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José Mujica

JosĂ© Alberto Mujica Cordano (/xoˈse muˈxika/[1]), surnommĂ© Pepe Mujica, est un homme d'État uruguayen, nĂ© Ă  Montevideo le . Il est prĂ©sident de la RĂ©publique de 2010 Ă  2015.

José Mujica
Illustration.
José Mujica en 2015.
Fonctions
Président de la République orientale de l'Uruguay
–
(5 ans)
Élection 29 novembre 2009
Vice-président Danilo Astori
Gouvernement Mujica
Prédécesseur Tabaré Våzquez
Successeur Tabaré Våzquez
Ministre de l'Élevage, de l'Agriculture et de la PĂȘche
–
(3 ans et 2 jours)
Président Tabaré Våzquez
Gouvernement VĂĄzquez I
Prédécesseur Martín Aguirrezabala
Successeur Ernesto Agazzi
SĂ©nateur de la RĂ©publique
–
(8 mois et 5 jours)
–
(3 ans, 5 mois et 13 jours)
–
(10 ans)
Député
–
(5 ans)
Biographie
Nom de naissance José Alberto Mujica Cordano
Date de naissance
Lieu de naissance Montevideo (Uruguay)
Nationalité Uruguayenne
Parti politique Front large (Mouvement de participation populaire)
Conjoint LucĂ­a Topolansky
Profession Agriculteur

Signature de José Mujica

José Mujica
Présidents de la
RĂ©publique orientale de l'Uruguay

Guérillero des Tupamaros dans les années 1960-1970, il est détenu en tant qu'otage et torturé sous la dictature militaire. AprÚs le rétablissement de la démocratie, il participe à la création du Mouvement de participation populaire (MPP) avec le Mouvement de libération nationale Tupamaros (MLN-T).

Élu dĂ©putĂ© en 1995 et sĂ©nateur en 2000, il est nommĂ© en 2005 ministre de l'Agriculture du gouvernement VĂĄzquez. En 2009, il remporte la primaire prĂ©sidentielle au sein de la coalition de gauche du Front large, puis est Ă©lu au second tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle contre le candidat du Parti national, Luis Alberto Lacalle.

En tant que chef de l’État, il refuse les avantages inhĂ©rents Ă  sa fonction et mĂšne des rĂ©formes sociĂ©tales. Ex-guĂ©rillero d’extrĂȘme gauche, il conduit une politique de nature sociale-dĂ©mocrate par pragmatisme affichĂ©, tout en dĂ©nonçant la logique de consommation engendrĂ©e par le systĂšme capitaliste, dont il souligne le coĂ»t humain et environnemental.

En vertu de la Constitution, il ne peut se reprĂ©senter Ă  l’issue de son quinquennat prĂ©sidentiel. Il siĂšge ensuite Ă  nouveau au SĂ©nat.

Biographie

Enfance, jeunesse et formation

Né du mariage de Demetrio Mujica et Lucía Cordano dans une famille modeste de fermiers d'origines basque[2] - [3] (Biscaye) et italienne[4], le jeune José, à l'ùge de six ans, est orphelin de pÚre, celui-ci faisant faillite peu de temps avant sa mort, en 1940.

JosĂ© reçoit un enseignement primaire et secondaire dans le quartier oĂč il est nĂ©. Il commence une Ă©cole de droit Ă  l'institut Alfredo Vasquez Acevedo, mais ne la termine pas.

De 13 à 17 ans, il pratique le cyclisme, et représente plusieurs clubs dans toutes les catégories.

Guérilla des Tupamaros

José Mujica s'engage d'abord politiquement aux cÎtés d'anarchistes et d'autres activistes sociaux. Il est proche, à la fin des années 1950, du sénateur blanco Enrique Erro, fondateur de l'Union populaire en 1962[4].

