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Iyuku

Iyuku raathi

Iyuku
Description de l'image Defaut 2.svg.

Genre

† Iyuku
Forster (d) et al., 2022

EspĂšce

† Iyuku raathi
Forster (d) et al., 2022

Iyuku (signifiant « éclosion ») est un genre éteint et fossile de dinosaures Iguanodontia de la formation de Kirkwood, en Afrique du Sud, datant du Crétacé précoce. Le type et seule espÚce est Iyuku raathi [1].

DĂ©couverte

Iyuku est connu grùce à un lit d'os contenant principalement les restes d'au moins 27 (déduits des parties non chevauchantes des fémurs gauches) individus juvéniles et éclos, un événement jamais rapporté auparavant. Il a été déterminé qu'ils représentent un nouveau genre et une nouvelle espÚce en 2022, nommée Iyuku raathi. Le nom générique, « Iyuku », est dérivé du mot xhosa signifiant « éclosion », en référence au statut immature des spécimens. Le nom spécifique, raathi, rend hommage au paléontologue sud-africain Mike Raath[1].

Classification

Les descripteurs ont attribué Iyuku aux Iguanodontia. Une thÚse de doctorat de 2015 qui a inclus l'espÚce alors sans nom dans une analyse cladistique a trouvé qu'elle était un membre des Iguanodontia de la famille basale Dryosauridae, l'analyse de parcimonie retrouvant Iyuku et Dysalotosaurus comme taxons frÚres[2]. Catherine Ann Forster (d) et al. (2022) ont fait référence à cette étude mais ont noté que le stade ontogénétique précoce de la plupart du matériel de Iyuku présente un problÚme majeur pour le placer dans une analyse phylogénétique, et l'ont assigné à Iguanodontia sans fournir d'analyse[1].

Le cladogramme suivant est tiré de Poole, 2015, mettant en évidence la position de Iyuku (alors connu sous le nom de « taxon de Kirkwood »)[2] :

Paléobiologie

Le matĂ©riel fossile de Iyuku reprĂ©sente au moins quatre phases de tailles, y compris trois phases juvĂ©niles de croissance (la plus petite reprĂ©sentant probablement le stade post-Ă©closion) et le quatriĂšme stade, plus grand, probablement un subadulte. Deux estimations diffĂ©rentes de la longueur totale ont Ă©tĂ© fournies pour un tibia incomplet d'un spĂ©cimen subadulte collectĂ© dans un endroit inconnu des falaises de Kirkwood : soit ~35 cm, soit au moins 42 cm de long, c'est-Ă -dire quatre ou cinq fois la longueur du plus grand tibia juvĂ©nile du site de la carriĂšre. Le matĂ©riel fossile du site de la carriĂšre comprend principalement des os isolĂ©s (avec seulement cinq cas d'articulation) d'individus Ă©clos Ă  juvĂ©niles de taille variable dans un horizon de 20 Ă  30 cm d'Ă©paisseur, prĂ©servĂ©s sans orientation prĂ©fĂ©rentielle apparente des os longs[1].

Forster et al. (2022) ont notĂ© la similaritĂ© de cette dĂ©couverte avec la prĂ©servation rapportĂ©e des restes juvĂ©niles de Orodromeus, Maiasaura et Hypacrosaurus qui pourraient reprĂ©senter des aggradations de la mortalitĂ© prĂšs des sites de nidification. Bien que les restes de Iyuku n'aient pas Ă©tĂ© trouvĂ©s en association avec des nids ou des coquilles d'Ɠufs, Forster et al. (2022) ont considĂ©rĂ© qu'il Ă©tait possible que les concentrations de jeunes individus de cette espĂšce reprĂ©sentent une attrition saisonniĂšre sur ou prĂšs d'un site de nidification, la dispersion des os Ă©tant probablement causĂ©e par le piĂ©tinement avant l'enterrement ou la bioturbation peu aprĂšs l'inhumation. L'histologie osseuse de plusieurs jeunes individus rĂ©vĂšle des lignes de repos indiquant des arrĂȘts temporaires dans le dĂ©pĂŽt osseux, dont Forster et al. (2022) ont Ă©mis l'hypothĂšse qu'ils Ă©taient causĂ©s par un stress rĂ©pĂ©tĂ©, probablement induit par l'environnement au cours des premiers stades de l'ontogenĂšse de ces individus, comme des conditions sĂšches et semblables Ă  la sĂ©cheresse et/ou des pĂ©riodes rĂ©pĂ©tĂ©es de chaleur extrĂȘme[1].

Paléoenvironnement

L'analyse sédimentologique de l'assemblage de l'holotype suggÚre qu'il provient d'un horizon en transition vers un climat plus sec[1]. Les autres animaux de la formation de Kirkwood comprennent le Sauropoda Algoasaurus, le Stegosauria Paranthodon, l'Ornithomimosauria Nqwebasaurus, et plusieurs autres dinosaures non encore nommés.

Liens externes

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de l’article de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Iyuku » (voir la liste des auteurs).

Références

  1. (en) Catherine A. Forster, William J. de Klerk, Karen E. Poole et Anusuya Chinsamy‐Turan, « Iyuku raathi , a new iguanodontian dinosaur from the Early Cretaceous Kirkwood Formation, South Africa », The Anatomical Record,‎ , ar.25038 (ISSN 1932-8486 et 1932-8494, DOI 10.1002/ar.25038, lire en ligne, consultĂ© le )
  2. (en) Karen E. Poole, « Phylogeny and Biogeography of Iguanodontian Dinosaurs, with Implications from Ontogeny and an Examination of the Function of the Fused Carpal-Digit I Complex », The George Washington University ProQuest Dissertations Publishing,‎ , p. 1-207 (lire en ligne, consultĂ© le )
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