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Jean-Marie-Arthur Labordère

Jean-Marie-Arthur Labordère, né le à Beauvais (Oise) et mort à Paris le , est un officier et homme politique français.

Arthur Labordère
Le Major Labordère au moment de l'« incident de Limoges Â» (1877)
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activités
Père
Enfant
Pierre Labordère (d)
Autres informations
Distinction
Victoire Labordère, l"exaltée" décrite dans le rapport militaire du 21 décembre 1877
Illustration extraite de le Carillon de Saint-Georges avant l'élection sénatoriale de janvier 1882, décembre 1881, légende : «Cadeau de Janvier?»
Caricature du commandant Labordère (1882). Illustration extraite de l'Anticlérical, no 236, 25 janvier 1882 après l'élection, légende : « le commandant Labordère, républicain, socialiste et anti-clérical: quel pétard dans la nichée des marmottes du Sénat ! »

Après avoir pris le parti des républicains en 1877, il est révoqué de l'armée puis réintégré dans la 41e ligne à Rennes. Il est ensuite élu sénateur, alors qu'il est toujours chef de bataillon, puis député de la Seine.

Biographie

Origines et débuts

Son père Jean Labordère (rue à Montdidier dont il fut maire) était magistrat (représentant du peuple pour la Somme à l'assemblée nationale de 1848, classé à droite). Il lui était très attaché malgré leur distance politique et a donné son état de santé comme motif dans sa demande de mutation de 1876 du 55e de ligne stationné à Bastia au 14e de ligne (Limoges) où un poste de major était vacant.

EntrĂ© Ă  l'Ă©cole militaire de Saint-Cyr en 1854 (promotion CrimĂ©e-SĂ©bastopol), il sert en AlgĂ©rie et fait les campagnes d'Italie(MĂ©daille d'Italie)de 1859 (Magenta, SolfĂ©rino), il est capitaine adjudant-major au moment de la guerre franco-allemande de 1870. Il reçoit la LĂ©gion d'Honneur Ă  la suite de la bataille de Froeschwiller-Woerth (Reischoffen) 20/8/1870 mais est fait prisonnier Ă  Sedan le et envoyĂ© Ă  Wiesbaden. Les autres officiers et soldats Ă©taient libĂ©rĂ©s Ă  partir du (prĂ©liminaires de paix) contre leur parole d'honneur de ne pas reprendre les armes contre l'Allemagne. Ils allaient complĂ©ter l'armĂ©e Versaillaise aux ordres du gouvernement majoritairement monarchiste d'Adolphe Thiers qui Ă©crasa la Commune dans le sang en mai 1871. Labordère non seulement refuse de la donner, mais annonce aussi aux allemands qu'il reprend simultanĂ©ment sa parole d'honneur de ne pas chercher Ă  s'Ă©vader[1]. Il est alors envoyĂ© dans une forteresse de sĂ©curitĂ© Ă  Custrin en Prusse, « oĂą un peloton d'exĂ©cution se trouvait en permanence dans une des cours Â», jusqu'après le traitĂ© de Francfort. RentrĂ© en France, il ne put ĂŞtre question d'avancement, il est rĂ©intĂ©grĂ© dans le mĂŞme grade le au 56e de ligne, l'AssemblĂ©e après avoir mĂ©connu Denfert-Rochereau en Ă©tait Ă  se pâmer devant un mĂ©diocre comme le gĂ©nĂ©ral Changarnier.

C'est le premier officier à avoir essayé, en vain, de faire légaliser le refus d'obéissance des militaires, soldats ou officiers, en cas d'ordres contraires à la légalité républicaine ou à la loi. De nos jours, bien que le général de Gaulle ait lui suivi aussi la voie de la rébellion à l'état légal en 1940, la règle de l'obéissance absolue aux ordres n'a pas juridiquement variée, même si de nombreux militaires jugés ont tenté de l'invoquer pour justifier leurs actes abominables. Aucun législateur ne souhaite ouvrir ce débat, qui soulèverait la question de l'efficacité d'une armée où les ordres pourraient être discutés.

Il est enterré au cimetière du Montparnasse.

« Incident de Limoges »