Il devient ensuite l'un des dirigeants de la guĂ©rilla des Tupamaros[5], active dans les annĂ©es 1960-1970. Selon lui, la fondation de ce groupe armĂ© est destinĂ©e Ă  l'origine autant Ă  se dĂ©fendre contre les agressions de groupes d'extrĂȘme droite qu'Ă  appuyer les mouvements sociaux et les luttes des cañeros, les travailleurs agricoles de Bella UniĂłn organisĂ©s en syndicats avec l'aide de RaĂșl Sendic, qui devient plus tard la figure emblĂ©matique des Tupamaros[4]. En , le jour de la commĂ©moration de la mort de Che Guevara, il participe Ă  la prise de Pando[6]. ArrĂȘtĂ© par la suite, il s'Ă©vade avec plus d'une centaine de prisonniers politiques de la prison de Punta Carretas le [6], en pleine campagne Ă©lectorale, avant d'ĂȘtre Ă  nouveau arrĂȘtĂ©. ArrĂȘtĂ© une autre fois, il s'Ă©vade Ă  nouveau avant d'ĂȘtre dĂ©finitivement arrĂȘtĂ© sous le gouvernement de Juan MarĂ­a Bordaberry[4].

Sous la dictature militaire (1973-1985), il est fait prisonnier-otage de la junte[5] et dĂ©tenu dans des conditions sordides (deux ans au fond d’un puits)[5]. Avec d'autres dirigeants des Tupamaros (Sendic, FernĂĄndez Huidobro, Mauricio Rosencof, Adolfo Wasem, Julio Marenales, Henry Engler (es), Jorge Manera (es), Jorge Zabalza, etc.), il est alors continuellement torturĂ©[5] et menacĂ© d'exĂ©cution par les militaires au cas oĂč les Tupamaros dĂ©cideraient d'agir contre la dictature[5]. Les otages sont transfĂ©rĂ©s de caserne en caserne pendant toute la durĂ©e de la dictature, Mujica restant ainsi aux cĂŽtĂ©s de FernĂĄndez Huidobro et Mauricio Rosencof, avec qui il communique en tapant sur les parois[6].

DĂ©buts au MPP et au SĂ©nat

AmnistiĂ© au retour de la dĂ©mocratie, en 1985, il abandonne la lutte armĂ©e pour s'engager dans la voie Ă©lectorale, en cofondant le Mouvement de participation populaire (MPP), qu'il dirige, tout en restant membre de la direction collective du Mouvement de libĂ©ration nationale - Tupamaros (MLN-T). Le MPP, composĂ© du MLN-T et d'autres partis, devient progressivement la principale composante du Frente Amplio (Front large), la coalition de gauche qui s'oppose aux deux partis traditionnels, le Parti blanco et le Parti colorado. En 1994, il est Ă©lu dĂ©putĂ© sur la liste 609 (qui regroupe plusieurs groupes autour du MPP), puis sĂ©nateur en 1999[5]. Dans le privĂ©, Mujica vend des fleurs avec sa femme, LucĂ­a Topolansky, tandis que son langage populaire[7], faisant appel Ă  des mĂ©taphores issues de l'imaginaire gaucho, ainsi que ses capacitĂ©s de nĂ©gociation contribuent Ă  l'imposer sur la scĂšne politique. À la fin des annĂ©es 1990, il est Ă©lu prĂ©sident du CongrĂšs uruguayen.

Ministre de l'Agriculture (2005-2008)

José Mujica (à gauche) reçu par Lula au palais du Planalto (2009).

Réélu sénateur en 2004 (liste 609), il est nommé ministre de l'Agriculture du gouvernement de gauche (Frente Amplio) du président Tabaré Våzquez. Mujica est accompagné dans cette tùche par le vice-ministre Ernesto Agazzi, ingénieur agronome chevronné et également ex-guérillero Tupamaro. Il est reconduit en à la direction collégiale du MPP, obtenant 90 % des votes[8].

En 2007, il Ă©choue Ă  faire admettre par le CongrĂšs du Front large la candidature de Constanza Moreira comme prĂ©sidente. À l'occasion d'un remaniement ministĂ©riel, VĂĄzquez le fait dĂ©missionner de son poste le . Il redevient alors sĂ©nateur, sans annoncer ouvertement sa candidature[9]. Il rend toutefois visite aux chefs d'État voisins (Kirchner en Argentine, alors en pleine « guerre du papier » contre l'Uruguay, Lula au BrĂ©sil, etc.) : s'il n'est pas alors vĂ©ritablement considĂ©rĂ© comme prĂ©sidentiable en Uruguay, les autres prĂ©sidents amĂ©ricains le considĂšrent comme tel. En , il rend visite au candidat blanco Jorge Larrañaga, ce qui suscite l'agacement de l'Ă©lectorat blanco de voir leur candidat dialoguer avec un ex-guĂ©rillero[10]. Le , il est investi comme « candidat officiel » du Front large pour les prochaines Ă©lections primaires au sein de la coalition de gauche.

Vers la présidence de la République

RĂ©sultats du premier tour de l’élection prĂ©sidentielle
Candidat Parti Votes RĂ©sultat
José Mujica Front large 1 105 262 (47,96 %) Second tour
Luis Alberto Lacalle Parti national 669 942 (29,07 %) Second tour
Pedro Bordaberry Parti Colorado 392 307 (17,02 %)
Pablo Mieres Parti indépendant 57 360 (2,49 %)
RaĂșl RodrĂ­guez da Silva AssemblĂ©e populaire 15 428 (0,67 %)

Il remporte l'investiture du Frente Amplio le , contre Danilo Astori (AssemblĂ©e Uruguay), reprĂ©sentant de la tendance centriste de la coalition, pour ĂȘtre candidat Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle[11] - [5]. Astori devient son colistier, tandis que Mujica dĂ©missionne en du MPP pour devenir le reprĂ©sentant de l'ensemble du Frente Amplio[12]. Le , il arrive en tĂȘte du premier tour de l’élection prĂ©sidentielle avec 48 % des voix.

Mis en ballotage par son adversaire du Parti national, Luis Alberto Lacalle (néolibéral), Mujica est élu avec 52,9 % des voix lors du second tour, le , contre 42,9 % des voix pour Lacalle[13]; il est investi le [14].

Le , José Mujica devient officiellement président de l'Uruguay, au cours d'une cérémonie organisée place de l'Indépendance, à Montevideo, au pied de la statue du héros national, José Gervasio Artigas.

Composition du gouvernement Mujica

José Mujica avec son épouse Lucía Topolansky, sénatrice la mieux élue du pays en 2009.

La composition du gouvernement Mujica est fixée presque dÚs la fin , les négociations au sein du Front large étant rapides[15] - [16] - [17]. La composition du gouvernement est ainsi faite en coordination avec le Commandement central du Front large[18]. Les ministres du Front Líber Seregni (FLS, l'autre grande composante du Front large) sont désignés par le vice-président Danilo Astori, qui dirige celui-ci[19].

Des membres de tous les secteurs du Front large sont nommés au gouvernement. Parmi eux[17] - [15] - [20] :

  • Quatre du Mouvement de participation populaire (MinistĂšres: IntĂ©rieur ; Relations extĂ©rieures ; Éducation et Culture ; Logement, AmĂ©nagement territorial et Environnement) et deux autres membres de l'Espace 609 (Sous-secrĂ©tariats: DĂ©fense nationale ; Économie et Finances),
  • Trois de l'AssemblĂ©e Uruguay (Vice-prĂ©sidence ; MinistĂšre : Transports et Travaux publics, Sous-secrĂ©tariat : Logement, AmĂ©nagement territorial et Environnement),
  • Trois du Parti socialiste (MinistĂšres : SantĂ© publique ; Industrie, Énergie et Mines ; Sous-secrĂ©tariat : Relations extĂ©rieures),
  • Deux du Parti communiste (MinistĂšre : DĂ©veloppement Social ; Sous- secrĂ©tariat : SantĂ©),
  • Un du Parti dĂ©mocrate chrĂ©tien (MinistĂšre : Tourisme et Sports),
  • Un du Nouvel espace (MinistĂšre : Économie et Finances),
  • Un du CAP-L (MinistĂšre de la DĂ©fense nationale),
  • Un de l'Axe artiguiste (MinistĂšre : Travail et SĂ©curitĂ© sociale),
  • Six indĂ©pendants (MinistĂšre : Élevage, Agriculture et PĂȘche ; Sous-secrĂ©tariats : IntĂ©rieur ; Travail et SĂ©curitĂ© sociale ; Élevage, Agriculture et PĂȘche, Transports ; SecrĂ©tariat de la PrĂ©sidence).

Politique Ă©conomique et sociale

En termes gĂ©nĂ©raux, il s'inscrit dans la continuitĂ© de la politique de la mandature prĂ©cĂ©dente. La part des dĂ©penses sociales dans le total des dĂ©penses publiques passe ainsi de 60,9 % Ă  75,5 % entre 2004 et 2013[21]. Selon le sociologue Denis Merklen, lorsque JosĂ© Mujica rend le pouvoir Ă  son successeur, l'Uruguay est Ă  nouveau « champion de l'AmĂ©rique latine en matiĂšre sociale. En dĂ©cembre 2013, le chĂŽmage reprĂ©sente 6,3 % de la population active. L'emploi non dĂ©clarĂ© concerne seulement 16 % des salariĂ©s. La pauvretĂ© passe de 40 % en 2005 Ă  11,5 % de la population et elle est infĂ©rieure Ă  3 % dans les zones rurales. L'indigence touche 0,5 % des personnes. Sur la totalitĂ© de ces indicateurs, l'Uruguay est alors le pays le mieux placĂ© de l'AmĂ©rique latine[22]. » Le salaire minimum est rehaussĂ© de 250 %[23].

Il soutient par ailleurs le renforcement des syndicats[21]. D'aprĂšs la ConfĂ©dĂ©ration syndicale internationale, l'Uruguay est devenu le pays le plus avancĂ© d’AmĂ©rique en matiĂšre de respect « des droits fondamentaux du travail, en particulier la libertĂ© syndicale, le droit Ă  la nĂ©gociation collective et le droit de grĂšve »[21].

Il annonce en mai 2010 le dĂ©pĂŽt d'un projet de loi devant limiter le secret bancaire et ainsi l'Ă©vasion fiscale, conformĂ©ment aux standards de l'OCDE. Selon la Banque centrale de l'Uruguay, prĂšs de 18 % des dĂ©pĂŽts appartiendraient Ă  des non-rĂ©sidents, soit 2 500 millions de dollars, dĂ©tenus pour la plupart par des Argentins[24].

José Mujica avec Barack Obama à la Maison-Blanche (12 mai 2014).

Politique Ă©trangĂšre

Mujica renouvelle en avec le Venezuela l'accord commercial de 2005, signé par Tabaré Vazquez, qui prévoit notamment l'approvisionnement en pétrole de l'Uruguay à des conditions favorables[25]. Il est proche du président vénézuélien Hugo Chåvez, qu'il considÚre comme « le gouvernant le plus généreux [qu'il ait] jamais connu »[26]. En 2011, il s'exprime contre les opérations militaires déclenchées par plusieurs pays occidentaux contre la Libye[27].

José Mujica avec Vladimir Poutine (Moscou, 17 juillet 2014).

Politique sociétale

En , le Parlement vote la lĂ©galisation de l'avortement[28]. Contrairement Ă  son prĂ©dĂ©cesseur, qui avait mis son veto Ă  cette lĂ©galisation, Mujica fait approuver la loi[29]. L'Uruguay devient ainsi le deuxiĂšme pays d'AmĂ©rique latine Ă  autoriser l'avortement aprĂšs Cuba[28]. En , les parlementaires approuvent dĂ©finitivement une loi ouvrant le mariage aux couples de mĂȘme sexe.

En , le gouvernement propose de lĂ©galiser et rĂ©guler la vente de marijuana. MalgrĂ© des critiques venues du monde entier[30], la revue britannique Monocle[31] salue cette dĂ©cision, et le magazine amĂ©ricain Time se demande ensuite si ce n'est pas un exemple Ă  suivre pour le reste du monde[32]. Le , Mujica signe une loi lĂ©galisant le cannabis et rĂ©gulant toute sa chaĂźne de production sous l'autoritĂ© de l'État[33].

Style présidentiel atypique

José Mujica dans sa Volkswagen Coccinelle.

Depuis 2005, Mujica est marié à Lucía Topolansky, dirigeante historique du Mouvement de participation populaire et sénatrice sur les listes du MPP.

Il se distingue, Ă  l'Ă©chelle internationale, par son mode de vie, trĂšs Ă©loignĂ© du faste habituel de la fonction prĂ©sidentielle. Il dĂ©laisse le palais prĂ©sidentiel pour habiter la petite ferme de son Ă©pouse, « au bout d'un chemin de terre » en dehors de MontĂ©vidĂ©o. Il continue Ă  y cultiver avec son Ă©pouse des fleurs Ă  des fins commerciales et donne environ 90 % de son salaire prĂ©sidentiel Ă  un programme de logement social, conservant pour lui-mĂȘme l'Ă©quivalent du salaire moyen en Uruguay (environ 900 € par mois). Le couple prĂ©sidentiel bĂ©nĂ©ficie de la protection de deux policiers Ă  la ferme[29].

Certains pensent qu'il est vĂ©gĂ©tarien[34] mais il semblerait que ce soit une erreur frĂ©quemment commise, due Ă  une expression qu'il a utilisĂ©e. Il existe des preuves qu'il mange bien de la viande[35]. Il est athĂ©e[36]. Le patrimoine du couple prĂ©sidentiel provient pour la majeure partie de son Ă©pouse (Mujica n'ayant comme seul bien qu'une voiture Coccinelle de 23 ans) et est Ă©valuĂ© en 2012 Ă  4,2 millions de pesos uruguayens (environ 19 000 €)[37].

Son engagement va encore beaucoup plus loin : lors de la vague de froid que subit le pays en , il inscrit immédiatement la résidence présidentielle sur la liste des refuges pour les sans-abris[38].

En 2014, il est interviewĂ© dans le film Human, de Yann Arthus-Bertrand[39] - [40], oĂč il fait un appel Ă  la sobriĂ©tĂ© et Ă  la dĂ©croissance[41].

Il quitte son poste de président le , en laissant l'économie du pays relativement en bonne santé, et avec une stabilité sociale meilleure que celle des pays voisins[42].

Cinéma

Mujica est incarné par l'acteur Antonio de la Torre dans le film Compañeros (La noche de 12 años) d'Álvaro Brechner en 2018[43].

Emir Kusturica rĂ©alise en 2018 pour Netflix El Pepe, una vida suprema, documentaire sur son parcours oĂč il tient le premier rĂŽle, avec son Ă©pouse LucĂ­a Topolansky.

DĂ©corations

José Mujica décoré des insignes du grand collier de l'ordre de l'Aigle aztÚque par le président mexicain Enrique Peña Nieto (5 mars 2014).

DĂ©corations uruguayennes

  • Order of the Oriental Republic of Uruguay (1984-1992) - ribbon bar Collier de l'ordre de la RĂ©publique d'Uruguay (en)
  • Medal of the Oriental Republic of Uruguay - ribbon bar MĂ©daille de la RĂ©publique orientale de l'Uruguay (en)

DĂ©corations Ă©trangĂšres

Notes et références

  1. Prononciation de « José Mujica » en espagnol d'Amérique retranscrite selon la méthode de l'alphabet phonétique international (API).
  2. «Para conocer la cuna de su familia, José Mujica debe venir a Gipuzkoa»
  3. El presidente uruguayo Mujica afirma que ha aguantado gracias a ser «un poco vasco»
  4. Hugo Acevedo, La vida y lucha de un idealista enamorado de la justicia social, La Republica, 12 avril 2009 (compte-rendu de la biographie de Miguel Ángel Campodónico, intitulée Mujica et publiée en 1999)
  5. Christine Legrand, « En Uruguay, l’ancien dirigeant des Tupamaros, JosĂ© Mujica, brigue la prĂ©sidence », Le Monde, 2 juillet 2009, p. 6.
  6. Pauline Damour, L'ex-rebelle «Pepe» Mujica Ă©lu Ă  la tĂȘte de l'Uruguay, Le Figaro, 1er dĂ©cembre 2009
  7. Hugo Acevedo, El insoslayable compromiso con el cambio y el humanismo Ă©tico, La Republica, 27 septembre 2009 (au sujet du livre d'Alfredo GarcĂ­a, Pepe Coloquios)
  8. Óscar Bottinelli, Los cambios al interior del Movimiento de Participación Popular, Radio El Espectador, 29 septembre 2006.
  9. Voir l'encadré Ni en pedo, pero si me obligan de La Diaria, 6 février 2008
  10. Federico Castillo, Mujica y Larrañaga hablan de acuerdos tras las elecciones: "Se terminó el tiempo de las familias ideológicas" « Copie archivée » (version du 8 septembre 2008 sur Internet Archive), El País, 10 août 2008
  11. « Un ancien guérillero tupamaro va briguer la présidence », Le Monde, 29 juin 2009
  12. Mujica renunciĂł al Movimiento de ParticipaciĂłn Popular (MPP), La Republica, 25 mai 2009.
  13. " Jose Mujica remporte la présidentielle en Uruguay ", Le Nouvel Observateur, 30 novembre 2009
  14. " Un ancien guérillero va devenir président en Uruguay ", Le Monde, 30 novembre 2009.
  15. El FA comienza contactos con la oposiciĂłn por grupos de trabajo, La RepĂșblica, 14 dĂ©cembre 2009
  16. Posibles ministros de Mujica, La RepĂșblica, 7 dĂ©cembre 2009
  17. Mujica anuncia a sus trece ministros, La RepĂșblica, 18 dĂ©cembre 2009
  18. Mujica oficializa hoy el futuro gabinete, La RepĂșblica, 22 dĂ©cembre 2009
  19. Mujica convocó a cumbre de líderes por crisis de gabinete, El País, 11 décembre 2009
  20. CAP-L aceptĂł: Rosadilla y Salsamendi asumirĂĄn cargos en gobierno de Mujica, La RepĂșblica, 28 dĂ©cembre 2009
  21. « Au pays des conquĂȘtes syndicales », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne)
  22. Denis Merklen, « JosĂ© Mujica. Un homme politique au pouvoir », Cahiers des AmĂ©riques latines n° 77,‎ , p. 27-48 (ISSN 1141-7161, lire en ligne)
  23. « Uruguay : « Pepe », TabarĂ© et les autres », L'HumanitĂ©,‎ (lire en ligne)
  24. La apertura uruguaya, Pagina/12, 25 mai 2010
  25. Mujica volviĂł de Venezuela cargado de energĂ­a, Pagina/12, 7 avril 2010
  26. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'Etats modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 672
  27. « La guerre de Libye rĂ©vĂ©latrice de la gĂ©opolitique latino-amĂ©ricaine », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  28. (en) "Uruguay legalises abortion", BBC, 17 octobre 2012
  29. (en) "Jose Mujica: The world's 'poorest' president", BBC, 15 novembre 2012
  30. (en-GB) « Uruguay government aims to legalise marijuana - BBC News », sur BBC News (consulté le )
  31. « Mujica, el mejor presidente del mundo, segĂșn revista Monocle », sur El Observador (consultĂ© le )
  32. (en) « What Legalizing Pot In Uruguay Means For the World / TIME.com », sur TIME.com (consulté le ).
  33. « https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/05/07/uruguay-la-legalisation-du-cannabis-entre-en-vigueur_4412594_3222.html », Le monde,‎ (lire en ligne)
  34. (en) "Former guerrilla José Mujica favourite in Uruguay election", The Guardian, 25 octobre 2009
  35. (es) « La panzada de Peña Nieto », sur El Observador, (consulté le )
  36. « La «vie extraordinaire» de Jose Mujica, prĂ©sident d’Uruguay », AFP, 11 juillet 2014
  37. (fr) « Uruguay : José Mujica, le "Président le plus pauvre du monde" », Chloé De Geyer, Le Journal international, 18 juillet 2013
  38. « Mujica, le prĂ©sident de l’Uruguay, transforme le palais prĂ©sidentiel en refuge pour sans-abris », Express, 7 juin 2012.
  39. Voir sur yannarthusbertrand.org.
  40. Voir sur goodplanet.info.
  41. « Yann-Arthus Bertrand : Human ou l'humanité désincarnée », sur Le Figaro,
  42. (en) « Uruguay bids farewell to Jose Mujica, its pauper president », sur bbc.com,
  43. DVD Le Pacte, 2019, 117 min

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • (fr) Lorenzo & Leo Trinidad, Les Fleurs de la guĂ©rilla. Un portrait fidĂšle de Pepe Mucjica, Les ArĂšnes BD, Paris 2022, 250 p. (ISBN 979-10-375-0624-5)
  • (fr) Denis Merklen et Florencia Dansilio, « L'Uruguay de JosĂ© Mujica », Cahiers des AmĂ©riques latines, n° 77, 2014 (ISSN 1141-7161) (Gencode 3303332400775)
  • (es) Miguel Ángel CampodĂłnico, Mujica, Ă©d. Fin de Siglo, Montevideo, 2005, 260 p. (ISBN 9974-49-333-1)
  • (es) MarĂ­a Noel DomĂ­nguez (dir.), JosĂ© Mujica : la realidad, la angustia, la esperanza, Ediciones de la Banda Oriental, Montevideo, 2005, 196 p. (ISBN 9974-1-0390-8)
  • (es) MarĂ­a Esther Giglio et JosĂ© Alberto Mujica Cordano, Pepe Mujica : de tupamaro a ministro : (el loco encanto de la sensatez) (interview de Mujica par M. E. Giglio), Capital Intelectual, Buenos Aires, 2005, 91 p. (ISBN 987-118128-0)

Filmographie

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