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Inval-Boiron

Inval-Boiron est une commune française rurale située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Inval-Boiron
Inval-Boiron
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité Communauté de communes Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Marcel Genty
2020-2026
Code postal 80430
Code commune 80450
Démographie
Population
municipale
113 hab. (2020 en augmentation de 2,73 % par rapport à 2014)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 53′ 04″ nord, 1° 44′ 54″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 176 m
Superficie 3,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Inval-Boiron
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Inval-Boiron
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Inval-Boiron
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Inval-Boiron

    Géographie

    Inval-Boiron est un village rural de la vallée du Liger situé à une altitude d'environ 80 mètres, à 26 km au sud d'Abbeville, à 40 km à l'ouest d'Amiens, à 70 km au nord-est de Rouen et à 121 km au nord-ouest de Paris.

    Il est tangenté par l'ancienne route nationale 15bis (actuelle RD 915, dite Route de la vallée de la Bresle)

    Inval-Boiron est à proximité du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande, de la forêt d'Arguel (1,9 km) ainsi que des Bois de Runneval (7,8 km), de Bretisel (7,8 km) et du Grand Marché (km).

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Le village est drainé par les bras du Liger, un affluent de la Bresle, fleuve côtier des Hauts-de-France.

    Climat

    Le climat est océanique avec des étés tempérés.

    Les larris ou coteaux calcaires

    Les larris qui surplombent le village d'Inval-Boiron sont en bordure de la vallée du Liger[1]. On y trouve notamment de nombreuses chauves-souris pendant leur période d’hibernation ainsi que le Damier de la Succise, un papillon rare et en danger de disparition dans la région.

    Catastrophes naturelles et risques

    Inval-Boiron a été victime d'inondations et coulées de boue en , et , auxquelles se sont ajoutés des mouvements de terrain.

    Par ailleurs, s'agissant de la prévention des risques majeurs, la centrale nucléaire de Penly est située à 40 km de la commune[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Inval-Boiron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,7 %), prairies (27,7 %), forêts (12,9 %), zones urbanisées (4,8 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Toponymie

    Les communes d'Inval et de Boiron fusionnent entre 1790 et 1794.

    Inval est attesté sous les formes Aienval en 1179, Aenval en 1219[10] ; Ayenval en 1301 ; Inval en 1579 ; Ynval en 1646 ; Ayanval en 1648 ; Ainval en 1657 ; Inval près le Mazis en 1766 ; Inval-et-Boiron en 1801 ; Inval-Boiron en 1850[11].
    Sis dans le vallon ou dans la vallée .

    Boiron est attesté sous les formes Bois rond en 1733 ; Bos rond en 1761 ; Boiron en 1757 ; Boirond entre 1826 et 1851[12].
    La forme du bois donne le nom au hameau de Boiron , si toutefois ce n'est pas une altération de Bois-Rou, pour « Bois Raoul ».

    Ch'Boron en picard.

    Histoire

    Les communes d'Inval et de Boiron, instituées lors de la Révolution française, fusionnent entre 1790 et 1794, formant Inval-Boiron[13].

    Des casernes qui servaient comme dépôt de munitions ont été construites durant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands . Maintenant les casernes sont un lieu protégé, refuge de chauves-souris.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouvait jusqu'en 2009 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. De 2009 à 2016, elle est intégrée à l'arrondissement d'Abbeville, avant de réintégrer le l'arrondissement d'Amiens[14]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Oisemont[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la petite communauté de communes de la Région d'Oisemont (CCRO), créée au .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[15] - [16]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [17], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en Å“uvre de la fusion[18].