Il a lieu le , soirĂ©e de l'Ă©lection du rĂ©publicain Jules Dufaure Ă  la prĂ©sidence du conseil. Labordère ayant depuis 1876 le grade de major (ce grade avec l'appellation de « commandant Â» a disparu, il prĂ©cĂ©dait celui de "chef de bataillon", 4 galons aussi, avant lieutenant-colonel) est stationnĂ© Ă  Limoges avec le 14e de ligne(colonel Billot), Ă©tant farouchement rĂ©publicain dans une armĂ©e orlĂ©aniste, lĂ©gitimiste, impĂ©rialiste (partisan du rĂ©gime impĂ©rial dans les termes de l'Ă©poque) et clĂ©ricale. Il reçoit Ă  22H ainsi que les autres officiers rĂ©unis par Billot des ordres qui lui confirment qu'un coup d’État se prĂ©pare pour le surlendemain (il Ă©tait manifestement prĂ©venu pas ses camarades socialistes de Paris et Ă©tait vigilant) allant jusqu'Ă  l'autorisation verbale de tirer sur femmes et enfants qui se mettraient en tĂŞte de manifestations. « Mon Colonel, un coup d'Ă©tat est un crime, je n'en serai pas complice. Je suis honnĂŞte homme. Le rĂ´le que l'on me rĂ©serve dans une tentative criminelle, je ne le remplirai pas. J'aimerais mieux briser mon sabre, tenez si vous le voulez, le voilĂ !» s'Ă©crit-il au colonel Billot. Celui-ci agissait sur ordres Ă©crits reçus du gĂ©nĂ©ral de brigade Bressoles (Antoine, Aubin) son chef de corps factieux, qui lui Ă©crivait "le 14e est sous mes ordres". Bressoles Ă©tait le principal agent local du complot Mac Mahoniste. Labordère est mis en prison Ă  23H30, alors que l'ordre de marche est annulĂ© Ă  2H du matin sur revirement de Mac Mahon toujours pusillanime, qui n'a jamais par la suite, ni la presse conservatrice, avouĂ© la tentative sournoise de coup d'Ă©tat minimisĂ©e par elle, "incident de Limoges" ou "incident Labordère". Ce dernier sort de prison le , alors que lui est signifiĂ© sa rĂ©vocation immĂ©diate de l'armĂ©e au (lettre du Ministère de la Guerre). Celle-ci est portĂ©e Ă  son domicile de Limoges oĂą sa femme Victoire est "très exaltĂ©e" (en colère dans le langage militaire de l'Ă©poque) quand elle reçoit cette dĂ©cision, d'après le rapport tĂ©lĂ©graphique chiffrĂ© (système "Ă  dictionnaire chiffrĂ©" de l'Ă©poque) par le Gl.de Lartigues commandant le 12ème corps d'armĂ©e, au Ministre de la guerre GaĂ«tan de RochebouĂ«t; il part immĂ©diatement pour Paris oĂą ils sont hĂ©bergĂ©s avec leurs enfants 23 rue de Sèvres chez la mère de Victoire avec la solde rĂ©duite de militaire en non activitĂ©.

Le gĂ©nĂ©ral Bressoles, comme l'a prĂ©tendu en dĂ©fense de l'institution militaire une lettre d'explication ultĂ©rieure() du gĂ©nĂ©ral de Lartigues[2] (Marie-Hippolyte, commandant le 12e corps d'armĂ©e) au ministre de la guerre, aurait modifiĂ© les ordres transmis par le gĂ©nĂ©ral Colin (Jean-Baptise)(23e DI) pour les rendre impĂ©ratifs alors que ceux d'origine Ă©taient conditionnels. En rĂ©alitĂ© ces instructions venaient du gouvernement Ă©phĂ©mère du gĂ©nĂ©ral GaĂ«tan de RochebouĂ«t, aussi ministre de la guerre, et inspirĂ©es par le prĂ©sident de la rĂ©publique Mac Mahon et toute la chaĂ®ne de commandement Ă©tait complice. Mac Mahon renouvelait ainsi sa tentative bonapartiste aventurière du oĂą il avait tentĂ© d'imposer un SĂ©nat de cardinaux, marĂ©chaux, et de notabilitĂ©s non Ă©lues Ă  la solde du clergĂ© et du grand capital. RĂ©voquĂ© de l'armĂ©e pour « infraction grave Ă  la discipline Â» par le ministre de la guerre, alors que Bressoles le chef exĂ©cutant les ordres factieux Ă©tait simplement mis «en disponibilité», il devient cĂ©lèbre. Nul n'Ă©tait dupe des dĂ©nĂ©gations de l'armĂ©e et de la presse conservatrice complice de Mac Mahon, qui avait prĂ©parĂ© un coup d'Ă©tat depuis quelques jours pour contrecarrer l'Ă©lection prĂ©vue de Jules Dufaure (coalition rĂ©publicaine) Ă  la prĂ©sidence du conseil. En effet, la chambre des dĂ©putĂ©s Ă©tant devenue très majoritairement rĂ©publicaine par les Ă©lections lĂ©gislatives du 28/10/1877 (60% gauche rĂ©publicaine, 20% bonapartistes, 20% royalistes en 3 groupes concurrents dont le principal est celui des partisans du descendant de Naundorff, le faux Louis XVII miraculeusement Ă©vadĂ© de la prison du Temple!). Des ordres de mouvement similaires avaient en effet Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s pour des rĂ©giments de Lille, Rennes et OrlĂ©ans quelques jours avant, en vue de faire mouvement sur Paris

