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FĂȘte des morts

La fĂȘte des morts est un rituel pratiquĂ© dans de nombreuses cultures et religions qui consacre souvent un ou plusieurs jours fĂ©riĂ©s Ă  la commĂ©moration des dĂ©funts. Le Jour des morts est une fĂȘte qui existe et subsiste depuis plus de 3 000 ans dans certaines cultures. Durant cette pĂ©riode, le culte des morts est mythifiĂ© dans l’allĂ©gresse.

Traditions bouddhistes

Chine

En Chine, la fĂȘte de Qing Ming, Qingmingjie, au dĂ©but du mois d'avril, est essentiellement consacrĂ©e Ă  la visite et au nettoyage des tombes familiales et celles de la famille de leurs familles.

La fĂȘte des fantĂŽmes, Zhongyuanjie, le 15e jour du septiĂšme mois lunaire, est pour sa part consacrĂ©e aux « esprits orphelins et fantĂŽmes sauvages » auxquels sont offerts des repas rĂ©confortants et des cĂ©rĂ©monies pour leur dĂ©livrance.

NĂ©pal

Lors de la fĂȘte nĂ©palaise de Gai Jatra (« fĂȘte des vaches »), chaque famille qui a perdu un de ses membres l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente construit un « gai » constituĂ© de branches de bambou, de dĂ©corations en papier, de vĂȘtements et de portraits du dĂ©funt.

Corée

Lors de Chuseok, la fĂȘte des rĂ©coltes, le quinziĂšme jour du huitiĂšme mois du calendrier lunaire corĂ©en, les familles retournent sur la terre de leurs ancĂȘtres et cĂ©lĂšbrent une messe anniversaire en leur honneur.

Traditions chrétiennes catholiques

CimetiĂšre en Pologne, lors de la Toussaint.

Pour l'Église catholique romaine, le correspond Ă  la CommĂ©moration de tous les fidĂšles dĂ©funts, cĂ©lĂ©bration des morts par des messes, en particulier pour les dĂ©funts de l'annĂ©e Ă©coulĂ©e. La messe a une valeur de purification des pĂ©chĂ©s vĂ©niels pour atteindre la vision bĂ©atifique. Cette fĂȘte a une origine monastique ; elle a Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e pour la premiĂšre fois Ă  l'abbaye de Cluny, sous l'abbatiat d'Odilon (994-1049) qui l'institua[1]. Ce jour est traditionnellement consacrĂ© Ă  une visite familiale au cimetiĂšre et Ă  l'entretien des tombes.

En Europe

En Belgique, en France ou encore au Luxembourg, ce jour est le dans les faits, mais il n'est pas un jour fĂ©riĂ©, alors que le (jour de la Toussaint) en est un. C'est donc plutĂŽt le que les proches des dĂ©funts se recueillent, d'oĂč une confusion frĂ©quente entre la Toussaint et la CommĂ©moration de tous les fidĂšles dĂ©funts. Il est courant de fleurir la tombe avec un pot de chrysanthĂšmes, la fleur la plus achetĂ©e ce jour-lĂ .

Notes et références

  1. François Nosjean, « Saint Odilon et la fĂȘte des morts », in Images de SaĂŽne-et-Loire, no 109, mars 1997, pp. 23-25.

Annexes

Articles connexes

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