Jean Labordère
Jean Labordère est un homme politique français né le à Avesnes-sur-Helpe, dans le (Nord) et mort le à Montdidier, dans la (Somme)[1].
Naissance | |
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Décès |
(Ă 87 ans) Montdidier |
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Enfants |
Jean Labordère (d) Arthur Labordère |
Biographie
Avocat, procureur du roi à Clermont(Oise), puis maire de Montdidier, il devient ensuite juge suppléant à Beauvais puis président du tribunal civil d'Amiens(Chevalier de la Légion d'honneur du ). Partisan de la Monarchie de Juillet, il montre peu d'attachement à la République en 1848. Il est député de la Somme de 1848 à 1851, siégeant à droite avec les conservateurs. Il participe activement et se fait remarquer[2] par son érudition jurisprudentielle dans les discussions sur la répression des délits de presse pendant l'état de siège, sur l'interdiction de publication des actes d'accusation dans les journaux avant le procès (proposition de Louis Blanc), sur les privilèges ouvriers, etc.La référence[3] du site crée par l'Assemblée nationale est excellente et donne pour tous les parlementaires la liste de leurs votes successifs depuis 1948, Labordère n'était pas avec les révolutionnaires c'est certain.
Il devient ensuite avocat à la Cour de Cassation. En 1862, il cède sa charge à son dernier fils Gabriel (1838-1893 Mondidier). Ses deux autres fils sont Alfred Jean Ethelbert (1834 Beauvais-1902 Plainoiseau(39210)), préfet du Jura et Jean-Marie-Arthur Labordère (1835 Beauvais-1919 Paris) officier, révoqué de l'armée, réintégré, élu sénateur puis député de la Seine[4] et siégeant à l'extrême gauche.
Il existe une rue Jean-Labordère à Montdidier où il résidait jusqu'à son décès, une rue Alfred Labordère à Plainoiseau, des rues Jean-Marie-Arthur Labordère à Limoges et à Tours.
Famille
Fils de Jean Labordère, pharmacien militaire(1768-?), originaire de Miradoux et d'Angélique, Adélaide Bosquillon du Fay(1770-1848), originaire de la Somme. Il épouse le 9/1/1833 à Montdidier, Hermance (Rose Luglienne) Ballin (1814 Montdidier-1901 Montdidier) âgée de 19 ans. Son père résidait alors à Villeuve-d'Agen et n'était pas venu, mais le consentement au mariage de son grand fils de 36 ans était nécessaire(!) à l'époque et est mentionné dans l'acte.
Références
- « Jean Labordère 1796 - 1883 », sur le site de l'Assemblée nationale (consulté le ).
- V. Lacaine et Charles Laurent, « Labordère (Jean) », dans Biographies et nécrologies des hommes marquants du XIXe siècle, vol. 5, (lire en ligne)
- <http://www2.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche/(num_dept)/9949>
- Jean-Marie Mayeur (dir.) et Arlette Schweitz (dir.), « Labordère, Jean-Marie Arthur », dans Les parlementaires de la Seine sous la Troisième République, vol. 1, Publications de la Sorbonne, , 278 p. (lire en ligne)
Bibliographie
- « Jean Labordère », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Archives départementales du Jura, fonds Labordère (XVe – XXe siècles) (fonds 51J), constitué par Frank METROT à partir des archives de Alfred Labordère
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :