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Iana Jdanova

Iana Jdanova ou Yana Zhdanova (en ukrainien : ĐŻĐœĐ° Đ–ĐŽĐ°ĐœĐŸĐČĐ°), nĂ©e le , est une fĂ©ministe, activiste sociale ukrainienne et une des figures du groupe Femen. Ce mouvement s’est fait essentiellement connaĂźtre par l’organisation des protestations controversĂ©es Ă  seins nus contre l’inĂ©galitĂ© entre hommes et femmes, la prostitution, l’industrie du sexe, la dictature, l’homophobie et autres problĂšmes politiques, sociaux et sociĂ©taux.

Iana Jdanova
Biographie
Naissance
Nom dans la langue maternelle
ĐŻĐœĐ° Đ–ĐŽĐ°ĐœĐŸĐČĐ°
Nationalité
Formation
Université nationale de la Culture et des Arts de Kiev (en) (jusqu'en )
Activité
Militante pour les droits des femmes
Période d'activité
depuis

Jeunesse

Jdanova est nĂ©e Ă  MakiĂŻvka, en Ukraine (Ă  l’époque faisant partie de l’URSS). AprĂšs l’école, dans sa ville natale et Ă  Donetsk, elle poursuivit ses Ă©tudes Ă  l'universitĂ© nationale de la Culture et des Arts Ă  Kiev. Elle obtint sa maĂźtrise en 2009 et son master en 2010 dans le domaine de l’Histoire de la Culture. De 2009 Ă  2012 elle a travaillĂ© comme danseuse dans de petits thĂ©Ăątres et clubs Ă  Kiev, tandis que l’art, comme la littĂ©rature et l’architecture, constitue un Ă©lĂ©ment prĂ©cieux de sa vie[1].

Militantisme

En 2008, elle a travaillĂ© comme correspondante du quotidien national ukrainien Life. À cette Ă©poque remonte le dĂ©but de son activitĂ© fĂ©ministe avec Oleksandra Chevtchenko. Sa premiĂšre protestation publique, avec les Femen, eut lieu le 22 mars 2009 contre l’écrivain ukrainien Oles Bouzina, dont un livre publiĂ© en 2009 soutient que la vraie place de la femme est au harem, comme dans le passĂ©[2].

Jdanova entre Oksana Chatchko (Ă  gauche) et Sacha Chevtchenko au palais de justice Ă  Kiev le 28 juillet 2013.

Le 23 mai 2009, elle a participĂ©, avec Oleksandra Chevtchenko, Oksana Chatchko et Inna Shevchenko, Ă  une manifestation Ă  Kiev avec le slogan « Ukraine is not a brothel » (L’Ukraine n’est pas un bordel), parce qu’elles estimaient qu’un nombre croissant de jeunes Ukrainiennes gagnaient de l’argent au moyen du tourisme sexuel et de la prostitution. Le 8 mars 2012, elle a protestĂ© Ă  Istanbul, en Turquie, pendant la commĂ©moration de la JournĂ©e Internationale de la Femme, avec le slogan "Stop domestic violence" (ArrĂȘtez la violence domestique). Elle a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e par la police turque et le jour suivant expulsĂ©e du pays. En mars 2012, elle est montĂ©e en haut du bĂątiment du Procureur gĂ©nĂ©ral d’Ukraine Ă  Kiev pour protester en faveur d’Oksana Makar, une affaire qui bĂ©nĂ©ficia d’une intense attention mĂ©diatique aussi bien Ă  l’intĂ©rieur qu’à l’extĂ©rieur de l’Ukraine : trois jeunes Ukrainiens qui avaient violĂ©, Ă©tranglĂ©, mis le feu et laissĂ© pour morte Oksana Makar, 18 ans, ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s par la justice ukrainienne dans l’attente de leur procĂšs[3]. Le slogan de la protestation Ă©tait «Oksana still alive» (Oksana vit toujours). En avril 2012, elle a participĂ© Ă  une action en montant sur le clocher de la cathĂ©drale Sainte-Sophie Ă  Kiev et en sonnant les cloches pour protester contre un projet de loi qui visait l’interdiction de l’avortement. Le slogan Ă©tait «Give birth, [it is] not for you» (Donner la vie, [ce n’est] pas pour vous). Le premier juillet 2012, elle a protestĂ© devant le stade olympique de Kiev contre l’arrivĂ©e du prĂ©sident de BiĂ©lorussie Alexandre Loukachenko, avec le slogan «Respect, KGB, UEFA». En avril 2013, elle a participĂ© Ă  une protestation devant la mosquĂ©e de Kiev pour Amina Sboui avec le slogan «Free Amina» (LibĂ©rez Amina). Amina Sboui est une jeune Tunisienne emprisonnĂ©e dans son pays pour avoir diffusĂ© une photographie d’elle-mĂȘme seins nus sur internet, et contre qui un imam avait prononcĂ© une fatwa pour une lapidation Ă  mort. Le 18 juin 2013, Zhdanova a protestĂ© Ă  Kiev pendant la visite d’Alexandre Loukachenko, depuis 1994 prĂ©sident de BiĂ©lorussie, considĂ©rĂ© par certains journalistes Ă  l’Occident comme «le dernier dictateur en Europe», sur la base de ce que Loukachenko a lui-mĂȘme qualifiĂ© comme un style autoritaire de gouvernement[4]. Le slogan de la protestation des Femen Ă©tait «Stop Dictator».

Jdanova lors d’une manifestation contre Loukachenko à Kiev le premier juillet 2012.

Le 27 juillet 2013, elle a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e, avec Sacha Chevtchenko, Oksana Chatchko et le photographe Dmitri Kostioukov, Ă  Kiev avant de commencer leur protestation contre le 1025e anniversaire du christianisme orthodoxe de la Rus’ de Kiev. Les quatre personnes ont Ă©tĂ© condamnĂ©es Ă  une amende et mises en prison pendant une journĂ©e. Femen dĂ©clara que l’organisation a subi des violences et a Ă©tĂ© accusĂ©e Ă  tort[5] - [6]. Les activistes Femen ont dĂ©cidĂ© de fermer leur bureau Ă  Kiev. NĂ©anmoins, le 27 aoĂ»t 2013, la police ukrainienne fit irruption dans les locaux de Femen, prĂ©senta un pistolet et une grenade que les policiers dĂ©clarĂšrent avoir trouvĂ© sur place, cachĂ©s par le groupe Femen, et arrĂȘtĂšrent Jdanova, Sacha Chevtchenko et Anna Hutsol[7]. Elles ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©es le 29 aoĂ»t[8], avec l’obligation qu’elles reviennent au commissariat deux jours plus tard. Pendant ces deux jours de libertĂ©, Iana Jdanova, Sacha Chevtchenko et Oksana Chatchko dĂ©cidĂšrent de quitter l’Ukraine et d’aller en France pour demander l’asile en tant que rĂ©fugiĂ©s politiques[9]. Elles arrivĂšrent Ă  Paris le 30 aoĂ»t 2013.

Le 26 septembre 2013, Jdanova a protestĂ© sur le podium d’un dĂ©filĂ© de mode de Nina Ricci Ă  Paris contre l’industrie de la mode. Les slogans Ă©taient «Model, don't go to brothel» (Mannequin, ne va pas au bordel) et «Fashion dictaterror» (Mode dictaterreur)[10]. Le premier dĂ©cembre 2013, elle a participĂ© Ă  une protestation devant l’ambassade ukrainienne Ă  Paris en urinant sur une photo de Viktor Ianoukovytch, prĂ©sident d’Ukraine jusqu’en fĂ©vrier 2014, Ă  cause de sa politique Ă  l’égard des autres partis politiques ukrainiens. Le slogan Ă©tait «Yanukovych piss off!» (Ianoukovytch dĂ©gage !)[11]. Le 21 dĂ©cembre 2013, elle a protestĂ© devant le Parlement EuropĂ©en de Bruxelles contre Poutine qui s'y trouvait pour le sommet entre l’Union EuropĂ©enne et la Russie. Le slogan Ă©tait «Putin is the killer of democracy» (Poutine est l’assassin de la dĂ©mocratie). Le 25 fĂ©vrier 2014, elle a participĂ© Ă  une protestation place du TrocadĂ©ro Ă  Paris contre la politique de Ioulia Tymochenko, ex-premiĂšre ministre d’Ukraine. Le slogan Ă©tait «Putin's new puppet» (la nouvelle marionnette de Poutine)[12]. Le 12 septembre 2014, elle a protestĂ© au port de Saint-Nazaire, devant un porte-hĂ©licoptĂšre de type Mistral qui allait ĂȘtre livrĂ© Ă  la Russie. Le slogan Ă©tait «Fuck you Putin! No Mistrals for you!» (Va te faire foutre Poutine ! Pas de Mistral pour toi !)[13]. Le 6 octobre 2014, elle est montĂ©e sur le toit du cabaret Moulin Rouge Ă  Paris, qui cĂ©lĂ©brait son 125e anniversaire, pour protester contre l’image du corps de la femme donnĂ©e par les cabarets. Le slogan Ă©tait «Red is the colour of revolution» (Le rouge est la couleur de la rĂ©volution)[14].

Réfugiée politique

Le 12 fĂ©vrier 2014, le gouvernement français accorda Ă  Iana Jdanova l’asile en tant que rĂ©fugiĂ©e politique.

Jdanova place OlympiyskaĂŻa Ă  Kiev le premier juillet 2012.

En dehors de son militantisme collectivement avec d'autres membres des Femen, elle a Ă©galement protestĂ© seule au nom des mĂȘmes principes pour l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes. Ces manifestations sont les suivantes : le 24 mai 2012, elle attrapa la coupe du Championnat de football Euro 2012 dans la ville ukrainienne de Lviv, avant d’ĂȘtre arrĂȘtĂ©e par les policiers. Le slogan Ă©tait « Fuck Euro! » (Putain de merde Euro !), et la protestation visait un Ă©vĂ©nement sportif qui allait avoir lieu le mois suivant, terrain propice au tourisme sexuel. Jdanova a passĂ© 5 jours en prison Ă  Kiev pour cette action[15]. Le 26 juillet 2012, elle a attaquĂ©, Ă  l’aĂ©roport de Boryspil, prĂšs de Kiev, le patriarche de Moscou et de toute la Russie, Cyrille, Ă  peine arrivĂ© pour une commĂ©moration religieuse[16]. Le slogan Ă©tait «Kill Kirill» (Tuez Cyrille) contre les interventions de l’Église orthodoxe dans la vie politique en Russie et en Ukraine[17]. Elle a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e et mise en prison pendant 15 jours. Il a Ă©tĂ© soulignĂ© que « protester contre des personnes puissantes n’était pas chose nouvelle, cependant les affronter physiquement l’était : le slogan de Jdanova <Tuez Cyrille> fut la premiĂšre attaque des Femen contre un homme puissant. »[1]. Le 7 juin 2013, elle a improvisĂ© une chorĂ©graphie, telle une parodie sur la vie privĂ©e de Poutine prĂšs de l’ambassade russe Ă  Kiev[18]. Le 29 novembre 2013, elle a protestĂ© Ă  Vilnius, capitale de Lituanie, pendant le sommet sur la coopĂ©ration entre l’Union europĂ©enne et six autres pays, ex-membres de l’Union soviĂ©tique. Le prĂ©sident de l’Ukraine Viktor Ianoukovytch Ă©tait le seul parmi les six chefs d’État qui n’ait pas signĂ© le traitĂ© de coopĂ©ration. Le slogan de la protestation Ă©tait « Ukraine to EU » (l’Ukraine en UE)[19]. Elle a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e et mise en prison durant une journĂ©e.

Le 5 juin 2014, elle a dĂ©capitĂ© la statue de cire de Poutine au musĂ©e GrĂ©vin Ă  Paris pour protester contre l’arrivĂ©e du prĂ©sident de la Russie dans la capitale française le mĂȘme jour. Le slogan Ă©tait « Kill Putin » (Tuez Poutine)[20]. Le musĂ©e l'a poursuivie en justice[21] Ă  travers une procĂ©dure judiciaire qui allait devenir pour Jdanova un moyen de lutter contre la loi sur l’exhibition sexuelle[22].

Le 25 dĂ©cembre 2014, elle a enlevĂ© la statue du petit JĂ©sus de la crĂšche de NoĂ«l sur la place de la basilique Saint-Pierre, au Vatican, avec le slogan «God is woman» (Dieu est une femme)[23]. Le Vatican avait le choix de la traduire en justice ou de l’envoyer Ă  un tribunal de Rome pour ĂȘtre jugĂ©e par la justice italienne, mais il n’a fait ni l’un ni l’autre[24]. Elle a passĂ© trois jours et deux nuits en prison au Vatican avant d’ĂȘtre expulsĂ©e[25].

Le 17 février 2015, elle a protesté à Budapest contre la visite de Poutine en Hongrie. Le slogan était « Putin go home » (Poutine rentre chez-toi)[26].

La jurisprudence Jdanova et la loi sur l’exhibition sexuelle

L’attaque de Iana Jdanova sur la statue de cire de Poutine au musĂ©e GrĂ©vin Ă  Paris, le 5 juin 2014, eut pour consĂ©quence sa condamnation, le 15 octobre 2014, Ă  une amende de 1 500 euros[27] pour destruction[28] et exhibition sexuelle[29], ainsi que 3 000 euros pour prĂ©judice matĂ©riel et 1 000 euros pour prĂ©judice moral Ă  payer au musĂ©e[30]. Iana Jdanova a fait appel de ce jugement du tribunal correctionnel de Paris[31], et l’affaire a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e devant la Cour d’Appel de Paris le 27 octobre et le 17 novembre 2016. Le 12 janvier 2017, la Cour d’Appel relaxa Jdanova de l’accusation d’exhibition sexuelle, la condamna Ă  payer 600 euros pour frais de justice, et confirma les 3 000 euros pour prĂ©judice matĂ©riel et 1 000 euros pour prĂ©judice moral Ă  payer au musĂ©e GrĂ©vin[32]. Cependant, le procureur gĂ©nĂ©ral de la Cour d'Appel, n'Ă©tant pas d'accord avec la relaxe pour exhibition sexuelle, fit appel auprĂšs de la Cour de Cassation, la plus haute juridiction en France pour juger si la loi a Ă©tĂ© bien appliquĂ©e. Le 10 Janvier 2018, la Cour de Cassation se prononça en considĂ©rant que l'exposition d'une poitrine nue en public constitue de l'exhibition sexuelle, sans pour autant entrer dans le cas de Jdanova[33]. Un nouvel appel du procureur gĂ©nĂ©ral a Ă©tĂ© dĂ©finitivement rejetĂ© par la Cour de Cassation le 26 fĂ©vrier 2020[34], en statuant que mĂȘme si exposer une poitrine nue en public est de l'exhibition sexuelle, condamner Jdanova dans ce cas prĂ©cis serait une ingĂ©rence disproportionnĂ©e dans son droit de libre expression, Ă©tant donnĂ© le caractĂšre strictement politique de son acte[35]. Ce verdict dĂ©finitif de la Cour de Cassation constitue la jurisprudence Jdanova en France.

Jdanova à la Cour d’Appel de Paris le 27 octobre 2016.

Une cause fĂ©ministe importante pour Iana Jdanova est l’abolition de la loi sur l’exhibition sexuelle. L’article 222-32 du Code pĂ©nal français dispose que « l'exhibition sexuelle imposĂ©e Ă  la vue d'autrui dans un lieu accessible aux regards du public est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. » Marie DosĂ©, avocate de Jdanova dans cette affaire, attire l’attention sur le fait que si la poitrine nue d’une femme pendant une manifestation politique est un acte d’exhibition sexuelle, dans ce cas la poitrine nue d’un homme dans des circonstances similaires devrait ĂȘtre considĂ©rĂ©e de la mĂȘme maniĂšre comme un acte sexuel, selon le principe de l’égalitĂ© entre hommes et femmes[36]. Par ailleurs, la poitrine dĂ©nudĂ©e pour l’activisme de Jdanova, comme elle l’a prĂ©cisĂ©, n’est pas de provoquer sexuellement le public mais d’attirer l’attention sur des problĂšmes politiques, sociaux et sociĂ©taux[37]. Le verdict du 12 janvier 2017 constitue la premiĂšre dĂ©cision en France au niveau d’une Cour d’Appel qui relaxe un ou une accus(Ă©) dĂ©jĂ  condamnĂ©(e) pour exhibition sexuelle, en l’occurrence Jdanova[32].

Quant à la jurisprudence Jdanova, elle s'applique déjà. Le 12 mars 2021, à l'occasion de la cérémonie des Césars du cinéma français à Paris, l'actrice Corinne Masiero s'est mise complÚtement nue sur scÚne, avec le slogan "No Culture, no Future" sur sa poitrine, pour protester contre la situation critique des artistes en raison des mesures de restriction pendant la période de la pandémie du coronavirus. Un groupe de neuf députés du Parlement français demanda au parquet de Paris de poursuivre l'actrice pour exhibition sexuelle. Le 22 mars 2021, le procureur de Paris Rémy Heitz classa sans suite la demande, estimant qu'au regard de la démarche de l'actrice, qui souhaitait attirer l'attention du public sur les difficultés rencontrées par les professionnels du spectacle, une poursuite serait inopportune et vouée de surcroßt à l'échec selon la jurisprudence Jdanova de la Cour de Cassation n° 35 du 26 février 2020[38].

