James J. Bulger
James Joseph "Whitey" Bulger, né le à Dorchester (Massachusetts) et mort le dans la prison fédérale de Bruceton Mills (Virginie-Occidentale[1]), est un ancien fugitif Irlando-américain[2], chef présumé du Winter Hill Gang, une branche de la Mafia irlandaise basée à Boston (Massachusetts).
Naissance | |
---|---|
DĂ©cĂšs |
(à 89 ans) United States Penitentiary, Hazelton (en) (comté de Preston, Virginie-Occidentale) |
Nom de naissance |
James Joseph Bulger |
Surnom |
Whitey |
Nationalité | |
Formation |
South Boston High School (en) |
Activités | |
Fratrie |
Bill Bulger (en) |
Membre de | |
---|---|
Arme | |
Conflit | |
Condamné pour |
Voie de fait (en) (années 1940), attaque à main armée (années 1950), piraterie routiÚre (années 1950), blanchiment d'argent (), trafic d'armes (), Racket (), extorsion (), trafic de stupéfiants, meurtre |
Condamnation | |
Lieux de détention |
Pénitencier fédéral d'Alcatraz (- |
Le , James J. Bulger a Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă la liste des dix fugitifs les plus recherchĂ©s du FBI ; il Ă©tait recherchĂ© pour vol, meurtre, association de malfaiteurs en vue de commettre un meurtre, extorsion, et trafic de stupĂ©fiants. Il est arrĂȘtĂ© dans son appartement de Santa Monica en Californie avec sa compagne, Catherine Greig, le . Il avait 81 ans le jour de son arrestation et semblait alors en mauvaise santĂ©[3] - [4] - [5]. Il est dĂ©cĂ©dĂ© le en prison, battu Ă mort par des codĂ©tenus.
Biographie
Jeunesse
Son pÚre, James Joseph Bulger Senior venait de Harbour Grace, à Terre-Neuve au Canada. Installé à Boston, il y rencontre et épouse une immigrée irlandaise, Jane Veronica McCarthy, surnommée Jean. Leur premier enfant, James Junior est né en 1929[6].
James Bulger Senior Ă©tait ouvrier et docker occasionnel. Il perdit son bras Ă la suite d'un accident de travail dans les annĂ©es 1920. James Bulger Junior et ses frĂšres et sĆurs ont donc grandi dans la pauvretĂ©. La famille s'installe en 1938 dans la rĂ©sidence ouvriĂšre Mary Ellen McCormack Housing Project (aujourd'hui Old Harbor Housing Project), dans le quartier pauvre de South Boston. Ses frĂšres William Michael et John P. Bulger rĂ©ussirent Ă l'Ă©cole ; James Bulger Junior dĂ©laissa rapidement le systĂšme scolaire pour entrer dans la petite dĂ©linquance.
Il est arrĂȘtĂ© une premiĂšre fois en 1943 Ă l'Ăąge de 14 ans pour vol. D'autres arrestations suivent, pour coups et blessures puis pour vol Ă main armĂ©e. Ă cette Ă©poque, il est associĂ© Ă un gang de rue irlandais composĂ© de mineurs, connu sous le nom de Shamrocks (les trĂšfles, pour le symbole national irlandais). Ă la suite de ces arrestations, James J. Bulger fut envoyĂ© en 1943 dans une maison de redressement pour mineurs. Il y est dĂ©tenu jusqu'en 1948[7].
Peu de temps aprĂšs sa sortie, en , il s'engage dans l'US Air Force[8]. AprĂšs avoir effectuĂ© ses classes, il est affectĂ© Ă la Smoky Hill Air Force Base, Ă Salina, dans le Kansas, puis plus tard dans l'Idaho. En 1950, il est arrĂȘtĂ© pour dĂ©sertion. Le , son contrat dans l'armĂ©e se termine. Il reçoit Ă cette occasion une mention pour services honorables (ce qui signifie qu'il n'a pas quittĂ© l'armĂ©e Ă cause de problĂšmes de conduite). Rendu Ă la vie civile, il retourne dans le Massachusetts.
CarriĂšre criminelle
De retour Ă Boston, James J. Bulger reprend rapidement ses activitĂ©s criminelles. En 1952, il est impliquĂ© dans le braquage d'un camion chargĂ© d'alcool, mais n'est finalement pas inculpĂ©. En 1955, il rejoint une bande qui braque une sĂ©rie de banques dans le Rhode Island et l'Indiana. En , un mandat fĂ©dĂ©ral est dĂ©livrĂ© pour son arrestation. Bulger est arrĂȘtĂ© en et condamnĂ© Ă 25 ans de prison en juin de cette annĂ©e-lĂ [7] - [9].
En prison
James J. Bulger a d'abord été incarcéré au pénitencier fédéral d'Atlanta (1956-1959). Là , selon Kevin Weeks, son futur bras droit, il fut impliqué volontairement dans le programme MKULTRA, dirigé par le chimiste Sidney Gottlieb, avec en échange la promesse d'obtenir une réduction de peine. Le but de ce programme était de tester différentes drogues sur des cobayes, afin de mettre au point un sérum de vérité permettant d'obtenir tous les renseignements voulus lors d'interrogatoires. Pendant dix-huit mois, James J. Bulger et dix-huit autres détenus, qui s'étaient portés volontaires pour diminuer leurs peines, ont été drogués au LSD et autres substances. à la suite de ces expériences, il aurait souffert d'insomnie et de cauchemars fréquents. Dans un journal intime retrouvé dans un coffre-fort qui lui appartenait, en Floride, il décrit cet épisode de sa vie comme « cauchemardesque » et affirma que cela l'avait mené « au bord de la folie »[10].
à la suite d'une tentative d'évasion de codétenus, qu'il aida en leur fournissant des outils provenant de l'atelier de la prison, dans lequel il travaillait, il fut transféré d'Atlanta à l'Alcatraz le [11]. En , lors de la fermeture d'Alcatraz, il est transféré au pénitencier fédéral de Leavenworth (1962-1963), et l'année suivante à Lewisburg (1963-1965). Il est libéré aprÚs avoir purgé neuf ans de prison, bénéficiant d'une réduction de peine pour bonne conduite et pour avoir participé volontairement au programme MKULTRA. à sa sortie, une fois passées les deux années de sa liberté conditionnelle, il se reconstitua rapidement un véritable réseau criminel[7].
Le gang « Killeen »
AprĂšs sa libĂ©ration, les conditions de sa libertĂ© conditionnelle lui imposant de tenir un emploi, Bulger travaille comme concierge Ă la Cour de Justice de Boston. Il quitte rapidement ce poste pour aller travailler sur des chantiers de construction. Mais dĂšs 1967, il se lance dans les activitĂ©s de bookmaker et de prĂȘteur, opĂ©rant pour le compte de Donald Killeen, qui dirige avec son frĂšre le groupe mafieux dominant de South Boston, appelĂ© le gang Killeen. Ă cette Ă©poque, son mentor est un autre membre du gang, William S. O'Sullivan, appelĂ© Billy O'Sullivan. Une guerre des gangs dĂ©bute en 1971 entre le gang Killeen et le gang Mullen, conduisant Ă une sĂ©rie de meurtres Ă travers Boston et sa banlieue environnante. C'est Ă cette occasion que, selon Kevin Weeks[12], Bulger commet son premier meurtre, en 1971 : il abat Donald McGonagle, le frĂšre du gangster Paulie McGonagle avec lequel Bulger l'a confondu. Ce meurtre entraĂźnera l'assassinat de Billy O'Sullivan en reprĂ©sailles par le gang Mullen. Le , Donald Killeen est abattu Ă son tour, mettant fin au conflit[7].
Le gang « Winter Hill »
Un accord est trouvé entre le gang Mullen et les survivants du gang Killeen, menés par James J. Bulger, sous la médiation de Howie Winter, leader du gang Winter Hill, basé à Somerville. à partir de ce moment le gang Winter Hill prend le contrÎle du crime organisé irlandais de Boston, surnommée « Bean Town » (« la ville des fÚves »). Leurs concurrents directs sont les membres de la famille mafieuse Patriarca.
