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Jean Jamin

Jean Jamin, né le à Mézières dans une famille ouvrière ardennaise[1], et mort le [2] à Paris 9e, est un ethnologue et anthropologue français.

Jean Jamin
Jean Jamin en avril 2013.
Naissance
Décès
Nationalité
École/tradition
Phénoménologie – Épistémologie – Européanisme – Africanisme
Principaux intérêts
Initiation – Systèmes symboliques – Parenté – Histoire de l'anthropologie
Idées remarquables
Ethnologie du secret – Anthropologie de la fiction – Anthropologie du jazz
Ĺ’uvres principales
Les Lois du silence ; Aux origines de l'anthropologie française ; Une anthropologie du jazz ; Faulkner : le nom, le sol et le sang ; Littérature et anthropologie
Influencé par

Directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS, Paris), il y a enseigné (1993-2016) les méthodes et l'épistémologie de l'ethnologie, et développé des recherches sur l'histoire de cette discipline ainsi que sur l'anthropologie des mondes contemporains. Il est ancien directeur (1996-2015) de L'Homme, revue française d'anthropologie, et, avec Michel Leiris, fondateur en 1986 de la revue Gradhiva, dont il a transmis le titre en 2006 au musée du quai Branly qui l'édite depuis [3]. Dès le milieu des années 1990, il s'est spécialisé dans l'étude des rapports entre anthropologie et littérature, entre anthropologie et musique, prenant notamment comme objets le roman anglo-saxon du milieu du XIXe au début du XXe siècles (Melville, Stevenson, Conrad, Fletcher, Faulkner, etc.), l'opéra [4], le jazz et la chanson populaire ou folklorique[5].

Carrière et thèmes de recherche

Après des études de philosophie, de sociologie et d'ethnologie à la Sorbonne (renommée Université Paris V en 1969) ainsi qu'à la VIe section (sciences économiques et sociales) de l'École pratique des hautes études (EPHE) – devenue École des hautes études en sciences sociales (EHESS) en 1975 –, sous la direction de Denise Paulme et de Marc Augé, puis dans le cadre de l'ORSTOM (IRD actuel)[6] dont il est, grâce au soutien de Georges Balandier, un ancien élève, il a effectué des recherches ethno-historiques sur la révolte des Mau Mau (Kenya), des enquêtes ethnographiques sur l'initiation chez les Sénoufos (nord de la Côte d'Ivoire) et, dans le nord-est de la France et en Belgique wallonne, sur des groupes et sociétés de chasseurs et de piégeurs. Sur tous ces terrains, proches ou lointains, il s'est attaché à analyser les formes d'apprentissage des pratiques sociales, les rites de passage à « l'âge d'homme », les processus de symbolisation et les modes de transmission des savoirs dits populaires ou traditionnels, tout en s'interrogeant à l'opposé sur les mécanismes de rétention de ces savoirs et sur la fonction sociale du secret (et des sociétés secrètes, en particulier « initiatiques »), dont, en France, il est un des premiers à avoir proposé une anthropologie[7].

Entré au Département d'Afrique noire du Musée de l'Homme en , après un long séjour en Côte d'Ivoire, il a notamment participé aux expositions Rites de la mort (1979), Voyages et découvertes (1981), Côté femmes. Approches ethnologiques (1986), et, dès 1982, il est devenu l'un des principaux conseillers scientifiques des expositions temporaires du Musée d'ethnographie de Neuchâtel (Suisse), conçues et montées par Jacques Hainard (Collections Passions, 1982 ; Le Corps enjeu, 1983 ; Temps perdu/temps retrouvé, 1985 ; Le Mal et la douleur, 1986 ; Le Trou, 1990 ; Le Musée cannibale, 2002)[8].

C'est au Musée de l'Homme qu'il a créé en 1984 un Département d'archives de l'ethnologie, dirigé de 1986 à 1994 une équipe de recherche associée au Centre national de la recherche scientifique (RCP puis GDR[9] no 847 : « Épistémologie et histoire du savoir ethnographique »), et fondé en 1986, avec Michel Leiris dont il est devenu, après la mort de celui-ci en 1990, l'exécuteur testamentaire, la revue Gradhiva – actuellement publiée par le musée du quai Branly – et la collection d'ouvrages anthropologiques « Les cahiers de Gradhiva » aux Éditions Jean-Michel Place, devenues en 2010 les Nouvelles Éditions Place.

En 1988, il a fait partie du comité d'édition du Dictionnaire d'ethnologie et d'anthropologie, publié en 1991 aux Presses universitaires de France sous la direction de Pierre Bonte et Michel Izard ; et, en 1993, il a été, avec Gérard Althabe, Alban Bensa, Jean Bazin, Jean-Pierre Dozon et Emmanuel Terray, un des membres fondateurs du Centre d'anthropologie des mondes contemporains de l'École des hautes études en sciences sociales, initié par Marc Augé[10].

Il s'est occupé, dès 1991, de la publication des œuvres inédites de Michel Leiris, du regroupement et de l'édition de ses travaux ethnologiques, du tri et de l'organisation de ses archives littéraires. En 1995, avec Christophe Barreyre, il a réalisé le film Michel Leiris ou l'homme sans honneur, sur une musique de Michel Portal, dans la série Écrivains du XXe siècle diffusée sur la chaîne de télévision France 3. Ces travaux d'éditions critiques l'ont amené à réorienter ses propres recherches vers une anthropologie de la littérature, du cinéma et de la musique, et en particulier du jazz, animant de 2001 à 2009, avec l'ethnologue Patrick Williams, un séminaire d'« anthropologie du jazz » à l'EHESS, dirigeant des mémoires et thèses sur ce thème[11], tout en continuant de s'intéresser, d'un point de vue anthropologique et historique, aux phénomènes d'« oralité seconde » (Walter J. Ong) aussi bien, avec la complicité de l'ethnologue et cinéaste Jean-Paul Colleyn, qu'aux relations entre textes, images et sons. C'est dans cette perspective qu'il a notamment réalisé deux montages numériques audiovisuels, l'un de 63 minutes en sur le ballet La Création du monde qui fut créé à Paris en 1923, à partir d'un fonds mythologique africain, par Blaise Cendrars (pour l'argument), Fernand Léger (pour les décors et costumes) et Darius Milhaud (pour la musique) ; l'autre de 67 minutes en sur l'univers romanesque de William Faulkner et son comté imaginaire de Yoknapatawpha (Mississippi), intitulé Le Nom, le sol et le sang, mettant l'accent sur les rapports de parenté, d'alliance et d'appartenance au sein d'une « société multiraciale », tels qu'ils peuvent être appréhendés à travers une œuvre de fiction qui n'en demeure pas moins vraie et heuristique en ce qui concerne la théorie de « l'inceste du deuxième type »[12] et la « circulation des humeurs », sang, sperme et lait (Françoise Héritier). Ces deux montages ont été présentés en France (EHESS, Collège de France, Université Paris VII, Université Paul-Valéry-Montpellier III, Université d'Aix-Marseille, Résidence Lucien-Paye, Cité universitaire internationale), et, traduits en italien, aux Universités de Rome, « Tor Vergata » et la « Sapienza », ainsi qu'au Centre culturel français de Rome. Avec l'ethnomusicologue, musicien et informaticien - travaillant sur la musicologie et ses modélisations - Marc Chemillier (EHESS), il a été à l'origine du programme de recherches « Improtech», de 2009 à 2013, financé par l'Agence National de la Recherche, et au cours duquel des missions d'étude, sous la conduite de Raphaël Imbert et d'Emmanuel Parent, ont été effectuées dans le Sud des États-Unis sur les transformations du blues et ses différentes adaptations aux techniques modernes de production, de captation et de restitution du son.

Élu en 1993 à l'École des hautes études en sciences sociales, d'abord comme maître de conférences puis comme directeur d'études en 1999, il a succédé en à Jean Pouillon à la tête de la revue française d'anthropologie L'Homme, fondée en 1961 par Émile Benveniste, Pierre Gourou et Claude Lévi-Strauss, et publiée par les Éditions de l'EHESS – revue qu'il aura dirigée jusqu'à l'automne 2015 et haussée à un niveau international. Depuis 2006, il anime en outre à l'EHESS, avec le philosophe François Flahault, un séminaire de recherche sur le thème « Anthropologie générale et philosophie » qui l'a amené à préciser et développer ses réflexions sur la fiction et la « prose du monde » (Maurice Merleau-Ponty), dont son ouvrage, Faulkner. Le nom, le sol et le sang (Paris, CNRS Éditions, 2011), présente une première synthèse, s'interrogeant notamment sur la manière dont logique discursive et logique narrative s'interpénètrent ou, au contraire, se disjoignent, et proposant, à la suite de Michel Leiris ou de Pierre Bourdieu – et ce à partir des rapports entre la vie et l'œuvre de William Faulkner[13], – la notion de « désillusion biographique ».

En 2001, Jean Jamin est devenu membre titulaire du Laboratoire d'anthropologie et d'histoire de l'institution de la culture (LAHIC), unité mixte de recherches du CNRS, de l'EHESS et du Ministère de la Culture, fondée cette même année et dirigée par Daniel Fabre, avec qui il a animé de 2010 jusqu'à son départ à la retraite en 2014 un séminaire à l'EHESS sur « Chant, poésie et mythe populaires », prolongeant celui sur le jazz[14]. Le LAHIC, qu'il quitte après la mort de Daniel Fabre en 2016, fait partie de l'Institut interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain (IIAC).

Annonce de l'exposition Leiris & Co dans le métro parisien, avril 2015

Jean Jamin a participĂ©, en tant que conseiller scientifique, Ă  la conception, l'Ă©laboration et la musĂ©ographie de l'exposition Leiris & Co : Picasso, Masson, MirĂł, Giacometti, Lam, Bacon..., organisĂ©e par le Centre Pompidou-Metz (Metz-Ville, Moselle) d'avril Ă  , et, Ă  ce titre, il a rĂ©digĂ© plusieurs articles (« 1929 – Jazz » ; « 1933 – Gondar, Zar » ; « 1952 – L'ethnographe devant le colonialisme » ; « 1958 – Théâtre et Possession » ; « 1988-1992 – Des lieux d'Ă©criture : Journal et autres autographies... ») de l'important catalogue (400 pages 210 x 275 mm, 350 illustrations, N & B et couleur) dirigĂ© par Marie-Laure Bernadac, Agnès de la Beaumelle et Denis Hollier (Ă©galement commissaires de l'exposition) publiĂ© Ă  cette occasion par le Centre Pompidou-Metz et les Éditions Gallimard. Avec Denis Hollier, il a organisĂ© et dirigĂ© le colloque international consacrĂ© Ă  la vie et Ă  l'Ĺ“uvre de Michel Leiris, qui, au musĂ©e du quai Branly de Paris le , puis au Centre Pompidou-Metz le , a clos l'exposition.

Bibliographie indicative

Ouvrages

  • Contacts et antagonismes culturels en pays kikuyu (Kenya), Paris, Éditions de l'Institut d'ethnologie, 1973.
  • Les Lois du silence. Essai sur la fonction sociale du secret, Paris, Éditions François MaspĂ©ro, 1977.
  • Aux origines de l'anthropologie française. Les MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des observateurs de l'Homme en l'an VIII, Paris, Éditions Le Sycomore, 1978, (en collaboration avec Jean Copans), 2e Ă©dition revue et augmentĂ©e : Paris, Éditions Jean-Michel Place, 1994.
  • La Tenderie aux grives chez les Ardennais du plateau, Paris, Éditions de l'Institut d'ethnologie, 1979.
  • Exotismus und Dichtung, Francfort/Main, Qumran Verlag, 1982.
  • Une anthropologie du jazz, Paris, CNRS Éditions, 2010, (en collaboration avec Patrick Williams).
  • Faulkner. Le nom, le sol et le sang, Paris, CNRS Éditions, 2011.
  • Une anthropologie du jazz, Paris, CNRS Éditions, collection de poche “Biblis”, 2013, 2e Ă©dition (en collaboration avec Patrick Williams) ; trad. italienne : Seid Editori, Florence, 2016.
  • Le Cercueil de Queequeg. Mission Dakar-Djibouti, -, Paris, Les Carnets de BĂ©rose, fascicule 2, LAHIC/Ministère de la Culture, 2014. Édition Ă©lectronique consultable par le lien : http://www.berose.fr/spip.php?article593
  • LittĂ©rature et anthropologie, Paris, CNRS Éditions, 2018[15].
  • Tableaux d'une exposition. Chronique d'une famille ouvrière ardennaise sous la IIIe RĂ©publique, Paris, Nouvelles Éditions Place, 2021[16].

