĂ©, suscite le plus de controverse. Après une brouille avec le gouverneur Thomas E. Bramlette (en), Burbridge est dĂ©mis de ses fonctions en . Les confĂ©dĂ©rĂ©s se souviennent de lui comme le « Boucher du Kentucky ».

Ordre de bataille des forces de l'Union dans le Kentucky

  • DonnĂ©es issues de Tabular Statements Showing the Names of Commanders of Army Corps, Divisions and Brigades, United States Army, During the War of 1861 to 1865, compilĂ© Ă  partir des donnĂ©es archivĂ©es dans le bureau du quartier maĂ®tre gĂ©nĂ©ral de l'ArmĂ©e, le gĂ©nĂ©ral. C. McKeever, 1887.

1862-1863

Armée du Kentucky

Major gĂ©nĂ©ral Gordon Granger

Première division

Brig. GĂ©n. A. J. Smith

Deuxième division

Brig. GĂ©n. Quincy Adams Gilmore

Troisième division

Brig. GĂ©n. Absalom Baird

Première brigade

Brig. GĂ©n. Stephen Gano Burbridge

Première brigade

Brig. GĂ©n. G. Clay Smith (en)

Première brigade

Colonel John Coburn

Deuxième brigade 

Colonel William A. Landram

Deuxième brigade

Colonel Samuel A. Gilbert

Deuxième brigade

Colonel Peter T. Swain

Les Forces Ă  Bowling Green, au Kentucky

Brig. GĂ©n. Machlon D. Manson (en)

  • Le force de Manson se compose de ce qui est restĂ© du commandement du major gĂ©nĂ©ral William "Bull" Nelson (en), qui a Ă©tĂ© vaincu Ă  la bataille de Richmond.

1863-1864

  • Les forces dans le Kentucky Ă  ce moment comprend Ă©galement trois autres brigades de la première division, les brigades des deuxième, troisième et quatrième divisions du XXIII corps qui sont sur le terrain près de deux divisions du IX Corps, et une partie de la division de cavalerie du dĂ©partement de l'Ohio, sous les ordres du major gĂ©nĂ©ral George Stoneman.
  • Curieusement, les archives officielles se rĂ©fèrent au commandement de Boyle comme le « district de l'Ouest du Kentucky », bien qu'il comprenne l'ensemble du Kentucky Ă  l'exception de l'Ouest du Kentucky, qui est attribuĂ© au district de Columbus
Première division - XXIII corps

Créé G. O. N ° 103. A. G. O. du . Réorganisé en .
Commandant, selon les périodes
S.D. Sturgis, brigadier général,
S.P. Carter, brigadier général,
J.T. Boyle (en), brigadier général,

Forces amĂ©ricaines. Kentucky central - première division, XXIII corps

Organisées en . Retirées en . Transférées dans le Département de l'Ohio.
Commandant, selon les périodes
E.H. Hobson, brigadier général,

Forces américaines, Kentucky oriental - première division, XXIII corps

Organisées en . Retirées en . Transférées dans le département de l'Ohio.
Commandant, selon la période
G.W. Gallup, Col. 14th KY. Vols.,

Forces américaines, Somerset, Ky. - première division, XXIII corps

Organisées en . Retirées en . Transférées dans le département de l'Ohio.
Commandant, selon la période
T.T. Garrard (en), brigadier général,

Forces américaines, Nord du Kentucky central - première division, XXIII corps

Organisées en . Retirées en . Transférées dans le département de l'Ohio.
Commandant, selon la période
S.S. Fry (en), brigadier général,

Forces américaines, sud-ouest du Kentucky central - première division, XXIII corps

Organisées en . Retirées en . Transférées dans le département de l'Ohio.
Commandant, selon la période
C. Maxwell, le Colonel 26th Ky. Vols.,

District de Columbus, Ky (6th division, XVI corps)

Appelée sixième division, XVI corps, en .
Changée en troisième division, XVI corps, en .
Commandant, selon la période
A. Asboth, brigadier général,
A.J. Smith, brigadier général,

Première brigade - sixième division - XVI corps

Organisée le . Transférée dans la division de cavalerie en .
Commandant, selon la date
Geo. E. Waring Jr, le Colonel du 4th Mo. Cav., juillet &
C.H. Fox, le Colonel du 101st Ills. Vols.,
J.K. Mills, Col. 24th Mo. Vols.,

  • Le district de Columbus devient le district de l'Ouest du Kentucky, et les troupes du XVI corps sont remplacĂ©es par des troupes du XXIII corps.

1864-1865

  • Les forces dans le Kentucky, Ă  ce moment, comprennent aussi les première, deuxième, troisième et quatrième divisions du XXIII corps, sous le commandement du major gĂ©nĂ©ral John M. Schofield, affectĂ©es aux forces de Sherman pour la campagne d'Atlanta.
Cinquième division, XXIII corps ou district du Kentucky

Organisée en .
Transférée dans le département du Cumberland, . G. O. No 5, A.G. O.
Commandant, selon la période
S.G. Burbridge, brigadier général,

Première division du district du Kentucky

Organisée le .
Commandant, selon la période
E.H. Hobson, brigadier général, le et le
N.C. McLean (en), brigadier général, le