AprĂšs la fin de cette guerre entre gangs de South Boston, Bulger commence Ă utiliser son influence pour supprimer toute opposition en interne. Pour cela, il persuade Howie Winter d'autoriser les exĂ©cutions d'autres gangsters (Spike O'Toole, Paulie McGonagle, et Tommy King), issus de l'ancien gang Mullen, pour divers prĂ©textes. Il assoit ainsi sa place au sein du gang. En 1975, il est approchĂ© par un ami d'enfance devenu policier, John Connolly, et commence par son intermĂ©diaire Ă collaborer avec le FBI, servant d'informateur pour faire tomber les gangs rivaux[13]. Mais surtout, il profite de ce lien privilĂ©giĂ© pour Ă©chapper aux enquĂȘtes policiĂšres et aux poursuites judiciaires. Ă l'arrestation de « Howie » en 1979 pour le trucage d'un pari sur les courses hippiques, Bulger, pas inquiĂ©tĂ© bien qu'ayant trempĂ© dans ce commerce illicite, prend le contrĂŽle du gang. Bulger a jouĂ© un rĂŽle important dans la victoire du gang « Winter Hill » sur ses rivaux, et dans l'Ă©lĂ©vation du taux de la criminalitĂ© dans les quartiers irlando-amĂ©ricains de Boston. Il devient le caĂŻd le plus redoutĂ© de Boston. Il est soupçonnĂ© d'avoir eu une implication directe dans l'assassinat d'Eddie Connors et Buddy Leonard en et aurait tuĂ© au total 19 personnes. Ses activitĂ©s comprennent alors le racket des bookmakers et braqueurs, mais Ă©galement de commerçants, ainsi que du trafic de drogue. Il consolide ainsi son rĂ©seau criminel sans subir une seule arrestation, bien qu'il soit mis sur Ă©coute et surveillĂ© par la DEA. En 1990, une opĂ©ration anti-drogue rĂ©ussit nĂ©anmoins Ă dĂ©manteler l'Ă©quipe de trafiquants de drogue du gang Winter Hill, menĂ©e par John « Red » Shea, ĂągĂ© alors de 25 ans. Celui-ci est condamnĂ© Ă 12 ans de prison ferme, mais malgrĂ© les pressions des enquĂȘteurs, ne donnera aucune information incriminant « Whitey » Bulger ou ses bras droits, Stephen Flemmi et Kevin Weeks[14].
Remarquant que lorsque la direction de Boston du FBI est impliquĂ©e, les enquĂȘtes sur Bulger n'aboutissent jamais, la DEA dĂ©cide en 1994 d'opĂ©rer un vaste coup de filet contre le gang Winter Hill sans prĂ©venir les autres services de police. En , alors qu'il est sur le point d'ĂȘtre arrĂȘtĂ© par la DEA, il parvient nĂ©anmoins Ă en ĂȘtre informĂ© par Michael Flemmi, un policier de Boston frĂšre de son bras droit Stephen Flemmi. En vacances en Louisiane Ă ce moment-lĂ , il dĂ©cide alors de prendre la fuite et ne rentre pas Ă Boston. Il continue nĂ©anmoins Ă diriger le gang Ă distance, par le biais de Kevin Weeks qui agit dĂšs lors comme chef par intĂ©rim. Stephen Flemmi sera en revanche rapidement arrĂȘtĂ©, et l'enquĂȘte de la DEA mĂšnera Ă©galement Ă l'arrestation de l'autre dirigeant du gang, Kevin Weeks, en 1996. John Connolly, qui avait donnĂ© une quasi-immunitĂ© Ă Bulger pendant toute la pĂ©riode de leur collaboration, Ă la retraite au moment de ces arrestations, sera finalement condamnĂ© Ă 40 ans de prison en 2002 pour sa complicitĂ© avec ces malfaiteurs.
