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Infrared Space Observatory

ISO (acronyme pour Infrared Space Observatory, c'est-à-dire observatoire spatial infrarouge) est un télescope spatial observant dans l'infrarouge moyen et lointain (entre 2,5 et 240 µm) développé par l'Agence spatiale européenne et mis en orbite en . Jusqu'à son arrêt en , ISO permet d'observer en particulier deux catégories d’objet : les galaxies lumineuses en infrarouge distantes et les nuages moléculaires, comme rho-Ophiuchus ou la nébuleuse d'Orion. Successeur de IRAS qui inaugure l'observation infrarouge dans l'espace en effectuant un balayage complet du ciel permettant d'identifier un très grand nombre de sources infrarouges, ISO est le premier télescope infrarouge capable d'effectuer des observations détaillées de ces sources.

Infrared Space Observatory
TĂ©lescope spatial infrarouge
Description de cette image, également commentée ci-après
L'instrument LWS du télescope ISO.
Données générales
Organisation ESA
Constructeur AĂ©rospatiale (Nantes)
Programme Horizon 2000
Domaine TĂ©lescope infrarouge
Type de mission Observatoire spatial
Statut Mission terminée
Autres noms ISO
Lancement Ă  01 h 20 TU
Lanceur Ariane 4 (44P)
Fin de mission 16 mai 1998
Durée 18 mois (mission primaire)
Identifiant COSPAR 1995-062A
Site
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 2 400 kg
Contrôle d'attitude Stabilisé sur 3 axes
Orbite
Orbite Orbite géosynchrone
PĂ©riapside 1 000 km
Apoapside 70 500 km
PĂ©riode 24 heures
Inclinaison 5,25°
TĂ©lescope
Type Ritchey-Chrétien
Diamètre 60 cm
Focale f/15
Champ 20'
Longueur d'onde 2 à 200 µm)
Principaux instruments
ISOCAM 2 caméras infrarouge de 2,5-17 µm
ISOPHOT Photopolarimètre imageur de 2,5-240 µm
SWS Spectromètre de 2,5-45 µm
LWS Spectromètre de 45-197 µm

Contexte

Le rayonnement infrarouge est Ă©mis par tout objet dĂ©gageant de la chaleur. MĂŞme des objets froids rayonnent de l'infrarouge. Pour cette raison l'infrarouge permet d'observer des objets non dĂ©tectables en lumière visible comme les nuages de gaz prĂ©sents dans le milieu interstellaire qui jouent un rĂ´le fondamental dans la naissance des Ă©toiles. Mais le rayonnement infrarouge est en grande partie bloquĂ© par l'atmosphère terrestre. En , IRAS est le premier tĂ©lescope capable d'observer dans l'infrarouge lancĂ© dans l'espace. Fruit d'une collaboration entre la NASA, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, il permet d'identifier 250 000 sources infrarouge en Ă©tudiant de vastes portions du ciel[1].

DĂ©roulement du projet

DĂ©veloppement

L'Agence spatiale européenne propose le projet ISO en . Après plusieurs études, le projet ISO est sélectionné en 1983 comme mission « pierre angulaire » du programme scientifique Horizon 2000. Les instruments scientifiques embarqués font l'objet d'un appel à propositions en . Quatre instruments sont sélectionnés en . Le développement du satellite est confié à la société Aérospatiale (Centre spatial de Cannes - Mandelieu) aujourd'hui Thales Alenia Space. L'équipe industrielle comprend 32 sociétés dont la DASA (Allemagne) responsable de la charge utile, Linde AG chargé du sous-système de refroidissement utilisant l'hélium liquide, Aérospatiale (France) pour le télescope, CASA (Espagne) pour la structure du module de service, le sous-système thermique et le câblage et Fokker (Pays-Bas) pour le contrôle d'attitude. Une dizaine de pays fournissent les différents composants des instruments scientifiques[2].

Phase opérationnelle

Le tĂ©lescope ISO est placĂ© sur son orbite le par un lanceur Ariane 4 de type 44P lancĂ©e depuis le Centre spatial guyanais. Le satellite fonctionne de manière nominale aussi longtemps qu'il dispose de rĂ©serves d'hĂ©lium liquide pour refroidir les instruments en dessous de - 269 °C. La mission s'achève le lorsque l'hĂ©lium s'est entièrement Ă©vaporĂ©. Une fois celui-ci Ă©puisĂ©, des observations partielles sont encore rĂ©alisĂ©es durant encore 150 heures Ă  l'aide de l'instrument SWS qui peut fonctionner sans source de froid. DiffĂ©rents tests sont rĂ©alisĂ©s avant l'extinction dĂ©finitive du satellite le . Le satellite doit effectuer une rentrĂ©e atmosphĂ©rique 20 Ă  30 ans après l'arrĂŞt des opĂ©rations. La mission dure 30 mois, soit 12 mois de plus que prĂ©vu ce qui permet d'observer la rĂ©gion d'Orion/Taurus, très importante sur le plan scientifique, accessible seulement durant ce prolongement non planifiĂ©. Les performances du satellite se rĂ©vèlent bien meilleures que prĂ©vu avec une prĂ©cision de pointage d'une seconde d'arc (10 fois mieux que demandĂ©) et une instabilitĂ© de pointage au bout de 30 secondes de 2,7 secondes d'arc soit cinq fois mieux que prĂ©vu. 98 % des objectifs prioritaires sont observĂ©s et la disponibilitĂ© du tĂ©lescope est de 98,3 % du temps affectĂ© aux opĂ©rations scientifiques. Durant la mission, 27 000 observations individuelles sont effectuĂ©es[3] - [4].

Traitement postérieur des données

Le projet ne s'achève pas avec l'arrêt des opérations du satellite. Toutes les données sont traitées en utilisant l.ensemble des données de calibrage collectées durant la mission. Les données résultantes sont mises à la disposition de la communauté des astronomes en et toutes les données sont entrées dans le domaine public en . De 2002 à 2006, les données sont de nouveau traitées pour constituer l'archive définitive d'ISO[5].

Objectifs scientifiques

Les sujets suivants font l'objet d'observations par ISO[6] :

Caractéristiques

Principaux composants de ISO (vue en coupe) : A Pare-soleil ; B Panneaux solaires ; C RĂ©servoir torique d'hĂ©lium liquide (2 250 litres) ; D TĂ©lescope ; E Instruments scientifiques ; F Plate-forme ; 1 Couvercle amovible ; 2 RĂ©servoir d'hĂ©lium liquide (60 litres) 3 Isolants ; 4 Tube optique ; 5 Miroir secondaire ; 6 Miroir primaire ; 7 Miroir tertiaire pyramidal.

ISO est un satellite de 2,4 tonnes long de 5,3 mètres pour un diamètre d'environ 3 mètres. Il comprend un tĂ©lescope dotĂ© d'un miroir primaire de 0,6 mètre diamètre, un cryostat rempli d'hĂ©lium permettant de refroidir les dĂ©tecteurs Ă  une tempĂ©rature proche de 0 kelvin, quatre instruments scientifiques et une plate-forme rassemblant les Ă©quipements permettant au satellite de fonctionner.

Plate-forme

La plate-forme comprend :

Cryostat

Le cryostat permet de maintenir les instruments scientifiques et le tĂ©lescope Ă  une tempĂ©rature comprise entre 1,8 et 4 K durant une pĂ©riode de 18 mois. Le cryostat contient 2 250 litres d'hĂ©lium 2 supercritique refroidi Ă  une tempĂ©rature de 1,8 K. Certains dĂ©tecteurs des instruments sont directement reliĂ©s au rĂ©servoir d'hĂ©lium tandis que d'autres sont refroidis par les gaz produits par l'Ă©vaporation de l'hĂ©lium.

Partie optique

La charge utile comprend un tĂ©lescope Ritchey-ChrĂ©tien avec une ouverture effective de 60 centimètres de diamètre et une focale de f/15. Le champ optique est de 20 minutes d'arc. La lumière qui frappe le miroir primaire est envoyĂ©e vers le miroir secondaire suspendu au-dessus du miroir primaire par un tripode. Ce dernier envoie Ă  son tour le faisceau lumineux vers une ouverture situĂ©e au centre du miroir primaire. Sur le revers de celui-ci se trouve un miroir de forme pyramidale qui dĂ©coupe le faisceau lumineux en quatre sous-ensembles qui sont envoyĂ©s Ă  90° de l'axe optique vers les quatre instruments scientifiques montĂ©s en pĂ©riphĂ©rie. Chaque instrument peut recevoir une image de 3 minutes d'arc centrĂ©e autour d'un axe situĂ© Ă  8,5 minutes d'arc de l'axe du tĂ©lescope. Les miroirs primaire et secondaire sont rĂ©alisĂ©s en silice fondue de manière Ă  optimiser la diffraction.

Les instruments scientifiques

Les quatre instruments scientifiques embarqués sont :

  • ISOCAM, deux camĂ©ras (chacune de 32 x 32 pixels) dans l'infrarouge proche et moyen, avec des roues Ă  filtre. SW-CAM (Short Wave-Camera) couvre la gamme 2 Ă  6 µm, LW-CAM (Long Wave-Camera) couvre la gamme 2,5 Ă  17 µm.
  • ISOPHOT, un photopolarimètre couvrant une large gamme spectrale de 2,5 Ă  240 µm.
  • SWS (Short Wave Spectrometer), un spectromètre dans la gamme 2,4 Ă  45 µm.
  • LWS (Long Wave Spectrometer), un spectromètre dans la gamme 45 Ă  197 µm.

Mise en Ĺ“uvre

L'orbite de ISO

Le tĂ©lescope ISO circule sur une orbite terrestre haute de 24 heures avec un apogĂ©e de 70 500 km et un pĂ©rigĂ©e de 1 000 km. Ă€ chaque orbite la position des stations au sol se prĂ©sente donc toujours selon le mĂŞme schĂ©ma. Lorsque le satellite se trouve proche de la Terre donc Ă  l'intĂ©rieur des ceintures de Van Allen, les instruments ne sont pas utilisĂ©s car le rayonnement gĂ©nĂ©rĂ© par les Ă©lectrons et protons piĂ©gĂ©s par les ceintures rendent les instruments scientifiques inutilisables. Avant le lancement de la mission, il est dĂ©terminĂ© que, sur une pĂ©riode de 24 heures, le tĂ©lescope est utilisable durant 16 heures. Après le lancement et analyse des rĂ©sultats, la pĂ©riode d'utilisation est Ă©tendue de 40 minutes (Ă  partir de la rĂ©volution 66) mais rĂ©duite par la suite de 66 minutes (Ă  partir de la rĂ©volution 204) pour l'instrument LWS plus fortement affectĂ© par les radiations. Le tĂ©lescope spatial est suivi successivement par les antennes paraboliques de deux stations de rĂ©ception au sol : la station de Villafranca (Espagne) appartenant Ă  l'ESA et la station de Goldstone de la NASA situĂ©e en Californie. Une orbite parcourue en 24 heures comprend 6 phases[7] :

  • h 0 : passage au pĂ©rigĂ©e.
  • h 0 + 10 min : Ă©tablissement de la liaison avec la station de Villafranca et activation du satellite.
  • h 0 + 4 h (altitude de 43 214 km) : dĂ©but des opĂ©rations scientifiques avec la station de Villafranca en vue.
  • h 0 + 13 h 20 min : dĂ©crochage Villafranca et prise en charge par Goldstone.
  • h 0 + 13 h 35 min : dĂ©but des opĂ©rations scientifiques avec la station de Goldstone en vue.
  • h 0 + 20 h 56 min : perte du signal de Goldstone.