    La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [19].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[20]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1855 décembre 1873 Nicolas Duval Propriétaire.
    octobre 1874 janvier 1881 Josué Leguay Conservateur. Propriétaire.
    janvier 1881 décembre 1881 Albert Denin Manufacturier
    janvier 1882 avril 1884 Ambroise Lesure Ménager.
    mai 1884 mai 1892 Édouard Magnier Cultivateur.
    mai 1892 juin 1903 Édouard Mongin Républicain Industriel ,à Paris (fabricant de scies), propriétaire à Inval-Boiron.
    Conseiller général d'Oisemont (1898 → 1904).
    juillet 1903 mai 1904 Paul Guilbert
    mai 1904 mars 1921 Édouard Mongin Industriel. Propriétaire.
    mars 1921 mai 1936 Roger Mongin
    août 1936 avril 1941 Julien Deboffe Cultivateur. Puis propriétaire rentier.
    avril 1941 juin 1942 Gaëtan Boulnois Maire par intérim. Cultivateur.
    juillet 1942 janvier 1945 Alfred Pruvot
    janvier 1945 après 1962 Eugène Peltot
    1990 ? Roger Lefebvre
    Les données manquantes sont à compléter.
    1996 ? 2014 Bernard Noblesse DVD
    2014 juillet 2020 Denis Laroche
    juillet 2020[21] En cours
    (au 22 avril 2021)
    Marcel Genty Ouvrier retraité

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

    En 2020, la commune comptait 113 habitants[Note 2], en augmentation de 2,73 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    328306306307292319310319320
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    316299305324280260226214197
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    172157136132138121109118126
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    11310894948390707192
    2014 2019 2020 - - - - - -
    110112113------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le temple d'Inval-Boiron, qui date de 1848, a été utilisé à la fin du XIXe siècle comme conciergerie du château puis du cimetière.
    • Le château, propriété privée, et son parc[25].
    • Église Saint-Martin d'Inval-Boiron. De facture moderne, elle contient notamment des statues en bois de sainte Catherine et de saint Martin[26].
    • Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours, réalisée en 1869[27].
    • Vue de l'église.
      Vue de l'église.
    • Richesses botaniques.
      Richesses botaniques.
    • Architecture locale, le château Sanglier (ou manoir à l'horloge).
      Architecture locale, le château Sanglier (ou manoir à l'horloge).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Aurélie Chupin, « Le Conservatoire d’espaces naturels en bonne voie pour acheter un terrain à Inval-Boiron : Le conservatoire a annoncé vouloir acquérir un terrain à Inval-Boiron (80) grâce à une cagnotte, le projet semble en bonne voie puisque plus de la moitié de la somme est récoltée », L'Éclaireur du Vimeu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Autour de ce site, nous gérons depuis 1996, deux parcelles communales d’Inval-Boiron, nous agissons par convention afin d’intervenir sur ces deux terrains (...) « L’acquisition du site permettra de restaurer une continuité écologique entre les différents secteurs, point de passage propice aux insectes en particulier. Citons par exemple le Damier de la Succise, papillon rare et en danger de disparition dans la région, qui trouve en Vallée du Liger sa plus grosse population de la Somme. « Cette acquisition va également nous aider dans la gestion de l’ensemble de ces parcelles : la mise en place du pâturage sur l’ensemble de cet espace sera, par exemple, facilitée », explique Clémentine Coûteaux, responsable départementale Somme au Conservatoire de Picardie ».
    2. « Inval-Boiron - Mairie d'Inval-Boiron et sa commune (80430) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 921 - (ISBN 2600001336).
    11. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 499 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    12. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 131 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. « Arrêté du Préfet de région du 23 décembre 2016 portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme », Recueil des actes administratifs de la préfecture des Hauts-de-France, no 200,‎ , p. 321 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    15. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    16. Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    17. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
    18. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
    19. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
    20. Pour les éléments de la période 1855-1945, Archives départementales de la Somme, dossier 3 M 1340.
    21. Vincent Bény-Thoreux, « On se prend au jeu avec de nombreux projets » : Maire d’Inval Boiron depuis le 3 juillet, Marcel Genty évoque les projets de sa commune mais également sa position par rapport à la Communauté de communes Somme Sud-Ouest », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3707,‎ , p. 30 « Marcel Genty : Lors du mandat précédent, j’étais 1er adjoint. Denis Laroche, le précédent maire, n’a pas souhaité se re-présenter. C’est donc naturellement que j’ai postulé ».
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. « Jardin d'agrément du château d'Inval-Boiron », notice no IA80000563, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. « Ministère de la Culture - Maintenance », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
    27. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 101 (ASIN B000WR15W8).
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