Cavale et arrestation
Pendant seize ans, James J. Bulger Ă©chappera aux agents lancĂ©s Ă ses trousses[7]. Les enquĂȘteurs retraceront son parcours en Louisiane au dĂ©but de sa cavale, puis perdront sa piste, malgrĂ© la saisie de plusieurs de ses coffres-forts, ouverts en Floride et Ă MontrĂ©al sous une identitĂ© d'emprunt, et les nombreux appels Ă tĂ©moins diffusĂ©s par le FBI, promettant la plus haute rĂ©compense jamais offerte pour des informations concernant un criminel de droit commun (1 000 000 $ au dĂ©but, puis 2 000 000 $ dĂšs 1999). Au dĂ©but de sa cavale, il s'installe temporairement en Louisiane avec sa compagne de longue date, Teresa Stanley, visitant en 1995 avec elle Alcatraz, oĂč il fut dĂ©tenu[15]. Mais Stanley se fatigue de cette nouvelle vie qui s'annonce, poussant Bulger Ă la ramener Ă Boston. Il y rĂ©cupĂšre une maĂźtresse de longue date, Catherine Greig, qui vivra Ă ses cĂŽtĂ©s tout le reste de sa cavale (sa tĂȘte est dĂšs lors Ă©galement mise Ă prix, en l'occurrence pour 100 000 $)[16].
Le , Bulger est arrĂȘtĂ© dans un appartement situĂ© dans une rĂ©sidence de Santa Monica en Californie, en compagnie de Catherine Greig[17]. Reconnus par l'ancienne Miss Islande et actrice Anna Bjornsdottir, alors en vacances Ă Santa Monica[18], Catherine Greig et lui vivaient sous les identitĂ©s de Charles et Carol Gasko[16]. Selon le Boston Herald, le FBI a trouvĂ© un magot de 822 000 $ (683 550 ⏠au taux de change de septembre 2020) en liquide, cachĂ©s dans un mur de leur logement, et 30 armes Ă feu[19] dans le deux-piĂšces qu'ils occupaient[20].
Le , le jury composé de huit hommes et quatre femmes le reconnait coupable de 11 meurtres, mais il conclut également que le gouvernement n'avait pas prouvé ses accusations contre lui pour 7 autres meurtres, et dans une autre accusation de meurtre, il ne fait aucune conclusion, ce qui a produit des remous à l'intérieur de la salle d'audience par les proches des personnes assassinées, il est condamné par le tribunal de Boston à deux peines de réclusion à perpétuité, et à verser 19,5 millions de dollars de dédommagement à ses victimes[21] - [22] - [23] - [24].
DĂ©cĂšs
James J. Bulger est transfĂ©rĂ© du Federal Transfer Center Ă Oklahoma City Ă l'United States Penitentiary Ă Hazelton (en) en Virginie-Occidentale, oĂč il arrive le [17]. Le Ă 8 h 20, James J. Bulger, ĂągĂ© de 89 ans, est retrouvĂ© inanimĂ© dans la prison. Selon The Boston Globe et plus tard confirmĂ© par les autoritĂ©s pĂ©nitentiaires, il Ă©tait dans un fauteuil roulant lorsqu'il fut amenĂ© hors du champ de vision des camĂ©ras de surveillance et battu Ă mort par au moins deux dĂ©tenus armĂ©s de surins et de chaussettes contenant un cadenas. C'est le troisiĂšme homicide dans cet Ă©tablissement pĂ©nitentiaire sur une pĂ©riode de 7 mois[25]. Sont soupçonnĂ©s Paul J. DeCologero et Fotios "Freddy" Geas (en), un tueur d'une famille mafieuse basĂ©e Ă Springfield (Massachusetts), c'est le principal suspect dans l'assassinat de James J. Bulger. Ce dernier ne conteste pas les faits dont il est accusĂ©. Fotios "Freddy" Geas et son frĂšre ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă la prison Ă vie en 2011 pour leurs implications dans plusieurs assassinats, notamment celui d'Adolfo "Big Al" Bruno, un chef de la famille Genovese abattu en 2003 Ă Springfield dans le Massachusetts[26] - [27] - [28] - [29].
James J. Bulger est inhumé au cimetiÚre Saint Joseph de West Roxbury dans le comté de Sufflok (Massachusetts)[30].
Famille
James J. Bulger est le frĂšre aĂźnĂ© de William M. Bulger (en), ancien prĂ©sident du SĂ©nat du Massachusetts et de l'universitĂ© du Massachusetts. En 2003, ce dernier fut auditionnĂ© par une commission d'enquĂȘte fĂ©dĂ©rale : face aux membres de la commission, le sĂ©nateur perd pied et s'avĂšre incapable d'expliquer ce qu'il savait exactement des activitĂ©s de son frĂšre, Ă la suite de quoi il se retire de la vie politique[31] - [22].