Réintégration dans l'armée et parcours politique

Dans son rapport d'inspection des officiers en non activité (daté ), le général inspecteur notait "à maintenir en non activité en raison de ses sentiments antimilitaristes et destructeurs de toute discipline". Il est rappelé néanmoins à l'activité avec promotion rétroactive au grade de chef de bataillon le (affectation au 41e RI de Rennes du ) sous la pression de l'opinion publique. A la surprise des conservateurs[3], il sera élu sénateur de la Seine de 1882 à 1884, poussé par son ami Georges Clemenceau, inscrits tous deux au groupe de l'Union républicaine. Lassé temporairement de la vie politique, voyant repoussée sa proposition de loi légalisant la désobéissance militaire en cas d'ordres criminels, il démissionne en 1884 et se retire à Montdidier. Malgré ses refus réitérés aux appels du groupe des républicains socialistes de la Seine, y compris notamment de son ami Georges Clémenceau, il se retrouve candidat aux élections législatives de décembre 1885 dans la Seine. Élu député, il siège à l'extrême gauche avec ses amis Georges Clémenceau, Charles Floquet, François-Vincent Raspail notamment. Il se prononça en contre la politique personnelle du général Boulanger, « qu'il faudrait finir, lui fit-on dire alors, par coller au mur". Rapporteur de la loi militaire, il prit, dans la discussion de cette loi, une attitude très cassante, qui l'amena à se démettre de ces fonctions () déçu que son projet de loi légalisant la désobéissance militaire(dans le contexte de la défaite de 1870 et de l'esprit revanchard, c'était un combat difficile), dans les cas où il y avait lui-même été contraint en suivant ses convictions républicaines, ait été encore rejeté. Ce même type de proposition avait déjà été rejeté en 1851 ("question des questeurs") pour rappeler à l'armée que la Constitution prime sur toute hiérarchie militaire, Saint-Arnaud étant l'autoritaire ministre de la guerre de l'époque, son père Jean Labordère alors représentant du peuple(Somme) avait été de ceux qui l'avait rejetée.

Quand il Ă©tait sĂ©nateur Ă  Paris, il Ă©tait cependant toujours officier du 41e RI, bĂ©nĂ©ficiant de permissions pour participer aux sĂ©ances du SĂ©nat(!). Ses chefs directs les Lt. Colonels. Lamiraux puis de Chauvenet (Antoine, Maurice) ne manquaient pas de s'en plaindre dans les feuilles de punition: "il parait difficile que le Cdt. Labordère continue la carrière militaire, dans la situation oĂą il s'est mis avec son programme politique et la rĂ©duction de l'obĂ©issance militaire", "Depuis sa nomination de sĂ©nateur, il ne fait que de rares apparitions Ă  la tĂŞte de son bataillon", "Toujours absorbĂ© par son mandat de sĂ©nateur". Avec ces mauvaises apprĂ©ciations, il rĂ©coltait aussi(1879) 8 jours de prison pour insolence avec le gĂ©nĂ©ral (le 3e sĂ©jour en prison se sa carrière en comprenant celui en Prusse), ayant moquĂ© le concept de "baĂŻonnette intelligente". Il lui Ă©tait aussi reprochĂ© de ne pas inviter comme il Ă©tait d'usage ses camarades de mĂŞme grade (peu il est vrai partageaient ses opinions, radicales pour l'Ă©poque). Bien entendu il ne fut pas promu au grade supĂ©rieur et mis Ă  la retraite comme chef de bataillon le Ă  49 ans ce qui lui donna la libertĂ© d'ĂŞtre Ă©lu dĂ©putĂ© dans la lĂ©gislation suivante.

Vie privée et familiale

MariĂ© le Ă  Victoire (AdĂ©laĂŻde, Marie) Allibert(1846-1929, cimetière du Montparnasse) fille du Dr.Casimir, Pierre Allibert et de AdĂ©laĂŻde, ThĂ©rèse Billoin, "ayant une dot de 100 000 plus 130 000 francs d'espĂ©rances" (cela figurait dans les dossiers militaires de l'Ă©poque avec un bon rapport sur la moralitĂ©!), la "dot rĂ©glementaire" pour le mariage d'un officier Ă©tait de 24000 francs de capital. Il est le frère cadet de Alfred (Jean, Ethelbert) Labordère (1834-1902), ancien prĂ©fet du Jura, rĂ©voquĂ© le car opposant lui aussi Ă  Mac-Mahon alors qu'il Ă©tait prĂ©fet, puis rĂ©intĂ©grĂ© (une rue de Plainoiseau porte son nom); lui-mĂŞme père de l'Ă©conomiste Marcel Labordère[4] reconnu par ses pairs, mais considĂ©rĂ© comme dilettante, thĂ©oricien des cycles Ă©conomiques qui habitait rue de l'abbaye, Paris 6e. Il est aussi le frère de Gabriel (Jean, Luglien, Albert) Labordère (1839-1893), avocat Ă  la cour de cassation.