* Ă€ cela s'ajoutent plus de cent cinquante articles, en français, en anglais, en allemand ou en italien, publiĂ©s dans des revues savantes dites « Ă  comitĂ© de lecture. Â»

Direction d'ouvrages et de numéros spéciaux de revues

  • (Ă©d.) ĂŽles-Paradis, Ă®les d'illusions. Lettres des mers du sud, de Robert James Fletcher, Paris, Éditions Le Sycomore, 1979, avec prĂ©face : pp. VII-XVIII.
  • (Ă©d.) Rites de la mort, Afrique, Paris, MusĂ©e de l'Homme, 1979, (catalogue de l'exposition, en collaboration avec Michel Leiris).
  • (Ă©d.) Al Brown boxt fĂ»r due Ethnologen, Francfort/Main, Qumran Verlag, 1980, 32 pages.
  • (Ă©d.) « Ethnographie de la violence », Études rurales, no 95-96, 1984, (en collaboration avec Élisabeth Claverie et GĂ©rard Lenclud).
  • (Ă©d.) « Le Texte ethnographique », Études rurales, no 97-98, 1985, (en collaboration avec Françoise Zonabend).
  • (Ă©d.) CĂ´tĂ© femmes. Approches ethnologiques, Paris, L'Harmattan et MusĂ©e de l'Homme, 1986, (en collaboration avec Dominique Champault).
  • (Ă©d.) « Ethnologie et tauromachie Â», Gradhiva, n° 16, 1994.
  • (Ă©d.) « Histoire d'homme : Jean Pouillon Â», L'Homme, no 143, 1997.
  • (Ă©d.) « De l'esclavage Â», L'Homme, no 145, 1998.
  • (Ă©d.) « MusĂ©es d'ici et d'ailleurs Â», Gradhiva, n° 24, 1998.
  • (Ă©d.), « Jazz et anthropologie », L'Homme, 158-159, 2001, (en collaboration avec Patrick Williams).
  • (Ă©d.) « Archives et anthropologie », Gradhiva, 30-31, 2002, (en collaboration avec Françoise Zonabend).
  • (Ă©d.), « Espèces d'objets », L'Homme, n° 170, 2004 (« en hommage Ă  Jean, Bazin Â»).
  • (Ă©d.) « Chanter, musiquer, Ă©couter », L'Homme, no 177-178, 2006.
  • (Ă©d.) « Auto-biographie, ethno-biographie », L'Homme, n° 195-196, 2010, (en collaboration avec Daniel Fabre et Marcello Massenzio).
  • (Ă©d.) « ConnaĂ®t-on la chanson ? », L'Homme, n° 215-216, 2015 (en collaboration avec Daniel Fabre).
  • (Ă©d.) Leiris Unlimited, Paris, CNRS Éditions, 2017 (en collaboration avec Denis Hollier), dont un compte rendu est disponible sous ce lien.