Dans la culture populaire
Le personnage a partiellement inspiré Martin Scorsese pour son film Les Infiltrés, qui l'utilisa pour construire le personnage du chef de gang irlandais Frank Costello, interprété par Jack Nicholson[32] - [33].
En 2015, Johnny Depp interprÚte le personnage de Jimmy Bulger dans le film Strictly Criminal (Black Mass en version originale)[17], avec notamment Dakota Johnson dans le rÎle de son ancienne compagne Lindsey Cyr, avec laquelle il a eu un enfant décédé en bas ùge, Douglas Cyr.
Il a inspiré la création du personnage de Raymond Reddington dans la série américaine The Blacklist[34] - [35].
Notes et références
- Ray Sanchez, « Boston gangster James 'Whitey' Bulger killed in West Virginia prison a day after transfer », CNN,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Jack Beresford, « Irish American gangster James 'Whitey' Bulger's IRA links revealed », sur The Irish Post (consulté le )
- (en-US) « Famed crime boss James 'Whitey' Bulger arrested in Santa Monica », sur LA Times Blogs - L.A. NOW, (consulté le )
- (en) Adam Nagourney and Ian Lovett, « Whitey Bulger Is Arrested in California », The New York Times,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Kevin Johnson, « Mobster 'Whitey' Bulger, wanted since 1995, is arrested », USATODAY.COM,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) « Whitey Bulger | Biography, Crimes, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
- « parismatch.com/Actu-Match/Mond⊠»(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- (en) « Whitey Bulger | Biography, Crimes, & Facts », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
- (en-US) « Whitey Bulger », sur Biography (consulté le )
- (en) Stephen Kinzer, The Brothers: John Foster Dulles, Allen Dulles, and Their Secret World War, New York, Times Books, .
- Il y est devenu un ami proche d'un codétenu, Clarence Carnes, alias « The Choctaw Kid », d'origine amérindienne, ce dernier apportant les livres de la bibliothÚque aux prisonniers souhaitant lire ; Bulger paiera, dÚs qu'il apprendra le décÚs de Carnes et son inhumation dans une fosse commune, pour l'exhumation de celui-ci et des funérailles sur les terres sacrées des Choctaws auxquelles il met un point d'honneur à assister. https://www.bostonglobe.com/metro/2013/02/10/new-book-globe-reporters-describes-defiant-whitey-bulger-awaiting-big-show/r7s3csnkoOkWwFbRWekG9L/story.html
- (en) Weeks, Brutal: My Life in Whitey Bulger's Irish Mob, HarperCollins, 2006, p. 171.
- (en-US) Brionne Frazier, « Biography of James Whitey Bulger, Notorious Crime Boss », sur ThoughtCo (consulté le )
- (en) Shelley Murphy, When Whitey was the man, The Boston Globe, 4 décember 2007 (lire en ligne).
- (en) « The moment fugitive Whitey Bulger brazenly posed as a tourist in Alcatraz... where he had once been a prisoner », Mail Online,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Kevin Cullen et Shelley Murphy, « Whitey Bulger and Catherine Greig: A sad, sweet, and brutal love story », The Boston Globe,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en-US) Robert D. McFadden, « Whitey Bulger Is Dead in Prison at 89; Long-Hunted Boston Mob Boss », The New York Times,â (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Paul Bentley, « Whitey Bulger tipster revealed: The former Miss Iceland turned yoga coach who claimed $2m reward for tip-off which led FBI to mob boss », Mail Online,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Caroline Vigoureux, « Clap de fin pour le mafieux James Bulger », Europe 1,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en-US) « âWhiteyâ Bulger wants to keep Stanley Cup ring, but wonât fight for $822,000 in cash seized from apartment | Boston.com », sur www.boston.com (consultĂ© le )
- (en-US) Katharine Q. Seelye, « Bulger Guilty in Gangland Crimes, Including Murder », The New York Times,â (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en-US) « Federal Jury Convicts James âWhiteyâ Bulger », sur www.justice.gov, (consultĂ© le )
- (en-US) « FindLaw's United States First Circuit case and opinions. », sur Findlaw (consulté le )
- (en-US) « Whitey Bulger, Boston gangster found responsible for 11 murders, gets life in prison | Boston.com », sur www.boston.com (consulté le )
- (en-US) Danielle Ivory et Serge F. Kovaleski, « The Whitey Bulger Murder Mystery: Two Assailants and a Prison Full of Suspects », The New York Times,â (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en-US) Shelley Murphy et Kevin Cullen Globe Staff, « Medical classification change led to âWhiteyâ Bulgerâs prison transfer - The Boston Globe », sur BostonGlobe.com (consultĂ© le )
- (en-US) Eric Tucker, « UPDATE: Gangster is 2nd Whitey Bulger slaying suspect, official says », sur https://www.wdtv.com (consulté le )
- (en-US) Katharine Q. Seelye, William K. Rashbaum et Danielle Ivory, « Whitey Bulgerâs Fatal Prison Beating: âHe Was Unrecognizableâ », The New York Times,â (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consultĂ© le )
- (en-US) Kevin Cullen & Shelley Murphy, « North Shore gangster is 2nd suspect in 'Whitey ... - The Boston Globe », The Boston Globe,â (lire en ligne)
- « James Joseph âWhiteyâ Bulger Jr. (1929-2018) -... », sur fr.findagrave.com (consultĂ© le )
- National Geographic Channel, « Histoire de Gangs - Boston » (consulté le )
- (en-US) Jen Chaney, « âThe Departedâ: its connection to the arrest of James âWhiteyâ Bulger », The Washington Post,â (lire en ligne)
- (en-US) Adam Epstein, « How the stranger-than-fiction story of Whitey Bulger has been told on screen », sur Quartz (consulté le )
- Lesley Goldberg, « Comic-Con: 'The Blacklist' Inspired by Whitey Bulger's Capture », The Hollywood Reporter, (consulté le )
- Christina Radish, « THE BLACKLIST Showrunner John Eisendrath Talks about the Show's Inspiration, Getting Inside the Mind of a Criminal, Casting James Spader, and More », Collider.com, (consulté le )
Pour en savoir plus
Bibliographie
- (en-US) Dick Lehr & Gerard O'Neill, Black Mass: Whitey Bulger, the FBI, and a Devil's Deal, New York, PublicAffairs, 1 mai 2000, rééd. 22 mai 2012, 410 p. (ISBN 9781610391092, lire en ligne),
- (en-US) Edward J. MacKenzie Jr., Phyllis Karas, Ross A. Muscato, Street Soldier: My Life as an Enforcer for Whitey Bulger and the Irish Mob, South Royalton, Vermont, Steerforth Press, 1 octobre 2001, rééd. 10 avril 2003, 272 p. (ISBN 9781586420635, lire en ligne),
- (en-US) Kevin Weeks & Phyllis Karas, Brutal: The Untold Story of My Life Inside Whitey Bulger's Irish Mob, New York, William Morrow Paperbacks, 10 mars 2006, rééd. 13 mars 2007, 328 p. (ISBN 9780061148064, lire en ligne),
- (en-US) Howie Carr, The Brothers Bulger: How They Terrorized and Corrupted Boston for a Quarter Century, Boston, Grand Central Publishing, , 368 p. (ISBN 9780446618885, lire en ligne),
- (en-US) Bob Halloran, Impact Statement: A Family's Fight for Justice against Whitey Bulger, Stephen Flemmi, and the FBI, New York, Skyhorse Publishing, , 264 p. (ISBN 9781626360334, lire en ligne),
- (en-US) Margaret McLean & Jon Leiberman, Whitey on Trial: Secrets, Corruption, and the Search for Truth, New York, Forge Books, , 376 p. (ISBN 9780765337764, lire en ligne),
- (en-US) T.J. English, Where the Bodies Were Buried: Whitey Bulger and the World that Made Him, New York, William Morrow / Harper&Collins Publishers, , 456 p. (ISBN 9780062290984, lire en ligne),
Liens externes
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :