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Injoux-GĂ©nissiat

Injoux-Génissiat est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Injoux-GĂ©nissiat
Injoux-GĂ©nissiat
Le barrage de GĂ©nissiat.
Image illustrative de l’article Injoux-Génissiat
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Ain
Arrondissement Nantua
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Bellegardien
Maire
Mandat
Denis Mossaz
2020-2026
Code postal 01200
Code commune 01189
DĂ©mographie
Gentilé Génissiatus, Cratous, Injolans, Chaillans
Population
municipale
1 123 hab. (2020 en diminution de 1,84 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 38 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 03′ 33″ nord, 5° 46′ 08″ est
Altitude Min. 266 m
Max. 1 342 m
Superficie 29,61 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de ValserhĂ´ne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Injoux-GĂ©nissiat
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Injoux-GĂ©nissiat
Liens
Site web mairie-injouxgenissiat.fr

    Les habitants de Génissiat sont appelés les Génissiatus, ceux de Craz les Cratous ceux d’Injoux restent les Injolans ou les Indiolans et ceux de Chaix les Chaillans.

    GĂ©ographie

    Présentation

    La commune d’Injoux-GĂ©nissiat, situĂ©e Ă  12 km au sud de Bellegarde-sur-Valserine, est entourĂ©e par celles de Billiat au nord, d’Hotonnes (chef-lieu de Haut-Valromey) Ă  l’ouest, de Surjoux et de LhĂ´pital au sud. Ă€ l’est, le RhĂ´ne constitue la limite avec la Haute-Savoie.

    Altitude :

    • barrage de GĂ©nissiat : 375 m ;
    • Ă©cole d’Injoux : 553 m ;
    • Col de Richemond : 1 036 m ;
    • CrĂŞt du NĂ» : 1 351 m ;
    • Chaix 615 m ;
    • Le poteau 517 m ;
    • La Tullières et Bourbouillon 512 m ;
    • Sous les bois 610 m ;
    • Craz 671 m ;
    • Lingiaz 567 m ;
    • BĂ©riaz 520 m.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Injoux-Génissiat est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,8 %), prairies (21,7 %), zones agricoles hétérogènes (9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,4 %), zones urbanisées (3,3 %), terres arables (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    La commune est le résultat de la fusion des communes de Craz et d'Injoux le .

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune d'Injoux-Génissiat est membre de la communauté de communes du Pays Bellegardien, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Valserhône. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[7].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Valserhône pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[9].

    Administration municipale

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1973 mars 1983 René Neyret PCF
    mars 1983 juin 2004[10] Crescenzo Roland Méola PCF agent de maîtrise
    juillet 2004 juin 2010 Jean-Luc Demarquet
    juin 2010 juin 2020 Albert Cochet
    juillet 2020 en cours Denis Mossaz DVG Employé

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].

    En 2020, la commune comptait 1 123 habitants[Note 4], en diminution de 1,84 % par rapport Ă  2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    324351418470623701774772730
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    737733756701677731700721660
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5735475194253443523791 612921
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    8417888517509409709349371 052
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 1441 1151 123------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Le village réserve quelques activités sportives : plaine de jeux, stade de foot, danse dans la salle polyvalente, athlétisme, terrain de tennis, terrains de boules et étang de pêche.

    Économie

    La première activité économique est le barrage de Génissiat, gros producteur d’électricité. Autrement, deux fermes sont encore exploitées, des commerces (boucherie, boulangerie). La commune a une carrière pour construire des maisons et elle est exploitée par la société SCREG (qui fait partie du groupe Bouygues). L’ensemble de la commune compte une dizaine d'artisans : peintre, boucher, boulanger, menuisier et plombier. Il y a aussi un médecin, architecte et une pension canine.

    Il y a aussi un certain nombre de travailleurs frontaliers qui travaillent en Suisse.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Chapelle Saint-Martin de GĂ©nissiat.
    • Château des nobles de GĂ©nissiat. Château, Ă  km Ă  l'est d'Injoux, des nobles de ce nom citĂ©s depuis le commencement du XIVe siècle. En 1344, le château passe par mariage Ă  Pierre de Coucy qui en fait aveu au comte de Savoie[15].
    • Le barrage de GĂ©nissiat a Ă©tĂ© le premier grand barrage hydroĂ©lectrique d’Europe lors de sa construction : dĂ©but des travaux en 1936, mise en eau en 1948. Cet amĂ©nagement de type « poids », c'est-Ă -dire constituĂ© d’une masse de bĂ©ton stable par son propre poids, crĂ©Ă© une retenue de 23 kilomètres, et l’usine hydroĂ©lectrique est situĂ©e au pied du barrage. Ă€ voir : l’évacuateur de crues de surface situĂ©e rive droite : long canal se terminant en « saut en ski spectaculaire ». Malheureusement les visites Ă  l’intĂ©rieur des bâtiments sont annulĂ©es Ă  cause du plan vigipirate. La commune s’étend sur une surface d’environ 30 km2. La commune est la 3e plus grande du canton de Bellegarde, en superficie et en population. Elle est constituĂ©e de trois villages – Injoux, GĂ©nissiat et Craz et six hameau Chaix, BĂ©ria, Lingiaz La Tullières Balavant et Bourbouillon. Une forĂŞt communale occupe 200 hectares de la commune. Le point culminant est au crĂŞt du nu Ă  1 351 m. Pour ce qui et de la faune les chevreuils et les sangliers vivent dans nos bois mais aussi beaucoup d’oiseaux comme le pic noir, le GĂ©linotte des bois, la bondrĂ©e apivore et le circaète, sans compter les innombrables, mĂ©sanges, rouges-gorges.
    • Le four Ă  pain de Chaix (entièrement rĂ©novĂ©) est rĂ©gulièrement utilisĂ©.
    • La grotte des Huguenots (ou de la VĂ©zeronce), vers le hameau de BĂ©riaz. Anciennement connue jusqu'au premier siphon la suite de la cavitĂ© a Ă©tĂ© dĂ©couverte par les spĂ©lĂ©os de Genève de 1973 Ă  1975 ayant franchi le siphon après pompage ou en plongĂ©e[16]. En 1984, les spĂ©lĂ©os d'Hauteville installent un siphonnage automatique qui fonctionne jusqu’en 1989, explorent quelques prolongements et rĂ©alisent un circuit avec l'entrĂ©e supĂ©rieure. Cent mètres avant son entrĂ©e, se trouve la grotte Mandrin.
    • Chapelle Saint-Martin de GĂ©nissiat.
    • Église Saint-Maurice de Craz
    • Église Saints-Laurent-et-Didier d'Injoux.

    Espaces verts et fleurissement

    Panneau d'entrée dans Génissiat et panneau attestant de l'obtention du niveau « une fleur ».

    En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[17].

    Personnalités liées à la commune

    • AndrĂ© Proudhon (1914 - 1944), rĂ©sistant français et Juste parmi les Nations, a cachĂ© des enfants juifs dans diffĂ©rents maquis de l'Ain et en particulier Ă  GĂ©nissiat.
    • Martynien Ferrand (1921-1995) rĂ©sistant et dĂ©portĂ© a Dachau. IngĂ©nieur au barrage de GĂ©nissiat en construction, il rĂ©sidait au hameau de Chaix.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. « communauté de communes du Pays Bellegardien - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    8. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Injoux-Génissiat », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    9. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    10. Décédé le 21 juin 2004.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 20 (cf. Génissiat).
    16. Article de Septfontaine (1977), avec des photos de la cavitĂ© dans la salle de l'Eden, après le 2e siphon de 70 m. Attention ! La grotte est très dangereuse en pĂ©riode de crues.
    17. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).

    Voir aussi

    Article connexe

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