Les contraintes d'observation

Pour réduire au minimum les changements thermiques affectant le télescope et permettre un fonctionnement optimal des panneaux solaires chargés de fournir l'énergie électrique, l'axe du télescope ISO est orienté de manière à maintenir un angle minimal par rapport aux principaux corps visibles ce qui limite à environ 10-15 % la portion du ciel observable à un instant donné[8] :

  • ISO doit ĂŞtre pointĂ© dans une direction comprise entre 60 et 120° du Soleil.
  • il ne doit pas ĂŞtre pointĂ© Ă  moins de 77° du limbe terrestre et pas Ă  moins de 24° de la Lune.
  • ISO doit ĂŞtre pointĂ© Ă  au moins de 7° de Jupiter Ă  moins que cette planète ou une des lunes soit l'objet des observations.

Conduite des opérations

ISO ne dispose pas de mémoire de masse lui permettant de stocker les données recueillies par ses instruments et des instructions de pointage et d'utilisation des instruments. Le fonctionnement du satellite est donc commandé en temps réel depuis le centre de contrôle qui est installé à Villafranca en Espagne près de la principale antenne de réception utilisée. Les instructions envoyées au télescope sont préparées à l'avance de manière à limiter les temps morts liés à l'orientation du télescope et en respectant les régions du ciel interdites du fait de la proximité de corps célestes de grande luminosité (Soleil, Terre...)[9].

SĂ©lection des observations

Environ 45 % du temps est réservé aux équipes de scientifiques ayant développé les instruments scientifiques ainsi que les partenaires internationaux (NASA, ISAS) du projet. Le reste du temps d'observation est disponible pour la communauté des astronomes des pays membres de l'Agence spatiale européenne, du Japon et des États-Unis. Deux appels à propositions sont lancés avant () et après () le lancement d'ISO. Environ 1 000 propositions comportant en moyenne 50 observations distinctes sont sélectionnés par un comité chargé de les sélectionner en fonction de leur intérêt scientifique. Les observations effectuées portent sur le Système solaire (10 % du temps), le milieu interstellaire (23 %), les étoiles de notre galaxie (29 %), les autres galaxies (27 %) et la cosmologie (11 %)[10].

RĂ©sultats

Les instruments de ISO permettent de mesurer la quantitĂ© d'eau prĂ©sente dans un certain nombre de corps du Système solaire Ă  travers leur signature spectrale. Les donnĂ©es recueillies sur Jupiter, Saturne et Uranus permettent d'estimer que l'atmosphère de ces planètes reçoit 10 kg d'eau par seconde sans que l'on connaisse la provenance de celle-ci. Il est probable que cette eau provient de petites particules libĂ©rĂ©es par les comètes[11]. La quantitĂ© d'eau est Ă©galement mesurĂ©e dans la nĂ©buleuse d'Orion. Elle est beaucoup plus abondante que ce qui est mesurĂ© jusque-lĂ  dans les nuages interstellaires qui servent de pouponnières d'Ă©toiles comme cette nĂ©buleuse : il se forme chaque jour 60 fois la quantitĂ© d'eau prĂ©sente dans les ocĂ©ans de la Terre. Cette dĂ©couverte peut avoir des implications concernant l'origine de l'eau prĂ©sente dans le Système solaire et sur la Terre elle-mĂŞme avec des consĂ©quences sur la modĂ©lisation de la formation des Ă©toiles[12].

En observant l'amas de Coma dans la constellation de la Chevelure de Bérénice, ISO permet de découvrir la présence de poussière dans les régions situées entre les galaxies en particulier au centre de l'amas de galaxies. Jusque-là les astronomes considèrent que l'espace intergalactique est quasiment vide de matière avec uniquement de faibles traces de gaz. L'observation de poussière implique que l'Univers est beaucoup moins transparent que prévu avec une incidence importance sur la luminosité apparente des galaxies et des quasars lointains[13].