Association

Iana Jdanova est la cofondatrice et coprĂ©sidente, avec Sacha Chevtchenko, de l’association Ă  but non lucratif Femen, crĂ©Ă©e le 7 avril 2016. Les principes de l’association, selon ses statuts, sont d’élever le niveau de fĂ©minisme dans la sociĂ©tĂ©, et de continuer Ă  faire progresser les droits des femmes et l’égalitĂ© femmes-hommes dans les mentalitĂ©s et dans les faits. Les documents de l’association ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s Ă  la PrĂ©fecture de police de Paris le 2 mai 2016 et ont Ă©tĂ© reconnus et publiĂ©s au Journal officiel de la RĂ©publique française le 14 mai 2016[39].

Filmographie

Ukraine is not a Brothel (L’Ukraine n’est pas un bordel), est un long mĂ©trage d'une durĂ©e de 78 minutes, de la cinĂ©aste australienne Kitty Green. La premiĂšre mondiale a eu lieu le 4 septembre 2013 au 70e Festival international du film de Venise. Du 4 au 7 septembre 2013, Iana Jdanova a Ă©tĂ© invitĂ©e Ă  ce festival pour la premiĂšre du film[40].

Notes et références

  1. (en) Jeffrey Tayler, Topless Jihadis - Inside Femen, the World's Most Provocative Activist Group, (ISBN 9780988783164), p. 23-24, 61
  2. (ru) « ГлаĐČĐœŃ‹ĐŒĐž ĐČŃ€Đ°ĐłĐ°ĐŒĐž гДДĐČ ĐœĐ°Đ·ĐČĐ°ĐœŃ‹ ĐżĐžŃĐ°Ń‚Đ”Đ»ŃŒ Đ‘ŃƒĐ·ĐžĐœĐ° Đž ĐŽĐ”ĐżŃƒŃ‚Đ°Ń‚ Đ“Ń€ĐžĐłĐŸŃ€ĐŸĐČоч, глаĐČĐœŃ‹ĐŒ ĐŽŃ€ŃƒĐłĐŸĐŒâ€Š [Buzina citĂ© parmi les principaux ennemis des homosexuels, le dĂ©putĂ© Grigorovich citĂ© parmi les principaux ennemis des homosexuels, et les amis des homosexuels
] », v-n-zb.livejournal.com,‎ (lire en ligne).
  3. (en) « Ukraine rape scandal victim Oksana Makar dies [Oksana Makar, victime d’un scandale de viol, est morte] », BBC,‎ (lire en ligne) .
  4. (en) « Profile: Alexander Lukashenko », BBC,‎ (lire en ligne)
  5. « Ukraine: qu'est-il rĂ©ellement arrivĂ© aux Femen? », Elle,‎ (lire en ligne).
  6. (en) « Ukrainian Court Fines Feminist Protesters [La Cour Ukrainienne condamne Ă  une amende des protestataires fĂ©ministes] », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  7. « La police ukrainienne aurait trouvĂ© des armes chez les Femen », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. (de) « Paris: Begegnung mit den Femen [Paris : Rencontre avec les Femen] », Emma,‎ (lire en ligne).
  9. « Trois fondatrices de Femen quittent l'Ukraine », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  10. « Les Femen protestent chez Nina Ricci », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne).
  11. « A Paris, des Femen urinent sur la photo du prĂ©sident ukrainien », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
  12. « Les Femen accusent Timochenko d'ĂȘtre "la nouvelle marionnette" de Poutine », The Huffington Post,‎ (lire en ligne).
  13. « Saint-Nazaire: seins nus, des Femen manifestent devant le Mistral "Vladivostok" », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne).
  14. « Des Femen Ă  l'assaut du Moulin Rouge (video) », Dailymotion,‎ (lire en ligne).
  15. (en) « Topless protester attemps to snatch Euro 2012 trophy in Ukraine [Une militante seins nus essaie d’arracher la coupe d’Euro 2012 en Ukraine] », The Telegraph,‎ (lire en ligne).
  16. (en) « Ukraine:Protester Accosts Patriarch [Militante accoste le patriarche] », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  17. (en) « Femen, Ukraine's Topless Warriors [Femen, les guerriĂšres seins nus de l’Ukraine] », The Atlantic,‎ (lire en ligne).
  18. (ru) « Femen ĐŸŃ‚ĐŒĐ”Ń‚ĐžĐ»Đž разĐČĐŸĐŽ ĐŸŃƒŃ‚ĐžĐœĐ° [Femen cĂ©lĂšbre le divorce de Poutine] », Comments Ukraine,‎ (lire en ligne).