Éditions critiques d'œuvres de Michel Leiris

  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), Michel Leiris, Journal 1922-1989, Paris Gallimard, 1992, 956 pages. Traductions : allemande, italienne et japonaise.
  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), Michel Leiris, Operratiques, Paris, POL, 1992, 207 pages. Traductions : italienne, allemande, anglaise et japonaise.
  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), Michel Leiris, C'est-Ă -dire, Paris, Éditions Jean-Michel Place, 1992, 80 pages (en collaboration avec Sally Price ; comprend l'entretien de Michel Leiris avec Sally Price et Jean Jamin, ainsi que ses « Titres et travaux»). Traduction : anglaise.
  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), Michel Leiris, ZĂ©brage, Paris, Gallimard, 1992, 280 pages.
  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), Michel Leiris, L'Homme sans Honneur. Notes pour le sacrĂ© dans la vie quotidienne, Paris, Éditions Jean-Michel Place, 1994, 166 pages.
  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), Michel Leiris, Journal de Chine, Paris, Gallimard, 1994, 264 pages.
  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), Michel Leiris, Miroir de l'Afrique, Paris, Gallimard, 1996, (coll. « Quarto »), 1480 pages.
  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), Michel Leiris, Roussel & Co, Paris, Fayard, 1998, 368 pages (en collaboration avec Annie Le Brun).
  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), La Règle du jeu de Michel Leiris, Paris, Gallimard (« Bibliothèque de la PlĂ©iade »), 2003, 1756 pages (en collaboration avec N. Barberger, D. Hollier, C. Maubon, P. Vilar et L. Yvert).
  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), Michel Leiris, Francis Bacon, face et profil, Paris, Albin Michel, 2004, 193 pages. Traductions : allemande, espagnole et anglaise.
  • (Ă©d.), Michel Leiris, Journal 1922-1989, Paris, Gallimard, (« collection Quarto Â»), 2021, 1056 pages. Nouvelle Ă©dition mise Ă  jour, Ă©tablie, prĂ©sentĂ©e et annotĂ©e par Jean Jamin.

Autres Ă©ditions critiques

  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), Le Bulletin du MusĂ©e d'ethnographie du TrocadĂ©ro (1931-1934), Paris, Éditions Jean-Michel Place, 1988, 296 pages.
  • (Ă©d., prĂ©sentation et annotation), Robert Hertz, Le PĂ©chĂ© et l'expiation dans les sociĂ©tĂ©s primitives, Paris, Éditions Jean-Michel Place, 1988, 71 pages.
  • « Prologue Â» (avec Cyrille Zola-Place) Ă  la seconde Ă©dition de la revue Documents, 1929-1930 (15 numĂ©ros), Paris, Nouvelles Éditions Place, 2020, 15 pages.

Filmographie, vidéographie, radiodiffusion et télévision

  • Tips fĂĽr Lesser « Phantom Afrika », Cologne, TV Köln, 20 minutes, 1984 (avec ClĂ©mentine Deliss, Heike G. Friedrich et Ralf Breier).
  • La Tenderie aux grives en Ardennes, Paris, Editel et TF 1, 55 minutes, 1985 (avec Igor Barrère et Jean-Pierre Fleury).
  • Pages arrachĂ©es au Journal de Michel Leiris, choisies et prĂ©sentĂ©es par Jean Jamin, lues par Jean-Louis Trintignant, mises en onde par Claude Guerre, France-Culture, juillet/ ; rediffusion France-Culture, du 13 au .
  • Michel Leiris ou L'Homme sans honneur, Paris, France 3, 53 minutes, 1995 (avec Christophe Barreyre).
  • GĂ©nie nègre. Visions de La CrĂ©ation du Monde selon Blaise Cendrars, Fernand LĂ©ger et Darius Milhaud, Paris, 63 minutes, 2008, « diaporama » consultable sur le site, Ă  la date du : http://ehess.modelisationsavoirs.fr/seminaire/seminaire09-10/seminaire09-10.html
  • Le Nom, le sol et le sang. Pour une anthropologie de William Faulkner, Paris, 67 minutes, 2010, « diaporama » consultable sur le site, Ă  la date du : http://ehess.modelisationsavoirs.fr/seminaire/seminaire10-11/seminaire10-11.html

Vie privée

Jean Jamin est l'époux de Jacqueline Rabain, psychologue et ethnologue africaniste, chercheuse au CNRS, notamment auteur de L'Enfant du lignage. Du sevrage à la classe d'êge chez les Wolof du Sénégal, Paris, Éditions Payot, 1979 (préface par Edmond Ortigues). Le couple a eu deux enfants : Béatrice (1980-2001), et Olivier (né en 1983).