Successeurs d’ISO

Les télescopes spatiaux infrarouge qui succèdent à ISO sont :

  • WIRE de la NASA, Ă©chec du lancement en .
  • Spitzer de la NASA, lancĂ© en .
  • ASTRO-F de la JAXA, lancĂ© en .
  • WISE de la NASA, lancĂ© en , remplace le tĂ©lescope WIRE.
  • Herschel de l'ESA, lancĂ© en .

Notes et références

Notes

    Références

    1. (en) « ISO Overview », ESA (consulté le )
    2. Manuel ISO : satellite et mission, p. 13
    3. (en) « ISO in post operations : ISO mission overview », sur site ESO de l'ESAC, ESA, 28 mais 2007 (consulté le )
    4. (en) « ESA switches its infrared space telescope off and will clean its orbit », sur site ESO de l'ESAC, ESA, (consulté le )
    5. Manuel ISO : satellite et mission, p. 4
    6. (en) « ISO's facts », sur site ESO de l'ESAC, ESA, (consulté le )
    7. Manuel ISO : satellite et mission, p. 49-50
    8. Manuel ISO : satellite et mission, p. 50-51
    9. Manuel ISO : satellite et mission, p. 51-54
    10. Manuel ISO : satellite et mission, p. 58-62
    11. (en) « ISO > Science Results > Solar System > Water throughout the universe ! », ESA (consulté le )
    12. (en) « ISO > Science Results > Galactic > Water > In the Orion Nebula », ESA (consulté le )
    13. (en) « ISO > Science Results > Extragalactic > Dust Amid The Galaxies », ESA (consulté le )

    Bibliographie

    Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    Manuel ISO
    • (en) Martin F. Kessler, Thomas G Muller et al., The ISO Handbook : ISO Mission and satellite overview, vol. I, ESA, , 2e Ă©d., 352 p. (lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article.
      Manuel du satellite ISO : description du satellite et de sa mission.
    • (en) Joris Blommaert, Ralf Siebenmorgen et al., The ISO Handbook : CAM : the ISO camera, vol. II, ESA, , 2e Ă©d., 152 p. (lire en ligne).
      Manuel du satellite ISO : description de la caméra CAM.
    • (en) CĂ©cile Gry, Bruce Swinyard et al., The ISO Handbook : LWS : The Long Wavelength Spectrometer, vol. III, ESA, , 2.1e Ă©d., 211 p. (lire en ligne).
      Manuel du satellite ISO : description du spectromètre ondes longues LWS.
    • (en) Rene J. Laureijs, Ulrich Klaas et al., The ISO Handbook : PHT - The imaging photo-polarimeter, vol. IV, ESA, , 2.0.1 Ă©d., 292 p. (lire en ligne).
      Manuel du satellite ISO : description de l'imageur photopolarimètre PHT.
    • (en) Kieron Leech, Do Kester et al., The ISO Handbook : SWS - le spectromètre Ă  ondes courtes, vol. V, ESA, , 2.0.1 Ă©d., 219 p. (lire en ligne).
      Manuel du satellite ISO : description du spectromètre ondes courtes SWS.
    RĂ©sultats scientifiques
    • (en) Joseph Cernicharo et Jacques Crovisier, « Water in space : the water world of ISO », Space Science Reviews, vol. 119,‎ , p. 29-69
      Résultats obtenus avec ISO dans le domaine de la distribution spatiale et de l'abondance de la vapeur d'eau dans les nuages moléculaires, les étoiles évoluées, les galaxies et les corps du système solaire
    • (en) Seb Oliver et Francesca Pozzi, « The european large area ISO survey », Space Science Reviews, vol. 119,‎ , p. 411-423
      Résultats obtenus avec ISO : étude des galaxies obscures et quantification l'histoire de la formation récente des étoiles (projet ELAIS).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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