Jour des morts (Mexique)
Le Jour des morts (en espagnol : DĂa de Muertos), est une forme particulière de fĂŞte des morts typique de la culture mexicaine actuelle, qui s'observe aussi dans le sud-ouest des États-Unis parmi la communautĂ© hispanique d'origine mexicaine[2] - [3].
Jour des Morts / DĂa de Muertos[1] *
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Un autel du jour des morts, Ă Milpa Alta, (Mexico). | |
Pays * | Mexique |
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Liste | Liste représentative |
Année d’inscription | 2008 |
Année de proclamation | 2003 |
* Descriptif officiel UNESCO | |
Le est pour les catholiques le jour de la commémoration de tous les fidèles défunts. Les festivités mexicaines commencent généralement le et se poursuivent pendant les deux premiers jours du mois de novembre. Dans certaines communautés indigènes, elles sont célébrées plus largement entre le [4] et le [5].
Cette fête n'est pas un jour férié officiel selon l'article 74 du droit du travail mexicain[6], mais les écoles[7] et certaines administrations locales sont en congé le .
Le Jour des morts mexicain est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'Unesco[1].
Calendriers
Le Jour des morts est une célébration à la mémoire et un rituel qui privilégie le souvenir à l'oubli[8].
- La période du au 1er novembre est consacrée aux « angelitos » (enfants morts) ; des autels leur sont dédiés dès le midi du , et un goûter traditionnel sucré leur est offert à 19 heures[9] - [10] - [11].
- Le matin du 1er novembre (Jour de la Toussaint / Todos Santos) est consacré au petit-déjeuner des « angelitos ». C'est ensuite pour les défunts adultes que de nouvelles offrandes sont déposées sur les autels[12].
On constate des variations de date, mais l'ordre des rituels ne change pas (d'abord pour les enfants, ensuite pour les adultes)[13] - [14].
Le , lors de la commémoration de tous les fidèles défunts, les Mexicains vont dans les cimetières en jetant des pétales de fleurs au sol et en allumant des bougies pour guider les âmes vers les tombes. Cette visite, qui a la particularité d'être festive, est l'occasion de nettoyer les tombes des défunts et de leur apporter des offrandes, notamment de fleurs de cempasúchil (roses d'Inde) ou d'œillets d'Inde, et de la nourriture.
Autels
Les Mexicains confectionnent des autels pour leurs défunts chez eux. Ceux-ci se composent de plusieurs niveaux, symbolisant les différents lieux traversés par l'âme du défunt. On y place diverses offrandes dont les plus communes sont le portrait du défunt et ses objets personnels, des calaveras, des bougies, des fleurs de cempasúchil, un crucifix, du papel picado, de l'encens, du copal et de la nourriture.
Le ou les portraits du défunt honore la partie supérieure de l’autel. Il est placé devant un miroir, positionné pour que le défunt ne puisse voir que le reflet de ses proches. Les objets personnels servent à faire plaisir au défunt ainsi qu’à lui rappeler qu’il est aimé et qu'il n'a pas été oublié.
Les calaveras sont des crânes en sucre, en chocolat ou en plastique sur lesquels est inscrit parfois le nom du défunt et qui servent à la décoration. Les bougies, elles, représentent le chemin que le défunt doit suivre pour arriver à son autel. Du 1er au , les familles nettoient et décorent souvent les tombes de fleurs. La croix est placée sur le dessus de l'autel, d'un côté de l'image du défunt. Le papel picado est un artisanat mexicain fait avec du papier (mais aussi de feuilles de plastique) découpé en figures de squelettes et de crânes ou toutes sortes de motifs géométriques. L’encens et le copal, eux, symbolisent le passage de la vie à la mort. Enfin, on dépose de la nourriture sur l’autel, notamment le pain de mort (« pan de muerto »), des têtes de mort en sucre (« calaveras de alfeñique ») ou en graines d'amarantes, et parfois des offrandes appréciées par le défunt.
- Préparation des tombes.
- Offrande de copal.
- DĂ©coration d'une tombe au Mexique.
- Exemple de calaveras en sucre.
Niveaux d'autel
Les niveaux de l'autel des morts représentent la cosmovision, le monde matériel et immatériel ou les quatre éléments, et dans chacun d'eux sont placés différents objets symboliques de la culture, de la religion ou de la personne pour laquelle l'autel est dédié[15].
- Les autels à deux niveaux sont une représentation de la division du ciel et de la terre et représentent les fruits de la terre et les bienfaits des cieux, comme la pluie[15].
- Les autels à trois niveaux représentent le ciel, la terre et les enfers. En raison de l'introduction des idéologies des religions européennes, leur signification a évolué vers deux sens possibles : ils peuvent représenter la terre, le purgatoire et le royaume des cieux ou les éléments de la Sainte Trinité, selon la tradition catholique[16].
- Les autels Ă sept niveaux sont les plus conventionnels. Ils reprĂ©sentent les sept niveaux que l'âme doit traverser pour atteindre le repos ou la paix spirituelle[17]. Selon la pratique OtomĂ, les sept Ă©tapes reprĂ©sentent les sept pĂ©chĂ©s capitaux[18].
Dans diffĂ©rentes cultures, notamment chez les Mexicas, on croyait qu'il existait un processus pour la naissance et un autre pour la mort ; lorsque l'âme quitte le corps physique, elle doit passer par une sĂ©rie d'Ă©preuves ou de dimensions pour atteindre le repos tant dĂ©sirĂ©. Dans la vision du monde des Mexicas, l'âme d'une personne doit passer par huit niveaux dans le Mictlán (le monde souterrain de ceux qui meurent de causes naturelles), chacun reprĂ©sentant une Ă©preuve pour atteindre le neuvième niveau, oĂą l'on arrive devant Mictlantecuhtli et sa femme MictecacĂhuatl, atteignant ainsi le repos Ă©ternel. Le dieu aztèque Xolotl Ă©tait le psychopompe des âmes sur la route[19].
Spécificités régionales
- Sinaloa et Sonora : dans la région mayo, la célébration commence le [20] - [4].
- Sonora : chez les Yaquis, la fête commence dès le 1er octobre avec la célébration des enfants morts, et se poursuit avec des processions (« kontis ») tous les lundis jusqu'au , et se termine le [20].
- Tabasco : chez les Chontales, cette fête est observée pendant tout le mois de novembre[5].
- Hanal Pixán au Yucatán
États-Unis
La fête des morts est fêtée aux États-Unis dans certaines régions, en grande partie par la population d'origine hispanique[21]. Elle se célèbre plus particulièrement au Sud du pays où les Chicanos »[22].
Les festivités sont les mêmes qu'au Mexique : décoration des pierres tombales, construction d'autels où les Chicanos déposent des cierges, des fleurs et des aliments[21].
Philippines
Aux Philippines, qui faisaient partie ainsi que le Mexique de la Nouvelle Espagne jusqu'en 1821, le jour des morts est également célébré. Les cimetières connaissent une forte affluence à cette occasion. Une veillée de 24 heures et des offrandes de fleurs et de bougies sont faites aux défunts[23].
Histoires
Fêtes précolombienne
On retrouve des rites dédiés aux ancêtres, dans les civilisations mésoaméricaines, depuis environ trois mille ans, même s'ils sont d'une grande hétérogénéité.
Peu de temps avant l'arrivée des Espagnols, à l'époque postclassique, dans le centre de l'actuel Mexique, les Aztèques pratiquaient deux fêtes des morts majeures : une pour les enfants (Miccaihuitontli), et une pour les adultes (Hueymiccalhuitl). La petite fête était célébrée vingt jours avant la grande, au mois d'août, coïncidant avec la fin du cycle agricole du maïs, de la courge, des pois et des haricots[26]. Elle commençait avec la coupe du xócotl, un arbre dont on retirait l'écorce et qu'on décorait de fleurs. Tout le monde y participait et faisait des offrandes à l'arbre pendant vingt jours. Ces festivités étaient dédiées aux proches défunts. Elles étaient célébrées entre le neuvième et le dixième mois du calendrier solaire mexica correspondant aux mois de juillet et d'août, et étaient présidées par la déesse Mictecacihuatl, la Dame de la Mort, épouse du Seigneur de la terre des morts, Mictlantecuhtli.
À l'époque préhispanique, il était également courant de conserver les crânes des victimes de sacrifice humain et de les exposer lors de certains rituels, notamment sur un tzompantli.
Peu après la colonisation espagnole, Diego Durán a constaté que ces fêtes n’étaient plus célébrées en août mais à la Toussaint : des offrandes de monnaie, de cacao, de cire, d'oiseaux, de fruits, de grandes quantités de graines et de nourriture en général étaient dédiées le premier jour aux enfants morts et le lendemain aux adultes, pour, selon lui, perpétuer les rituels et les croyances indigènes en faisant semblant de respecter les traditions chrétiennes[27].
La fĂŞte de nos jours
Le lien présumé entre les traditions préhispaniques et les traditions actuelles est cependant difficile à établir et a été contesté par plusieurs chercheurs spécialistes du sujet. Inconnue durant trois siècles de colonisation, elle n'apparut dans sa forme actuelle que durant la présidence de Lázaro Cárdenas[28] dans le contexte politique nationaliste et indigéniste d'alors, ce qui explique que ce sont principalement les indigènes qui, à l'époque, furent séduits par cette fête, et est à l'origine de l'actuelle confusion qui en ferait une fête d'origine indigène, ce qui est faux car s'il existait des cultes des morts préhispaniques, l'actuel jour des morts n'a aucun lien avec et est d'origine espagnole et catholique[29]. En 2007, Elsa Malvido, alors directrice des études historiques de l'Institut national d'anthropologie et d'histoire (INAH), affirmait que les rituels contemporains du jour des morts sont exclusivement hérités des traditions chrétiennes apportées par les Espagnols[30]. Elle explique que ce sont les Espagnols qui pensaient que les âmes parcouraient la Terre et flottaient autour d'eux. Tous craignaient qu'elles s'abattent sur eux pour les emporter avec elles. C'est pourquoi ils préparaient des autels avec du vin et du pain pour les apaiser. Des cierges les guidaient jusqu'à l'autel.
De même, en 2019, Noemà Cruz Cortés affirme que ce sont les colons espagnols qui ont importé au Mexique au XVIe siècle le rituel chrétien médiéval qui consistait à dédier aux morts un autel avec des fleurs et de la nourriture. Cette tradition aurait été adoptée par les indigènes, principalement dans le centre du pays, en y intégrant des éléments issus de leurs propres traditions, comme l'usage de la fleur de cempasúchil, qui n'était pas utilisée dans les rites préhispaniques pour les défunts mais pour le dieu Huitzilopochtli[31].
L'archéologue mexicain Ricardo Rivera soutient en 2010 que les célébrations actuelles n'ont plus de liens avec les célébrations préhispaniques : elles sont devenues mercantiles et l'origine de cette tradition ne remonterait pas selon lui au-delà de l'intervention américaine (1847-1848) ou française (1862), voire des débuts du Porfiriat (1876)[32] ; pour d'autres chercheurs, elle serait encore plus récente, avec une première impulsion avec le nationalisme culturel [33] porté par José Vasconcelos après la Révolution mexicaine, puis une plus importante, auprès d'un public plus vaste, à partir des contestations de 1968[34].
Selon Elsa Malvido, les origines préhispaniques de cette fête sont une légende créée de toutes pièces et propagée par des intellectuels nationalistes mexicains durant la présidence du général Lázaro Cárdenas [35] - [36]. Inconnu, tombé en désuétude, ou oublié dans la plus grande partie du Mexique le Jour des morts fut promu et popularisé dès les années 1920 par les gouvernements nationalistes issus de la révolution de 1910[37] qui cherchaient à établir une culture populaire unifiée en le faisant connaître dans tout le pays par des films, des chansons et dans les livres scolaires, ainsi naquirent les actuelles icônes de la mexicanité que sont le jour des morts, la Catrina, la China poblana et le charro[38].
Économie
L'industrie du tourisme s'est fortement développée autour de cette fête au Mexique[39].
Citations
L'écrivain mexicain Octavio Paz a jugé, dans son essai Le Labyrinthe de la solitude, que « L'indifférence du Mexicain devant la mort se nourrit de son indifférence devant la vie »[40].
Dans les Ĺ“uvres de fiction
Filmographie
- Que Viva Mexico !, film soviétique de Sergueï Eisenstein.
- Nuit des morts (Noche de los muertos), moyen métrage mexicain de Julián Pastor, sorti en 1979.
- Esprits criminels, série américaine (saison 9, épisode 6) (2013)
- La Légende de Manolo (The Book of Life), film d'animation américain de Jorge R. Gutierrez, sorti en 2014.
- Spectre, film d'espionnage américano-britannique réalisé par Sam Mendes, sorti en 2015.
- Coco, film d'animation des studios Disney en image de synthèse réalisé par Lee Unkrich, sorti en 2017.
Notes et références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Altar de muertos » (voir la liste des auteurs).
- Les fêtes indigènes dédiées aux morts - Site de l'UNESCO.
- (en) Dia de los Muertos (Day of the Dead) : San Francisco - dayofthedeadsf.org.
- (en) Day of the Dead in Los Angeles 2012 - About.com.
- Chez les Mayos, notamment, cf. « Yaquis y mayos celebran el ciclo ritual de la muerte », INAH, 31 octobre 2016.
- (es) Conaculta, « Patrimonio de la humanidad : La festividad indĂgena dedicada a los muertos en MĂ©xico », in Cuadernos del Patrimonio Cultural y Turismo no 16, 2006, p. 17 [lire en ligne] [PDF].
- (es) « Ley federal del trabajo », réforme du 12 juin 2015, p.20 [PDF].
- (es) SecretarĂa de EducaciĂłn PĂşblica, « Calendario escolar ».
- (es) Instituto Nacional para el Federalismo y el Desarrollo Municipal, « DĂa de Muertos, tradiciĂłn mexicana que trasciende en el tiempo » [« Le Jour des Morts, une tradition mexicaine qui transcende le temps »], sur www.gob.mx, (consultĂ© le )
- (es) TRACE : travaux et recherches dans les Amériques du Centre, Centre d'études mexicaines et centraméricaines, (lire en ligne).
- (es) Celebra el DĂa de Muertos siguiendo la tradiciĂłn mexicana - Irma Menchaca, Zacatecas en lĂnea, 30 octobre 2013.
- (es) Christian Argandar Monroy, CelebraciĂłn de muertos en MĂ©xico, El Cid Editor, 2009 (OCLC 780213886) : « El dĂa 31 de octubre al medio dĂa, se colocan sobre una mesa aquellos objetos destinados al culto de los niños difuntos: flores blancas, vasos con agua y un plato con sal. Cada vela que se enciende representa a un niño muerto. Se enciende además el sahumerio con copal e incienso. Por la tarde se ofrece una merienda a los niños, donde se incluye como pan, atole, chocolate, tamales de dulce y frutas. Nuevamente se enciende el sahumerio ».
- (es) Christian Argandar Monroy, CelebraciĂłn de muertos en MĂ©xico, El Cid Editor, 2009 (OCLC 780213886) : « el 1° de noviembre, por la mañana, se sirve el desayuno de los niños, antes de que sus almas regresen al lugar que pertenecen. [...] Al medio dĂa la mesa se adorna con flores amarillas con las que se indica la llegada de los difuntos adultos. »
- (en) Frances Ann Day, Latina and Latino Voices in Literature, Greenwood Publishing Group, p. 72 : « On October 31, All Hallows Eve, the children make a children's altar to invite the angelitos (spirits of dead children) to come back for a visit. November 1 is All Saints Day, and the adult spirits will come to visit. »
- MĂ©xico se prepara para celebrar a sus muertos - Conaculta, 30 octobre 2013 : « El 1 de noviembre llegan las ánimas de los niños y el dĂa 2, las de los adultos. »
- Border Bussines, « significado del altar de muertos »
- Altar de muertos El Informador, 29 de octubre del 2010. Consultado 4 de octubre del 2011
- Los 7 niveles de un altar El Heraldo de Chihuahua, 31 de octubre de 2009, El Heraldo de Tabasco
- Altar de Muertos Metztli Azul
- Yolotepetzinco: Recorriendo el camino al Mictlán « Yolotepetzinco: Recorriendo el camino al Mictlán », (sur Internet Archive) Iztacpapalotl, definitivo, 9 de noviembre del 2007
- (es) 11 altares indĂgenas de DĂa de Muertos. Cuál quieres para recibir a los tuyos? - ComisiĂłn Nacional para el Desarrollo de los Pueblos IndĂgenas, Gob.mx, 31 octobre 2017.
- Lauren Monsen, « Les Américains adoptent les festivités du Jour des Morts | ShareAmerica », ShareAmerica,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « L’effet chicano, ou la «mexicanisation» des USA », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « La fête des morts à travers le monde », sur www.cnewsmatin.fr (consulté le ).
- [https://www.inah.gob.mx/boletines/1485-origenes-profundamente-catolicos-y-no-prehispanicos-la-fiesta-de-dia-de-muertos-2
- (es) DĂa de muertos en MĂ©xico - Page dĂ©diĂ©e sur le site de la ComisiĂłn Nacional para el Desarrollo de los Pueblos IndĂgenas (CDI) du Mexique, 16 octobre 2009 (lien cassĂ©, mais texte consultable Ă©galement sur patzcuaro.com).
- (es) José Eric Mendoza, « Que viva el Dìa de Muertos : Rituales que hay que vivir en torno a la muette », in Cuadernos del Patrimonio Cultural y Turismo no 16, Conaculta, 2006, p. 31 [lire en ligne] [PDF].
- Selon un communiquĂ© publiĂ© en 2007 sur le site de l'INAH, et qui a fait l'objet de plusieurs articles dans des journaux mexicains : (es) INAH: No es prehispánica la CelebraciĂłn de Muertos - El Discurso, 1er novembre 2007, ainsi que ÂżNo es DĂa de Muertos tradiciĂłn prehispánica? - El Porvenir, 2 septembre 2007 et MuriĂł la historiadora Elsa Malvido - La Jornada, 12 avril 2011.
- « DĂa de Muertos, una tradiciĂłn muy viva », sur un.org, (consultĂ© le ).
- Lors de sa confĂ©rence « El concepto de la muerte en MĂ©xico, a travĂ©s del tiempo », selon l'article de Notimex (es) « Advierte arqueĂłlogo sobre "folclorizaciĂłn" del DĂa de muertos », Diario de Colima, 3 novembre 2010.
- Gustavo E. Dioclesiano Barrán Salazar, « El dĂa de muertos y la memoria colectiva ».
- (es) Elsa Malvido, « La festividad de Todos Santos y Fieles Difuntos, y su altar de muertos en México, patrimonio "intangible" de la humanidad », in Cuadernos del Patrimonio Cultural y Turismo no 16, Conaculta, 2006, p. 43 [lire en ligne] [PDF].
- (es) HĂ©ctor Luis Zarauz LĂłpez, La fiesta de la muerte, Consejo Nacional para la Cultura y las Artes, DirecciĂłn General de Culturas Populares, 2004 (ISBN 978-9-7035-0274-5), 263 pages.
- (es) Las invenciones del MĂ©xico indio. Nacionalismo y cultura en MĂ©xico 1920 - 1940 - Dr. Ricardo PĂ©rez Montfort, ProDiversitas.
- (es) Carlos Alberto Hiriart Pardo, « Noche de muertos en Michoacán : Reflexiones sobre su manejo como recurso turĂstico cultural » in Cuadernos del Patrimonio Cultural y Turismo no 16, Conaculta, 2006, p. 123 [lire en ligne] [PDF].
- Octavio Paz, El laberinto de la soledad, 1950, Cuadernos americanos, Mexico, 3e essai « Todos santos, DĂa de muertos » : « La indiferencia del mexicano ante la muerte se nutre de su indiferencia ante la vida. ».
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Stanley Brandes, « Sugar, Colonialism, and Death: On the Origins of Mexico's Day of the Dead », in Comparative Studies in Society and History, vol. 39, no 2, , pp. 270-299.
- (en) Stanley Brandes, « Iconography in Mexico's Day of the Dead: Origins and Meaning Author(s) », in Ethnohistory, vol. 45, no 2 (Spring, 1998), pp. 181-218.
- Chiara Bortolotto, Le dia de lo muertos à Paris : enjeux de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel translocal, rapport de recherche pour la Ville de Paris, 2008.
- (en) Hugo G. Nutini, Todos Santos in Rural Tlaxcala. A Synchretic, Expresive, and Symbolic Analysis of the Cultu of the Dead, Princeton University Press, 1988.
- (es) Paul Westheim, La calavera, Antigua Libreria Robredo, Mexico, 1953.
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (es) Coordinación Nacional de Patrimonio Cultural y Turismo (CONACULTA), « La Festividad Indigena dedicada a los Muertos en México » [PDF], sur cultura.gob.mx,
- (en + es) « Day of the Dead in Mexico / DĂa De Muertos en MĂ©xico », sur dayofthedead.com (site primĂ© en 2006 par le SecrĂ©tariat du Tourisme du Mexique).