Il n'y a aucune relation familiale avec l'abbé Jean-François Delabordère, ancien maire de Neuilly-sur-Seine(1708-1713) sous la Restauration dont une rue de Neuilly-sur-Seine porte le nom.

Des rues de Limoges et de Tours (proposition faite en 1907 par Georges Clémenceau qui était alors le président du conseil), portent son nom, attribué de son vivant, son action de révolte rare chez un militaire, lui ayant valu notoriété et admiration chez les pro-républicains quelques jours seulement après la nouvelle de la tentative manquée de coup d'état.

Père du commandant Pierre Labordère, X1993, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, MPLF . (cimetière du Montparnasse), du général Jean Labordère (cimetière militaire de Chamonix), de Victor Labordère (avocat, cimetière du Montparnasse). Arrière grand-père de Arnaud Henry-Labordère, ingénieur, professeur de Recherche opérationnelle, et de Thibault Henry-Labordère, X1968, ingénieur de l'armement (cimetière du Montparnasse).

Sources

  • « Jean-Marie-Arthur Labordère », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, notices biographiques sur les ministres, sĂ©nateurs et dĂ©putĂ©s français de 1889 Ă  1940, Paris, PUF, 1960.
  • Labordère, (Jean-Marie-Arthur), Proposition de loi, ayant pour objet de modifier l'article 218 du code de justice militaire () , Paris, Impr. de P. Mouillot, s.d., 36 p.
  • Arnaud Henry-Labordère, Cours de Recherche OpĂ©rationnelle, Presses de l'École nationale des ponts et chaussĂ©es, 1995
  • Fresnette Pisani-Ferry, Le coup d'Ă©tat manquĂ© du , PrĂ©face d'Edgar Faure. Editions Robert Laffont (1965), brève description de l'Ă©vènement du Ă  Limoges qui rendit Labordère cĂ©lèbre, les journaux de l'Ă©poque sont beaucoup plus prĂ©cis.
  • Archives du Ministère des armĂ©es, SHD Vincennes, dossier personnel A. Labordère, contient notamment la "PĂ©tition adressĂ©e Ă  la chambre des dĂ©putĂ©s par Mr Labordère (Jean-Marie-Arthur), ex major au 14e rĂ©giment d'infanterie, en non activitĂ© par retrait d'emploi", du . Ce document expose en dĂ©tail l'incident de Limoges". Le dossier est très Ă©pais pour un simple chef de bataillon. On y trouve aussi les couples de tĂ©lĂ©grammes chiffrĂ©-dĂ©chiffrĂ© Ă©changĂ©s entre le gĂ©nĂ©ral de Lartigues et le Ministre de la guerre au sujet de ces Ă©vènements. Le chiffrement Ă©tait assez exceptionnel car tous les autres tĂ©lĂ©grammes dans le dossier de Lartigues sont en clair.
  • La Lanterne (journal d'opinion rĂ©publicaine accessible par gallica), sĂ©rie d'articles "Le coup d'Ă©tat manquĂ©" du 25/12/1877 au 9/1/1878, dĂ©crivant le dĂ©roulement sur 17 numĂ©ros ainsi le nom de l'officier qui s'est opposĂ© Ă  la tentative de coup d'État (dès le 30/12/1877, les rĂ©publicains de Bordeaux le proposait Ă  la dĂ©putation). La nouvelle avait Ă©tĂ© initialement donnĂ©e dans le Daily News du 22/12/1877 qui avait Ă©tĂ© prĂ©venue par les amis de Labordère mis au courant dès sa sortie de prison.
  • Le Figaro (journal conservateur accessible par gallica), 25/12/1877, page 1, article minimisant les "racontars Ă  propos du fabuleux coup d'Ă©tat militaire", dans les mĂŞmes termes que les autres journaux conservateurs, Le Constitutionnel, la Patrie Ă©crivant: "Si le Ministère de RochebouĂ«t a pris certaines prĂ©cautions militaires, il a agi dans la plĂ©nitude de son droit et comme devaient le faire des hommes soucieux de la sĂ©curitĂ© du pays dans l'administration qui leur Ă©tait confiĂ©e".

Notes et références

  1. Léon Vanier (sous le pseudonyme de Pierre et Paul), « Labordère », Les Hommes d'aujourd'hui, vol. 4, no 176,‎
  2. Archives du Ministère des armées, SHD Vincennes, de Lartigues, côte GR 7YD 1462
  3. Jean Guignol, « Cadeau de Janvier? », Le Carillon de Saint-Georges, vol. 1, no 25,‎
  4. Marcel Labordère, L'or et la vie chère, Editions Scientifica,

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