Deuxième division du district du Kentucky

Organisée en
Commandant, selon la période
Hugh Ewing, brigadier général, le

Première brigade - première division - Dist. du Kentucky

Organisée en .
Commandant, selon la période
G.W. Gallup , Col. 14th Ky Mtd. Inf.,
S.B. Brown, Col. 11th Mich. Cav.,
E.H. Hobson, brigadier général,
C.J. True, le Colonel 40th Ky Vols.,

Première brigade de la deuxième division - Dist. du Kentucky

Organisée en .
Commandant, selon la période
S.D. Bruce (en), colonel du 20th Ky. Vols. (en),
T.B. Fairleigh, lieutenant colonel 26th Ky. Vols. (en),

Deuxième brigade - première division - Dist. du Kentucky

Organisée en .
Commandant, selon la période
C.J. True, colonel 40th Ky. Mtd. Inf.,
J.M. Brown, colonel 45th Ky. Mtd. Inf.,
F.N. Alexander, colonel 30th Ky. Vols.,

Deuxième brigade de la deuxième division - Dist. du Kentucky

Organisée en .
Commandant, selon la période
C. Maxwell, colonel 26th Ky. Vols., avril et
J.H. Grider, colonel du 52th Ky. Vosl.,
S.P. Love, col. 11th Ky. Vols. (en),
D.J. Dill, colonel 30th Wis. Vols.,

Troisième brigade de la première division - Dist. du Kentucky

Organisée en
Commandant, selon la période
C.S. Hanson, colonel 37th Ky. Mtd. Inf.,
B.J. Spaulding, lieutenant colonel 37th Ky. Vols.,

quatrième brigade de la première division - Dist du Kentucky

Organisée en
Commandant, selon la période
J.M. Brown, colonel 45th Ky. Mtd. Inf.,
R.W. Ratliff, col. 12th Ohio Cav,

District de l'Ouest du Kentucky

Organisée en . Retirées en .
Commandant, selon la date
E.A. Paine (en), brigadier général,
S. Meredith, brigadier général,

Voir aussi

États adjacents du Kentucky durant la guerre de SĂ©cession
Théâtre occidental de la guerre de Sécession

Notes

The Kentucky Encyclopedia, Lexington, Kentucky, The University Press of Kentucky, , 1045 p. (ISBN 0-8131-1772-0)

Références

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  • Bill Bailey, Kentucky State Parks, Saginaw, Michigan, Glovebox Guidebooks of America, (ISBN 1-881139-13-1, lire en ligne)
  • The Civil War in Kentucky : Battle for the Bluegrass, Mason City, Iowa, Savas Publishing Company, , 320 p. (ISBN 1-882810-47-3)
  • Doug Cantrell, Thomas D. Matijasic, Richard Holl, Lorie Maltby et Richard Smoot, Kentucky Through the Centuries : A Collection of Documents & Essays, Dubuque, Iowa, Kendall/Hunt Publishing Company, (ISBN 0-7575-2012-X)
  • (en) Encyclopedia of Kentucky, New York (État de New York), Somerset Publishers, , 529 p. (ISBN 0-403-09981-1)
  • (en) Lowell H. Harrison, The Civil War in Kentucky, Lexington, Kentucky, The University Press of Kentucky, , 115 p. (ISBN 0-8131-0209-X, lire en ligne)
  • (en) Kentucky's Governors, Lexington, Kentucky, The University Press of Kentucky, (ISBN 0-8131-2326-7)
  • (en) The Kentucky Encyclopedia (Associate editors: Thomas D. Clark, Lowell H. Harrison, et James C. Klotter), Lexington (Kentucky), The University Press of Kentucky, (ISBN 0-8131-1772-0)
  • (en) James C. Klotter, Lowell Harrison, James Ramage, Charles Roland, Richard Taylor, Bryan S Bush, Tom Fugate, Dixie Hibbs, Lisa Matthews, Robert C. Moody, Marshall Myers, Stuart Sanders et Stephen McBride, Kentucky's Civil War 1861–1865, Clay City (Kentucky), Back Home In Kentucky, Inc., (ISBN 0-9769231-1-4)
  • (en) Robert A. Powell, Kentucky Governors, Frankfort, Kentucky, Kentucky Images, (OCLC 2690774)
  • Smith, John David. "Whither Kentucky Civil War and Reconstruction Scholarship?." Register of the Kentucky Historical Society 112.2 (2014): 223-247. online
  • (en) Edison H. Thomas, John Hunt Morgan and His Raiders, Lexington, Kentucky, The University Press of Kentucky, , 119 p. (ISBN 0-8131-0214-6)

The Kentucky Encyclopedia, Lexington, Kentucky, The University Press of Kentucky, , 1045 p. (ISBN 0-8131-1772-0)

The Kentucky Encyclopedia, Lexington, Kentucky, The University Press of Kentucky, , 1045 p. (ISBN 0-8131-1772-0)

Lectures complémentaires

  • Astor, Aaron. Rebels on the Border: Civil War, Emancipation, and the Reconstruction of Kentucky and Missouri (Louisiana State University Press; 2012) 360 pp
  • Bryan S. Bush, Butcher Burbridge : Union General Stephen Burbridge and His Reign of Terror Over Kentucky, Morley, Missouri, Acclaim Press, , 208 p. (ISBN 978-0-9798802-5-4 et 0-9798802-5-4)
  • Brown, Kent Masterton. The Civil War in Kentucky: Battle for the Bluegrass State (Da Capo Press, 2007)
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