  19. « Une Femen manifeste pour un accord entre l'Ukraine et l'Europe Ă  Vilnius », France Info,‎ (lire en ligne).
  20. « La Femen fatale du musĂ©e GrĂ©vin », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
  21. (en) « FEMEN found guilty over topless attack on Putin waxwork [Une FEMEN seins nus condamnĂ©e pour l’attaque Ă  la statue de cire de Poutine] », Youtube (video), .
  22. « Iana Jdanova-Femen- condamnée pour la destruction de la statue de Poutine et exhibition sexuelle », Agence Info Libre, .
  23. (en) « Vatican releases Femen activist who took St Peter's Square Jesus statue (Le Vatican libĂšre l’activiste Femen qui a pris la statue de JĂ©sus sur la place de Saint-Pierre) », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  24. (en) « Vatican releases Femen activist who stole Baby Jesus while topless on Christmas Day [Le Vatican libĂšre l’activiste Femen qui avait volĂ© le petit JĂ©sus tout en Ă©tant seins nus le jour de NoĂ«l] », Christian Today,‎ (lire en ligne).
  25. (en) « Vatican Frees Activist Who Stole Baby Jesus Statue While Topless [Le Vatican libĂšre l’activiste qui avait volĂ© la statue du petit JĂ©sus tout en Ă©tant seins nus », Time magazine,‎ (lire en ligne).
  26. (en) « Prime Minister and Protesters welcome Putin to Hungary [Le premier ministre et des protestataires accueillent Poutine en Hongrie) », Newsweek,‎ (lire en ligne).
  27. (en) « Cop tries to tackle Femen protester, falls into a wall [Le policier qui essaie de tacler la protestataire FEMEN tombe contre un mur] », The Daily Dot,‎ (lire en ligne).
  28. (en) « Femen Activist Fined For Topless Attack On Putin Wax Figure [Une militante Femen condamnĂ©e Ă  payer une amende pour une attaque seins nus contre la statue de cire de Poutine] », The Huffington Post,‎ (lire en ligne).
  29. (en) « Topless activist fined for exhibitionism in attack on Putin wax figure [Une activiste seins nus condamnĂ©e Ă  payer une amende pour exhibitionnisme en attaquant la statue de cire de Poutine] », Reuters,‎ (lire en ligne).
  30. « La Femen ayant attaquĂ© la statue de cire de Poutine condamnĂ©e », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  31. « Les Femen peuvent-elles militer seins nus? », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  32. « La premiĂšre Femen condamnĂ©e pour "exhibition sexuelle" relaxĂ©e en appel », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  33. « Cachez ce sein que la justice ne saurait voir », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  34. « Une ex Femen dĂ©finitivement relaxĂ©e du dĂ©lit d'exhibition sexuelle », Le Figaro,‎ (lire en ligne).
  35. « Les seins nus des Femen son bien de l'exhibition sexuelle juge la Cour de Cassation », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  36. « Les FEMEN pratiquent-elles des exhibitions Ă  caractĂšre sexuel ? », France Inter,‎ (lire en ligne).
  37. (en) « Femen fights for right to protest topless in France [Femen se bat pour le droit de protester seins nus en France)] », The Local,‎ (lire en ligne).
  38. « Corinne Masiero accusĂ©e d'exhibition sexuelle: le parquet classe sans suite », Le Point,‎ (lire en ligne).
  39. « Annonce n° 794-page 50 », Journal officiel de la RĂ©publique française,‎ (lire en ligne).
  40. (en) « Venice Film Review: "Ukraine Is Not a Brothel" [Critique de film Ă  Venise : "Ukraine Is Not a Brothel" (L’Ukraine n’est pas un bordel) », Variety,‎ (lire en ligne).
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