Notes et références

  1. Article sur le parcours de Jean Jamin, du lycée Chanzy au Collège de France, dans le journal L'Ardennais du 3 novembre 2010
  2. Le Monde
  3. Voir « Trente ans après : choses revues. Entretien avec Jean Jamin Â» par Julien Bondaz et FrĂ©dĂ©ric Keck, dans Gradhiva, n. s., n° 24, 2016, pp. .206-227. La revue est en ligne, et en accès libre, y compris la première sĂ©rie (n° 1 Ă  n° 34, 1986-2003), sur le site du musĂ©e du quai Branly-Jacques-Chirac.
  4. Voir (sur Wozzeck d'Alban Berg) « De la gĂ©nĂ©alogie considĂ©rĂ©e comme un assassinat Â», dans Études rurales, n° 95-96, 1984, pp. 221-240.
  5. Voir (sur les chants d'OphĂ©lie dans Hamlet) « L'Ă©nigme de la chouette. Retour Ă  Elseneur Â», Ethnologie française, n° XLVI-4, 2016, pp. 599-612.
  6. Office de la Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer ; Institut de Recherche pour le DĂ©veloppement.
  7. Voir Les Lois du silence. Essai sur la fonction sociale du secret (Paris, François Maspéro, 1977), ouvrage numérisé et en consultation libre sur le site : hal.archives-ouvertes.
  8. Voir Patrick Ferla et Jacques Hainard, L'Ethnographie en cent images, Gollion (Suisse), Infolio Éditions, 2010.
  9. Sigles de Recherche Coopérative sur Programme et de Groupement de Recherche.
  10. Marc Augé, Pour une anthropologie des mondes contemporains, Paris, Aubier, 1994.
  11. Voir Jean-Pierre Digard, « Horizon, trajets jazzistiques en anthropologie », dans L'Homme, no 197, 2011, p. 111-138, et Francis Marmande, « Une anthropologie du jazz », dans Critique, no 773, octobre 2011, p. 792-802. Pour le bilan de ce séminaire tenu à l'EHESS pendant huit années, voir l'article de Patrick Williams, « Le Jazz, objet anthropologique », dans Gilles Teissonnière & Daniel Terrolle (éds), À la croisée des chemins. Contributions et réflexions épistémologiques en anthropologie urbaine, Paris, Éditions du Croquant, 2012, p. 49-63.
  12. Forme d'inceste en quelque sorte « indirecte » commise par des consanguins de même sexe qui se partagent un même partenaire, sa reconnaissance sociale interdisant à un individu d'entretenir des relations sexuelles avec des personnes auxquelles il n'est pas apparenté, mais qui le sont entre elles (par exemple : deux frères ou deux sœurs, ou un père et son fils, ou encore une mère et sa fille ayant un même partenaire sexuel (L'Homme, « Question de parenté », no 154-155, 2000, p. 727).
  13. Voir notamment les recensions de Julie Trenque dans nonfiction. fr (12 mars 2012), d'Alice Delmotte dans fabula.org (5 mars 2012), de Sylvie Sagnes dans Ethnologie française (XLIII, no 4, 2013, p. 745-746), de Gaetano Ciarcia dans Gradhiva (no 18, 2013, n. s., p. 235-241), d'Emmanuel Parent dans Gruppen. Hypalampuses Hemeras (2016, pp. 56-66).
  14. Voir « Connaît-on la chanson ? », L'Homme, n° 215-216, 2015 (en collaboration avec Daniel Fabre).
  15. Voir les recensions par Jean-Marie Privat dans la revue Ethnologie française'', I, 2020 (n°1, pp. 228-229), et par Justine Leret, « Quelques pistes pour une anthropologie de la fiction », Acta fabula, vol. 19, n° 10, Notes de lecture, novembre 2018, URL : http://www.fabula.org/revue/document11650.php,
  16. Voir Yanny Hureaux, rubrique « La Beuquette Â», dans L'Ardennais du 1er juillet et du 22 juillet 2021.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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